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que soit son degré. Aucune différence apparente de l’exposition totale à l’ataluren n’a été observée
dans les groupes de contrôle et d’insuffisance hépatique légère et sévère. Une diminution de 40 %
environ de la moyenne de l’exposition totale à l’ataluren a été constatée dans le groupe d’insuffisance
hépatique modérée par rapport au groupe contrôle, probablement en raison de la petite taille de
l’échantillon et de sa variabilité.
Non ambulatoire
Il n’y avait pas de différences apparentes en matière de biodisponibilité relative ou de clairance
apparente à l’état d’équilibre dues à la perte de la fonction ambulatoire. Aucun ajustement posologique
n’est nécessaire chez les patients qui deviennent non ambulatoires.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études standards de pharmacologie de sécurité et de génotoxicité
n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Un ensemble standard d’études de toxicité pour la reproduction était disponible. Aucun effet sur la
fertilité masculine et féminine n’a été observé, mais les effets du traitement des jeunes patients sur la
fertilité à l’âge adulte n’ont pas été étudiés. Chez les rats et les lapins, une toxicité embryo-fœtale (par
ex. augmentation des résorptions précoces, perte après implantation, diminution du taux de fœtus
viables) et des signes de retard de développement (augmentation des variations squelettiques) ont été
observés en présence d’une toxicité maternelle. L’exposition à la dose sans effet nocif observé
(DSENO) était similaire (lapin) ou 4 fois supérieure (rat) à l’exposition systémique chez l’homme
(40 mg/kg/jour). Un passage transplacentaire d’ataluren radiomarqué a été observé chez le rat. Après
administration d’une dose unique relativement faible à la mère, de 30 mg/kg, la concentration de
radioactivité fœtale était ≤ 27 % de la concentration maternelle. Une étude de toxicité sur le
développement pré/postnatal a été menée chez le rat. Après exposition à un niveau environ 5 fois
supérieur à l’exposition humaine, une toxicité maternelle significative ainsi que des effets sur le poids
corporel de la progéniture et le développement de son activité ambulatoire ont été observés.
L’exposition systémique maternelle à la dose sans effet observé (DSEO) pour la toxicité néonatale
était environ 3 fois supérieure à l’exposition humaine. Après administration d’une dose unique
relativement faible à la mère, de 30 mg/kg d’ataluren radiomarqué, la concentration la plus élevée
mesurée de la radioactivité dans le lait de rate était de 37 % de la concentration dans le plasma
maternel. Une présence de radioactivité dans le plasma des ratons a confirmé l’absorption à partir du
lait par les ratons.
Une toxicité rénale (néphrose dans le néphron distal) a été observée dans des études à doses orales
répétées chez la souris à un niveau d’exposition systémique équivalent à 0,3 fois l’ASC à l’état
d’équilibre chez les patients traités par Translarna à raison de 10, 10 et 20 mg/kg et plus, le matin, le
midi et le soir, respectivement.
Un modèle de souris transgénique pour étudier la cancérogénicité pendant 26 semaines n’a mis en
évidence aucune preuve de cancérogénicité. Une étude de cancérogénicité chez le rat pendant 2 ans a
révélé un cas d’hibernome. En outre, à un niveau d’exposition beaucoup plus élevé que chez les
patients, une augmentation des (rares) tumeurs de la vessie a été observée. La pertinence au niveau des
tumeurs de la vessie chez l’homme est considérée comme peu significative.
Sur deux études à doses répétées chez le rat pendant 26 semaines, menées chez des rats âgés de 4 à
5 semaines, une a montré une augmentation liée à la dose de l’incidence d’hibernome malin, une
tumeur rare chez le rat. En outre, un cas d’hibernome malin a été constaté à la dose la plus élevée lors
d’une étude de cancérogénicité chez le rat pendant 2 ans. Historiquement, l’incidence de ce type de
tumeur chez le rat ainsi que chez l’homme est très faible et le mécanisme à l’origine de ces tumeurs
dans les études chez le rat (y compris sa relation avec le traitement par l’ataluren) est inconnu. La
pertinence pour l’homme n’est pas connue.
Une étude menée pendant 1 an chez des chiens âgés de 10 à 12 semaines a mis en évidence des
observations dans les glandes surrénales (inflammation focale et dégénérescence des régions du cortex