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ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
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1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 25 mg comprimés
INTELENCE 100 mg comprimés
INTELENCE 200 mg comprimés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
INTELENCE 25 mg comprimés
Chaque comprimé contient 25 mg d’étravirine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient 40 mg de lactose (monohydraté).
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, et est essentiellement sans sodium.
INTELENCE 100 mg comprimés
Chaque comprimé contient 100 mg d’étravirine.
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé contient 160 mg de lactose (monohydraté).
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, et est essentiellement sans sodium.
INTELENCE 200 mg comprimés
Chaque comprimé contient 200 mg d’étravirine.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, et est essentiellement sans sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
INTELENCE 25 mg comprimés
Comprimé
Comprimé ovale, sécable, blanc à blanc cassé, portant l’inscriptions « TMC » gravée sur une face.
Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.
INTELENCE 100 mg comprimés
Comprimé
Comprimé ovale, blanc à blanc cassé portant les inscriptions « T125 » gravée sur une face et « 100 »
gravée sur l’autre face.
INTELENCE 200 mg comprimés
Comprimé
Comprimé biconvexe, oblong, blanc à blanc cassé, portant l’inscription « T200 » gravée sur une face.
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4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
INTELENCE, en association avec un inhibiteur de protéase boosté et d'autres médicaments
antirétroviraux, est indiqué dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience
humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes pré-traités par des antirétroviraux et chez les enfants et
adolescents à partir de l’âge de 2 ans pré-traités par des antirétroviraux (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1).
4.2 Posologie et mode d’administration
Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le
VIH.
Posologie
INTELENCE doit toujours être utilisé en association avec d’autres médicaments antirétroviraux.
Adultes
La dose recommandée d’étravirine chez les adultes est de 200 mg (un comprimé à 200 mg ou deux
comprimés à 100 mg) à prendre par voie orale, deux fois par jour, après un repas (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique (âgée de 2 ans à moins de 18 ans)
La dose d’étravirine recommandée chez les patients pédiatriques (âgés de 2 ans à moins de 18 ans et
pesant au moins 10 kg) est fonction du poids corporel (voir tableau ci-dessous).Les comprimés
d’INTELENCE doivent être pris par voie orale, après un repas (voir rubrique 5.2).
Tableau 1 : Dose d’étravirine recommandée chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans à
moins de 18 ans
Poids corporel Dose Comprimés
10 à < 20 kg 100 mg deux fois
par jour
quatre comprimés de 25 mg deux fois par jour ou
un comprimé de 100
mg deux fois par jour
20 à < 25 kg 125 mg deux fois
par jour
cinq comprimés de 25 mg deux fois par jour ou
un comprimé de 100 mg et un comprimé de 25 mg
deux fois par jour
25 à < 30 kg 150 mg deux fois
par jour
six comprimés de 25 mg deux fois par jour ou
un comprimé de 100 mg et deux comprimés de
25
mg deux fois par jour
30 kg 200 mg deux fois
par jour
huit comprimés de 25 mg deux fois par jour ou
deux comprimés de 100 mg deux fois par jour
ou un comprimé de 200
mg deux fois
par jour
Oubli d’une dose
Si le patient oublie une dose d’INTELENCE dans les 6 heures qui suivent l’horaire de la prise
habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose
suivante à l’heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l’horaire de la prise
habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique
habituel.
Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d’INTELENCE
doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris
le médicament, il n’a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.
4
Sujets âgés
L’information disponible concernant l’utilisation d’INTELENCE chez les patients de plus de 65 ans
est limitée (voir rubrique 5.2), en conséquence des précautions doivent être prises dans cette
population.
Insuffisance hépatique :
Aucune adaptation posologique n’est recommandée chez les patients présentant une insuffisance
hépatique légère ou modérée (Child-Pugh classe A ou B). INTELENCE doit être utilisé avec prudence
chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Les paramètres pharmacocinétiques
de l’étravirine n’ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère
(Child-Pugh classe C). En conséquence, INTELENCE n’est pas recommandé chez les patients
présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale :
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale
(voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique (âgée de moins de 2 ans)
INTELENCE ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données
actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques 4.8, 5.1 et
5.2 et suggèrent que, dans cette tranche d’âge, les bénéfices ne l’emportent pas sur les risques. Aucune
donnée n’est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Mode d’administration
Voie orale.
Les patients doivent être informés qu’ils doivent avaler le(s) comprimé(s) en entier avec une boisson
telle que de l’eau. Les patients qui ne peuvent pas avaler le(s) comprimé(s) en entier peuvent disperser
le(s) comprimé(s) dans un verre d’eau (voir rubrique 4.4).
Pour les instructions concernant la dispersion du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Co-administration avec elbasvir/grazoprevir (voir rubrique 4.5).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
INTELENCE doit être associé de façon optimale à d’autres antirétroviraux qui sont actifs sur le virus
du patient (voir rubrique 5.1).
Une diminution de la réponse virologique à l’étravirine a été observée chez les patients porteurs de
souches virales présentant 3 mutations ou plus parmi les mutations suivantes V90I, A98G, L100I,
K101E/P, V106I, V179D/F, Y181C/I/V et G190A/S (voir rubrique 5.1).
Les conclusions concernant la pertinence de certaines mutations ou profils de mutations sont
susceptibles d’être modifiées en fonction de nouvelles données et il est recommandé de toujours
consulter les systèmes d’interprétation en vigueur pour l’analyse des résultats des tests de résistance.
Hormis les données d’interaction médicamenteuse (voir rubrique 4.5) aucune donnée n’est disponible
sur l’association de l’étravirine avec le raltégravir ou le maraviroc.
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Réactions cutanées et d’hypersensibilité sévères
Des réactions cutanées sévères ont été rapportées avec l’étravirine. Dans les essais cliniques, la
survenue de syndrome de Stevens-Johnson et d’érythème polymorphe a rarement été rapportée
(< 0,1 %). Le traitement avec INTELENCE doit être interrompu en cas de survenue de réaction
cutanée sévère.
Les données cliniques sont limitées et une augmentation du risque de réactions cutanées chez les
patients ayant des antécédents de réactions cutanées sous INNTI ne peut être exclue. La prudence est
requise chez ces patients, spécialement en cas d’antécédent de réaction cutanée sévère.
Des cas sévères de syndromes d’hypersensibilité, dont des syndromes DRESS (Drug Rash with
Eosinophilia and Systemic Symptoms) et de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), d’évolution
parfois fatale, ont été rapportés avec l’utilisation d’étravirine (voir rubrique 4.8). Les manifestations
cliniques du syndrome DRESS se caractérisent par la survenue d’une éruption cutanée, de la fièvre,
une éosinophilie et une atteinte systémique (incluant, mais non limitée à, une éruption cutanée sévère,
ou une éruption cutanée accompagnée de : fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou
articulaires, bulles, lésions buccales, conjonctivite, hépatite et éosinophilie). Le délai d’apparition est
généralement de 3 à 6 semaines et l’évolution est, dans la plupart des cas, favorable après arrêt du
traitement et instauration d’une corticothérapie.
En cas de survenue d’une éruption cutanée sévère ou d’une réaction d’hypersensibilité sévère, les
patients doivent être informés de la nécessité de consulter leur médecin. Le traitement par
INTELENCE doit être arrêté immédiatement en cas de diagnostic d’hypersensibilité.
Un retard dans l’arrêt du traitement par INTELENCE après l’apparition d’une éruption cutanée sévère
peut mettre en jeu le pronostic vital.
Chez les patients dont le traitement a été arrêté en raison de réactions d’hypersensibilité, le traitement
par INTELENCE ne doit pas être réintroduit.
Eruptions cutanées
Des éruptions cutanées ont été rapportées avec l’étravirine. Le plus souvent, les éruptions cutanées ont
été légères à modérées, apparaissant au cours de la deuxième semaine de traitement et ont été peu
fréquentes après la quatrième semaine. Dans la plupart des cas, les éruptions cutanées régressaient
spontanément et disparaissaient généralement en 1 à 2 semaines avec la poursuite du traitement. Lors
de la prescription d’INTELENCE chez une femme, les prescripteurs doivent être informés que
l’incidence des éruptions cutanées a été plus élevée chez les femmes (voir rubrique 4.8).
Population pédiatrique
Pour les enfants qui ne peuvent pas avaler le ou les comprimés en entier, les comprimés peuvent être
dispersés dans un liquide. Cela ne doit être envisagé que si l’enfant peut prendre la totalité de la dose
du ou des comprimés dispersés dans un liquide (voir rubriques 4.2 et 6.6). L’importance de
consommer la totalité de la dose doit être soulignée auprès de l’enfant et de son soignant pour éviter
une exposition trop faible et un manque de réponse virologique. En cas de doute sur la capacité de
l’enfant à prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide, un traitement
par un autre médicament antirétroviral doit être envisagé.
Sujets âgés
L’expérience chez les patients âgés est limitée : dans les essais de phase III, 6 patients âgés de 65 ans
ou plus et 53 patients âgés de 56 à 64 ans ont reçu de l’étravirine. Le type et l’incidence des effets
indésirables chez les patients de plus de 55 ans ont été similaires à ceux des patients plus jeunes (voir
rubriques 4.2 et 5.2).
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Grossesse
Etant donné l’augmentation de l’exposition à l’étravirine pendant la grossesse, des précautions doivent
être prises chez les patientes enceintes qui doivent prendre d’autres médicaments associés ou qui ont
des comorbidités pouvant augmenter davantage l’exposition à l’étravirine.
Patients présentant des pathologies associées
Insuffisance hépatique
L’étravirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie et fortement liée aux protéines
plasmatiques. Des effets liés à l’exposition à la fraction libre peuvent être attendus (ils n’ont pas été
étudiés) et en conséquence, la prudence est conseillée chez les patients présentant une insuffisance
hépatique modérée. L’étravirine n’a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance
hépatique sévère (Child-Pugh classe C) et par conséquent son utilisation chez ce groupe de patients
n’est pas recommandée (voir rubriques 4.2 et 5.2).
Co-infection par le virus de l’hépatite B (VHB) ou le virus de l’hépatite C (VHC)
La prudence est requise chez les patients co-infectés par les virus de l’hépatite B ou C car les données
disponibles sont limitées. Une possible augmentation du risque d’élévation des enzymes hépatiques ne
peut être exclue.
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au
contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien
établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une
prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose
sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des agents
pathogènes opportunistes asymptomatiques ou résiduels peut survenir et entraîner des manifestations
cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées
classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l’instauration du traitement par
association d’antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les
infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies dues à Pneumocystis
jiroveci. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.
Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également
été rapportées dans le cadre d’une restauration immunitaire ; cependant, le délai d’apparition décrit est
plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l’instauration du traitement
(voir rubrique 4.8).
Ostéonécrose
Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la
consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas
d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au
VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux
patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur
articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
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Interactions avec d’autres médicaments
Il n’est pas recommandé d’associer l’étravirine et le tipranavir/ritonavir, en raison d’une forte
interaction pharmacocinétique (diminution de l’ASC de l’étravirine de 76%) qui pourrait diminuer de
façon significative la réponse virologique à l’étravirine.
L’association de l’étravirine avec le daclatasvir, l’atazanavir/cobicistat ou le darunavir/cobicistat n’est
pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Pour plus d’informations sur les interactions avec d’autres médicaments voir rubrique 4.5.
Intolérance au lactose et déficience en lactase
INTELENCE 25 mg comprimés
Chaque comprimé contient 40 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au
galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose
(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
INTELENCE 100 mg comprimés
Chaque comprimé contient 160 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au
galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose
(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments qui modifient l’exposition à l’étravirine
L’étravirine est métabolisée par CYP3A4, CYP2C9 et CYP2C19 suivi par une glucuronoconjugaison
des métabolites par l’uridine diphosphate glucuronosyl-transferase (UDPGT). Les médicaments
inducteurs du CYP3A4, du CYP2C9 ou du CYP2C19 peuvent augmenter la clairance de l’étravirine,
ce qui conduit à une diminution des concentrations plasmatiques de l’étravirine.
La co-administration d’étravirine avec des médicaments inhibiteurs du CYP3A4, du CYP2C9 ou du
CYP2C19 peut diminuer la clairance de l’étravirine et peut entraîner une augmentation des
concentrations plasmatiques de l’étravirine.
Médicaments dont l’exposition est modifiée par l’utilisation de l’étravirine
L’étravirine est un faible inducteur du CYP3A4. La co-administration d’étravirine avec des
médicaments principalement métabolisés par le CYP3A4 peut entraîner une diminution des
concentrations plasmatiques de ces médicaments, ce qui peut diminuer ou raccourcir leurs effets
thérapeutiques.
L’étravirine est un faible inhibiteur du CYP2C9 et du CYP2C19. L’étravirine est aussi un faible
inhibiteur de la glycoprotéine P. Sa co-administration avec des médicaments principalement
métabolisés par le CYP2C9 ou le CYP2C19, ou transportés par la glycoprotéine P, peut entraîner une
augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments, ce qui peut augmenter ou
prolonger leur effet thérapeutique ou modifier leur profil d’effets indésirables.
Les interactions connues et théoriques avec une sélection de médicaments anti-rétroviraux et non anti-
rétroviraux sont décrites dans le tableau 2. Le tableau n’est pas exhaustif.
Tableau d’interactions
Les interactions entre l’étravirine et les médicaments co-administrés sont décrits dans le tableau 2 (une
augmentation est symbolisée par « », une diminution par « » et aucune modification par « »,
non réalisé par « NR », intervalle de confiance par « IC »).
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Tableau 2 : Interactions et recommandations de dose avec les autres médicaments
Médicaments par classe
thérapeutique
Effets sur les concentrations
dicamenteuses
thode des moindres carrés
Ratio moyen
(IC 90% ; 1,00 = pas d’effet)
Recommandations
concernant la
co-administration
ANTI-INFECTIEUX
Antirétroviraux
Didanosine
400 mg une fois par
jour
didanosine
ASC ↔ 0,99 (0,79-1,25)
C
min
NR
C
max
↔ 0,91 (0,58-1,42)
étravirine
ASC ↔ 1,11 (0,99-1,25)
C
min
↔ 1,05 (0,93-1,18)
C
max
↔ 1,16 (1,02
-
1,32)
Pas d’effet significatif sur
les paramètres PK de la
didanosine et de
l’étravirine. INTELENCE et
la didanosine peuvent être
utilisés sans adaptation
posologique.
Ténofovir disoproxil
245 mg une fois par
jour
b
ténofovir
ASC ↔ 1,15 (1,09-1,21)
C
min
↑ 1,19 (1,13-1,26)
C
max
↑ 1,15 (1,04-1,27)
étravirine
ASC ↓ 0,81 (0,75-0,88)
C
min
↓ 0,82 (0,73-0,91)
C
max
↓ 0,81 (0,75
-
0,88)
Pas d’effet significatif sur
les paramètres PK du
ténofovir et de l’étravirine.
INTELENCE et le ténofovir
peuvent être utilisés sans
adaptation posologique.
Autres INTI Non étudié, mais aucune interaction n’est
attendue compte tenu de la voie d’élimination
principalement rénale pour les autres INTI (ex
abacavir, emtricitabine, lamivudine, stavudine et
zidovudine).
INTELENCE peut être
utilisé avec ces INTI sans
adaptation posologique.
INNTI
Efavirenz
Névirapine
Rilpivirine
Il n’a été montré aucun bénéfice à associer deux
INNTI. L’association de l’étravirine avec
l’éfavirenz ou la névirapine peut entraîner une
diminution significative de la concentration
plasmatique de l’étravirine et la perte d’effet
thérapeutique de l’étravirine.
L’association de l’étravirine avec la rilpivirine
peut entraîner une diminution de la concentration
plasmatique de la rilpivirine et la perte d’effet
thérapeutique de la rilpivirine.
Il n’est pas recommandé de
co-administrer
INTELENCE avec d’autres
INNTI.
Inhibiteurs de la
Protéase (IP) du VIH
Non boostés (sans co
-
administration de ritonavir à faible dose)
Indinavir L’association de l’étravirine avec l’indinavir peut
entraîner une diminution significative des
concentrations plasmatiques d’indinavir et une
perte d’effet th
érapeutique de l’indinavir.
Il n’est pas recommandé de
co-administrer
INTELENCE avec
l’indinavir.
IP du VIH
-
Boostés avec une faible dose de ritonavir
Atazanavir/ritonavir
300/100 mg une fois
par jour
atazanavir
ASC ↓ 0,86 (0,79-0,93)
C
min
↓ 0,62 (0,55-0,71)
C
max
↔ 0,97 (0,89-1,05)
étravirine
ASC ↑ 1,30 (1,18-1,44)
C
min
↑ 1,26 (1,12-1,42)
C
max
↑ 1,30 (1,17
-
1,44)
INTELENCE et
atazanavir/ritonavir peuvent
être utilisés sans adaptation
posologique.
9
Darunavir/ritonavir
600/100 mg deux fois
par jour
darunavir
ASC ↔ 1,15 (1,05-1,26)
C
min
↔ 1,02 (0,90-1,17)
C
max
↔ 1,11 (1,01-1,22)
étravirine
ASC ↓ 0,63 (0,54-0,73)
C
min
↓ 0,51 (0,44-0,61)
C
max
↓ 0,68 (0,57
-
0,82)
INTELENCE et
darunavir/ritonavir peuvent
être utilisés sans adaptation
posologique (voir aussi
rubrique 5.1).
Fosamprénavir/
ritonavir
700/100 mg deux fois
par jour
amprénavir
ASC ↑ 1,69 (1,53-1,86)
C
min
↑ 1,77 (1,39-2,25)
C
max
↑ 1,62 (1,47-1,79)
étravirine
ASC
a
C
min
a
C
max
a
Il peut être nécessaire de
réduire la dose
d’amprénavir/ritonavir et de
fosamprénavir/ritonavir en
cas d’association avec
INTELENCE. La solution
orale peut être utilisée pour
la réduction de la dose.
