
34
Les patients de la cohorte 3 étaient âgés en moyenne de 6 ans (intervalle : 3 à 9), ils pesaient en
moyenne 19 kg (intervalle : 15 à 24) à l’inclusion, 37 % étaient de sexe masculin, 11 % étaient
asiatiques et 89 % étaient noirs. À l’inclusion, le taux médian de CD4+ était de 1 061 cellules/mm
3
(intervalle : 383 à 2 401) et le pourcentage médian de CD4+ était de 37 % (intervalle : 24 à 53 %).
Après être passés sous Genvoya, 96 % (26/27) des patients de la cohorte 3 sont restés virologiquement
contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) à la semaine 48. La variation moyenne du taux de CD4+ et
du pourcentage CD4+ entre l’inclusion et la semaine 48 était de -179 cellules/mm
3
et 0,2 %,
respectivement. Un patient était en situation d’échec virologique à la semaine 48 ; aucune résistance
émergente à Genvoya n’a été détectée jusqu’à la semaine 48.
Étude GS-US-292-1515
Dans l’étude GS-US-292-1515, l’efficacité et la sécurité de Genvoya ont été évaluées dans une étude
en ouvert menée chez des adolescents infectés par le VIH-1, virologiquement contrôlés, âgés de
12 à < 18 ans, pesant ≥ 35 kg (n = 50).
Les patients de l’étude avaient un âge médian de 15 ans (intervalle : 12 à 17 ans), 64 % étaient de sexe
féminin et 98 % étaient noirs. À l’inclusion, le taux médian de CD4+ était de 742 cellules/mm
3
(intervalle : 255 à 1 246) et le pourcentage médian de CD4+ était de 34 % (intervalle : 21 % à 53 %).
Après être passés sous Genvoya, 90 % (45/50) des patients sont restés virologiquement contrôlés
(ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) à la semaine 48. La variation moyenne du taux de CD4+ et du
pourcentage de CD4+ entre l’inclusion et la semaine 48 était de -43 cellules/mm
3
et -0,1 %,
respectivement. Cinq patients étaient en situation d’échec virologique jusqu’à la fin de l’étude ;
aucune résistance phénotypique ou génotypique au traitement par Genvoya n’a été détectée.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après l’administration orale avec de la nourriture chez des patients infectés par le VIH-1, les
concentrations plasmatiques maximales ont été observées environ 4 heures après la prise pour
l’elvitégravir, 3 heures après la prise pour le cobicistat, 3 heures après la prise pour l’emtricitabine et
1 heure après la prise pour le ténofovir alafénamide. La C
max
, l’ASC
tau
et la concentration résiduelle
(C
rés.
) moyennes à l’état d’équilibre (moyenne ± écart-type) chez des patients infectés par le VIH-1
étaient, respectivement, de 1,7 ± 0,39 µg/mL, 23 ± 7,5 µg•h/mL et 0,45 ± 0,26 µg/mL pour
l’elvitégravir, avec lequel on obtient un quotient inhibiteur d’environ 10 (rapport C
rés.
/CI
95
ajustée sur
la liaison protéique pour le VIH-1 de type sauvage). La C
max
, l’ASC
tau
et la C
rés.
moyennes à l’état
d’équilibre (moyenne ± écart-type) correspondantes étaient de 1,1 ± 0,40 µg/mL, 8,3 ± 3,8 µg•h/mL et
0,05 ± 0,13 µg/mL pour le cobicistat ; 1,9 ± 0,5 µg/mL, 13 ± 4,5 µg•h/mL et 0,14 ± 0,25 µg/mL pour
l’emtricitabine. La C
max
et l’ASC
tau
moyennes à l’état d’équilibre pour le ténofovir alafénamide étaient
respectivement de 0,16 ± 0,08 µg/mL et 0,21 ± 0,15 µg•h/mL.
Pour l’elvitégravir, la C
max
et l’ASC ont augmenté de 22 % et 36 % quand l’administration était
accompagnée d’un repas léger et de 56 % et 91 % quand elle était accompagnée d’un repas riche en
graisses, par rapport à son administration à jeun. L’exposition au cobicistat n’a pas été modifiée par un
repas léger et, bien que l’on ait observé une légère diminution de la C
max
(24 %) et de l’ASC (18 %)
avec un repas riche en graisses, aucune différence n’a été relevée en ce qui concerne l’effet booster du
cobicistat sur l’elvitégravir. Un repas léger ou riche en graisses n’a pas modifié l’exposition à
l’emtricitabine. Par rapport à son administration à jeun, l’administration de Genvoya avec un repas
léger (~400 kcal, 20 % de lipides) ou un repas riche en graisses (~800 kcal, 50 % de lipides) n’a pas
modifié l’exposition globale au ténofovir alafénamide de façon cliniquement significative (ASC
environ 15 % et 18 % plus élevée avec un repas léger ou un repas riche en graisses, respectivement,
par comparaison avec l’administration à jeun).