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malgré la poursuite du traitement (pendant les première et seconde saisons de l’épidémie), et n’a pas
été détecté durant la seconde saison chez 55 sur 56 enfants (dont 2 avaient des titres d’anticorps durant
la première saison). L'immunogénicité n'a pas été étudiée dans l'étude "cardiopathie congénitale". Les
anticorps anti-palivizumab ont été évalués au cours de quatre autres études incluant 4337 patients (il
s’agissait d’enfants nés à 35 semaines d’âge gestationnel ou moins et âgés de 6 mois ou moins, ou de
24 mois ou moins atteints de dysplasie broncho-pulmonaire ou d’une cardiopathie congénitale avec
retentissement hémodynamique). Ces anticorps ont été observés chez 0%-1,5 % des patients à
différents moments au cours de ces études. Aucun lien n'a été mis en évidence entre la présence
d'anticorps et la survenue d'événements indésirables.
C’est pourquoi les réponses anticorps antimédicament spécifiques (ADA) semblent être sans aucune
significativité clinique.
Etudes menées avec la formulation lyophilisée de palivizumab
Dans un essai contrôlé contre placebo de la prévention de l'infection à VRS (étude IMpact-RSV)
réalisé chez 1502 enfants à haut risque (1002 Synagis; 500 placebo), l’administration de 5 doses de
15 mg/kg injectées à un mois d’intervalle a réduit de 55 % l’incidence des hospitalisations liées au
VRS (p 0.001).
Le taux d’hospitalisations liées au VRS dans le groupe placebo a été de 10.6 %. Sur cette base, la
réduction du risque absolu est de 5.8 % ce qui signifie que le nombre nécessaire de traitements pour
prévenir une hospitalisation est de 17.
La sévérité de l’infection à VRS chez les enfants hospitalisés malgré la prophylaxie par le
palivizumab, n’a pas été affectée en termes ni de journées de séjour en unité de soins intensifs pour
100 enfants ni de jours de ventilation artificielle pour 100 enfants.
Un total de 222 enfants a été inclus dans deux études différentes pour évaluer la tolérance du
palivizumab quand il est administré pendant une deuxième saison à VRS. Cent trois enfants (103) ont
reçu des injections mensuelles de palivizumab pour la première fois, et 119 enfants ont reçu du
palivizumab pendant deux saisons consécutives. Aucune différence entre les groupes concernant
l’immunogénicité n’a été observée dans chacune des études. Toutefois, l'efficacité du palivizumab,
administré aux patients au cours d'un deuxième traitement durant la saison à VRS suivante, n'a pas été
formellement évaluée au cours d'un essai clinique réalisé avec cet objectif, aussi la pertinence de ces
données en termes d'efficacité n'est pas connue.
Dans un essai clinique ouvert prospectif la pharmacocinétique et l’immunogénicité ont été évaluées
après 6 injections de palivizumab pendant une seule saison à VRS. Les données pharmacocinétiques
ont montré que les taux moyens adéquats de palivizumab ont été atteints chez l’ensemble des 14
enfants pour qui des données sur les concentrations sériques minimales à 30 jours après la sixième
dose étaient disponibles (voir rubrique 5.2). Aucune augmentation significative des titres d’anticorps
anti-palivizumab n’a été observée chez ces 14 participants. Des taux faibles transitoires d’anticorps
anti-palivizumab ont été observés chez un enfant après la seconde injection de palivizumab, ils sont
devenus indétectables à la cinquième et septième dose.
Dans un essai clinique contrôlé versus placebo, mené chez 1287 patients âgés de moins de 24 mois
atteints de cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique (groupe Synagis : 639 ;
groupe placebo : 648), 5 doses mensuelles de 15 mg/kg de Synagis ont diminué les incidences
d'hospitalisation pour VRS de 45% (p = 0,003) (Etude "cardiopathie congénitale"). Les groupes étaient
équilibrés pour les patients cyanosés et non cyanosés. Le taux d'hospitalisation a été de 9,7% dans le
groupe placebo et de 5,3% dans le groupe Synagis. Selon le critère de jugement secondaire
d'efficacité, les résultats ont montré des réductions significatives dans le groupe Synagis par rapport au
groupe placebo, en nombre de journées d'hospitalisation pour VRS (56% de réduction, p = 0,003) et en
nombre de journées d’oxygénothérapie pour VRS (73% de réduction, p = 0,014) pour 100 enfants.
Une étude rétrospective observationnelle a été menée chez des jeunes enfants présentant une
cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique significatif comparant la survenue
d’événements indésirables graves primaires (EIGP : infections, arythmies et mort) entre les enfants qui
avaient reçu une prophylaxie par le Synagis (n=1009) et ceux qui n’en ont pas reçu (n=1009),
appareillés en fonction de l’âge, du type de lésion cardiaque et de la chirurgie cardiaque corrective