Lopinavir/ritonavir
(comprimé)
400/100 mg deux fois
par jour
lopinavir
ASC 0,87 (0,83-0,92)
C
min
↓ 0,80 (0,73-0,88)
C
max
0,89 (0,82-0,96)
étravirine
ASC 0,65 (0,59-0,71)
C
min
0,55 (0,49-0,62)
C
max
0,70 (0,64
-
0,78)
INTELENCE et
lopinavir/ritonavir peuvent
être utilisés sans adaptation
posologique.
Saquinavir/ritonavir
1 000/100 mg deux
fois par jour
saquinavir
ASC ↔ 0,95 (0,64-1,42)
C
min
0,80 (0,46-1,38)
C
max
↔ 1,00 (0,70-1,42)
étravirine
ASC 0,67 (0,56-0,80)
C
min
0,71 (0,58-0,87)
C
max
↓ 0,63 (0,53
-
0,75)
INTELENCE et
saquinavir/ritonavir peuvent
être utilisés sans adaptation
posologique.
Tipranavir/ritonavir
500/200 mg deux fois
par jour
tipranavir
ASC 1,18 (1,03-1,36)
C
min
1,24 (0,96-1,59)
C
max
↑ 1,14 (1,02-1,27)
étravirine
ASC ↓ 0,24 (0,18-0,33)
C
min
0,18 (0,13-0,25)
C
max
↓ 0,29 (0,22
-
0,40)
Il n’est pas recommandé de
co-administrer le
tipranavir/ritonavir et
INTELENCE (voir rubrique
4.4).
IP du VIH
Boostés avec cobicistat
Atazanavir/cobicistat
Darunavir/cobicistat
Non étudiés. La co-administration d’étravirine
avec atazanavir/cobicistat ou darunavir/cobicistat
peut diminuer les concentrations plasmatiques
des IP et/ou du cobicistat, ce qui peut entraîner
une perte de l’effet thérapeutique et le
développement de résistance
.
La co-administration
d’INTELENCE avec
atazanavir/cobicistat ou
darunavir/cobicistat n’est
pas recommandée.
Antagonistes du CCR5
Maraviroc
300 mg deux fois par
jour
Maraviroc/darunavir/
ritonavir
150/600/100 mg deux
fois par jour
maraviroc
ASC ↓ 0,47 (0,38-0,58)
C
min
↓ 0,61 (0,53-0,71)
C
max
↓ 0,40 (0,28-0,57)
étravirine
ASC ↔ 1,06 (0,99-1,14)
C
min
↔ 1,08 (0,98-1,19)
C
max
↔ 1,05 (0,95-1,17)
maraviroc*
ASC ↑ 3,10 (2,57-3,74)
C
min
↑ 5,27 (4,51-6,15)
C
max
↑ 1,77 (1,20-2,60)
* comparé au maraviroc 150 mg deux fois par jour
Lorsque le maraviroc est
associé à INTELENCE et à
un IP, la dose recommandée
de maraviroc est de 150 mg
deux fois par jour à
l’exception de l’association
avec
fosamprénavir/ritonavir, qui
n’est pas recommandée
avec le maraviroc. Aucune
adaptation posologique
n’est requise pour
INTELENCE.
Voir aussi rubrique 4.4.
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Inhibiteurs de fusion
Enfuvirtide
90 mg deux fois par
jour
étravirine*
ASC
a
C
0h
a
Concentrations d’enfuvirtide non étudiées et
aucun effet n’est attendu.
*sur la base d’analyses de pharmacocinétique de
population
Aucune interaction n’est
attendue pour INTELENCE
ou pour l’enfuvirtide
lorsqu’ils sont co-
administrés.
Inhibiteurs de l’intégrase (inhibiteur de transfert de brins)
Dolutégravir
50 mg une fois par jour
Dolutégravir +
darunavir/ritonavir
50 mg une fois par jour
+ 600/100 mg deux
fois par jour
Dolutégravir +
Lopinavir/ritonavir
50 mg une fois par jour
+ 400/100 mg deux
fois par jour
dolutégravir
ASC ↓ 0,29 (0,26-0,34)
C
min
↓ 0,12 (0,09-0,16)
C
max
↓ 0,48 (0,43-0,54)
étravirine
ASC
a
C
min
a
C
max
a
dolutégravir
ASC↓ 0,75 (0,69-0,81)
C
min
↓ 0,63 (0,52-0,77)
C
max
↓ 0,88 (0,78-1,00)
étravirine
ASC
a
C
min
a
C
max
a
dolutégravir
ASC↔ 1,11 (1,02-1,20)
C
min
↑ 1,28 (1,13-1,45)
C
max
↔ 1,07 (1,02-1,13)
étravirine
ASC
a
C
min
a
C
max
a
L’étravirine réduit
significativement les
concentrations plasmatiques
du dolutégravir. L’effet de
l’étravirine sur les
concentrations plasmatiques
du dolutégravir est atténué
par la co-administration
avec darunavir/ritonavir ou
avec lopinavir/ritonavir, et
devrait être atténué avec
atazanavir/ritonavir.
INTELENCE doit être
utilisé avec le dolutégravir
uniquement en association
avec atazanavir/ritonavir,
darunavir/ritonavir ou
lopinavir/ritonavir. Cette
association peut être utilisée
sans adaptation
posologique.
Raltégravir
400 mg deux fois par
jour
raltégravir
ASC ↓ 0,90 (0,68-1,18)
C
min
↓ 0,66 (0,34-1,26)
C
max
↓ 0,89 (0,68-1,15)
étravirine
ASC ↔ 1,10 (1,03-1,16)
C
min
↔ 1,17 (1,10-1,26)
C
max
↔ 1,04 (0,97
-
1,12)
INTELENCE et raltégravir
peuvent être utilisés sans
adaptation posologique.
ANTI-ARYTHMIQUES
Digoxine
0,5 mg dose unique
digoxine
ASC ↑ 1,18 (0,90-1,56)
C
min
NR
C
max
↑ 1,19 (0,96-1,49)
INTELENCE et la digoxine
peuvent être utilisés sans
adaptation posologique. Il
est recommandé de
surveiller les concentrations
de digoxine en cas
d’association à
INTELENCE.
Amiodarone
Bépridil
Disopyramide
Flécaïnide
Lidocaïne (systémique)
Mexilétine
Propafénone
Quinidine
Non étudiés. Il est attendu une diminution des
concentrations plasmatiques de ces anti-
arythmiques avec INTELENCE.
La prudence est
recommandée, ainsi que le
suivi de la concentration
thérapeutique, si disponible,
des anti-arythmiques
co-administrés avec
INTELENCE.
11
ANTIBIOTIQUES
Azithromycine Non étudié. Compte tenu de la voie
d’élimination biliaire de l’azithromycine, aucune
interaction médicamenteuse n’est attendue entre
l’azithromycine et INTELENCE.
INTELENCE et
l’azithromycine peuvent
être utilisés sans adaptation
posologique
.
Clarithromycine
500 mg deux fois par
jour
clarithromycine
ASC ↓ 0,61 (0,53-0,69)
C
min
↓ 0,47 (0,38-0,57)
C
max
↓ 0,66 (0,57-0,77)
14-OH-clarithromycine
ASC ↑ 1,21 (1,05-1,39)
C
min
↔ 1,05 (0,90-1,22)
C
max
↑ 1,33 (1,13-1,56)
étravirine
ASC ↑ 1,42 (1,34-1,50)
C
min
↑ 1,46 (1,36-1,58)
C
max
↑ 1,46 (1,38-1,56)
L’exposition à la
clarithromycine a été
diminuée par l’étravirine;
cependant, les
concentrations du
métabolite actif,
14-OH-clarithromycine, ont
été augmentées. La
14-OH-clarithromycine
ayant une activité réduite
sur le complexe
Mycobacterium avium
(MAC), l’activité globale
vis-à-vis de ce pathogène
peut en être altérée. Par
conséquent, des alternatives
à la clarithromycine doivent
être envisagées pour le
traitement des MA
C.
ANTICOAGULANTS
Warfarine Non étudié. Il est attendu une augmentation des
concentrations plasmatiques de la warfarine avec
l’étravirine.
Il est recommandé de
surveiller l’INR
(international normalised
ratio) lorsque la warfarine
est associée à
INTELENCE.
ANTIEPILEPTIQUES
Carbamazépine
Phénobarbital
Phénytoïne
Non étudiés. Il est attendu une diminution des
concentrations plasmatiques de l’étravirine avec
la carbamazépine, le phénobarbital et la
phénytoïne.
L’association n’est pas
recommandée.
ANTIFONGIQUES
Fluconazole
200 mg une prise le
matin
fluconazole
ASC 0,94 (0,88-1,01)
C
min
0,91 (0,84-0,98)
C
max
0,92 (0,85-1,00)
étravirine
ASC 1,86 (1,73-2,00)
C
min
2,09 (1,90-2,31)
C
max
1,75 (1,60
-
1,91)
INTELENCE et fluconazole
peuvent être utilisés sans
adaptation posologique.
Itraconazole
Kétoconazole
Posaconazole
Non étudiés. Le posaconazole, un inhibiteur
puissant du CYP3A4, peut augmenter les
concentrations plasmatiques de l’étravirine.
L’itraconazole et le kétoconazole sont des
inhibiteurs puissants ainsi que des substrats du
CYP3A4. L’utilisation concomitante
d’itraconazole ou de kétoconazole par voie
systémique et d’étravirine pourrait augmenter les
concentrations plasmatiques d’étravirine.
Simultanément, les concentrations plasmatiques
d’itraconazole ou de kétoconazole pourraient être
diminuées par l’étravirine.
INTELENCE et ces
antifongiques peuvent être
utilisés sans adaptation
posologique.
12
Voriconazole
200 mg deux fois par
jour
voriconazole
ASC 1,14 (0,88-1,47)
C
min
1,23 (0,87-1,75)
C
max
0,95 (0,75-1,21)
étravirine
ASC 1,36 (1,25-1,47)
C
min
1,52 (1,41-1,64)
C
max
1,26 (1,16
-
1,38)
INTELENCE et le
voriconazole peuvent être
utilisés sans adaptation
posologique.
ANTIPALUDIQUES
Artéméther/
Luméfantrine
80/480 mg, 6 doses à
0, 8, 24, 36, 48 et
60 heures
artéméther
ASC ↓ 0,62 (0,48-0,80)
C
min
↓ 0,82 (0,67-1,01)
C
max
↓ 0,72 (0,55-0,94)
dihydroartémisinine
ASC ↓ 0,85 (0,75-0,97)
C
min
↓ 0,83 (0,71-0,97)
C
max
↓ 0,84 (0,71-0,99)
luméfantrine
ASC ↓ 0,87 (0,77-0,98)
C
min
↔ 0,97 (0,83-1,15)
C
max
↔ 1,07 (0,94-1,23)
étravirine
ASC ↔ 1,10 (1,06-1,15)
C
min
↔ 1,08 (1,04-1,14)
C
max
↔ 1,11 (1,06
-
1,17)
Un surveillance étroite de la
réponse aux antipaludiques
est recommandée lors de la
co-administration
d’INTELENCE avec
artéméther/luméfantrine car
une diminution significative
de l’exposition à l’artéméter
et à son métabolite actif, la
dihydroartémisinine, peut
entraîner une diminution de
l’efficacité des
antipaludiques. Aucun
ajustement posologique n’est
nécessaire pour
INTELENCE.
ANTI-MYCOBACTERIENS
Rifampicine
Rifapentine
Non étudiés. Il est attendu que la rifampicine et
la rifapentine diminuent les concentrations
plasmatiques de l’étravirine.
INTELENCE doit être utilisé en association avec
un IP boosté. La rifampicine est contre-indiquée
en association avec des IP boostés.
Association non
recommandée.
Rifabutine
300 mg une fois par
jour
En association avec un IP boosté :
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Sur
la base de données historiques, une diminution
de l’exposition à l’étravirine et une augmentation
de l’exposition à la rifabutine et plus
particulièrement au 25-O-désacetyl-rifabutine
peuvent être attendues.
En l’absence d’association avec un IP boosté (en
dehors de l’indication recommandée pour
l’étravirine) :
rifabutine
ASC 0,83 (0,75-0,94)
C
min
0,76 (0,66-0,87)
C
max
↓ 0,90 (0,78-1,03)
25-O-désacetyl-rifabutine
ASC 0,83 (0,74-0,92)
C
min
0,78 (0,70-0,87)
C
max
0,85 (0,72-1,00)
étravirine
ASC 0,63 (0,54-0,74)
C
min
0,65 (0,56-0,74)
C
max
↓ 0,63 (0,53
-
0,74)
L’association
d’INTELENCE avec un IP
boosté et de la rifabutine
doit être utilisée avec
précaution en raison du
risque de diminution de
l’exposition à l’étravirine et
du risque d’augmentation
des expositions à la
rifabutine et au
25-O-désacetyl-rifabutine.
Une surveillance étroite de
la réponse virologique et
des effets indésirables liés à
la rifabutine est
recommandée. Il est
conseillé de consulter
l’information produit de l’IP
boosté associé pour
connaître l’adaptation
posologique nécessaire pour
la rifabutine.
BENZODIAZEPINES
Diazepam Non étudié. Il est attendu que l’étravirine
augmente les concentrations plasmatiques du
diazepam.
Des alternatives au
diazepam doivent être
envisagées.
13
CORTICOSTEROÏDES
Dexaméthasone (voie
systémique)
Non étudié. Il est attendu que le dexaméthasone
diminue les concentrations plasmatiques de
l’étravirine
Le dexaméthasone par voie
systémique doit être utilisée
avec précaution ou des
alternatives doivent être
envisagées, en particulier en
cas d’utilisation à long
terme.
CONTRACEPTIFS A BASE D’OESTROGENES
Ethinylestradiol
0,035 mg une fois par
jour
Noréthindrone
1 mg une fois par jour
éthinylestradiol
ASC 1,22 (1,13-1,31)
C
min
↔ 1,09 (1,01-1,18)
C
max
↑ 1,33 (1,21-1,46)
noréthindrone
ASC ↔ 0,95 (0,90-0,99)
C
min
0,78 (0,68-0,90)
C
max
↔ 1,05 (0,98-1,12)
étravirine
ASC
a
C
min
a
C
max
a
L’association de
contraceptifs à base
d’œstrogènes et/ou de
progestérone et
d’INTELENCE peut être
utilisée sans adaptation
posologique.
ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE SUR LE VIRUS DE L’HEPATITE C (VHC)
Ribavirine Non étudié, mais aucune interaction n’est
attendue compte tenu de la voie d’élimination
rénale de la ribavirine.
L’association
d’INTELENCE et de la
ribavirine peut être utilisée
sans adaptation posologique.
Daclatasvir Non étudié. La co-administration d’étravirine
avec le daclatasvir peut diminuer les
concentrations de daclatasvir.
La co-administration
d’INTELENCE et de
daclatasvir n’est pas
recomman
dée.
Elbasvir/grazoprevir Non étudié. La co-administration d’étravirine
avec elbasvir/grazoprevir peut diminuer les
concentrations d’elbasvir et de grazoprevir,
entraînant une diminution de l’effet
thérapeutique d’elbasvir/grazoprevir.
La co-administration est
contre-indiquée (voir
rubrique 4.3).
PRODUITS A BASE DE PLANTES
Millepertuis
(Hypericum
perforatum)
Non étudié. Il est attendu que le millepertuis
diminue les concentrations plasmatiques de
l’étravirine.
Association non
recommandée.
INHIBITEURS DE LA HMG CO-A REDUCTASE
Atorvastatine
40 mg une fois par jour
atorvastatine
ASC 0,63 (0,58-0,68)
C
min
NR
C
max
↑ 1,04 (0,84-1,30)
2-OH-atorvastatine
ASC 1,27 (1,19-1,36)
C
min
NR
C
max
↑ 1,76 (1,60-1,94)
étravirine
ASC ↔ 1,02 (0,97-1,07)
C
min
↔ 1,10 (1,02-1,19)
C
max
↔ 0,97 (0,93
-
1,02)
L’association
d’INTELENCE et
d’atorvastatine peut être
administrée sans adaptation
posologique, cependant, la
dose d’atorvastatine devra
éventuellement être
modifiée en fonction de la
réponse clinique.
14
Fluvastatine
Lovastatine
Pravastatine
Rosuvastatine
Simvastatine
Non étudiés. Il n’est pas attendu d’interaction
entre la pravastatine et l’étravirine.
La lovastatine, la rosuvastatine et la simvastatine
sont des substrats du CYP3A4 et leur
co-administration avec l’étravirine pourrait
diminuer les concentrations plasmatiques de
l’inhibiteur de la HMG Co-A réductase. La
fluvastatine et la rosuvastatine sont métabolisées
par le CYP2C9 et la co-administration avec
l’étravirine pourrait augmenter les concentrations
plasmatiques de l’inhibiteur de la HMG Co-A
réductase.
Il peut être nécessaire
d’adapter la dose de ces
inhibiteurs de la
HMG Co-A réductase.
ANTAGONISTES DES RECEPTEURS H
2
Ranitidine
150 mg deux fois par
jour
étravirine
ASC 0,86 (0,76-0,97)
C
min
NR
C
max
↓ 0,94 (0,75-1,17)
INTELENCE peut être co-
administré avec les
antagonistes des
récepteurs H
2
sans
adaptation posologique
.
IMMUNOSUPPRESSEURS
Ciclosporine
Sirolimus
Tacrolimus
Non étudiés. Il est attendu que l’étravirine
diminue les concentrations plasmatiques de la
ciclosporine, du sirolimus et du tacrolimus.
