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Il n’a pas été observé de tendance à une dose dépendance de l'effet de l'ambrisentan sur le principal
critère d'efficacité, à savoir la capacité à l’effort (TDM6 : Test de marche de 6 minutes). La variation
moyenne entre l’inclusion et la semaine 24 du TDM6 pour les patients des groupes recevant une faible
ou une forte dose ayant une mesure à l’inclusion et à 24 semaines était respectivement de +55,14 m
(IC 95 % : 4,32 à 105,95) chez 18 patients et de +26,25 m (IC 95 % : 4,59 à 57,09) chez 18 patients.
La variation moyenne du TDM6 entre l’inclusion et la semaine 24 pour l'ensemble des 36 patients
(regroupant les deux groupes) était de +40,69 m (IC à 95 % : 12,08 à 69,31). Ces résultats étaient
cohérents avec ceux observés chez les adultes. À la semaine 24, 95 % des patients du groupe à faible
dose et 100 % de ceux du groupe à forte dose sont restés stables (classe fonctionnelle inchangée ou
améliorée). L'estimation de la survie sans événement par la méthode de Kaplan Meyer concernant
l'aggravation de l'HTAP (décès [toutes causes confondues], transplantation pulmonaire ou
hospitalisation pour aggravation de l'HTAP ou détérioration liée à l'HTAP) à 24 semaines était
respectivement de 86 % et 85 % dans les groupes à faible et forte dose.
Les paramètres hémodynamiques ont été mesurés chez 5 patients (groupe à faible dose).
L'augmentation moyenne de l'index cardiaque par rapport à l’inclusion était de +0,94 L/min/m
2
, la
diminution moyenne de la pression artérielle pulmonaire moyenne était de -2,2 mmHg et la diminution
moyenne de la résistance vasculaire pulmonaire (RVP) était de -277 dyn s/cm5 (-3,46 mmHg/L/min).
Chez les patients pédiatriques atteints d'HTAP ayant reçu de l'ambrisentan pendant 24 semaines, la
diminution de la moyenne géométrique par rapport à l’inclusion du NT-pro-BNP était de 31 % dans le
groupe à faible dose (2,5 et 5 mg) et de 28 % dans le groupe à forte dose (5, 7,5 et 10 mg).
Étude AMB114588
Des données à long terme ont été générées à partir de 38 des 41 patients pédiatriques atteints d’HTAP
et âgés de 8 à moins de 18 ans qui ont été traités par l'ambrisentan dans l'étude randomisée de 24
semaines. La plupart des patients qui ont complété cette étude d’extension à long terme présentaient
une HTAP idiopathique ou héréditaire (68%) conformément à l’inclusion de l’étude AMB112529. La
durée moyenne d'exposition (± écart-type) au traitement par ambrisentan était d’environ 4,0 ± 2,5 ans
(intervalle : 3 mois à 10,0 ans). Les patients pouvaient recevoir un traitement supplémentaire de
l’HTAP si nécessaire dans l’étude d'extension en ouvert
et la dose d'ambrisentan pouvait être ajustée
par paliers de 2,5 mg. Globalement, 66% des patients qui ont complété l'étude d'extension ont
conservé la même dose d'ambrisentan que celle utilisée dans l'étude AMB112529.
L'aggravation clinique a été définie comme un décès (toutes causes confondues), une inscription sur la
liste des patients devant bénéficier d’une transplantation pulmonaire ou d’une septostomie auriculaire,
ou une détérioration de l'HTAP entraînant une hospitalisation, une modification de la dose
d'ambrisentan, l'ajout ou la modification de dose d'un traitement spécifique HTAP existant, une
aggravation de la classe fonctionnelle de l'OMS, une diminution de 20 % du TDM6 ou des
signes/symptômes d'insuffisance cardiaque droite. A un moment déterminé de l’évaluation, 71 % des
patients n’avaient pas eu d'aggravation de l'HTAP, tandis que 11 participants (29 %) dans les 4
groupes de doses avaient eu au moins un critère d’aggravation clinique avec pour 5 d’entre eux (45 %)
plusieurs critères d’aggravation. Les estimations de la survie de Kaplan Meier étaient de 94,74% et
92,11%, 3 et 4 ans après le début du traitement.
L’analyse des variations entre le début de l’étude AMB112529 et la fin de l’étude d’extension a
montré une augmentation moyenne du TDM6 de 58,4 ± 88 mètres (amélioration de 17 % par rapport
au début de l'étude) dans tous les groupes de dose.
A l’inclusion de l'étude AMB114588, les 4 classes fonctionnelles de l'OMS (I, II, III et IV) étaient
représentées par les patients, dont plus de la moitié d'entre eux étaient en classe II (n=22 ; 58%) et les
autres patients en classe I (n=9 ; 24%), en classe III (n=6 ; 16%) ou en classe IV (n=1 ; 3%). L’analyse
des changements survenus entre le début et la fin de l'étude d’extension (N=29) a montré une
amélioration (45%) ou aucun changement (55%), et aucune détérioration de la classe fonctionnelle de
l'OMS, ainsi qu'une augmentation moyenne du TDM6 de 17,0%.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques