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utilisation concomitante de benzodiazĂ©pines peuvent ĂȘtre des facteurs prĂ©disposant Ă une
augmentation du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de ces facteurs de risque,
lâincidence de mortalitĂ© a Ă©tĂ© supĂ©rieure dans le groupe olanzapine (comparativement au placebo).
Des Ă©vĂ©nements indĂ©sirables vasculaires cĂ©rĂ©braux (tels quâaccidents vasculaires cĂ©rĂ©braux, accidents
ischĂ©miques transitoires), dont certains Ă issue fatale, ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dans ces mĂȘmes essais
cliniques. Trois fois plus dâĂ©vĂ©nements indĂ©sirables vasculaires cĂ©rĂ©braux ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dans le
groupe de patients traités par olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo
(1,3 % versus 0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapine ou par placebo ayant
présenté un événement vasculaire cérébral, avaient des facteurs de risque préexistants. Un ùge
supérieur à 75 ans et une démence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs
de risque dâĂ©vĂ©nements indĂ©sirables vasculaires cĂ©rĂ©braux dans le groupe olanzapine. LâefficacitĂ© de
lâolanzapine nâa pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans ces essais.
Maladie de Parkinson
Lâadministration de lâolanzapine Ă des patients parkinsoniens atteints de psychoses mĂ©dicamenteuses
(agonistes dopaminergiques) est dĂ©conseillĂ©e. Au cours dâessais cliniques, une aggravation de la
symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont été trÚs fréquemment rapportées et de façon
plus frĂ©quente quâavec le placebo (voir rubrique 4.8); lâolanzapine nâĂ©tait pas plus efficace que le
placebo dans le traitement des symptĂŽmes psychotiques. Dans ces essais, les patients devaient ĂȘtre
stabilisĂ©s en dĂ©but dâĂ©tude avec la posologie minimale efficace du traitement antiparkinsonien
(agoniste dopaminergique) et poursuivre le mĂȘme traitement antiparkinsonien, au mĂȘme dosage,
pendant toute lâĂ©tude. La posologie initiale de lâolanzapine Ă©tait de 2,5 mg/jour puis pouvait ĂȘtre
ajustĂ©e par lâinvestigateur jusquâĂ un maximum de 15 mg/jour.
Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellement mortel associé au
traitement antipsychotique. De rares cas rapportés comme Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
ont également été notifiés sous olanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la
rigiditĂ© musculaire, lâaltĂ©ration des facultĂ©s mentales, et des signes d'instabilitĂ© neuro-vĂ©gĂ©tative
(instabilité du pouls et de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme
cardiaque). Peuvent s'ajouter des signes tels quâĂ©lĂ©vation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) et
insuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou des symptÎmes évoquant un SMN, ou
une hyperthermie inexpliquĂ©e non accompagnĂ©e dâautres signes de SMN, tous les mĂ©dicaments
antipsychotiques y compris lâolanzapine doivent ĂȘtre arrĂȘtĂ©s.
Hyperglycémie et diabÚte
Des cas dâhyperglycĂ©mie et/ou de survenue ou exacerbation dâun diabĂšte, associĂ©s parfois Ă une
acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas, ont été rapportés de maniÚre peu
frĂ©quente (voir rubrique 4.8). Dans certains cas, une prise de poids antĂ©rieure, qui pourrait ĂȘtre un
facteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriée est souhaitable
conformément aux recommandations en vigueur sur les antipsychotiques, par exemple mesurer la
glycĂ©mie au dĂ©but du traitement par olanzapine, 12 semaines aprĂšs lâinstauration du traitement puis
tous les ans. Les patients traitĂ©s par des mĂ©dicaments antipsychotiques, incluant Zalasta, doivent ĂȘtre
surveillĂ©s afin de dĂ©tecter les signes et symptĂŽmes dâune hyperglycĂ©mie (tels que polydipsie, polyurie,
polyphagie et faiblesse) et les patients ayant un diabĂšte de type II ou des facteurs de risque de diabĂšte
de type II doivent ĂȘtre suivis rĂ©guliĂšrement pour surveiller la dĂ©tĂ©rioration du contrĂŽle de la glycĂ©mie.
Le poids doit ĂȘtre surveillĂ© rĂ©guliĂšrement, par exemple au dĂ©but du traitement, 4, 8 et 12 semaines
aprĂšs lâinstauration du traitement par olanzapine puis tous les 3 mois.
Anomalies lipidiques
Des anomalies lipidiques ont Ă©tĂ© observĂ©es chez des patients traitĂ©s par lâolanzapine au cours dâessais
cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8). Les modifications lipidiques doivent ĂȘtre prises en charge
de façon appropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant des troubles lipidiques et
chez les patients ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement de troubles
lipidiques. Le bilan lipidique des patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant
Zalasta, doit ĂȘtre surveillĂ© rĂ©guliĂšrement conformĂ©ment aux recommandations en vigueur sur les