La co-administration avec
des immunosuppresseurs
administrés par voie
systémique doit se faire
avec précaution car les
concentrations plasmatiques
de la ciclosporine, du
sirolimus et du tacrolimus
peuvent être modifiées
lorsqu’ils sont co-
administrés avec
INTELENCE.
ANALGESIQUES NARCOTIQUES
Méthadone
Dose individuelle
allant de 60 mg à
130 mg une fois par
jour
R(-) thadone
ASC ↔ 1,06 (0,99-1,13)
C
min
↔ 1,10 (1,02-1,19)
C
max
↔ 1,02 (0,96-1,09)
S(+) méthadone
ASC ↔ 0,89 (0,82-0,96)
C
min
↔ 0,89 (0,81-0,98)
C
max
↔ 0,89 (0,83-0,97)
étravirine
ASC
a
C
min
a
C
max
a
Il n’a pas été nécessaire, sur
la base de l’état clinique, de
modifier la dose de
méthadone pendant ou après
la période de co-
administration avec
INTELENCE.
INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE DE TYPE 5 (PDE-5)
Sildénafil 50 mg dose
unique
Tadalafil
Vardénafil
sildénafil
ASC 0,43 (0,36-0,51)
C
min
NR
C
max
↓ 0,55 (0,40-0,75)
N-déméthyl-sildénafil
ASC 0,59 (0,52-0,68)
C
min
NR
C
max
↓ 0,75 (0,59
-
0,96)
L’utilisation concomitante
d’inhibiteurs de la PDE-5 et
d’INTELENCE peut
nécessiter une adaptation
posologique de l’inhibiteur
de la PDE-5 pour obtenir
l’effet clinique désiré.
INHIBITEURS DE L’AGREGATION PLAQUETTAIRE
Clopidogrel Des données in vitro montrent que l’étravirine
possède des propriétés inhibitrices sur le
CYP2C19. Par conséquent, il est possible que
l’étravirine, par une telle inhibition du CYP2C19
in vivo, inhibe le métabolisme du clopidogrel en
son métabolite actif. La pertinence clinique de
cette interaction n’a pas été établie.
Par précaution, l’utilisation
concomitante de l’étravirine
et du clopidogrel doit être
déconseillée.
15
INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS
Oméprazole
40 mg une fois par jour
étravirine
ASC 1,41 (1,22-1,62)
C
min
NR
C
max
↑ 1,17 (0,96-1,43)
INTELENCE peut être co-
administré avec des
inhibiteurs de la pompe à
protons sans adaptation
posologique.
INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS)
Paroxétine
20 mg une fois par jour
paroxétine
ASC ↔ 1,03 (0,90-1,18)
C
min
0,87 (0,75-1,02)
C
max
↔ 1,06 (0,95-1,20)
étravirine
ASC ↔ 1,01 (0,93-1,10)
C
min
↔ 1,07 (0,98-1,17)
C
max
↔ 1,05 (0,96
-
1,15)
INTELENCE peut être co-
administré avec la
paroxétine sans adaptation
posologique.
a
Comparaison basée sur des données historiques.
b
L’étude a été conduite avec 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil une fois par jour
Note : Au cours des études d’interactions, les différentes formulations et/ou doses d’étravirine utilisées ont conduit à des
expositions similaires et, par conséquent, les données d’interactions applicables à une formulation le sont également aux
autres.
Population pédiatrique
Les études d’interactions n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l’infection par le VIH chez les femmes
enceintes et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson,
nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l'expérience clinique
acquise chez les femmes enceintes afin de déterminer la sécurité d’emploi pour le fœtus.
Un passage transplacentaire a été observé chez des rates gravides, mais on ne sait pas s’il existe
également un passage transplacentaire d’étravirine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez
l’animal n’ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le
développement embryonnaire/fœtal, l’accouchement ou le développement post-natal (voir
rubrique 5.3). Sur la base des données chez l’animal, le risque de malformations chez l’homme est peu
probable. Les données cliniques ne soulèvent pas de problème de sécurité mais elles sont très limitées.
Allaitement
L’étravirine est excrétée dans le lait maternel humain.
En raison du risque d'effets indésirables chez les nourrissons, les femmes doivent être informées
qu'elles ne doivent pas allaiter si elles sont traitées par INTELENCE.
Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter afin d’éviter la transmission du
VIH.
Fertilité
Il n’y a pas de donnée disponible chez l’Homme concernant l’effet de l’étravirine sur la fertilité. Chez
le rat, aucun effet sur l’accouplement ou la fertilité n’a été observé avec le traitement par l’étravirine
(voir rubrique 5.3).
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
INTELENCE a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Aucune étude sur les effets d’INTELENCE sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
16
utiliser des machines n’a été réalisée. Des effets indésirables tels que somnolence et vertiges ont été
rapportés chez les patients traités par l’étravirine et doivent être pris en considération lors de
l’évaluation de l’aptitude d’un patient à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir
rubrique 4.8).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d’emploi
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (incidence 10 %), tous grades confondus,
pour l’étravirine ont été : éruptions cutanées, diarrhée, nausées et céphalées. Dans les études de
phase III, les taux d’arrêt de traitement en raison d’effet indésirable ont été de 7,2 % chez les patients
recevant de l’étravirine. L’effet indésirable ayant le plus fréquemment conduit à un arrêt du traitement
a été les éruptions cutanées.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés chez les patients traités par l’étravirine sont décrits dans le tableau 3.
Les effets indésirables sont classés par classe système organe (CSO) et par fréquence. Au sein de
chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de
gravité. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100,
< 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare ( 1/10 000 et < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
Tableau 3 : Effets indésirables observés avec l’étravirine dans les essais cliniques et après la
mise sur le marché
Classe de systèmes
organes (CSO)
Fréquence Effet indésirable
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
fréquent thrombocytopénie, anémie, nombre de neutrophiles
diminué
peu fréquent
Diminution des
globules blancs
Affections du système
immunitaire
fréquent
Réaction d’hypersensibilité
peu fréquent
syndrome de restauration immunitaire
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
fréquent diabète sucré, hyperglycémie, hypercholestérolémie,
lipoprotéines de faible densité augmentées,
hypertriglycéridémie, hyperlipidémie, dyslipidémie,
anorexie
Affections
psychiatriques
fréquent
anxiété, insomnie, troubles du sommeil
peu fréquent état confusionnel, désorientation, cauchemars,
nervosité,
rêves anormaux
Affections du système
nerveux
très fréquent
céphalées
fréquent neuropathie périphérique, paresthésie, hypoesthésie,
amnésie, somnolence
peu fréquent convulsions, syncope, tremblements, hypersomnie,
trouble de l’attention
Affections
oculaires
fréquent
vision trouble
Affections de l’oreille et
du labyrinthe
peu fréquent vertige
Affections cardiaques
fréquent
infarctus du myocarde
peu fréquent
fibrillation auriculaire, angine de poitrine
Affections vasculaires
fréquent
hypertension
rare
accident vasculaire cérébral hémorragique
a
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
fréquent
dyspnée d’effort
peu fréquent bronchospasme
Affections gastro
-
très fréquent
diarrhée, nausée
17
intestinales fréquent reflux gastro-œsophagien, vomissements, douleurs
abdominales, distension abdominale, flatulences,
gastrite, constipation, sécheresse buccale, stomatite,
lipase augmentée, amylase sanguine augmentée
peu fréquent
pancréatite, hématémèse, haut
-
le
-
cœur
Troubles hépato-
biliaires
fréquent alanine aminotransférase (ALAT) augmentée, aspartate
aminotransférase (ASAT) augmentée
peu fréquent hépatite, stéatose hépatique, hépatite cytolytique,
hépatomégalie
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
très
fréquent
éruption cutanée
fréquent
sueurs nocturnes, sécheresse cutanée, prurigo
peu fréquent
œdème de Quincke
a
, œdème facial, hyperhydrose
rare
syndrome de Stevens
-
Johnson
a
,
érythème polymorphe
a
très rare
nécrolyse épidermique toxique
a
, DRESS
b
Affections du rein et des
voies urinaires
fréquent insuffisance rénale, créatinine sanguine augmentée
Affections des organes
de reproduction et du
sein
peu fréquent gynécomastie
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
fréquent fatigue
peu fréquent apathie
a
Ces effets indésirables ont été observés dans d’autres essais cliniques que les essais DUET-1 et DUET-2.
b
Ces effets indésirables ont été identifiés après la mise sur le marché de l’étravirine.
Description des effets indésirables particuliers
Eruption cutanée
Les éruptions cutanées ont été le plus souvent légères à modérées, généralement de type maculaire à
maculo-papulaire ou érythémateux, survenant principalement au cours de la deuxième semaine de
traitement, et ont été peu fréquentes après la quatrième semaine. Dans la plupart des cas, les éruptions
cutanées régressaient spontanément et disparaissaient généralement en 1 à 2 semaines avec la
poursuite du traitement (voir rubrique 4.4). L’incidence des éruptions cutanées a été plus élevée chez
les femmes que chez les hommes dans le groupe étravirine dans les essais DUET (des éruptions
cutanées de grade 2 ont été rapportées chez 9/60 [15,0%] femmes versus 51/539[9,5%] hommes ;
des interruptions de traitement dues aux éruptions cutanées ont été rapportées chez 3/60 [5,0%]
femmes versus 10/539 [1,9%] hommes) (voir rubrique 4.4). Aucune différence liée au sexe n’a été
observée en termes de sévérité ou d’interruption du traitement dues à une éruption cutanée. Les
données cliniques sont limitées et une augmentation du risque des réactions cutanées chez les patients
ayant des antécédents d’éruptions cutanées liées aux INNTI ne peut être exclue (voir rubrique 4.4).
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent
survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).
Syndrome de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH présentant un déficit immunitaire sévère au moment de
l’instauration du traitement par association d’antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des
infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître. Des maladies autoimmunes
(comme la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportées; cependant, le
délai d’apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après
l’instauration du traitement (voir rubrique 4.4).
Ostéonécrose
Des cas d’ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de
risque généralement connus, un stade avancé de la maladie ou une exposition à long terme à
18
l’association de traitements antirétroviraux. La fréquence de cet effet n’est pas connue (voir rubrique
4.4).
Population pédiatrique (âgée de 1 an à moins de 18 ans)
L’évaluation de la sécurité d’emploi chez les enfants et les adolescents est basée sur deux essais à un
seul bras. PIANO (TMC125-C213) est un essai de phase II dans lequel 101 patients pédiatriques âgés
de 6 ans à moins de 18 ans, infectés par le VIH-1, pré-traités par un antirétroviral, ont reçu
INTELENCE en association avec d’autres agents antirétroviraux. TMC125-C234/IMPAACT P1090
est un essai de phase I/II dans lequel 26 patients pédiatriques âgés de 1 an à moins de 6 ans, infectés
par le VIH-1, pré-traités par un antirétroviral, ont reçu INTELENCE en association avec d’autres
agents antirétroviraux (voir rubrique 5.1).
Dans PIANO et TMC125-C234/IMPAACT P1090, la fréquence, le type et la sévérité des effets
indésirables chez les patients pédiatriques ont été comparables à ceux observés chez les adultes. Dans
PIANO, les éruptions cutanées ont été rapportées plus fréquemment chez les sujets féminins que chez
les sujets masculins (des éruptions cutanées de grade 2 ont été rapportées chez 13/64 [20,3%] sujets
féminins versus 2/37 [5,4%] sujets masculins ; des interruptions de traitement dus aux éruptions
cutanées ont été rapportées chez 4/64 [6,3%] sujets féminins versus 0/37 [0%] sujets masculins) (voir
rubrique 4.4). Le plus souvent, les éruptions cutanées ont été légères à modérées, de type
maculaire/papulaire et sont apparues au cours de la deuxième semaine de traitement. Dans la plupart
des cas les éruptions cutanées régressaient spontanément et disparaissaient généralement en 1 semaine
avec la poursuite du traitement.
Dans le cadre d’une étude de cohorte, rétrospective, post-commercialisation, visant à documenter le
profil de sécurité à long terme de l’étravirine chez des enfants et des adolescents infectés par le VIH-1,
recevant de l’étravirine avec d’autres antirétroviraux du VIH-1 (N = 182), des cas de syndrome de
Stevens-Johnson ont été rapportés avec une incidence plus élevée (1 %) que dans les essais cliniques
menés chez les adultes (< 0,1 %).
Autres populations particulières
Patients co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou celui de l’hépatite C
Dans l’analyse compilée DUET-1 et DUET-2, l’incidence des évènements hépatiques avait tendance à
être plus élevée chez les sujets co-infectés traités par l’étravirine comparativement aux sujets co-
infectés du groupe placebo.
INTELENCE doit être utilisé avec précaution chez ces patients (voir aussi rubriques 4.4 et 5.2).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Il n’y a pas de donnée concernant les symptômes du surdosage avec l’étravirine, mais il est possible
que les effets indésirables les plus fréquents de l’étravirine, que sont les éruptions cutanées, diarrhée,
nausées et maux de tête, soient les symptômes constatés les plus courants. Il n’existe pas d’antidote
spécifique en cas de surdosage avec INTELENCE. Le traitement du surdosage par l’étravirine
comporte des mesures générales de surveillance, telles qu’une surveillance des signes vitaux et de
l’état clinique du patient. L’étravirine étant fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu
probable que la dialyse permette une élimination significative de la substance active.
19
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteurs non-nucléosidique de la
transcriptase inverse, Code ATC : J05AG04.
Mécanisme d’action
L’étravirine est un INNTI du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). L’étravirine se
fixe directement sur la transcriptase inverse (TI) et bloque les activités ARN-dépendantes et ADN-
dépendantes de l’ADN-polymérase en perturbant le site catalytique de l’enzyme.
Activité antivirale in vitro
L’étravirine est active contre le VIH-1 de type sauvage sur des lignées lymphocytaires T et des
cellules primaires avec des concentrations efficaces à 50% (CE
50
) médianes comprises entre 0,9 et
5,5 nM. L’étravirine a démontré une activité antivirale sur des isolats primaires du VIH-1 du groupe M
(sous-type A, B, C, D, E, F, G) et du groupe O avec des valeurs de CE
50
comprises respectivement
entre 0,3 et 1,7 nM d’une part et 11,5 et 21,7 nM d’autre part. Même si l’étravirine démontre in vitro
une activité sur le VIH-2 de type sauvage avec des valeurs médianes CE
50
comprises entre 5,7 et
7,2 µM, en l’absence de données cliniques, il n’est pas recommandé de traiter l’infection par le VIH-2
avec l’étravirine. L’étravirine reste active contre les souches virales VIH-1 résistantes aux inhibiteurs
nucléosidiques de la transcriptase inverse et/ou aux inhibiteurs de la protéase. De plus, sur 60% de
6 171 isolats cliniques résistants aux INNTI, la valeur de la CE
50
de l’étravirine a été multipliée d’un
facteur 3.
Résistance
L’efficacité de l’étravirine en fonction de la résistance aux INNTI présente à l’inclusion a été
principalement analysée alors que l’étravirine était donnée en association avec darunavir/ritonavir
(DUET-1 et DUET-2). Les inhibiteurs de protéase boostés, tels que darunavir/ritonavir, présentent une
plus haute barrière à la résistance que d’autres classes d’antirétroviraux. Les seuils de diminution de
l’efficacité de l’étravirine (> 2 mutations parmi celles associées à une résistance à l’étravirine à
l’inclusion, voir rubrique résultats cliniques) s’appliquent lorsque l’étravirine est associée à un
inhibiteur de protéase boosté. Ce seuil pourrait s’abaisser dans le cas d’une association
d’antirétroviraux n’incluant pas un inhibiteur de protéase boosté.
Dans les essais de phase III DUET-1 et DUET-2, les mutations les plus fréquemment développées
chez les patients en échec virologique au traitement comportant de l’étravirine ont été : V108I, V179F,
V179I, Y181C and Y181I, lesquelles sont généralement apparues dans un contexte de plusieurs autres
mutations associées à une résistance aux INNTI. Dans tous les autres essais menés avec de l’étravirine
chez les patients infectés par le VIH-1, les mutations émergentes les plus fréquemment retrouvées ont
été : L100I, E138G, V179F, V179I, Y181C et H221Y.
Résistance croisée
Après échec virologique d’un traitement comportant l’étravirine il n’est pas recommandé de traiter les
patients par l’éfavirenz et/ou la névirapine.
Efficacité et sécurité cliniques
Patients adultes prétraités
Etudes pivots
La démonstration de l’efficacité de l’étravirine repose sur les données à 48 semaines des 2 essais de
Phase III DUET-1 et DUET-2. Le schéma de ces essais était identique et une efficacité similaire de
20
l’étravirine a été observée dans chacun des essais. Les résultats ci-dessous sont les données compilées
issues des deux essais.
Caractéristiques de l’essai
- Schéma : randomisé (1:1), double aveugle, contrôlé versus placebo.
- Traitement : étravirine vs placebo, en plus d’un traitement de base (TB) incluant
darunavir/ritonavir (DRV/rtv), des IN(t)TI sélectionnés par l’investigateur plus ou moins
enfuvirtide (ENF).
- Principaux critères d’inclusion :
Charge virale plasmatique VIH-1 > 5 000 copies/ml à la sélection des patients
1 mutation ou plus associée(s) à la résistance aux INNTI présente(s) à la sélection ou sur
la base d’une analyse génotypique antérieure (résistance archivée)
3 mutations majeures ou plus aux IP présentes à la sélection
Traitement antirétroviral stable depuis au moins 8 semaines.
- Stratification : la randomisation a été stratifiée selon l’intention de prise d’ENF dans le
traitement de base (TB), l’utilisation antérieure de darunavir et la charge virale à la sélection.
- La réponse virologique a été définie par l’obtention d’une charge virale indétectable confirmée
(ARN du VIH-1 < 50 copies/ml).
