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ANNEXE I
SUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
2
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
EVRA 203 microgrammes/24 heures + 33,9 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque dispositif transdermique de 20 cm
2
contient 6 mg de norelgestromine (NGMN) et
600 microgrammes d’éthinylestradiol (EE).
Chaque dispositif transdermique libère une quantité moyenne de 203 microgrammes de NGMN et
33,9 microgrammes d’EE par 24 heures. L’exposition au médicament est décrite avec plus de
précisions par le profil pharmacocinétique (voir rubrique 5.2).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Dispositif transdermique.
Dispositif transdermique mince, de type matriciel, composé de trois couches.
L'inscription « EVRA » est portée sur la face externe beige de la couche de support par tampon à
chaud.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Contraception féminine
EVRA est indiqué chez les femmes en âge de concevoir. La sécurité et l’efficacité ont été établies chez
des femmes âgées de 18 à 45 ans.
La décision de prescrire EVRA doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente,
notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV
associé à EVRA en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir
rubriques 4.3 et 4.4).
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Afin d’obtenir une efficacité contraceptive maximale, il convient d’informer les patientes de se
conformer strictement aux instructions d’utilisation d’EVRA. Pour les instructions de départ, se
reporter à la rubrique « comment commencer à utiliser EVRA » ci-dessous.
Un seul dispositif transdermique doit être porté à la fois.
Chaque dispositif transdermique usagé est retiré et immédiatement remplacé par un nouveau à un jour
fixe de la semaine (jour de changement), aux 8
ème
et 15
ème
jours du cycle. Le changement de dispositif
transdermique peut être effectué à tout moment du jour de changement prévu. La quatrième semaine à
partir du 22
ème
jour est un intervalle libre sans dispositif transdermique.
3
Un nouveau cycle de contraception débute le jour suivant la semaine d’intervalle libre sans dispositif
transdermique; le dispositif transdermique suivant d’EVRA doit être appliqué même si aucune
hémorragie de privation n’est intervenue ou si l’hémorragie de privation n’est pas encore terminée.
La période sans dispositif transdermique entre deux cycles d’administration ne doit en aucune
circonstance dépasser 7 jours. Si cette période sans dispositif transdermique dépasse 7 jours, il est
possible que l’utilisatrice ne soit pas protégée contre le risque de grossesse. Un contraceptif non
hormonal doit alors être utilisé simultanément pendant 7 jours. Le risque d’ovulation augmente chaque
jour au-delà de la période recommandée sans contraceptif. Si un rapport sexuel a eu lieu au cours
d’une telle période prolongée sans dispositif transdermique, la possibilité d’une grossesse doit être
envisagée.
Populations particulières
Poids corporel supérieur ou égal à 90 kg
L'efficacité contraceptive peut être diminuée chez les femmes pesant 90 kg ou plus.
Insuffisance rénale
EVRA n'a pas été étudié chez les femmes présentant une insuffisance rénale. Aucun ajustement
posologique n’est nécessaire, mais comme il est suggéré dans la littérature que la fraction libre de
l'éthinylestradiol est plus élevée, une surveillance médicale accrue est nécessaire lors de l’utilisation
d’EVRA dans cette population.
Insuffisance hépatique
EVRA n'a pas été étudié chez les femmes présentant une insuffisance hépatique. EVRA est contre-
indiqué chez les femmes présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.3).
Femmes ménopausées
EVRA n'est pas indiqué chez les femmes ménopausées et n'est pas destiné à être utilisé comme
traitement hormonal substitutif.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies chez les adolescentes âgées de moins de 18 ans.
L’utilisation d'EVRA chez les enfants et adolescentes prépubères n’est pas pertinente.
Mode d’administration
EVRA doit être appliqué sur une peau propre, sèche, saine, intacte et sans pilosité, sur la fesse,
l’abdomen, la face extérieure de la partie supérieure du bras ou la partie supérieure du torse, à un
endroit où il ne subira aucune friction due à des vêtements serrés. EVRA ne doit pas être placé sur les
seins ou sur une peau rouge, irritée ou entaillée. Chaque nouveau dispositif transdermique doit être
placé sur la peau à un endroit différent du précédent, afin d’éviter toute irritation potentielle, bien
qu’ils puissent être appliqués dans la même région anatomique.
