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gagné en moyenne 9,0 lettres par rapport à l’inclusion comparé à 8,4 lettres pour ceux du groupe
ajustement de 4 semaines [différence entre les MMC en lettres (IC à 95 %) : -0,4 (-3,8 ; 3,0),
ANCOVA]. La proportion de patients avec une perte < 15 lettres était similaire dans les deux bras de
traitement (96,7 % dans le groupe ajustement de 2 semaines et 95,9 % dans celui à 4 semaines). La
proportion de patients ayant gagné ≥ 15 lettres à la semaine 52 était de 32,5 % dans le groupe
ajustement de 2 semaines et 30,9 % dans le groupe ajustement de 4 semaines. La proportion de
patients ayant étendu leur intervalle entre deux injections à 12 semaines ou au-delà était de 42,3 %
dans le groupe ajustement de 2 semaines et 49,6 % dans le groupe ajustement de 4 semaines. De plus,
dans le groupe ajustement de 4 semaines 40,7 % des patients ont eu des intervalles entre deux
injections étendus à 16 semaines. À la dernière visite jusqu’à la semaine 52, 56,8 % et 57,8 % des
patients des groupes ajustement de 2 et 4 semaines respectivement ont eu leur prochaine injection
programmée à un intervalle de 12 semaines ou au-delà.
Pendant la deuxième année de l’étude, l’efficacité a été généralement maintenue jusqu’à la dernière
évaluation à la semaine 96 comprise, avec un gain moyen de 7,6 lettres par rapport à l’inclusion dans
le groupe ajustement de 2 semaines et de 6,1 lettres dans le groupe ajustement de 4 semaines. La
proportion de patients ayant étendu leur intervalle entre deux injections à 12 semaines ou au-delà était
de 56,9 % dans le groupe ajustement de 2 semaines et de 60,2 % dans le groupe ajustement de 4
semaines. À la dernière visite avant la semaine 96, 64,9 % et 61,2 % des patients des groupes
ajustement de 2 et 4 semaines respectivement ont eu leur prochaine injection programmée à un
intervalle de 12 semaines ou au-delà. Pendant la deuxième année de traitement, les patients des
groupes ajustement de 2 et 4 semaines ont reçu en moyenne 3,6 et 3,7 injections, respectivement. Sur
la période de traitement de 2 ans, les patients ont reçu en moyenne 10,4 injections.
Les profils de tolérance oculaire et systémique étaient similaires à ceux observés dans les études pivots
VIEW1 et VIEW2.
ARIES était une étude multicentrique, randomisée, en ouvert et contrôlée par traitement actif d’une
durée de 104 semaines chez 269 patients atteints de la forme humide de la DMLA, naïfs de traitement,
ayant pour objectif d’évaluer la non-infériorité en termes d’efficacité et de tolérance d’Eylea
administré selon un protocole « Treat and Extend » mis en place après 3 doses mensuelles
consécutives suivies d’une injection après un intervalle étendu à 2 mois, en comparaison à un
protocole « Treat and Extend » initié après la première année de traitement.
L’étude ARIES a également étudié le pourcentage de patients ayant nécessité un traitement plus
fréquent que toutes les 8 semaines en fonction de la décision de l’investigateur. Sur les 269 patients,
62 patients ont reçu des doses avec une fréquence plus élevée que toutes les 8 semaines au moins une
fois au cours de l’étude. Ces patients sont restés dans l’étude et ont reçu un traitement avec des
intervalles selon la meilleure décision clinique d’après l’investigateur, mais non inférieurs à 4
semaines, et leurs intervalles de traitement ont pu être étendus à nouveau par la suite. L’intervalle de
traitement moyen après la décision de traiter plus fréquemment que toutes les 8 semaines était de
6,1 semaines. La MAVC à la semaine 104 était plus faible chez les patients ayant reçu un traitement
plus fréquent au moins une fois au cours de l’étude par rapport aux patients n’en ayant pas reçu, et la
variation moyenne de la MAVC entre l’inclusion et la fin de l’étude était de +2,3 ± 15,6 lettres. Parmi
les patients traités plus fréquemment, 85,5 % ont présenté une stabilisation de leur vision, définie
comme la perte de moins de 15 lettres d’acuité visuelle, et 19,4 % ont gagné 15 lettres ou plus d’acuité
visuelle. Le profil de tolérance des patients traités plus fréquemment que toutes les 8 semaines était
comparable aux données de sécurité de VIEW 1 et VIEW 2.
Œdème maculaire secondaire à une OVCR
La sécurité et l’efficacité d’Eylea ont été évaluées dans deux études randomisées, multicentriques, en
double insu, contrôlées contre des injections simulées, chez des patients atteints d’œdème maculaire
secondaire à une OVCR (COPERNICUS et GALILEO). Au total, 358 patients ont été traités et
évaluables en terme d’efficacité (217 sous Eylea). L’âge des patients était compris entre 22 et 89 ans,
avec une moyenne de 64 ans. Dans les études sur l’OVCR, environ 52 % (112/217) des patients