
22
1
Valeur estimée au moyen d’un modèle ANCOVA utilisant une imputation multiple basée sur toutes les données
indépendamment de l’arrêt du traitement randomisé ou de l’instauration d’un autre médicament contre l’obésité ou d’une
chirurgie bariatrique.
2
Pendant l’essai, le traitement randomisé a été définitivement interrompu par respectivement 13,5 % et 27,6 % des patients
randomisés pour recevoir le sémaglutide et le liragludite. En supposant que tous les patients randomisés sont restés sous
traitement et n’ont pas reçu d’autres médicaments contre l’obésité, les variations de poids corporel estimées entre la
randomisation et la semaine 68 basées sur un modèle mixte pour mesures répétées comprenant toutes les observations
jusqu’au premier arrêt étaient respectivement de -16,7 % et de -6,7 % pour le sémaglutide et le liraglutide.
3
Valeur estimé à partir d'un modèle de régression binaire basé sur la même procédure d'imputation que dans l'analyse
primaire.
Effet sur la composition corporelle
Dans une sous-étude de STEP 1 (N = 140), la composition corporelle a été mesurée par
absorptiométrie biphotonique à rayons X (DEXA). Les résultats de l’évaluation DEXA a montré que
le traitement par sémaglutide s’accompagne d’une plus grande réduction de masse grasse que de
masse corporelle maigre, ce qui entraîne une amélioration de la composition corporelle par rapport au
placebo après 68 semaines. En outre, cette réduction de masse grasse totale s’accompagnait d’une
réduction de la graisse viscérale. Ces résultats suggèrent que la plupart de la perte de poids totale était
attribuable à une réduction du tissu adipeux, notamment de la graisse viscérale.
Amélioration du fonctionnement physique
Le sémaglutide a entrainé des légères améliorations statistiquement significatives des scores de
fonctionnement physique. Le fonctionnement physique a été évalué par le questionnaire générique sur
la qualité de vie liée à la santé de l’enquête de santé abrégée à 36 items, v2, version aiguë (SF-36) et
par le questionnaire spécifique à l’obésité sur l’impact du poids sur la qualité de vie, version allégée
pour les essais cliniques (IWQOL-Lite-CT).
Évaluation cardiovasculaire
SELECT : E
ssai de morbi-mortalité cardiovasculaire chez des patients en situation de surpoids ou
d’obésité.
SELECT était un essai piloté par les événements, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo,
ayant inclus 17 604 patients présentant une maladie cardiovasculaire établie et un IMC ≥ 27 kg/m
2
.
Les patients ont été randomisés pour recevoir le sémaglutide 2,4 mg (n = 8 803) ou un placebo
(n = 8 801) en complément d’une prise en charge standard. La durée médiane de participation à l’essai
était de 41,8 mois. Le statut vital était disponible pour 99,4 % des patients de l’essai.
La population étudiée était composée de 27,7 % de femmes et de 72,3 % d’hommes, avec une
moyenne d'âge de 61,6 ans, dont 38,2 % de patients âgés de ≥ 65 ans (n = 6 728) et 7,8 % de patients
âgés de ≥ 75 ans (n = 1 366). L’IMC moyen était de 33,3 kg/m
2
et le poids corporel moyen était de
96,7 kg. Les patients ayant des antécédents de diabète de type 1 et de type 2 étaient exclus.
Le critère d'évaluation principal était le délai de survenue du premier événement cardiovasculaire
majeur (MACE) depuis la randomisation, défini comme un critère composite regroupant la mortalité
cardiovasculaire (y compris la cause de décès indéterminée), l'infarctus du myocarde non fatal ou
l'accident vasculaire cérébral non fatal. Le critère principal, le temps jusqu'au premier MACE, s'est
produit chez 1 270 des 17 604 patients inclus dans l'essai SELECT. Plus précisément, 569 premiers
MACE (6,5 %) ont été enregistrés parmi les 8 803 patients traités par sémaglutide, comparé à 701
premiers MACE (8,0 %) parmi les 8 801 patients traités par placebo. Un total de 63 (11,1 %) des
premiers MACE avec le sémaglutide et 80 (11,4 %) avec le placebo étaient dus à une cause de décès
indéterminée.
La supériorité du sémaglutide 2,4 mg par rapport au placebo concernant les MACE a été confirmée
avec un risque relatif de 0,80 [0,72 ; 0,90] [IC à 95 %] correspondant à une réduction du risque relatif
de MACE de 20 % (voir Figure 5). La contribution de chaque composant du critère composite à la
réduction des MACE est présentée dans la Figure 6. La réduction des MACE avec le sémaglutide