Il convient d’appuyer fermement sur le dispositif transdermique jusqu’à ce que les bordures adhèrent
correctement.
Afin d’éviter toute interférence avec les propriétés adhésives du dispositif transdermique, il convient
de ne pas appliquer de maquillage, de crèmes, de lotions, de poudres ou autres produits à usage local
sur la zone cutanée où le dispositif transdermique est ou sera bientôt mis en place.
Il est recommandé que l’utilisatrice contrôle visuellement son dispositif transdermique chaque jour
afin de garantir le maintien d’une adhérence correcte.
Le
dispositif transdermique EVRA ne doit pas être coupé, endommagé ou altéré de quelque manière
que ce soit
car cela peut compromettre l'efficacité contraceptive.
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Les dispositifs transdermiques usagés doivent être éliminés avec précautions selon les instructions de
la rubrique 6.6.
Comment commencer à utiliser EVRA
Si aucun contraceptif hormonal n’était utilisé au cours du cycle précédent
La contraception avec EVRA débute le 1
er
jour des règles. Un seul dispositif transdermique est
appliqué et porté pendant une semaine complète (7 jours). Le jour de l’application du premier
dispositif transdermique (1
er
jour/Jour du début) détermine le jour de changement des dispositifs
transdermiques suivants. Le jour de changement du dispositif transdermique sera le même jour chaque
semaine (jours 8, 15, 22 du cycle et jour 1 du cycle suivant). La quatrième semaine est un intervalle
libre sans dispositif transdermique à partir du jour 22.
Si le Cycle 1 du traitement bute après le 1
er
jour du cycle menstruel, un contraceptif non hormonal
doit être utilisé simultanément pendant les 7 premiers jours du premier cycle de traitement
uniquement.
En relais d’un contraceptif œstroprogestatif oral
Le traitement avec EVRA doit débuter le 1
er
jour de l’hémorragie de privation. Si aucune hémorragie
de privation n’intervient dans les 5 jours qui suivent la prise du dernier comprimé (hormonal) actif, il
convient d’éliminer un risque de grossesse avant de commencer le traitement avec EVRA. Si le
traitement commence après le premier jour de l’hémorragie de privation, une contraception non
hormonale doit être utilisée en parallèle pendant 7 jours.
Si plus de 7 jours s’écoulent après la prise du dernier comprimé actif de contraception orale, la femme
peut avoir ovulé et elle doit consulter un médecin avant de commencer un traitement par EVRA. Si un
rapport sexuel a eu lieu au cours d’un intervalle prolongé sans pilule, la possibilité d’une grossesse
doit être envisagée.
En relais d’une méthode progestative
La femme peut remplacer à tout moment la pilule progestative (ou l’implant le jour de son retrait, ou
la méthode injectable au moment de la prochaine injection) mais elle doit associer une méthode de
contraception mécanique pendant les 7 premiers jours.
Après un avortement ou une fausse-couche
La femme peut commencer EVRA immédiatement après un avortement ou une fausse-couche
intervenant avant la 20
ème
semaine de gestation. Aucun moyen de contraception supplémentaire n’est
nécessaire si EVRA est débuté immédiatement. Notez qu’une ovulation peut intervenir dans les
10 jours qui suivent un avortement ou une fausse-couche.
Après un avortement ou une fausse-couche intervenant durant ou après la 20
ème
semaine de gestation,
EVRA peut être débuté le 21
ème
jour après l’avortement ou le 1
er
jour des premières règles spontanées,
si celui-ci intervient avant. L’incidence d’une ovulation au 21
ème
jour après l'avortement (à
20 semaines de gestation) n'est pas connue.
Après un accouchement
Les utilisatrices qui choisissent de ne pas allaiter doivent attendre 4 semaines après l’accouchement
pour commencer un traitement contraceptif avec EVRA. Pour les femmes qui commenceraient plus
tard, il convient de leur conseiller d'associer une contraception mécanique pendant les 7 premiers
jours. Cependant, si un rapport sexuel a déjà eu lieu, il faudra exclure une grossesse avant de pouvoir
commencer EVRA ou alors la femme devra attendre son premier cycle menstruel.
Pour les femmes qui allaitent, se reporter à la rubrique 4.6.
Que faire si le dispositif transdermique se décolle entièrement ou partiellement
Si le dispositif transdermique EVRA se décolle complètement ou partiellement et reste décollé, la
quantité de médicament administrée est insuffisante.
5
Si EVRA reste même partiellement décollé :
- pendant moins d’un jour (jusqu’à 24 heures) : il doit être à nouveau appliqué au même endroit
ou immédiatement remplacé par un nouveau dispositif transdermique EVRA. Aucun
contraceptif supplémentaire n’est nécessaire. Le dispositif transdermique EVRA suivant doit
être appliqué le « Jour de changement » habituel.
- pendant plus d’un jour (24 heures ou plus) ou si l’utilisatrice ne sait pas quand le dispositif
transdermique s’est soulevé ou décollé : il est possible que l’utilisatrice ne soit pas protégée
contre le risque de grossesse. L’utilisatrice doit interrompre le cycle de contraception en cours et
entamer immédiatement un nouveau cycle en appliquant un nouveau dispositif transdermique
EVRA. Il existe désormais un nouveau « 1
er
jour » et un nouveau « Jour de changement ». Une
contraception non hormonale doit être associée pendant les 7 premiers jours du nouveau cycle
uniquement.
Un dispositif transdermique ne doit pas être appliqué à nouveau s’il n’est plus collant ; un nouveau
dispositif transdermique doit être appliqué immédiatement. Aucun adhésif ou bandage supplémentaire
ne doit être utilisé afin de maintenir le dispositif transdermique EVRA en place.
Si les jours de changement ultérieurs de dispositif transdermique EVRA sont retardés
Au début de tout cycle d’utilisation du dispositif transdermique (Semaine une/1
er
jour) :
Il est possible que l’utilisatrice ne soit pas protégée contre le risque de grossesse. L’utilisatrice doit
appliquer le premier dispositif transdermique du nouveau cycle dès que l’oubli est constaté. Il existe
désormais un nouveau « Jour de changement » du dispositif transdermique et un nouveau « 1
er
jour ».
Une contraception non hormonale doit être associée pendant les 7 premiers jours du nouveau cycle. Si
un rapport sexuel a eu lieu au cours de cette période prolongée sans dispositif transdermique, la
possibilité d’une grossesse doit être envisagée.
Au milieu du cycle (Semaine deux/8
ème
jour ou Semaine trois/15
ème
jour) :
- d’un ou deux jours (jusqu’à 48 heures) : l’utilisatrice doit appliquer un nouveau dispositif
transdermique EVRA immédiatement. Le dispositif transdermique EVRA suivant doit être
appliqué le « Jour de changement » habituel. Si le dispositif transdermique a été por
correctement au cours des 7 jours précédant le premier jour d’oubli, aucun contraceptif
supplémentaire n’est nécessaire.
- de plus de deux jours (48 heures ou plus) : il est possible que l’utilisatrice ne soit pas protégée
contre le risque de grossesse. L’utilisatrice doit interrompre le cycle de contraception en cours et
entamer immédiatement un nouveau cycle de quatre semaines en appliquant un nouveau
dispositif transdermique EVRA. Il existe désormais un nouveau « 1
er
jour » et un nouveau
« Jour de changement ». Une contraception non hormonale doit être associée pendant les
7 premiers jours du nouveau cycle.
A la fin du cycle (Semaine quatre/22
ème
jour)
- Si le dispositif transdermique EVRA n’est pas retiré au début de la semaine 4 (22
ème
jour), il
doit être retiré dès que possible. Le cycle suivant doit débuter le « jour de changement »
habituel, c’est-à-dire le lendemain du 28
ème
jour. Aucun contraceptif supplémentaire n’est
nécessaire.
Modification du jour de changement
Afin de retarder d'un cycle la période des règles, la femme doit appliquer un autre dispositif
transdermique au début de la 4
ème
semaine (22
ème
jour) et donc ne pas observer l’intervalle libre sans
dispositif transdermique. Des métrorragies ou des spottings peuvent se produire. Après avoir porté le
dispositif transdermique pendant 6 semaines consécutives, un intervalle libre sans dispositif
transdermique de 7 jours est nécessaire. Suite à cela, il est possible de reprendre une application
régulière d’EVRA.
