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Informations complémentaires pour les populations particulières
Sujets âgés
Une analyse combinée des données de sécurité chez 95 patients âgés a montré une fréquence de
notification d’œdème périphérique et de prurit relativement plus élevée que dans la population adulte.
L’examen des données de pharmacovigilance semble indiquer que les patients âgés de 65 ans et plus
signalent une plus grande fréquence des effets suivants par rapport à la population générale : syndrome
de Stevens-Johnson (SJS) et syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (SHM).
Population pédiatrique
Dans les études cliniques contrôlées contre placebo, le profil d’effets indésirables du zonisamide chez
les patients âgés de 6 à 17 ans est similaire à celui observé chez les adultes. Sept décès (1,5 % ;
14,6/1 000 années-patients) ont été rapportés chez 465 patients inclus dans la base de données de
pharmacovigilance pédiatrique (dont 67 patients supplémentaires de la phase d’extension de l’étude
clinique contrôlée) : 2 cas d’état de mal épileptique, dont l’un était lié à une perte de poids sévère
(10 % en trois mois) chez un patient en sous-poids, ayant entraîné la non-observance du traitement,
1 cas de traumatisme crânien/hématome cérébral et 4 cas de décès chez des patients présentant des
déficits neurologiques fonctionnels préexistants dus à différentes causes (2 cas de septicémie et
défaillance viscérale secondaires à une pneumonie, 1 cas de SUDEP et 1 traumatisme crânien). Au
total, 70,4 % des patients pédiatriques ayant reçu le zonisamide dans l’étude contrôlée ou dans son
extension en ouvert ont présenté au moins une valeur du bicarbonate inférieure à 22 mmol/l pendant le
traitement. La durée de l’hypobicarbonatémie a également été longue (médiane, 188 jours).
Une analyse combinée des données de sécurité chez 420 patients pédiatriques (183 patients âgés de 6 à
11 ans et 237 patients âgés de 12 à 16 ans, avec une durée d’exposition moyenne d’environ 12 mois) a
montré une fréquence de notification de pneumonie, de déshydratation, d’hypohidrose, d’anomalies du
bilan hépatique, d’otite moyenne, de pharyngite, de sinusite et infection des voies respiratoires
supérieures, de toux, d’épistaxis et rhinite, de douleurs abdominales, de vomissements, d’éruption
cutanée et eczéma et de fièvre relativement plus élevée que dans la population adulte (en particulier
chez les patients âgés de moins de 12 ans) et, avec une incidence faible, d’amnésie, d’augmentation de
la créatinine, d’adénopathie et de thrombopénie. L’incidence de diminution ≥ 10 % du poids a été de
10,7 % (voir rubrique 4.4). Certains cas de perte de poids ont été accompagnés d’un retard de la
transition au stade de Tanner suivant et du développement osseux.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Des cas de surdosages accidentels et intentionnels ont été décrits chez des patients adultes et
pédiatriques. Dans certains cas, le surdosage a été asymptomatique, notamment en cas de
vomissements ou de lavage gastrique précoces. Dans d’autres cas, le surdosage s’est accompagné de
symptômes tels que somnolence, nausées, gastrite, nystagmus, myoclonies, coma, bradycardie,
diminution de la fonction rénale, hypotension et dépression respiratoire. Une concentration
plasmatique très élevée de zonisamide (100,1 μg/ml) a été observée 31 heures environ après qu’un
patient ait pris des doses excessives de Zonegran et de clonazépam ; le surdosage a provoqué un coma
et une dépression respiratoire, mais le patient a repris connaissance cinq jours plus tard sans séquelles.
Traitement
Il n’existe pas d’antidotes spécifiques pour les surdosages de Zonegran. En cas de suspicion de
surdosage récent, il peut être indiqué de pratiquer un lavage gastrique ou de déclencher des
vomissements, en prenant les précautions habituelles pour protéger les voies aériennes. Il est
recommandé d’instaurer un traitement symptomatique de soutien des fonctions vitales, avec