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L'aripiprazole en association a démontré une supériorité sur le placebo sur le score CGI-BP de sévérité
de la maladie (manie), critère d’évaluation secondaire.
Dans cet essai, les investigateurs ont assigné aux patients, en ouvert, soit du lithium soit du valproate
en monothérapie, afin de déterminer une non-réponse partielle. Les patients étaient stabilisés pendant
au moins 12 semaines consécutives avec l’association aripiprazole et le même thymorégulateur.
Les patients stabilisés ont ensuite été randomisés afin de continuer le même thymorégulateur avec
l'aripiprazole ou le placebo en double-aveugle. Quatre sous-groupes de thymorégulateurs ont été
évalués pendant la phase randomisée : aripiprazole + lithium ; aripiprazole + valproate ; placebo +
lithium ; placebo + valproate.
Les taux Kaplan-Meier pour la récidive de tout épisode d'humeur dans le bras des traitements en
association étaient de 16% pour aripiprazole + lithium et de 18% pour aripiprazole + valproate
comparés à 45% pour placebo + lithium et de 19% pour placebo + valproate.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez l'adolescent
Dans un essai de 6 semaines contre placebo mené chez 302 patients adolescents schizophrènes (âgés
de 13 à 17 ans), présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a été associé à une
amélioration statistiquement significative des symptômes psychotiques supérieure au placebo.
Dans une sous-analyse de patients adolescents âgés de 15 à 17 ans, représentant 74% de la population
totale incluse, le maintien de l'effet a été observé sur l'essai d'extension de 26 semaines en ouvert.
Dans un essai de 60 à 89 semaines, randomisé, en double-aveugle, contrôlé contre placebo chez des
sujets adolescents (n = 146 ; âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, il y avait une différence
statistiquement significative du taux de rechute des symptômes psychotiques entre le groupe
aripiprazole (19,39 %) et le groupe placebo (37,50 %). La valeur estimée du rapport de risque (RR)
était 0,461 (intervalle de confiance à 95 %, 0,242-0,879) dans la population totale. Dans les analyses
de sous-groupes, la valeur estimée du RR était 0,495 chez les sujets âgés de 13 à 14 ans par rapport à
0,454 chez ceux âgés de 15 à 17 ans. Toutefois, la valeur estimée du RR pour le groupe plus jeune
(13-14 ans) n’était pas précise, reflétant le plus petit nombre de sujets dans ce groupe (aripiprazole, n
= 29 ; placebo, n = 12) et l’intervalle de confiance pour cette estimation (allant de 0,151 à 1,628) ne
permettait pas de conclure sur la présence d’un effet du traitement. Au contraire, l’intervalle de
confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36)
allait de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, il était possible de conclure pour un effet du traitement chez
les patients les plus âgés.
Episodes maniaques dans troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé versus placebo conduit chez 296
enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes
maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM-
IV, et présentant un score YMRS initial ≥ 20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale
d'efficacité, 139 patients présentaient un diagnostic de TDAH associé.
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4
ème
et 12
ème
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a
été plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives
n'a pas été établit.
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3%), la somnolence (27,3%),
les céphalées (23,2%) et les nausées (14,1%). La prise moyenne de poids dans un intervalle de
traitement de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo.
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L'aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines,
contrôlées versus placebo [l'une à dose flexible (2-15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5, 10 ou