Résumé des résultats d’efficacité
Tableau 4 : Données à 48 semaines DUET-1 et DUET-2 compilées
Étravirine + TB
N=599
Placebo + TB
N=604
Différence entre
les traitements
(IC 95%)
Caractéristiques à l’inclusion
ARN du VIH-1 plasmatique
(médiane)
4,8 log
10
copies/ml 4,8 log
10
copies/ml
Taux de CD4
(médiane)
99
x
10
6
cellules/l
109
x
10
6
cellules/l
Résultats
Charge virale indétectable
confirmée (ARN du VIH-1
< 50 copies/ml)
a
n
(%)
Total 363 (60,6%) 240 (39,7%)
20,9%
(15,3%; 26,4%)
d
de novo ENF 109 (71,2%) 93 (58,5%)
12,8%
(2,3%; 23,2%)
f
Non de novo ENF 254 (57,0%) 147 (33,0%)
23,9%
(17,6%; 30,3%)
f
ARN du VIH-1 < 400 copies/ml
a
n
(%)
428 (71,5%) 286 (47,4%)
24,1%
(18,7%; 29,5%)
d
Variation moyenne de l’ARN du
VIH-1 par rapport à l’inclusion
(log
10
copies/ml)
b
-2,25 -1,49
-0,6
(-0,8; -0,5)
c
Variation moyenne du taux de
CD4 par rapport à l’inclusion
(x
10
6
/l)
b
+98,2 +72,9
24,4
(10,4; 38,5)
c
Tout évènement classant SIDA
et/ou décès n
(%)
35(5,8%) 59 (9,8%)
-3,9%
(
-
6,9%;
-
0,9%)
e
21
a
Imputations selon l’algorithme du délai de perte de réponse virologique (TLOVR = Time to Loss of Virologic
Response).
b
Imputation selon laquelle les patients qui ne terminent pas l’étude sont considérés comme des échecs (NC = F)
c
Les différences entre les traitements sont basées sur la méthode des moindres carrés (LSM) d’un modèle ANCOVA
comprenant les facteurs de stratification. Diminution moyenne de l’ARN du VIH-1 : p<0,0001; variation moyenne du
taux de CD4 : p=0,0006.
d
Intervalle de confiance de la différence observée entre les taux de réponse ; p<0,0001 issu d’un modèle de régression
logistique, incluant les facteurs de stratification.
e
Intervalle de confiance de la différence observée entre les taux de réponse ; p = 0,0408.
f
Intervalle de confiance de la différence observée entre les taux de réponse ; p (issu du test CMH prenant en compte les
facteurs de stratification) = 0,0199
pour les
de novo
, et <
0,0001
pour les non
de novo
.
En raison de l’effet significatif de l’ENF sur le traitement, l’analyse principale a été réalisée pour
2 sous- groupes d’ENF (patients réutilisant ou n’utilisant pas l’ENF versus patients utilisant l’ENF de
novo). Les résultats à 48 semaines de l’analyse compilée DUET-1 et DUET-2 ont démontré que le
groupe étravirine était supérieur au groupe placebo que l’ENF soit utilisé de novo (p=0,0199) ou pas
(p<0,0001). Les résultats de cette analyse (données à 48 semaines) par sous-groupe d’ENF sont décrits
dans le tableau 4.
Dans le groupe étravirine un nombre significativement moins important de patients ont atteint un
critère de jugement clinique (évènement classant SIDA et/ou décès) comparé au groupe placebo
(p=0,0408).
Une analyse en sous-groupe de la réponse virologique (définie par une charge virale ARN du VIH-1
< 50 copies/ml) à 48 semaines en fonction de la charge virale à l’inclusion et du taux de CD4 à
l’inclusion (données compilées DUET) est présentée dans le tableau 5.
Tableau 5 : Données compilées DUET-1 et DUET-2
Sous-groupes
Proportion de sujets avec ARN du VIH-1
< 50 copies/ml à 48 semaines
Étravirine + TB
N=599
Placebo + TB
N=604
ARN du VIH-1 à l’inclusion
< 30 000 copies/ml
30 000 et < 100 000 copies/ml
100
000
copies/ml
75,8%
61,2%
49,1%
55,7%
38,5%
28,1%
Taux de CD4 (x 10
6
/l) à l’inclusion
< 50
50 et < 200
200 et < 350
350
45,1%
65,4%
73,9%
72,4%
21,5%
47,6%
52,0%
50,8%
Note : Imputations selon l’algorithme du délai de perte de réponse virologique (TLOVR = Time to Loss of Virologic
Response)
Analyses génotypiques ou phénotypiques à l’inclusion et réponse virologique
Dans DUET-1 et DUET-2, la présence à l’inclusion de 3 mutations ou plus parmi les mutations
suivantes : V90I, A98G, L100I, K101E, K101P, V106I, V179D, V179F, Y181C, Y181I, Y181V,
G190A et G190S (mutations associées à une résistance à l’étravirine) a été associée à une diminution
de la réponse virologique à l’étravirine (voir tableau 6). Ces mutations individuelles étaient présentes
avec d’autres mutations associées à une résistance aux INNTI. La mutation V179F n’était jamais
présente sans Y181C.
Les conclusions concernant la pertinence de certaines mutations ou profils de mutations sont
susceptibles d’être modifiées en fonction des nouvelles données et il est recommandé de toujours
consulter les systèmes d’interprétation en vigueur pour l’analyse des résultats des tests de résistance.
22
Tableau 6 : Proportion de sujets avec ARN du VIH-1 < 50 copies/ml à 48 semaines en fonction
du nombre de mutations associées à une résistance à l’étravirine présentes à
l’inclusion dans la population de patients des essais DUET-1 et DUET-2 compilés
(analyse excluant les échecs non virologiques)
Nombre de mutations
étravirine à
l’inclusion *
Groupes étravirine
N=549
Ayant réutilisé/n’ayant pas utilisé
ENF
de novo ENF
Réponse globale
63,3% (254/401)
78,4% (109/139)
0
74,1% (117/158)
91,3%
(42/46)
1
61,3% (73/119)
80,4% (41/51)
2
64,1% (41/64)
66,7% (18/27)
3
38,3% (23/60)
53,3% (8/15)
Groupes placebo
N=569
Réponse globale
37,1% (147/396)
64,1% (93/145)
* Mutations associées à une résistance à l’étravirine = V90I, A98G, L100I, K101E/P, V106I, V179D/F, Y181C/I/V,
G190A/S
Note : tous les patients dans les essais DUET ont reçu un traitement de base comprenant darunavir/rtv, des INTI
sélectionnés par l’investigateur plus ou moins de l’ENF.
La mutation K103N, qui était la mutation aux INNTI la plus fréquente dans les essais DUET-1 et
DUET-2 à l’inclusion, n’a pas été identifiée, lorsqu’elle était présente seule, comme étant une
mutation associée à une résistance à l’étravirine. De plus, la présence de cette mutation seule n’affecte
pas la réponse observée dans le groupe étravirine. Des données complémentaires sont nécessaires afin
de conclure sur l’impact de la mutation K103N lorsqu’elle est associée à d’autres mutations aux
INNTI.
Les données des essais DUET suggèrent que la valeur du facteur dont est multipliée la CE
50
à
l’inclusion de l’étravirine, également appelé fold change (FC), était un facteur prédictif de la réponse
virologique, avec des réponses graduellement décroissantes observées au-dessus d’un FC = 3 et d’un
FC = 13.
La détermination de ces FC repose sur la population de patients inclus dans les études DUET-1 et
DUET-2 et ces FC ne peuvent être considérés comme les seuils définitifs de sensibilité clinique pour
l’étravirine.
Comparaison exploratoire versus un inhibiteur de protéase chez des patients naïfs d’inhibiteur de
protéase (essai TMC125-C227)
TMC125-C227 était un essai exploratoire, randomisé, contrôlé versus traitement actif, en ouvert, ayant
investigué l’efficacité et la tolérance de l’étravirine au sein d’une association antirétrovirale qui ne
correspond pas à son indication telle qu’actuellement approuvée. Dans l’étude TMC125-C227,
l’étravirine (N=59) a été administrée avec deux INTI sélectionnés par les investigateurs (par
conséquent, sans association à un IP boosté par le ritonavir) et comparé à une association comprenant
un IP et 2 INTI sélectionnés par l’investigateur (N=57). La population de l’essai incluait des patients
naïfs d’IP et prétraités par des INNTI avec une preuve de résistance aux INNTI.
A la semaine 12, la réponse virologique a été plus élevée dans le groupe contrôle IP
(-2,2 log
10
copies/ml par rapport à l’inclusion ; n=53) que dans le groupe étravirine
(-1,4 log
10
copies/ml par rapport à l’inclusion, n=40). Cette différence entre les groupes de traitement
était statistiquement significative.
Sur la base des résultats de cette étude, il n’est pas recommandé d’associer l’étravirine avec
uniquement des IN(t)TI chez les patients avec antécédent d’échec virologique sous traitement
contenant des INNTI et des IN(t)TI.
23
Population pédiatrique
Patients pédiatriques pré-traités (âgés de 6 ans à moins de 18 ans)
PIANO est un essai de phase II avec un seul bras de traitement, évaluant la pharmacocinétique, la
sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’étravirine chez 101 enfants et adolescents infectés par
le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux, âgés de 6 ans à moins de 18 ans et pesant au moins
16 kg. L’étude a inclus des patients ayant un traitement antirétroviral stable mais en échec virologique,
avec une charge virale plasmatique confirmée 500 copies/ml d’ARN du VIH-1. Un test de sensibilité
du virus à l’étravirine était nécessaire à l’inclusion.
A l’inclusion, le taux médian d’ARN du VIH-1 plasmatique était de 3,9 log
10
copies/ml, et le taux
médian de CD4 était de 385 x 10
6
cellules/l.
Tableau 7: Réponses virologiques (ITT - TLOVR), variation de la charge virale en log
10
depuis
l’inclusion (NC = F) et variation du pourcentage et du taux de CD4 (NC = F) depuis
l’inclusion, dans l’étude TMC125-C213 et les études DUET compilées à la semaine 24
Etude
Age à l’inclusion
Groupe de traitement
TMC125-C213
6 à < 12 ans
ETR
N=41
TMC125-C213
12 à < 18 ans
ETR
N=60
TMC125-C213
6 à < 18 ans
ETR
N=101
Etudes DUET
Compilées
18 ans
ETR
N=599
Paramètres virologiques
Charge virale < 50 copies/ml à
la semaine
24, n
(%)
24 (58,5) 28 (46,7) 52 (51,5) 363 (60,6)
Charge virale < 400 copies/ml
à la semaine
24, n
(%)
28 (68,3) 38 (63,3) 66 (65,3) 445 (74,3)
Diminution 1 log
10
par
rapport à l’inclusion, à la
semaine
24, n
(%)
26 (63,4) 38 (63,3) 64 (63,4) 475 (79,3)
Variation de la charge virale
(log
10
copies/ml) par rapport à
l’inclusion, à la semaine 24,
moyenne (SE) et médiane
(intervalle)
-1,62 (0,21)
-1,68 (-4,3; 0,9)
-1,44 (0,17)
-1,68 (-4,0; 0,7)
-1,51 (0,13)
-1,68 (-4,3; 0,9)
-2,37 (0,05)
-2,78 (-4,6; 1,4)
Paramètres immunologiques
Variation du taux de CD4
(x 10
6
cellules/l) par rapport à
l’inclusion, moyenne (SE) et
médiane (intervalle)
125 (33,0)
124 (-410; 718)
104 (17,5)
81 (-243; 472)
112 (16,9)
108 (-410; 718)
83,5 (3,64)
77,5 (-331; 517)
Variation du pourcentage de
CD4 par rapport à l’inclusion,
médiane (intervalle)
4%
(-9; 20)
3%
(-4; 14)
4%
(-9; 20)
3%
(-7; 23)
N = nombre de sujets
avec des données; n = nombre d’observations.
A la semaine 48, 53,5% des patients pédiatriques avaient une charge virale indétectable confirmée
< 50 copies/ml d’ARN du VIH-1 selon l’algorithme TLOVR. La proportion de patients pédiatriques
avec une charge virale < 400 copies/ml d’ARN du VIH-1 était de 63,4%. La variation moyenne du
taux d’ARN du VIH-1 plasmatique entre l’inclusion et la semaine 48 était de -1.53 log
10
copies/ml, et
l’augmentation moyenne du taux de CD4 par rapport à l’inclusion était de 156 x 10
6
cellules/l.
Patients pédiatriques pré-traités(âgés de 1 an à moins de 6 ans)
TMC125 C234/IMPAACT P1090 est un essai de phase I/II évaluant la pharmacocinétique, la sécurité
d’emploi, la tolérance et l’efficacité d’INTELENCE chez 20 patients pédiatriques âgés de 2 ans à
moins de 6 ans (cohorte I) infectés par le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux, et 6 patients
pédiatriques âgés de 1 an à moins de 2 ans (cohorte II).infectés par le VIH-1 et pré-traités par des
antirétroviraux. Aucun patient n’a été inclus dans la cohorte III (âge compris entre 2 mois et < 1 an).
24
L’étude a inclus des patients en échec virologique après un traitement antirétroviral pendant au moins
8 semaines ou en interruption de traitement depuis au moins 4 semaines avec des antécédents d’échec
virologique pendant un traitement antirétroviral, avec une charge virale plasmatique confirmée
supérieure à 1 000 copies/ml d’ARN du VIH-1 et sans preuve de résistance phénotypique à l’étravirine
lors de la sélection.
Le ableau 8 résume les résultats de réponse virologique pour l’étude TMC125-C234/IMPAACT
P1090.
Tableau 8 : Réponses virologiques (Snapshot ITT-FDA*) à la semaine 48 dans l’étude TMC125-
C234/IMPAACT P1090
Cohorte I
2 ans à < 6 ans
(N = 20)
Cohorte II
1 an à < 2 ans
(N = 6)
Inclusion
ARN du VIH
-
1 plasmatique
4,4
log
10
copies/ml
4,4
log
10
copies/ml
Nombre médian de cellules
CD4 +
Pourcentage médian de CD4 à
l’inclusion
817,5 × 10
6
cellules/l
(27,6 %)
1 491,5 × 10
6
cellules/l
(26,9 %)
Semaine
48
Réponse virologique (charge
virale plasmatique
< 400 copies/ml d’ARN du
VIH
-
1)
16/20
(80,0 %)
1/6
(16,7 %)
Variation médiane de l’ARN
du VIH 1 plasmatique entre
l
i
nclusion
et la
s
emaine
48
-2,31 log
10
copies/ml -0,665 log
10
copies/ml
Variation médiane des CD4 +
par rapport à l’inclusion
298,5 10
6
cellules/l
(5,15
%)
0 10
6
cellules/l
(
-
2,2
%)
N = nombre de sujets par groupe de traitement.
*
Approche en
intention de traiter
-
FDA Snapshot..
Les analyses de sous-groupes ont montré que pour les sujets âgés de 2 ans à moins de 6 ans, la réponse
virologique [ARN du VIH < 400 copies/ml] était de 100,0 % [6/6] pour les sujets ayant avalé les
comprimés d’étravirine en entier, 100 % [4/4] pour les sujets ayant pris à la fois de l’étravirine
dispersée dans du liquide et en comprimé entier, et de 60 % [6/10] pour les sujets ayant pris de
l’étravirine dispersée dans un liquide. Sur les 4 sujets qui n’ont pas obtenu de réponse virologique et
qui ont pris de l’étravirine dispersée dans du liquide, 3 ont présenté un échec virologique et ont eu des
problèmes d’observance, et un a arrêté avant la semaine 48 pour des raisons de tolérance.
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec INTELENCE dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le
traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine, conformément à la décision du
Plan d’investigation pédiatrique dans l’indication autorisée (voir rubrique 4.2 pour les informations
concernant l’usage pédiatrique).
Grossesse et période post-partum
Dans une étude ayant évalué l’étravirine (200 mg deux fois par jour) en association avec d’autres
médicaments antirétroviraux chez 15 femmes enceintes pendant les deuxième et troisième trimestres
de grossesse et pendant la période post-partum, il a été démontré que l’exposition à l’étravirine totale
était généralement plus élevée pendant la grossesse que pendant la période post-partum, et l’exposition
à l’étravirine non-liée l’était moins (voir rubrique 5.2). Aucune nouvelle donnée de tolérance
cliniquement pertinente n’a été identifiée dans cet essai chez les mères ou chez les nouveaux-nés.
25
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques de l’étravirine ont été évaluées chez des adultes volontaires sains
ainsi que chez des patients adultes et pédiatriques infectés par le VIH-1 prétraités. L’exposition à
l’étravirine a été plus faible (35 à 50%) chez les patients infectés par le VIH-1 que chez les sujets
sains.
Tableau 9 : Paramètres pharmacocinétiques de population de l’étravirine 200 mg deux fois
par jour chez les sujets adultes infectés par le VIH-1 (intégralité des données
provenant des essais de phase III à la semaine 48)*
Paramètre Etravirine 200 mg deux fois par jour.
N = 575
ASC
12h
(ng•h/ml)
Moyenne géométrique
±
Déviation Standard
4,522
±
4,710
Médiane (Intervalle)
4,380
(458
-
59,084)
C
0h
(ng/ml)
Moyenne géométrique
±
Déviation Standard
297
±
391
Médiane (Intervalle)
298
(2
-
4,852)
* Tous les sujets infectés par le VIH-1 inclus dans les essais cliniques de Phase III ont reçu darunavir/ritonavir
600/100 mg deux fois par jour dans le cadre de leur traitement de base. Par conséquent, les estimations des paramètres
pharmacocinétiques présentées dans le tableau prennent en compte des réductions dans les paramètres
pharmacocinétiques de l’étravirine dues à la co-administration d’étravirine avec darunavir/ritonavir.
Remarque : La CE
50
médiane, ajustée en tenant compte de la liaison aux protéines plasmatiques, pour les cellules MT4
infectées par le VIH
-
1/IIIB
in vitro
=
4
ng/ml.
