la prise) d’au moins 6,1 mm Hg, effet placebo déduit. L’association de 300 mg d’irbésartan et de
12,5 mg d’hydrochlorothiazide a permis une réduction globale de la pression artérielle pouvant
atteindre 13,6/11,5 mm Hg (PAS/PAD), effet placebo déduit.
Des données cliniques limitées (7 sur 22 patients) suggèrent que les patients non contrôlés par
l’association à la dose de 300 mg/12,5 mg peuvent répondre à une dose plus élevée de 300 mg/25 mg.
Chez ces patients, une diminution supplémentaire de la pression artérielle a été observée à la fois pour
la pression artérielle systolique (PAS) et la pression artérielle diastolique (PAD) (13,3 et 8,3 mm Hg
respectivement).
Une dose de 150 mg d’irbésartan et de 12,5 mg d’hydrochlorothiazide, en une prise quotidienne, a
permis une réduction moyenne de 12,9/6,9 mm Hg (PAS/PAD) (24 heures après la prise), effet
placebo déduit, chez les patients ayant une hypertension artérielle légère à modérée. L’effet maximum
survient entre 3 et 6 heures. Lors d’un enregistrement ambulatoire de la pression artérielle (MAPA),
l’association de 150 mg d’irbésartan et de 12,5 mg d’hydrochlorothiazide en une seule prise par jour, a
produit une baisse de la pression artérielle sur 24 heures avec une réduction moyenne sur 24 heures de
15,8/10,0 mm Hg (PAS/PAD), effet placebo déduit. Le rapport vallée-pic sous
CoAprovel 150 mg/12,5 mg était de 100%, mesures faites par l’enregistrement ambulatoire de la
pression artérielle. Les rapports vallée-pic ont été respectivement de 68% et 76% sous
CoAprovel 150 mg/12,5 mg et CoAprovel 300 mg/12,5 mg lorsque les mesures ont été prises dans le
cabinet médical avec un brassard. Ces effets sur 24 heures ont été observés sans baisse excessive de la
pression artérielle au pic et sont compatibles avec une réduction de la pression artérielle sûre et
efficace, tout au long de l’intervalle de prise avec une administration quotidienne.
Chez les patients qui ne sont pas suffisamment contrôlés par l’hydrochlorothiazide 25 mg seul,
l’addition d’irbésartan a entraîné une réduction moyenne de PAS/PAD de 11,1/7,2 mm Hg.
L’effet antihypertenseur de l’irbésartan en association avec l’hydrochlorothiazide apparaît dès la
première dose, il devient notable en 1 à 2 semaines, l’effet maximal étant observé 6 à 8 semaines après
le début du traitement. Lors des études de suivi à long terme, les effets de
l’irbésartan/hydrochlorothiazide se sont maintenus au delà d’un an. Quoique non spécifiquement
étudié avec CoAprovel, un phénomène de rebond n’a pas été observé que ce soit avec l’irbésartan ou
avec l’hydrochlorothiazide.
L’effet sur la morbidité et la mortalité de l’association de l’irbésartan et de l’hydrochlorothiazide n’a
pas été étudié. Des études épidémiologiques ont montré que le traitement à long terme par
l’hydrochlorothiazide réduit le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires.
L’efficacité de CoAprovel est indépendante de l’âge et du sexe. Comme avec les autres médicaments
agissant sur le système rénine-angiotensine, les patients hypertendus noirs présentent une réponse
sensiblement plus faible à une monothérapie par irbésartan. Quand l’irbésartan est administré en
association avec de faibles doses d’hydrochlorothiazide (telles que 12,5 mg par jour), la réponse
antihypertensive des patients noirs se rapproche de celle des patients non noirs.
Efficacité et sécurité clinique
L’efficacité et la tolérance de CoAprovel en traitement initial de l’hypertension artérielle sévère
(définie par une PAD ≥ 110 mmHg) ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée, en
double-aveugle et bras parallèles contre produit actif pendant 8 semaines. Au total, 697 patients ont été
randomisés dans un rapport 2:1 soit dans le groupe irbésartan/hydrochlorothiazide 150 mg/12,5 mg
soit dans le groupe irbésartan 150 mg. Après une semaine de traitement, les doses reçues par les
patients ont été systématiquement augmentées par titration forcée (avant d’évaluer la réponse à la dose
plus faible), respectivement à irbésartan/hydrochlorothiazide 300 mg/25 mg ou irbésartan 300 mg.
L’étude a recruté 58% d’hommes. L’âge moyen des patients était de 52,5 ans, 13% étaient âgés
de 65 ans ou plus, et seulement 2% étaient âgés de 75 ans ou plus. Douze pour cent (12%) des patients
présentaient un diabète, 34% une hyperlipidémie et la pathologie cardiovasculaire la plus fréquente
était un angor stable chez 3,5% des participants à l’étude.