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lupus érythémateux systémique, le syndrome hémolytique et urémique, la chorée de Sydenham,
l’herpès gestationis, la perte d’audition liée à l’otospongiose.
- Des perturbations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter un arrêt des
contraceptifs œstroprogestatifs jusqu’à ce que les marqueurs de la fonction hépatique reviennent
à la normale. La récidive d’un prurit lié à une cholestase, survenu lors d’une grossesse
antérieure ou de l’utilisation antérieure de stéroïdes sexuels, nécessite l’arrêt des contraceptifs
œstroprogestatifs.
- Bien que les contraceptifs œstroprogestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique
à l’insuline et sur la tolérance au glucose, il n’est pas prouvé qu’il soit nécessaire de modifier le
schéma thérapeutique des diabétiques lors de l’utilisation d’une contraception
œstroprogestative. Les femmes diabétiques doivent cependant être soigneusement suivies, tout
particulièrement au début de l’utilisation des contraceptifs œstroprogestatifs.
- On a rapporté une aggravation de la dépression endogène, de l’épilepsie, de la maladie de Crohn
et de la rectocolite hémorragique avec l’utilisation de contraceptifs œstroprogestatifs.
- Les estrogènes exogènes peuvent provoquer ou aggraver les symptômes d’angiœdème
héréditaire ou acquis.
- Un chloasma peut parfois apparaître en cas d’utilisation d’une contraception hormonale,
notamment chez les utilisatrices avec antécédents de masque de grossesse. Les utilisatrices
présentant une tendance au chloasma doivent éviter de s’exposer au soleil ou à un rayonnement
ultraviolet en période d’utilisation d’EVRA. Il est fréquent que le chloasma ne soit pas
totalement réversible.
Consultation/examen médical
Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par EVRA, un bilan complet des antécédents
médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectué et la présence d’une grossesse doit
être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à
l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est
important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et
artérielle, y compris le risque associé à EVRA comparé à celui associé aux autres CHC, les
symptômes de TEV et de TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion
de thrombose.
Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils
fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations
en vigueur et adaptées à chaque patiente.
Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l’infection
par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Irrégularités des saignements
Avec tous les contraceptifs œstroprogestatifs, des saignements irréguliers (spottings ou métrorragies)
peuvent arriver, surtout au cours des premiers mois de leur utilisation. Pour cette raison, en cas de
saignements irréguliers, on ne recherchera un avis médical qu’après une période d’ajustement
d’environ trois cycles. Si les métrorragies persistent ou si elles interviennent après des cycles
précédemment réguliers alors qu’EVRA a été utilisé conformément au schéma posologique
recommandé, il faudra considérer une autre cause qu’EVRA. Des causes non-hormonales doivent être
envisagées et, si nécessaire, les mesures de diagnostic appropriées doivent être prises afin d'écarter la
possibilité d'une pathologie organique ou d'une grossesse. Cela peut inclure un curetage. Chez
certaines femmes, l’hémorragie de privation peut ne pas se produire au cours de l’intervalle libre sans
dispositif transdermique. Si EVRA a été pris conformément aux instructions décrites dans la
rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si EVRA n’a pas été pris
conformément aux instructions avant la première absence d'hémorragie de privation ou après deux
absences d'hémorragies de privation, il faudra écarter un risque de grossesse avant de continuer à
utiliser EVRA.
Certaines utilisatrices sont susceptibles de connaître une aménorrhée ou une oligoménorrhée après
arrêt de la contraception hormonale notamment lorsque ce trouble était préexistant.