Absorption
Une forme intraveineuse de l’étravirine n’étant pas disponible, la biodisponibilité absolue de
l’étravirine est inconnue. Après administration orale avec prise de nourriture, la concentration
plasmatique maximale de l’étravirine est généralement atteinte dans les 4 heures.
Chez les sujets sains, l’absorption de l’étravirine n’est pas affectée par la co-administration de
ranitidine ou d’oméprazole par voie orale, médicaments connus pour augmenter le pH gastrique.
Effet de la nourriture sur l’absorption
L’exposition systémique (ASC) à l’étravirine a été diminuée d’environ 50% lorsque l’étravirine était
prise à jeun, comparativement à l’administration après un repas. En conséquence, INTELENCE doit
être pris après un repas.
Distribution
L’étravirine est liée à environ 99,9% aux protéines plasmatiques, principalement à l’albumine (99,6%)
et à l’α
1
-glycoprotéine acide (97,66% à 99,02%) in vitro. La distribution de l’étravirine dans des
compartiments autres que plasmatique (liquide céphalo-rachidien, sécrétions du système génital) n’a
pas été évaluée chez l’Homme.
Biotransformation
Les expériences menées in vitro sur des microsomes hépatiques humains (MHH) indiquent que
l’étravirine subit principalement un métabolisme oxydatif par le système du cytochrome CYP450
(CYP3A) et, dans une moindre mesure, par la famille des CYP2C, suivi d’une glucuronoconjugaison.
Elimination
Après administration d’une dose de
14
C-étravirine radiomarquée, respectivement 93,7% et 1,2% de la
dose administrée de
14
C-etravirine ont été éliminés dans les fèces et dans les urines. L’étravirine non
modifiée représentait de 81,2% à 86,4% de la dose administrée retrouvée dans les fèces. L’étravirine
non modifiée retrouvée dans les fèces est probablement de l’étravirine non absorbée. Aucune trace
26
d’étravirine non modifiée n’a été retrouvée dans l’urine. La demi-vie d’élimination de l’étravirine a
été d’environ 30 à 40 heures.
Populations particulières
Population pédiatrique (âgée de 1 an à moins de 18 ans)
La pharmacocinétique de l’étravirine chez 122 patients pédiatriques âgés de 1 an à moins de 18 ans,
infectés par le VIH-1 et pré-traités, a montré que les doses administrées en fonction du poids corporel,
ont entraîné une exposition à l’étravirine comparable à celle retrouvée chez des adultes recevant
l’étravirine 200 mg deux fois par jour (voir rubriques 4.2 et 5.2). Les paramètres pharmacocinétiques
de population de l’étravirine, ASC
12h
et C
0h
, sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 10 : Paramètres pharmacocinétiques de l’étravirine chez des patients
pédiatriques âgés de 1 an à moins de 18 ans, infectés par le VIH-1 et pré-traités
(TMC125-C234/IMPAACT P1090 [analyse à la semaine 48 , PK intensive] et
PIANO [analyse à la semaine 48, population PK])
Tranche d’âge (ans) 1 an à < 2 ans
(Cohorte II)
2 ans à < 6 ans
(Cohorte I)
6 ans à < 18 ans
Paramètre Etravirine
N = 6
Etravirine
N = 15
Etravirine
N = 101
ASC
12h
(ng•h/ml)
Moyenne
géométrique ± Déviation
Standard
3 328 ± 3 138 3 824 ± 3 613
3 729 ± 4 305
Médiane (Intervalle)
3 390 (1 148 9 989) 3 709 (1 221 12 999)
4
560 (62
28
865)
C
0h
(ng/ml)
Moyenne
géométrique ± Déviation
Standard
193 ± 186 203 ± 280
205 ± 342
Médiane (Intervalle)
147 (0
a
- 503) 180 (54 - 908)
287 (2
2
276)
a
Un sujet de la cohorte II présentait des concentrations avant la prise d’étravirine inférieures à la limite de détection lors
de la visite de PK intensive.
Sujets âgés
L’analyse des données de pharmacocinétique populationnelle chez des patients infectés par le VIH ont
montré que les propriétés pharmacocinétiques de l’étravirine ne varient pas de façon considérable dans
la tranche d’âge étudiée (de 18 à 77 ans), avec 6 sujets âgés de 65 ans ou plus (voir rubriques 4.2 et
4.4).
Sexe
Aucune différence pharmacocinétique significative n’a été observée entre les hommes et les femmes.
Un nombre limité de femmes ont été incluses dans les études.
Race
L’analyse des données de pharmacocinétique populationnelle de l’étravirine chez des patients infectés
par le VIH n’a montré aucune différence en termes d’exposition à l’étravirine entre les sujets
caucasiens, hispaniques et noirs. La pharmacocinétique chez d’autres races n’a pas été suffisamment
étudiée.
Insuffisance hépatique
L’étravirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie. Dans une étude comparant d’une
part 8 patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) à 8 sujets contrôles
appariés et d’autre part, 8 patients présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh
classe B) à 8 sujets contrôles appariés, la pharmacocinétique de l’étravirine après des doses répétées
n’a pas été modifiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée.
Cependant, les concentrations d’étravirine libre n’ont pas été évaluées. On pourrait s’attendre à une
augmentation de l’exposition d’étravirine libre. Aucune adaptation posologique n’est recommandée
27
mais la prudence est conseillée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée.
INTELENCE n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-
Pugh classe C) et n’est, par conséquent, pas recommandé (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Co-infection par le virus de l’hépatite B et/ou par celui de l’hépatite C
Les analyses pharmacocinétiques de population des essais DUET-1 et DUET-2 ont montré une
diminution de la clairance de l’étravirine chez les patients infectés par le VIH-1 et co-infectés par le
virus de l’hépatite B et/ou de l’hépatite C (pouvant conduire à une augmentation de l’exposition et une
modification du profil de tolérance). Compte tenu des données disponibles limitées chez les patients
co-infectés par le virus de l’hépatite B et/ou C, des précautions particulières doivent être prises
lorsqu’INTELENCE est utilisé chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Insuffisance rénale
Les propriétés pharmacocinétiques de l’étravirine n’ont pas été étudiées chez les patients présentant
une insuffisance rénale. Les résultats d’une étude de bilan massique menée avec de l’étravirine
radiomarquée au
14
C ont montré que moins de 1,2% de la dose d’étravirine administrée était éliminée
dans les urines. Aucune trace d’étravirine non modifiée n’a été détectée dans les urines, par
conséquent, l’impact attendu de l’insuffisance rénale sur l’élimination de l’étravirine est minimal.
L’étravirine étant fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'elle soit éliminée de
façon significative par hémodialyse ou dialyse péritonéale (voir rubrique 4.2).
Grossesse et période post-partum
L’étude TMC114HIV3015 a évalué l’étravirine 200 mg deux fois par jour en association avec d’autres
médicaments antirétroviraux chez 15 femmes enceintes pendant les deuxième et troisième trimestres
de grossesse et pendant la période post-partum. L’exposition à l’étravirine totale après la prise
d’étravirine 200 mg deux fois par jour dans le cadre d’un traitement antirétroviral, était généralement
plus élevée pendant la grossesse que pendant la période post-partum (voir tableau 11). Les différences
étaient moins prononcées pour l’exposition à l’étravirine non-liée.
Chez les femmes recevant de l’étravirine 200 mg deux fois par jour, des valeurs moyennes plus
élevées pour la C
max
, l’ASC
12h
et la C
min
ont été observées pendant la grossesse par rapport à la période
post-partum. Pendant les 2
ème
et 3
ème
trimestres de grossesse, les valeurs moyennes de ces paramètres
étaient comparables.
Tableau 11 : Résultats pharmacocinétiques de l’étravirine totale après une
administration d’étravirine 200 mg deux fois par jour dans le cadre d’un
traitement antirétroviral, pendant le 2
ème
trimestre de grossesse, le 3
ème
trimestre
de grossesse et la période post-partum.
Pharmacocinétique
de l’étravirine
Moyenne ± ET
(médiane)
Etravirine 200 mg
deux fois par jour
post-partum
N = 10
Etravirine 200 mg
deux fois par jour
2
ème
trimestre
N = 13
Etravirine 200 mg
deux fois par jour
3
ème
trimestre
N = 10
a
C
min
, ng/ml
269
±
182 (284)
383
±
210 (346)
349
±
103 (371)
C
max
, ng/ml
ASC
12h,
h*ng/ml
569 ± 261 (528)
5004
±
2521 (5246)
774 ± 300 (828)
6617
±
2766 (6836)
785 ± 238 (694)
6846
±
1482 (6028)
a
n = 9 pour l’ASC
12h
Chaque sujet était son propre témoin, et avec une comparaison intra-individuelle, les valeurs pour la
C
min
, la C
max
et l’ASC
12h
de l’étravirine totale étaient respectivement 1,2, 1,4 et 1,4 fois plus élevées
pendant le 2
ème
trimestre de grossesse par rapport à la période post-partum, et respectivement 1,1, 1,4
et 1,2 fois plus élevées pendant le 3
ème
trimestre de grossesse par rapport à la période post-partum.
5.3 Données de sécurité préclinique
Des études de toxicologie chez l’animal ont été conduites avec l’étravirine chez la souris, le rat, le
lapin et le chien. Chez la souris, les organes cibles clés identifiés ont été le foie et le système de
coagulation. Une cardiomyopathie hémorragique n’a été observée que chez la souris mâle et a été
considérée comme secondaire à une coagulopathie sévère liée à la voie de la vitamine K. Chez le rat,
28
les organes cibles clés identifiés ont été le foie, la thyroïde et le système de coagulation. L’exposition
chez la souris a été équivalente à l’exposition chez l’Homme, tandis que chez le rat, elle était
inférieure à celle observée à la dose recommandée chez l’Homme. Chez le chien, des modifications au
niveau du foie et de la vésicule biliaire ont été observées à des expositions environ 8 fois supérieures à
l’exposition observée chez l’Homme à la dose recommandée (200 mg deux fois par jour).
Dans une étude menée chez le rat, aucun effet n’a été observé sur l’accouplement ou la fertilité à des
niveaux d’exposition équivalents à ceux observés chez l’Homme à la dose recommandée. Aucune
tératogénicité n’a été observée avec l’étravirine chez le rat et le lapin à des expositions équivalentes à
celles observées chez l’Homme à la dose recommandée. L’étravirine n’a eu aucun effet sur le
développement de la progéniture pendant l’allaitement ou après le sevrage lorsque les niveaux
d’exposition maternelle étaient équivalents à ceux observés à la dose recommandée chez l’Homme.
L’étravirine ne s’est pas révélée carcinogène chez le rat et la souris mâle. Une augmentation de
l’incidence des adénomes et des carcinomes hépatocellulaires a été observée chez la souris femelle.
Les manifestations hépatocellulaires observées chez la souris femelle sont généralement considérées
comme spécifiques aux rongeurs, associées à une induction enzymatique hépatique et d’une pertinence
limitée pour l’Homme. Aux doses testées les plus élevées, les expositions systémiques (basées sur
l’ASC) à l’étravirine ont été 0,6 fois (chez la souris) et entre 0,2 et 0,7 fois (chez le rat) celles
observées chez l’Homme à la dose thérapeutique recommandée (200 mg deux fois par jour).
Les études in vitro et in vivo avec l’étravirine n’ont pas mis en évidence de risque mutagène.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
INTELENCE 25 mg comprimés
Hypromellose
Cellulose microcristalline
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Stéarate de magnésium
Lactose monohydraté
INTELENCE 100 mg comprimés
Hypromellose
Cellulose microcristalline
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Stéarate de magnésium
Lactose monohydraté
INTELENCE 200 mg comprimés
Hypromellose
Cellulose microcristalline silicifiée
Cellulose microcristalline
Silice colloïdale anhydre
Croscarmellose sodique
Stéarate de magnésium
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
29
6.3 Durée de conservation
INTELENCE 25 mg comprimés
2 ans.
8 semaines après ouverture du flacon.
INTELENCE 100 mg comprimés
2 ans.
INTELENCE 200 mg comprimés
2 ans.
6 semaines après ouverture du flacon.
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
Ne pas enlever les sachets dessicants.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
INTELENCE 25 mg comprimés
Le flacon est un flacon en plastique en polyéthylène haute densité (PEHD) contenant 120 comprimés
et 2 sachets dessicants, avec une fermeture de sécurité pour les enfants en polypropylène (PP).
Chaque boîte contient un flacon.
INTELENCE 100 mg comprimés
Le flacon est un flacon en plastique en polyéthylène haute densité (PEHD) contenant 120 comprimés
et 3 sachets dessicants, avec une fermeture de sécurité pour les enfants en polypropylène (PP).
Chaque boîte contient un flacon.
INTELENCE 200 mg comprimés
Le flacon est un flacon en plastique en polyéthylène haute densité (PEHD) contenant 60 comprimés et
3 sachets dessicants, avec une fermeture de sécurité pour les enfants en polypropylène (PP).
Chaque boîte contient un flacon.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Les patients qui ne peuvent pas avaler le(s) comprimé(s) en entier peuvent disperser le(s) comprimé(s)
dans un verre d’eau. Les patients doivent être informés de procéder ainsi :
- mettre le(s) comprimé(s) dans 5 ml (1 cuillère à café) d’eau ou dans au moins assez d’eau pour
recouvrir le médicament,
- bien mélanger jusqu’à ce que l’eau soit d’aspect laiteux,
- si besoin, ajouter plus d'eau ou du jus d'orange ou du lait (les patients ne doivent pas mettre les
comprimés dans du jus d'orange ou du lait sans avoir préalablement ajouté de l'eau),
- boire immédiatement,
- rincez plusieurs fois le verre avec de l’eau, du jus d’orange ou du lait et avalez à chaque fois
complètement la boisson de rinçage pour être sûr de prendre la totalité de la dose.
Lorsqu’ils sont dispersés dans du liquide, les comprimés d’INTELENCE doivent être pris avant les
autres antirétroviraux sous forme liquide qui peuvent devoir être pris en association.
30
Le patient et son soignant doivent être informés de contacter le médecin prescripteur si le patient n’est
pas en mesure d’'avaler la totalité de la dose lorsqu’elle est dispersée dans du liquide (voir
rubrique 4.4).
L’utilisation de boissons chaudes (> 40°C) ou gazeuses doit être évitée.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
25 mg : EU/1/08/468/003
100 mg : EU/1/08/468/001
200 mg : EU/1/08/468/002
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 28 août 2008
Date du dernier renouvellement : 23 août 2018
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
31
ANNEXE II
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
32
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Janssen-Cilag SpA
Via C. Janssen
04100 Borgo San Michele
Latina
Italie
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir Annexe I : Résumé des Caractéristiques
du Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
Un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
33
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
34
A. ÉTIQUETAGE
35
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 25 mg comprimés
étravirine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé contient 25 mg d’étravirine.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
Lire la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Ne pas utiliser au-delà de 8 semaines après la première ouverture du flacon.
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
Ne pas enlever les sachets dessicants.
36
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/468/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
intelence 25 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
37
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 25 mg comprimés
étravirine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé contient 25 mg d’étravirine.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
38
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/468/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
39
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 100 mg comprimés
étravirine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé contient 100 mg d’étravirine.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
Lire la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
Ne pas enlever les sachets dessicants.
40
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/468/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
intelence 100 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
41
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 100 mg comprimés
étravirine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé contient 100 mg d’étravirine.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient du lactose monohydraté.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
120 comprimés
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
42
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/468/001
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
43
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE EN CARTON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 200 mg comprimés
étravirine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé contient 200 mg d’étravirine.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Ne pas utiliser au-delà de 6 semaines après la première ouverture du flacon.
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
Ne pas enlever les sachets dessicants.
44
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARC
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/468/002
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
intelence 200 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
45
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
ÉTIQUETTE FLACON
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
INTELENCE 200 mg comprimés
étravirine
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE ACTIVE
Chaque comprimé contient 200 mg d’étravirine.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
60 comprimés
5. MODE ET VOIE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine et conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.
46
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Janssen-Cilag International NV
Turnhoutseweg 30
B-2340 Beerse
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/08/468/002
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
47
B. NOTICE
48
Notice : information de l’utilisateur
INTELENCE 25 mg comprimés
étravirine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1. Qu’est-ce qu’INTELENCE et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INTELENCE
3. Comment prendre INTELENCE
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver INTELENCE
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce qu’INTELENCE et dans quel cas est-il utilisé ?
INTELENCE contient la substance active étravirine. INTELENCE appartient à la classe des
médicaments anti-VIH appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI).
INTELENCE est un médicament utilisé dans le traitement de l’infection par le Virus de
l’Immunodéficience Humaine (VIH). INTELENCE agit en réduisant la quantité de virus VIH dans
votre corps. Ceci améliorera votre système immunitaire et diminuera le risque de développer des
maladies liées à l’infection par le VIH.
INTELENCE est utilisé en association avec d’autres médicaments anti-VIH pour le traitement des
adultes et des enfants âgés de 2 ans et plus, infectés par le VIH et qui ont déjà utilisé d’autres
médicaments anti-VIH.
Votre médecin déterminera avec vous l’association de médicaments la plus adaptée à votre cas.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INTELENCE ?
Ne prenez jamais INTELENCE
- si vous êtes allergique à l’étravirine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6)
- si vous prenez de l’elbasvir/grazoprevir (un médicament utilisé pour traiter l’hépatite C).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre INTELENCE.
INTELENCE ne guérit pas l’infection par le VIH. Il fait partie d’un traitement qui permet de diminuer
la quantité de virus dans le sang.
Personnes âgées
INTELENCE n’a été utilisé que chez un nombre limité de patients âgés de 65 ans ou plus. Si vous
appartenez à cette tranche d’âge, veuillez discuter avec votre médecin de l’utilisation d’INTELENCE.
49
Poids et augmentation des taux des lipides et du glucose sanguins
Une augmentation du poids et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d’un
traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de l’état de santé et
du mode de vie, et l’augmentation des taux de lipides sanguins est parfois liée aux médicaments
anti-VIH eux-mes. Votre médecin procédera à des analyses pour détecter ces changements.
Problèmes osseux
Certains patients prenant un traitement par association d’antirétroviraux peuvent développer une
maladie des os appelée ostéonécrose (mort du tissu osseux par manque d’irrigation sanguine de l’os).
La durée du traitement par association d’antirétroviraux, l’utilisation de corticoïdes, la consommation
d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé, entre autres, peuvent
faire partie des nombreux facteurs de risque de développement de cette maladie. Les signes d’une
ostéonécrose sont une raideur articulaire, des arthralgies et des douleurs (notamment au niveau de la
hanche, du genou ou de l’épaule) et des difficultés pour se mouvoir. Si vous ressentez l’un de ces
symptômes, veuillez en informer votre médecin.
Informez votre médecin de votre situation
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l’un d’entre eux vous concerne.
- Informez votre médecin si vous développez une éruption cutanée. Si une éruption cutanée
survient, elle apparaît généralement rapidement après le début du traitement anti-VIH par
INTELENCE et disparaît souvent en 1 à 2 semaines, même lorsque le médicament continue à
être pris. Dans de rares cas, au cours de votre traitement par INTELENCE, il est possible que
vous développiez une éruption cutanée sévère avec des cloques ou un décollement de la peau,
en particulier autour de la bouche ou des yeux, ou une réaction d’hypersensibilité (réaction
allergique caractérisée par une éruption cutanée associée à de la fièvre mais aussi à un
gonflement du visage, de la langue ou de la gorge, une difficulté à respirer ou à avaler) qui
pourrait potentiellement mettre votre vie en danger. Veuillez prendre immédiatement contact
avec votre médecin si vous développez ces symptômes. Votre médecin vous conseillera sur la
prise en charge de vos symptômes et vous indiquera si INTELENCE doit être arrêté. Si vous
avez arrêté le traitement en raison d’une réaction d’hypersensibilité, vous ne devez pas
reprendre le traitement par INTELENCE.
- Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau du foie, y compris
une hépatite B et/ou C. Votre médecin évaluera la sévérité de votre maladie du foie avant de
décider si vous pouvez prendre INTELENCE.
- Prévenez immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes d’infections. Chez
certains patients présentant un stade avancé d’infection par le VIH et des antécédents
d’infection opportuniste, des signes et symptômes d’inflammation provenant d’infections
antérieures peuvent survenir peu après le début du traitement anti-VIH. Ces symptômes seraient
dus à une amélioration de la réponse immunitaire de l’organisme, lui permettant de combattre
les infections qui pouvaient être présentes sans symptôme apparent.
- En plus des infections opportunistes, des maladies autoimmunes (maladies qui surviennent
lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules saines de l’organisme) peuvent également
survenir après le début de votre traitement anti-VIH. Les maladies autoimmunes peuvent
survenir plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez des symptômes
d’infection ou tout autre symptôme comme une faiblesse musculaire, une faiblesse commençant
dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou
une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin immédiatement pour voir si un traitement
est nécessaire.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants âgés de moins de 2 ans et pesant moins de 10 kg car les
bénéfices et les risques potentiels n’ont pas été établis.
Autres médicaments et INTELENCE
INTELENCE peut interagir avec d’autres médicaments. Informez votre médecin ou pharmacien si
vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
50
Dans la plupart des cas, INTELENCE peut être associé à d’autres médicaments anti-VIH appartenant à
une autre classe. Toutefois, certaines associations ne sont pas recommandées. Dans d’autres cas, une
surveillance accrue et/ou une modification de la dose du médicament peut être nécessaire. Par
conséquent, vous devez toujours indiquer à votre médecin quels autres médicaments anti-VIH vous
prenez. De plus, il est important que vous lisiez attentivement les notices fournies avec ces
médicaments. Suivez attentivement les instructions de votre médecin quant aux médicaments qui
peuvent être associés.
Il n'est pas recommandé d'associer INTELENCE avec l’un des médicaments suivants :
- tipranavir/ritonavir, éfavirenz, névirapine, rilpivirine, indinavir, atazanavir/cobicistat,
darunavir/cobicistat (médicaments anti-VIH)
- carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour prévenir les crises convulsives)
- rifampicine, car elle est contre-indiquée avec les inhibiteurs de protéase boostés, et rifapentine
(médicaments pour le traitement de certaines infections telles que la tuberculose)
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) (plante utilisée contre la dépression)
- daclatasvir, (un médicament utilisé pour traiter l’hépatite C).
Si vous prenez l’un de ces médicaments, demandez l’avis de votre médecin.
Les effets d’INTELENCE ou d’autres médicaments peuvent être influencés par la prise
d’INTELENCE avec l’un des médicaments suivants. Il se peut que les doses de certains médicaments
doivent être modifiées car leur association avec INTELENCE peut influencer leur effet thérapeutique
ou leurs effets secondaires. Informez votre médecin si vous prenez :
- dolutégravir, maraviroc, amprénavir/ritonavir et fosamprénavir/ritonavir (médicaments
anti-VIH)
- amiodarone, bépridil, digoxine, disopyramide, flécaïnide, lidocaïne, mexilétine, propafénone et
quinidine (médicaments traitant certains troubles cardiaques, par exemple un rythme cardiaque
anormal)
- warfarine (médicament utilisé pour réduire les caillots du sang). Votre médecin vous demandera
de faire une analyse de sang.
- fluconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole (médicaments pour le
traitement des infections fongiques)
- clarithromycine, rifabutine (antibiotiques)
- artéméther/luméfantrine (une association de médicaments pour traiter le paludisme)
- diazépam (médicament destiné à traiter les troubles du sommeil et/ou l’anxiété)
- dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans de nombreuses situations telles que
l’inflammation et les réactions allergiques)
- atorvastatine, fluvastatine, lovastatine, rosuvastatine, simvastatine (médicaments destinés à
diminuer le taux de cholestérol)
- ciclosporine, sirolimus, tacrolimus (immunosuppresseurs médicaments utilisés pour diminuer
l’intensité de la réponse immunitaire)
- sildénafil, vardénafil, tadalafil (médicaments contre les troubles de l’érection ou l’hypertension
artérielle pulmonaire)
- clopidogrel (un médicament pour éviter la formation de caillots sanguins).
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte. Les femmes enceintes ne doivent pas
prendre INTELENCE sauf indication spécifique de votre médecin.
En raison du risque d'effets secondaires chez les nourrissons allaités, il est recommandé aux femmes
de ne pas allaiter si elles sont traitées par INTELENCE.
L'allaitement n'est pas recommandé chez les femmes infectées par le VIH car l'infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l’intermédiaire du lait maternel. Si vous allaitez, ou si vous envisagez
d'allaiter, vous devez en discuter avec votre médecin dès que possible.
51
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas conduire de véhicule ou utiliser des machines si vous vous sentez somnolent ou si
vous êtes pris de vertiges après avoir pris vos médicaments.
INTELENCE contient du lactose
Les comprimés d’INTELENCE contiennent du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d’une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
INTELENCE contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3. Comment prendre INTELENCE ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Utilisation chez les adultes
D’autres formulations de ce médicament peuvent être mieux adaptées pour les adultes.
La dose recommandée d’INTELENCE est de 200 mg deux fois par jour.
Le matin, prenez deux comprimés de 100 milligrammes d’INTELENCE après un repas.
Le soir, prenez deux comprimés de 100 milligrammes d’INTELENCE après un repas.
Utilisation chez les enfants et les adolescents âgés de 2 ans et plus et pesant au moins 10 kg
Le médecin déterminera la dose qui convient en tenant compte du poids de l’enfant.
Le médecin vous indiquera exactement la quantité d’INTELENCE que l’enfant doit prendre.
Instructions pour prendre INTELENCE pour tous les patients
Il est important que vous preniez INTELENCE après un repas. Si vous prenez INTELENCE alors que
vous êtes à jeun, seule la moitié de la quantité d’INTELENCE sera absorbée. Suivez les conseils de
votre médecin sur le type de repas que vous devez prendre avec INTELENCE.
Avalez le(s) comprimé(s) entier(s) d’INTELENCE avec un verre d’eau. Ne mâchez pas le(s)
comprimé(s). Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.
- Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés d’INTELENCE en entier, vous pouvez procéder
ainsi :
- mettre les comprimés dans 5 ml (1 cuillère à café) d’eau ou dans au moins assez d’eau
pour recouvrir le médicament,
- bien mélanger pendant environ 1 minute jusqu’à ce que l’eau soit d’aspect laiteux,
- si vous le désirez, ajouter jusqu’à 30 ml (2 cuillères à soupe) supplémentaires d'eau ou du
jus d'orange ou du lait (ne mettez pas les comprimés directement dans le jus d’orange ou
le lait),
- boire immédiatement,
- rincer le verre plusieurs fois avec de l’eau, du jus d’orange ou du lait, et avaler à chaque
fois complètement la boisson de rinçage pour être sûr de prendre la totalité de la dose.
Si vous mélangez le ou les comprimés d’INTELENCE avec un liquide, prenez-le en premier, avant de
prendre les autres médicaments anti-VIH sous forme liquide que vous devez prendre en même temps.
Contactez votre médecin si votre enfant n’est pas en mesure d’avaler la totalité de la dose lorsqu’elle
est mélangée avec un liquide.
Si votre enfant doit prendre un ou des comprimés d’INTELENCE mélangés à un liquide, il est très
important qu'il prenne la totalité de la dose afin que la bonne quantité de médicament pénètre dans le
52
corps. Si la dose complète n'est pas prise, le risque que le virus développe une résistance est plus
élevé. Contactez votre médecin si votre enfant n'est pas en mesure d'avaler la totalité de la dose
lorsqu'elle est mélangée avec un liquide, car il pourrait envisager de donner un autre médicament pour
traiter votre enfant.
Ne pas utiliser de boissons chaudes (40°C et plus) ou gazeuses lors de la prise du ou des comprimés
d’INTELENCE.
Ouverture du bouchon de sécurité pour les enfants
Le flacon en plastique est muni d’un bouchon de sécurité pour les enfants et doit
être ouvert de la manière suivante :
- Appuyez sur le bouchon à vis en plastique tout en le tournant dans le sens
inverse des aiguilles d’une montre.
- Retirez le bouchon dévissé.
Si vous avez pris plus d’INTELENCE que vous n’auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Les effets indésirables d’INTELENCE
les plus fréquents sont les éruptions cutanées, la diarrhée, les nausées et les maux de tête (voir rubrique
« 4. Effets indésirables éventuels »).
Si vous oubliez de prendre INTELENCE
Si vous constatez l’oubli dans les 6 heures qui suivent l’heure habituelle de prise d’INTELENCE,
prenez le(s) comprimé(s) dès que possible. Prenez toujours le(s) comprimé(s) après un repas. Puis
prendre la dose suivante comme d’habitude. Si vous constatez l’oubli plus de 6 heures après l’heure
habituelle, alors sautez cette prise et prenez les doses suivantes comme d’habitude. Ne prenez pas de
dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous vomissez moins de 4 heures après avoir pris INTELENCE, prenez une autre dose après un
repas. Si vous vomissez plus de 4 heures après avoir pris INTELENCE, vous n’avez pas besoin de
prendre une autre dose avant la prise prévue de votre dose.
Contactez votre médecin en cas de doute sur ce que vous devez faire si vous avez oublié de prendre
une dose ou si vous avez vomis.
N’arrêtez pas de prendre INTELENCE sans en parler préalablement à votre médecin
Le traitement du VIH peut accroître votre sensation de bien-être. Même si vous vous sentez mieux,
n’arrêtez pas de prendre INTELENCE ou vos autres médicaments anti-VIH. Ceci peut augmenter le
risque de développement de résistance du virus. Parlez-en d’abord à votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La fréquence des effets secondaires associés à INTELENCE est donnée ci-dessous.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d'1 personne sur 10)
- éruption cutanée. L’éruption cutanée est généralement légère à modérée. Dans de rares cas, une
éruption cutanée très grave pouvant potentiellement mettre la vie en danger a été rapportée. Il
est donc important que vous contactiez immédiatement votre médecin si vous développez une
éruption cutanée. Votre médecin vous conseillera sur la prise en charge de vos symptômes et
vous indiquera si INTELENCE doit être arrêté ;
53
- maux de tête ;
- diarrhée, nausée.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
- réactions allergiques (hypersensibilité) ;
- diabète, perte de l’appétit ;
- anxiété, envie de dormir, insomnie, troubles du sommeil ;
- picotements ou douleur dans les mains ou les pieds, engourdissement, perte de sensibilité de la
peau, pertes de mémoire, fatigue ;
- vue trouble ;
- insuffisance rénale, hypertension, crise cardiaque, essoufflement à l’effort ;
- vomissements, brûlures d’estomac, douleurs abdominales, distension de l’abdomen,
inflammation de l’estomac, flatulences, constipation, inflammation buccale, sécheresse
buccale ;
- sueurs nocturnes, démangeaisons, peau sèche ;
- changements dans certaines valeurs des cellules sanguines ou de la biochimie. Cela peut se voir
aux résultats des analyses de sang et/ou d’urine. Votre médecin vous expliquera cela. Par
exemple baisse du nombre de globules rouges.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
- nombre de globules blancs diminué ;
- symptômes d’infection (par exemple ganglions lymphatiques gonflés et fièvre) ;
- rêves anormaux, confusion, désorientation, nervosité, cauchemars ;
- somnolence, tremblements, évanouissement, crises convulsives, trouble de l’attention ;
- sensation de vertiges, apathie ;
- angine de poitrine, rythme cardiaque irrégulier ;
- respiration difficile ;
- haut-le-coeur, inflammation du pancréas, vomissement de sang ;
- problèmes au foie tels que hépatite, augmentation du volume du foie ;
- transpiration excessive, gonflement du visage et/ou de la gorge ;
- gonflement des seins chez les hommes.
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
- accident vasculaire cérébral ;
- éruption cutanée sévère avec des cloques ou un décollement de la peau, en particulier autour de
la bouche ou des yeux ; cet effet peut survenir plus fréquemment chez les enfants et les
adolescents que chez les adultes.
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
- réactions d’hypersensibilité sévères caractérisées par une éruption cutanée accompagnée de
fièvre et d’inflammation d’organes telle que hépatite.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver INTELENCE
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
54
Ne pas utiliser au-delà de 8 semaines après la première ouverture du flacon.
Les comprimés d’INTELENCE doivent être conservés dans le flacon d’origine et conservez le flacon
soigneusement fermé à l’abri de l’humidité. Le flacon contient 2 petits sachets (dessicants) pour garder
les comprimés secs. Ces sachets doivent toujours rester dans le flacon et ne doivent pas être mangés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient INTELENCE
- La substance active est l’étravirine. Chaque comprimé contient 25 mg d’étravirine.
- Les autres excipients sont : hypromellose, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre,
croscarmellose sodique, stéarate de magnésium et lactose (sous forme de monohydrate).
Comment se présente INTELENCE et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament est présenté sous la forme d’un comprimé ovale, sécable, blanc à blanc cassé, portant
l’inscription « TMC », gravée sur une face. Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Un flacon en plastique contenant 120 comprimés et 2 sachets pour garder les comprimés secs.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique
Fabricant
Janssen-Cilag SpA, Via C. Janssen, 04100 Borgo San Michele, Latina, Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
България
„Джонсън & Джонсън БългарияЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf.: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD.
Tel: +356 2397 6000
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: 0800 086 9247 / +49 2137 955 6955
jancil@its.jnj.com
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
55
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: +47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Μονοπρόσωπη
Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 237 60 00
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Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
56
Notice : information de l’utilisateur
INTELENCE 100 mg comprimés
étravirine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1. Qu’est-ce qu’INTELENCE et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INTELENCE
3. Comment prendre INTELENCE
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver INTELENCE
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce qu’INTELENCE et dans quel cas est-il utilisé ?
INTELENCE contient la substance active étravirine. INTELENCE appartient à la classe des
médicaments anti-VIH appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI).
INTELENCE est un médicament utilisé dans le traitement de l’infection par le Virus de
l’Immunodéficience Humaine (VIH). INTELENCE agit en réduisant la quantité de virus VIH dans
votre corps. Ceci améliorera votre système immunitaire et diminuera le risque de développer des
maladies liées à l’infection par le VIH.
INTELENCE est utilisé en association avec d’autres médicaments anti-VIH pour le traitement des
adultes et des enfants âgés de 2 ans et plus, infectés par le VIH et qui ont déjà utilisé d’autres
médicaments anti-VIH.
Votre médecin déterminera avec vous l’association de médicaments la plus adaptée à votre cas.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INTELENCE ?
Ne prenez jamais INTELENCE
- si vous êtes allergique à l’étravirine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6)
- si vous prenez de l’elbasvir/grazoprevir (un médicament utilisé pour l’hépatite C).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre INTELENCE.
INTELENCE ne guérit pas l’infection par le VIH. Il fait partie d’un traitement qui permet de diminuer
la quantité de virus dans le sang.
Personnes âgées
INTELENCE n’a été utilisé que chez un nombre limité de patients âgés de 65 ans ou plus. Si vous
appartenez à cette tranche d’âge, veuillez discuter avec votre médecin de l’utilisation d’INTELENCE.
57
Poids et augmentation des taux des lipides et du glucose sanguins
Une augmentation du poids et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d’un
traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de l’état de santé et
du mode de vie, et l’augmentation des taux de lipides sanguins est parfois liée aux médicaments
anti-VIH eux-mes. Votre médecin procédera à des analyses pour détecter ces changements.
Problèmes osseux
Certains patients prenant un traitement par association d’antirétroviraux peuvent développer une
maladie des os appelée ostéonécrose (mort du tissu osseux par manque d’irrigation sanguine de l’os).
La durée du traitement par association d’antirétroviraux, l’utilisation de corticoïdes, la consommation
d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé, entre autres, peuvent
faire partie des nombreux facteurs de risque de développement de cette maladie. Les signes d’une
ostéonécrose sont une raideur articulaire, des arthralgies et des douleurs (notamment au niveau de la
hanche, du genou ou de l’épaule) et des difficultés pour se mouvoir. Si vous ressentez l’un de ces
symptômes, veuillez en informer votre médecin.
Informez votre médecin de votre situation
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l’un d’entre eux vous concerne.
- Informez votre médecin si vous développez une éruption cutanée. Si une éruption cutanée
survient, elle apparaît généralement rapidement après le début du traitement anti-VIH par
INTELENCE et disparaît souvent en 1 à 2 semaines, même lorsque le médicament continue à
être pris. Dans de rares cas, au cours de votre traitement par INTELENCE, il est possible que
vous développiez une éruption cutanée sévère avec des cloques ou un décollement de la peau,
en particulier autour de la bouche ou des yeux, ou une réaction d’hypersensibilité (réaction
allergique caractérisée par une éruption cutanée associée à de la fièvre mais aussi à un
gonflement du visage, de la langue ou de la gorge, une difficulté à respirer ou à avaler) qui
pourrait potentiellement mettre votre vie en danger. Veuillez prendre immédiatement contact
avec votre médecin si vous développez ces symptômes. Votre médecin vous conseillera sur la
prise en charge de vos symptômes et vous indiquera si INTELENCE doit être arrêté. Si vous
avez arrêté le traitement en raison d’une réaction d’hypersensibilité, vous ne devez pas
reprendre le traitement par INTELENCE.
- Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau du foie, y compris
une hépatite B et/ou C. Votre médecin évaluera la sévérité de votre maladie du foie avant de
décider si vous pouvez prendre INTELENCE.
- Prévenez immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes d’infections. Chez
certains patients présentant un stade avancé d’infection par le VIH et des antécédents
d’infection opportuniste, des signes et symptômes d’inflammation provenant d’infections
antérieures peuvent survenir peu après le début du traitement anti-VIH. Ces symptômes seraient
dus à une amélioration de la réponse immunitaire de l’organisme, lui permettant de combattre
les infections qui pouvaient être présentes sans symptôme apparent.
- En plus des infections opportunistes, des maladies autoimmunes (maladies qui surviennent
lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules saines de l’organisme) peuvent également
survenir après le début de votre traitement anti-VIH. Les maladies autoimmunes peuvent
survenir plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez des symptômes
d’infection ou tout autre symptôme comme une faiblesse musculaire, une faiblesse commençant
dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou
une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin immédiatement pour voir si un traitement
est nécessaire.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants âgés de moins de 2 ans et pesant moins de 10 kg car les
bénéfices et les risques potentiels n’ont pas été établis.
Autres médicaments et INTELENCE
INTELENCE peut interagir avec d’autres médicaments. Informez votre médecin ou pharmacien si
vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
58
Dans la plupart des cas, INTELENCE peut être associé à d’autres médicaments anti-VIH appartenant à
une autre classe. Toutefois, certaines associations ne sont pas recommandées. Dans d’autres cas, une
surveillance accrue et/ou une modification de la dose du médicament peut être nécessaire. Par
conséquent, vous devez toujours indiquer à votre médecin quels autres médicaments anti-VIH vous
prenez. De plus, il est important que vous lisiez attentivement les notices fournies avec ces
dicaments. Suivez attentivement les instructions de votre médecin quant aux médicaments qui
peuvent être associés.
Il n'est pas recommandé d'associer INTELENCE avec l’un des médicaments suivants :
- tipranavir/ritonavir, éfavirenz, névirapine, rilpivirine, indinavir, atazanavir/cobicistat,
darunavir/cobicistat (médicaments anti-VIH)
- carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour prévenir les crises convulsives)
- rifampicine, car elle est contre-indiquée avec les inhibiteurs de protéase boostés, et rifapentine
(médicaments pour le traitement de certaines infections telles que la tuberculose)
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) (plante utilisée contre la dépression)
- daclatasvir (un médicament utilisé pour traiter l’hépatite C).
Si vous prenez l’un de ces médicaments, demandez l’avis de votre médecin.
Les effets d’INTELENCE ou d’autres médicaments peuvent être influencés par la prise
d’INTELENCE avec l’un des médicaments suivants. Il se peut que les doses de certains médicaments
doivent être modifiées car leur association avec INTELENCE peut influencer leur effet thérapeutique
ou leurs effets secondaires. Informez votre médecin si vous prenez :
- dolutégravir, maraviroc, amprénavir/ritonavir et fosamprénavir/ritonavir (médicaments anti-
VIH)
- amiodarone, bépridil, digoxine, disopyramide, flécaïnide, lidocaïne, mexilétine, propafénone et
quinidine (médicaments traitant certains troubles cardiaques, par exemple un rythme cardiaque
anormal)
- warfarine (médicament utilisé pour réduire les caillots du sang). Votre médecin vous demandera
de faire une analyse de sang.
- fluconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole (médicaments pour le
traitement des infections fongiques)
- clarithromycine, rifabutine (antibiotiques)
- artéméther/luméfantrine (une association de médicaments pour traiter le paludisme)
- diazépam (médicament destiné à traiter les troubles du sommeil et/ou l’anxiété)
- dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans de nombreuses situations telles que
l’inflammation et les réactions allergiques)
- atorvastatine, fluvastatine, lovastatine, rosuvastatine, simvastatine (médicaments destinés à
diminuer le taux de cholestérol)
- ciclosporine, sirolimus, tacrolimus (immunosuppresseurs médicaments utilisés pour diminuer
l’intensité de la réponse immunitaire)
- sildénafil, vardénafil, tadalafil (médicaments contre les troubles de l’érection ou l’hypertension
artérielle pulmonaire)
- clopidogrel (un médicament pour éviter la formation de caillots sanguins).
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte. Les femmes enceintes ne doivent pas
prendre INTELENCE sauf indication spécifique de votre médecin.
En raison du risque d'effets secondaires chez les nourrissons allaités, il est recommandé aux femmes
de ne pas allaiter si elles sont traitées par INTELENCE.
L'allaitement n'est pas recommandé chez les femmes infectées par le VIH car l'infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l’intermédiaire du lait maternel. Si vous allaitez, ou si vous envisagez
d'allaiter, vous devez en discuter avec votre médecin dès que possible.
59
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas conduire de véhicule ou utiliser des machines si vous vous sentez somnolent ou si
vous êtes pris de vertiges après avoir pris vos médicaments.
INTELENCE contient du lactose
Les comprimés d’INTELENCE contiennent du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d’une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
INTELENCE contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3. Comment prendre INTELENCE ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Utilisation chez les adultes
La dose recommandée d’INTELENCE est de deux comprimés deux fois par jour.
Le matin, prenez deux comprimés de 100 milligrammes d’INTELENCE après un repas.
Le soir, prenez deux comprimés de 100 milligrammes d’INTELENCE après un repas.
Utilisation chez les enfants et les adolescents âgés de 2 ans et plus et pesant au moins 10 kg
Le médecin déterminera la dose qui convient en tenant compte du poids de l’enfant.
Le médecin vous indiquera exactement la quantité d’INTELENCE que l’enfant doit prendre.
Instructions pour prendre INTELENCE pour tous les patients
Il est important que vous preniez INTELENCE après un repas. Si vous prenez INTELENCE alors que
vous êtes à jeun, seule la moitié de la quantité d’INTELENCE sera absorbée. Suivez les conseils de
votre médecin sur le type de repas que vous devez prendre avec INTELENCE.
Avalez le(s) comprimé(s) entier(s) d’INTELENCE avec un verre d’eau. Ne mâchez pas le(s)
comprimé(s).
- Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés d’INTELENCE en entier, vous pouvez procéder
ainsi :
- mettre les comprimés dans 5 ml (1 cuillère à café) d’eau ou dans au moins assez d’eau
pour recouvrir le médicament,
- bien mélanger pendant environ 1 minute jusqu’à ce que l’eau soit d’aspect laiteux,
- si vous le désirez, ajouter jusqu’à 30 ml (2 cuillères à soupe) supplémentaires d'eau ou du
jus d'orange ou du lait (ne mettez pas les comprimés directement dans le jus d’orange ou
le lait),
- boire immédiatement,
- rincer le verre plusieurs fois avec de l’eau, du jus d’orange ou du lait, et avaler à chaque
fois complètement la boisson de rinçage pour être sûr de prendre la totalité de la dose.
Si vous mélangez le ou les comprimés d’INTELENCE avec un liquide, prenez-le en premier, avant de
prendre les autres médicaments anti-VIH sous forme liquide que vous devez prendre en même temps.
Contactez votre médecin si vous n’êtes pas en mesure d’avaler la totalité de la dose lorsqu’elle est
mélangée avec un liquide.
Si votre enfant doit prendre un ou des comprimés d’INTELENCE mélangés à un liquide, il est très
important qu'il prenne la totalité de la dose afin que la bonne quantité de médicament pénètre dans le
corps. Si la dose complète n'est pas prise, le risque que le virus développe une résistance est plus
élevé. Contactez votre médecin si votre enfant n'est pas en mesure d'avaler la totalité de la dose
60
lorsqu'elle est mélangée avec un liquide, car il pourrait envisager de donner un autre médicament pour
traiter votre enfant.
Ne pas utiliser de boissons chaudes (40°C et plus) ou gazeuses lors de la prise du ou des comprimés
d’INTELENCE.
Ouverture du bouchon de sécurité pour les enfants
Le flacon en plastique est muni d’un bouchon de sécurité pour les enfants et doit
être ouvert de la manière suivante :
- Appuyez sur le bouchon à vis en plastique tout en le tournant dans le sens
inverse des aiguilles d’une montre.
- Retirez le bouchon dévissé.
Si vous avez pris plus d’INTELENCE que vous n’auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Les effets indésirables d’INTELENCE
les plus fréquents sont les éruptions cutanées, la diarrhée, les nausées et les maux de tête (voir rubrique
« 4. Effets indésirables éventuels »).
Si vous oubliez de prendre INTELENCE
Si vous constatez l’oubli dans les 6 heures qui suivent l’heure habituelle de prise d’INTELENCE,
prenez le(s) comprimé(s) dès que possible. Prenez toujours le(s) comprimé(s) après un repas. Puis
prendre la dose suivante comme d’habitude. Si vous constatez l’oubli plus de 6 heures après l’heure
habituelle, alors sautez cette prise et prenez les doses suivantes comme d’habitude. Ne prenez pas de
dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous vomissez moins de 4 heures après avoir pris INTELENCE, prenez une autre dose après un
repas. Si vous vomissez plus de 4 heures après avoir pris INTELENCE, vous n’avez pas besoin de
prendre une autre dose avant la prise prévue de votre dose.
Contactez votre médecin en cas de doute sur ce que vous devez faire si vous avez oublié de prendre
une dose ou si vous avez vomis.
N’arrêtez pas de prendre INTELENCE sans en parler préalablement à votre médecin
Le traitement du VIH peut accroître votre sensation de bien-être. Même si vous vous sentez mieux,
n’arrêtez pas de prendre INTELENCE ou vos autres médicaments anti-VIH. Ceci peut augmenter le
risque de développement de résistance du virus. Parlez-en d’abord à votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La fréquence des effets secondaires associés à INTELENCE est donnée ci-dessous.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d'1 personne sur 10)
- éruption cutanée. L’éruption cutanée est généralement légère à modérée. Dans de rares cas, une
éruption cutanée très grave pouvant potentiellement mettre la vie en danger a été rapportée. Il
est donc important que vous contactiez immédiatement votre médecin si vous développez une
éruption cutanée. Votre médecin vous conseillera sur la prise en charge de vos symptômes et
vous indiquera si INTELENCE doit être arrêté ;
- maux de tête ;
- diarrhée, nausée.
61
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
- réactions allergiques (hypersensibilité) ;
- diabète, perte de l’appétit ;
- anxiété, envie de dormir, insomnie, troubles du sommeil ;
- picotements ou douleur dans les mains ou les pieds, engourdissement, perte de sensibilité de la
peau, pertes de mémoire, fatigue ;
- vue trouble ;
- insuffisance rénale, hypertension, crise cardiaque, essoufflement à l’effort ;
- vomissements, brûlures d’estomac, douleurs abdominales, distension de l’abdomen,
inflammation de l’estomac, flatulences, constipation, inflammation buccale, sécheresse
buccale ;
- sueurs nocturnes, démangeaisons, peau sèche ;
- changements dans certaines valeurs des cellules sanguines ou de la biochimie. Cela peut se voir
aux résultats des analyses de sang et/ou d’urine. Votre médecin vous expliquera cela. Par
exemple baisse du nombre de globules rouges.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
- nombre de globules blancs diminué ;
- symptômes d’infection (par exemple ganglions lymphatiques gonflés et fièvre) ;
- rêves anormaux, confusion, désorientation, nervosité, cauchemars ;
- somnolence, tremblements, évanouissement, crises convulsives, trouble de l’attention ;
- sensation de vertiges, apathie ;
- angine de poitrine, rythme cardiaque irrégulier ;
- respiration difficile ;
- haut-le-coeur, inflammation du pancréas, vomissement de sang ;
- problèmes au foie tels que hépatite, augmentation du volume du foie ;
- transpiration excessive, gonflement du visage et/ou de la gorge ;
- gonflement des seins chez les hommes.
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
- accident vasculaire cérébral ;
- éruption cutanée sévère avec des cloques ou un décollement de la peau, en particulier autour de
la bouche ou des yeux ; cet effet peut survenir plus fréquemment chez les enfants et les
adolescents que chez les adultes.
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
- réactions d’hypersensibilité sévères caractérisées par une éruption cutanée accompagnée de
fièvre et d’inflammation d’organes telle que hépatite.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver INTELENCE
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
62
Les comprimés d’INTELENCE doivent être conservés dans le flacon d’origine et conservez le flacon
soigneusement fermé à l’abri de l’humidité. Le flacon contient 3 petits sachets (dessicants) pour garder
les comprimés secs. Ces sachets doivent toujours rester dans le flacon et ne doivent pas être mangés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient INTELENCE
- La substance active est l’étravirine. Chaque comprimé contient 100 mg d’étravirine.
- Les autres excipients sont : hypromellose, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre,
croscarmellose sodique, stéarate de magnésium et lactose (sous forme de monohydrate).
Comment se présente INTELENCE et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament est présenté sous la forme d’un comprimé ovale, blanc à blanc cassé, portant les
inscriptions « T125 », gravée sur une face, et « 100 », gravée sur l’autre face.
Un flacon en plastique contenant 120 comprimés et 3 sachets pour garder les comprimés secs.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique
Fabricant
Janssen-Cilag SpA, Via C. Janssen, 04100 Borgo San Michele, Latina, Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
България
„Джонсън & Джонсън БългарияЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf.: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD.
Tel: +356 2397 6000
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: 0800 086 9247 / +49 2137 955 6955
jancil@its.jnj.com
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
63
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: +47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Μονοπρόσωπη
Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 237 60 00
France
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INTELENCE 200 mg comprimés
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Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?:
1. Qu’est-ce qu’INTELENCE et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INTELENCE
3. Comment prendre INTELENCE
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver INTELENCE
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce qu’INTELENCE et dans quel cas est-il utilisé ?
INTELENCE contient la substance active étravirine. INTELENCE appartient à la classe des
médicaments anti-VIH appelés inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI).
INTELENCE est un médicament utilisé dans le traitement de l’infection par le Virus de
l’Immunodéficience Humaine (VIH). INTELENCE agit en réduisant la quantité de virus VIH dans
votre corps. Ceci améliorera votre système immunitaire et diminuera le risque de développer des
maladies liées à l’infection par le VIH.
INTELENCE est utilisé en association avec d’autres médicaments anti-VIH pour le traitement des
adultes et des enfants âgés de 2 ans et plus, infectés par le VIH et qui ont déjà utilisé d’autres
médicaments anti-VIH.
Votre médecin déterminera avec vous l’association de médicaments la plus adaptée à votre cas.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre INTELENCE ?
Ne prenez jamais INTELENCE
- si vous êtes allergique à l’étravirine ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6)
- si vous prenez de l’elbasvir/grazoprevir (un médicament utilisé pour traiter l’hépatite C).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre INTELENCE.
INTELENCE ne guérit pas l’infection par le VIH. Il fait partie d’un traitement qui permet de diminuer
la quantité de virus dans le sang.
Personnes âgées
INTELENCE n’a été utilisé que chez un nombre limité de patients âgés de 65 ans ou plus. Si vous
appartenez à cette tranche d’âge, veuillez discuter avec votre médecin de l’utilisation d’INTELENCE.
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Poids et augmentation des taux des lipides et du glucose sanguins
Une augmentation du poids et des taux de lipides et de glucose sanguins peut survenir au cours d’un
traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de l’état de santé et
du mode de vie, et l’augmentation des taux de lipides sanguins est parfois liée aux médicaments
anti-VIH eux-mes. Votre médecin procédera à des analyses pour détecter ces changements.
Problèmes osseux
Certains patients prenant un traitement par association d’antirétroviraux peuvent développer une
maladie des os appelée ostéonécrose (mort du tissu osseux par manque d’irrigation sanguine de l’os).
La durée du traitement par association d’antirétroviraux, l’utilisation de corticoïdes, la consommation
d’alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé, entre autres, peuvent
faire partie des nombreux facteurs de risque de développement de cette maladie. Les signes d’une
ostéonécrose sont une raideur articulaire, des arthralgies et des douleurs (notamment au niveau de la
hanche, du genou ou de l’épaule) et des difficultés pour se mouvoir. Si vous ressentez l’un de ces
symptômes, veuillez en informer votre médecin.
Informez votre médecin de votre situation
Vérifiez les points suivants et informez votre médecin si l’un d’entre eux vous concerne.
- Informez votre médecin si vous développez une éruption cutanée. Si une éruption cutanée
survient, elle apparaît généralement rapidement après le début du traitement anti-VIH par
INTELENCE et disparaît souvent en 1 à 2 semaines, même lorsque le médicament continue à
être pris. Dans de rares cas, au cours de votre traitement par INTELENCE, il est possible que
vous développiez une éruption cutanée sévère avec des cloques ou un décollement de la peau,
en particulier autour de la bouche ou des yeux, ou une réaction d’hypersensibilité (réaction
allergique caractérisée par une éruption cutanée associée à de la fièvre mais aussi à un
gonflement du visage, de la langue ou de la gorge, une difficulté à respirer ou à avaler) qui
pourrait potentiellement mettre votre vie en danger. Veuillez prendre immédiatement contact
avec votre médecin si vous développez ces symptômes. Votre médecin vous conseillera sur la
prise en charge de vos symptômes et vous indiquera si INTELENCE doit être arrêté. Si vous
avez arrêté le traitement en raison d’une réaction d’hypersensibilité, vous ne devez pas
reprendre le traitement par INTELENCE.
- Informez votre médecin si vous avez ou avez eu des problèmes au niveau du foie, y compris
une hépatite B et/ou C. Votre médecin évaluera la sévérité de votre maladie du foie avant de
décider si vous pouvez prendre INTELENCE.
- Prévenez immédiatement votre médecin si vous remarquez des symptômes d’infections. Chez
certains patients présentant un stade avancé d’infection par le VIH et des antécédents
d’infection opportuniste, des signes et symptômes d’inflammation provenant d’infections
antérieures peuvent survenir peu après le début du traitement anti-VIH. Ces symptômes seraient
dus à une amélioration de la réponse immunitaire de l’organisme, lui permettant de combattre
les infections qui pouvaient être présentes sans symptôme apparent.
- En plus des infections opportunistes, des maladies autoimmunes (maladies qui surviennent
lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules saines de l’organisme) peuvent également
survenir après le début de votre traitement anti-VIH. Les maladies autoimmunes peuvent
survenir plusieurs mois après le début du traitement. Si vous remarquez des symptômes
d’infection ou tout autre symptôme comme une faiblesse musculaire, une faiblesse commençant
dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc, des palpitations, des tremblements ou
une hyperactivité, veuillez en informer votre médecin immédiatement pour voir si un traitement
est nécessaire.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants âgés de moins de 2 ans et pesant moins de 10 kg car les
bénéfices et les risques potentiels n’ont pas été établis.
Autres médicaments et INTELENCE
INTELENCE peut interagir avec d’autres médicaments. Informez votre médecin ou pharmacien si
vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
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Dans la plupart des cas, INTELENCE peut être associé à d’autres médicaments anti-VIH appartenant à
une autre classe. Toutefois, certaines associations ne sont pas recommandées. Dans d’autres cas, une
surveillance accrue et/ou une modification de la dose du médicament peut être nécessaire. Par
conséquent, vous devez toujours indiquer à votre médecin quels autres médicaments anti-VIH vous
prenez. De plus, il est important que vous lisiez attentivement les notices fournies avec ces
médicaments. Suivez attentivement les instructions de votre médecin quant aux médicaments qui
peuvent être associés.
Il n'est pas recommandé d'associer INTELENCE avec l’un des médicaments suivants :
- tipranavir/ritonavir, éfavirenz, névirapine, rilpivirine, indinavir, atazanavir/cobicistat,
darunavir/cobicistat (médicaments anti-VIH)
- carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne (médicaments pour prévenir les crises convulsives)
- rifampicine, car elle est contre-indiquée avec les inhibiteurs de protéase boostés, et rifapentine
(médicaments pour le traitement de certaines infections telles que la tuberculose)
- produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) (plante utilisée contre la dépression)
- daclatasvir (un médicament utilisé pour traiter l’hépatite C).
Si vous prenez l’un de ces médicaments, demandez l’avis de votre médecin.
Les effets d’INTELENCE ou d’autres médicaments peuvent être influencés par la prise
d’INTELENCE avec l’un des médicaments suivants. Il se peut que les doses de certains médicaments
doivent être modifiées car leur association avec INTELENCE peut influencer leur effet thérapeutique
ou leurs effets secondaires. Informez votre médecin si vous prenez :
- dolutégravir, maraviroc, amprénavir/ritonavir et fosamprénavir/ritonavir (médicaments
anti-VIH)
- amiodarone, bépridil, digoxine, disopyramide, flécaïnide, lidocaïne, mexilétine, propafénone et
quinidine (médicaments traitant certains troubles cardiaques, par exemple un rythme cardiaque
anormal)
- warfarine (médicament utilisé pour réduire les caillots du sang). Votre médecin vous demandera
de faire une analyse de sang.
- fluconazole, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole (médicaments pour le
traitement des infections fongiques)
- clarithromycine, rifabutine (antibiotiques)
- artéméther/luméfantrine (une association de médicaments pour traiter le paludisme)
- diazépam (médicament destiné à traiter les troubles du sommeil et/ou l’anxiété)
- dexaméthasone (un corticostéroïde utilisé dans de nombreuses situations telles que
l’inflammation et les réactions allergiques)
- atorvastatine, fluvastatine, lovastatine, rosuvastatine, simvastatine (médicaments destinés à
diminuer le taux de cholestérol)
- ciclosporine, sirolimus, tacrolimus (immunosuppresseurs médicaments utilisés pour diminuer
l’intensité de la réponse immunitaire)
- sildénafil, vardénafil, tadalafil (médicaments contre les troubles de l’érection ou l’hypertension
artérielle pulmonaire)
- clopidogrel (un médicament pour éviter la formation de caillots sanguins).
Grossesse et allaitement
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte. Les femmes enceintes ne doivent pas
prendre INTELENCE sauf indication spécifique de votre médecin.
En raison du risque d'effets secondaires chez les nourrissons allaités, il est recommandé aux femmes
de ne pas allaiter si elles sont traitées par INTELENCE.
L'allaitement n'est pas recommandé chez les femmes infectées par le VIH car l'infection par le VIH
peut se transmettre au bébé par l’intermédiaire du lait maternel. Si vous allaitez, ou si vous envisagez
d'allaiter, vous devez en discuter avec votre médecin dès que possible.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous ne devez pas conduire de véhicule ou utiliser des machines si vous vous sentez somnolent ou si
vous êtes pris de vertiges après avoir pris vos médicaments.
INTELENCE contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3. Comment prendre INTELENCE ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Utilisation chez les adultes
La dose recommandée d’INTELENCE est d’un comprimé deux fois par jour.
Le matin, prenez un comprimé de 200 milligrammes d’INTELENCE après un repas.
Le soir, prenez un comprimé de 200 milligrammes d’INTELENCE après un repas.
Utilisation chez les enfants et les adolescents âgés de 2 ans et plus et pesant au moins 10 kg
Le médecin déterminera la dose qui convient en tenant compte du poids de l’enfant.
Le médecin vous indiquera exactement la quantité d’INTELENCE que l’enfant doit prendre.
Instructions pour prendre INTELENCE pour tous les patients
Il est important que vous preniez INTELENCE après un repas. Si vous prenez INTELENCE alors que
vous êtes à jeun, seule la moitié de la quantité d’INTELENCE sera absorbée. Suivez les conseils de
votre médecin sur le type de repas que vous devez prendre avec INTELENCE.
Avalez le(s) comprimé(s) entier(s) d’INTELENCE avec un verre d’eau. Ne mâchez pas le(s)
comprimé(s).
- Si vous ne pouvez pas avaler les comprimés d’INTELENCE en entier, vous pouvez procéder
ainsi :
- mettre les comprimés dans 5 ml (1 cuillère à café) d’eau ou dans au moins assez d’eau
pour recouvrir le médicament,
- bien mélanger pendant environ 1 minute jusqu’à ce que l’eau soit d’aspect laiteux,
- si vous le désirez, ajouter jusqu’à 30 ml (2 cuillères à soupe) supplémentaires d'eau ou du
jus d'orange ou du lait (ne mettez pas les comprimés directement dans le jus d’orange ou
le lait),
- boire immédiatement,
- rincer le verre plusieurs fois avec de l’eau, du jus d’orange ou du lait, et avaler à chaque
fois complètement la boisson de rinçage pour être sûr de prendre la totalité de la dose.
Si vous mélangez le ou les comprimés d’INTELENCE avec un liquide, prenez-le en premier, avant de
prendre les autres médicaments anti-VIH sous forme liquide que vous devez prendre en même temps.
Contactez votre médecin si vous n’êtes pas en mesure d’avaler la totalité de la dose lorsqu’elle est
mélangée avec un liquide.
Si votre enfant doit prendre un ou des comprimés d’INTELENCE mélangés à un liquide, il est très
important qu'il prenne la totalité de la dose afin que la bonne quantité de médicament pénètre dans le
corps. Si la dose complète n'est pas prise, le risque que le virus développe une résistance est plus
élevé. Contactez votre médecin si votre enfant n'est pas en mesure d'avaler la totalité de la dose
lorsqu'elle est mélangée avec un liquide, car il pourrait envisager de donner un autre médicament pour
traiter votre enfant.
Ne pas utiliser de boissons chaudes (40°C et plus) ou gazeuses lors de la prise du ou des comprimés
d’INTELENCE.
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Ouverture du bouchon de sécurité pour les enfants
Le flacon en plastique est muni d’un bouchon de sécurité pour les enfants et doit
être ouvert de la manière suivante :
- Appuyez sur le bouchon à vis en plastique tout en le tournant dans le sens
inverse des aiguilles d’une montre.
- Retirez le bouchon dévissé.
Si vous avez pris plus d’INTELENCE que vous n’auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Les effets indésirables d’INTELENCE
les plus fréquents sont les éruptions cutanées, la diarrhée, les nausées et les maux de tête (voir rubrique
« 4. Effets indésirables éventuels »).
Si vous oubliez de prendre INTELENCE
Si vous constatez l’oubli dans les 6 heures qui suivent l’heure habituelle de prise d’INTELENCE,
prenez le comprimé dès que possible. Prenez toujours le comprimé après un repas. Puis prendre la
dose suivante comme d’habitude. Si vous constatez l’oubli plus de 6 heures après l’heure habituelle,
alors sautez cette prise et prenez les doses suivantes comme d’habitude. Ne prenez pas de dose double
pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous vomissez moins de 4 heures après avoir pris INTELENCE, prenez une autre dose après un
repas. Si vous vomissez plus de 4 heures après avoir pris INTELENCE, vous n’avez pas besoin de
prendre une autre dose avant la prise prévue de votre dose.
Contactez votre médecin en cas de doute sur ce que vous devez faire si vous avez oublié de prendre
une dose ou si vous avez vomis.
N’arrêtez pas de prendre INTELENCE sans en parler préalablement à votre médecin
Le traitement du VIH peut accroître votre sensation de bien-être. Même si vous vous sentez mieux,
n’arrêtez pas de prendre INTELENCE ou vos autres médicaments anti-VIH. Ceci peut augmenter le
risque de développement de résistance du virus. Parlez-en d’abord à votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
La fréquence des effets secondaires associés à INTELENCE est donnée ci-dessous.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d'1 personne sur 10)
- éruption cutanée. L’éruption cutanée est généralement légère à modérée. Dans de rares cas, une
éruption cutanée très grave pouvant potentiellement mettre la vie en danger a été rapportée. Il
est donc important que vous contactiez immédiatement votre médecin si vous développez une
éruption cutanée. Votre médecin vous conseillera sur la prise en charge de vos symptômes et
vous indiquera si INTELENCE doit être arrêté ;
- maux de tête ;
- diarrhée, nausée.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
- réactions allergiques (hypersensibilité) ;
- diabète, perte de l’appétit ;
- anxiété, envie de dormir, insomnie, troubles du sommeil ;
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- picotements ou douleur dans les mains ou les pieds, engourdissement, perte de sensibilité de la
peau, pertes de mémoire, fatigue ;
- vue trouble ;
- insuffisance rénale, hypertension, crise cardiaque, essoufflement à l’effort ;
- vomissements, brûlures d’estomac, douleurs abdominales, distension de l’abdomen,
inflammation de l’estomac, flatulences, constipation, inflammation buccale, sécheresse
buccale ;
- sueurs nocturnes, démangeaisons, peau sèche ;
- changements dans certaines valeurs des cellules sanguines ou de la biochimie. Cela peut se voir
aux résultats des analyses de sang et/ou d’urine. Votre médecin vous expliquera cela. Par
exemple baisse du nombre de globules rouges.
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
- nombre de globules blancs diminué ;
- symptômes d’infection (par exemple ganglions lymphatiques gonflés et fièvre) ;
- rêves anormaux, confusion, désorientation, nervosité, cauchemars ;
- somnolence, tremblements, évanouissement, crises convulsives, trouble de l’attention ;
- sensation de vertiges, apathie ;
- angine de poitrine, rythme cardiaque irrégulier ;
- respiration difficile ;
- haut-le-coeur, inflammation du pancréas, vomissement de sang ;
- problèmes au foie tels que hépatite, augmentation du volume du foie ;
- transpiration excessive, gonflement du visage et/ou de la gorge ;
- gonflement des seins chez les hommes.
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
- accident vasculaire cérébral ;
- éruption cutanée sévère avec des cloques ou un décollement de la peau, en particulier autour de
la bouche ou des yeux ; cet effet peut survenir plus fréquemment chez les enfants et les
adolescents que chez les adultes.
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
- réactions d’hypersensibilité sévères caractérisées par une éruption cutanée accompagnée de
fièvre et d’inflammation d’organes telle que hépatite.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver INTELENCE
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et le flacon après
« EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne pas utiliser au-delà de 6 semaines après la première ouverture du flacon.
Les comprimés d’INTELENCE doivent être conservés dans le flacon d’origine et conservez le flacon
soigneusement fermé à l’abri de l’humidité. Le flacon contient 3 petits sachets (dessicants) pour garder
les comprimés secs. Ces sachets doivent toujours rester dans le flacon et ne doivent pas être mangés.
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Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient INTELENCE
- La substance active est l’étravirine. Chaque comprimé contient 200 mg d’étravirine.
- Les autres excipients sont : hypromellose, cellulose microcristalline silicifiée, cellulose
microcristalline, silice colloïdale anhydre, croscarmellose sodique et stéarate de magnésium.
Comment se présente INTELENCE et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament est présenté sous la forme d’un comprimé biconvexe, oblong, blanc à blanc cassé,
portant l’inscription « T200 » gravée sur une face.
Un flacon en plastique contenant 60 comprimés et 3 sachets pour garder les comprimés secs.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Janssen-Cilag International NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique
Fabricant
Janssen-Cilag SpA, Via C. Janssen, 04100 Borgo San Michele, Latina, Italie
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Janssen-Cilag NV
Tel/Tél: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Lietuva
UAB "JOHNSON & JOHNSON"
Tel: +370 5 278 68 88
lt@its.jnj.com
България
„Джонсън & Джонсън БългарияЕООД
Тел.: +359 2 489 94 00
jjsafety@its.jnj.com
Luxembourg/Luxemburg
Janssen-Cilag NV
Tél/Tel: +32 14 64 94 11
janssen@jacbe.jnj.com
Česká republika
Janssen-Cilag s.r.o.
Tel: +420 227 012 227
Magyarország
Janssen-Cilag Kft.
Tel.: +36 1 884 2858
janssenhu@its.jnj.com
Danmark
Janssen-Cilag A/S
Tlf.: +45 4594 8282
jacdk@its.jnj.com
Malta
AM MANGION LTD.
Tel: +356 2397 6000
Deutschland
Janssen-Cilag GmbH
Tel: 0800 086 9247 / +49 2137 955 6955
jancil@its.jnj.com
Nederland
Janssen-Cilag B.V.
Tel: +31 76 711 1111
janssen@jacnl.jnj.com
Eesti
UAB "JOHNSON & JOHNSON" Eesti filiaal
Tel: +372 617 7410
ee@its.jnj.com
Norge
Janssen-Cilag AS
Tlf: +47 24 12 65 00
jacno@its.jnj.com
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Ελλάδα
Janssen-Cilag Φαρμακευτική Μονοπρόσωπη
Α.Ε.Β.Ε.
Tηλ: +30 210 80 90 000
Österreich
Janssen-Cilag Pharma GmbH
Tel: +43 1 610 300
España
Janssen-Cilag, S.A.
Tel: +34 91 722 81 00
contacto@its.jnj.com
Polska
Janssen-Cilag Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 237 60 00
France
Janssen-Cilag
Tél: 0 800 25 50 75 / +33 1 55 00 40 03
medisource@its.jnj.com
Portugal
Janssen-Cilag Farmacêutica, Lda.
Tel: +351 214 368 600
Hrvatska
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Tel: +385 1 6610 700
jjsafety@JNJCR.JNJ.com
România
Johnson & Johnson România SRL
Tel: +40 21 207 1800
Ireland
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: 1 800 709 122
medinfo@its.jnj.com
Slovenija
Johnson & Johnson d.o.o.
Tel: +386 1 401 18 00
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c/o Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
janssen@vistor.is
Slovenská republika
Johnson & Johnson s.r.o.
Tel: +421 232 408 400
Italia
Janssen-Cilag SpA
Tel: 800.688.777 / +39 02 2510 1
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Suomi/Finland
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Puh/Tel: +358 207 531 300
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Κύπρος
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Τηλ: +357 22 207 700
Sverige
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Tfn: +46 8 626 50 00
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United Kingdom (Northern Ireland)
Janssen Sciences Ireland UC
Tel: +44 1 494 567 444
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.