Si l’utilisatrice souhaite modifier le jour de changement, le cycle en cours doit être achevé et le
troisième dispositif transdermique EVRA retiré à la date correcte. Au cours de la semaine sans
dispositif transdermique, un nouveau jour de changement peut être sélectionné en appliquant le
6
premier dispositif transdermique EVRA du cycle suivant aussitôt atteint le jour souhaité. L’intervalle
libre sans dispositif transdermique ne doit en aucune circonstance dépasser 7 jours consécutifs. Plus
l’intervalle libre sans dispositif transdermique est court, plus le risque est élevé pour l'utilisatrice de ne
pas avoir d’hémorragies de privation et de présenter des métrorragies ou des spottings pendant le cycle
de traitement suivant.
En cas d’irritation cutanée mineure
Si l’utilisation du dispositif transdermique entraîne une irritation gênante, un nouveau dispositif
transdermique peut être appliqué à un nouvel endroit jusqu’au jour de changement suivant. Un seul
dispositif transdermique doit être porté à la fois.
4.3 Contre-indications
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations
suivantes. Si une de ces maladies survient lors de l’utilisation d’EVRA, il faut arrêter EVRA
immédiatement.
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Thrombo-embolie veineuse présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou
antécédents de TEV (p. ex., thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire
[EP]) ;
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle
qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de
Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S ;
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4) ;
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de
risque (voir rubrique 4.4) ;
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle
(p. ex., infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex., angine de poitrine) ;
Affection cérébrovasculaire présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral
(AVC) ou de prodromes (p. ex., accident ischémique transitoire [AIT]) ;
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle
qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps
anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ;
Antécédents de migraine avec symptômes neurologiques focaux ;
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de
risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :
- diabète avec symptômes vasculaires
- hypertension artérielle sévère
- dyslipoprotéinémie sévère
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
Cancer du sein avéré ou suspecté
Cancer de l’endomètre ou autre néoplasie liée aux œstrogènes avérée ou suspectée
Anomalies de la fonction hépatique liées à une maladie hépatocellulaire aiguë ou chronique
Adénomes ou carcinomes hépatiques
Hémorragie génitale anormale inexpliquée
Utilisation concomitante avec des médicaments contenant de
l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir,dasabuvir, des médicaments contenant du
glécaprévir/pibrentasvir ou du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir rubrique 4.5).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Mises en garde
Si l’un des troubles ou l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous est présent, la pertinence du
traitement par EVRA doit être discue avec la patiente.
7
En cas d’aggravation ou de survenue pour la première fois de l’un de ces troubles ou facteurs de
risque, il doit être conseillé à la patiente de contacter son médecin afin de déterminer si l’utilisation
d’EVRA doit être interrompue.
Il n’existe aucune preuve clinique indiquant qu’un dispositif transdermique est mieux toléré, tout
aspect confondu, qu’un contraceptif œstroprogestatif oral.
EVRA n’est pas indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).
Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
L’utilisation de tout contraceptif hormonal combiné (CHC) augmente le risque de thrombo-embolie
veineuse (TEV) en comparaison à une non-utilisation. Les produits contenant du lévonorgestrel, du
norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque
associé aux autres produits, tels qu’EVRA, peut être jusqu’à deux fois plus élevé. La décision
d’utiliser tout produit autre que ceux associés au plus faible risque de TEV doit être prise
uniquement après avoir discuté avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de
TEV associé à EVRA, l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le
risque de TEV est à son maximum pendant la première année d’utilisation. Certains éléments
indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une
interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000
développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut
être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque sous-jacents qu’elle présente (voir ci-
dessous).
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC à faible dose contenant du lévonorgestrel,
environ 6
1
développeront une TEV sur une période d’un an. Des études ont suggéré que l’incidence
des TEV chez les femmes utilisant EVRA pourrait être jusqu’à 2 fois plus élevée que chez les
utilisatrices de CHC contenant du lévonorgestrel. Ceci correspond à environ 6 à 12 cas de TEV par an
sur 10 000 femmes utilisant EVRA.
Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur au nombre attendu chez les femmes
pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
1
Point central de l’intervalle de 5-7 pour 10 000 femme-années, sur la base d’un risque relatif, pour
les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à leur non-utilisation, d’environ 2,3 à 3,6
8
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans
d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou
rétiniennes.
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être
considérablement accru si des facteurs de risque sont présents, en particulier si de multiples facteurs de
risque sont cumulés (voir le tableau).
EVRA est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les
exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente
plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des
risques associé à chaque facteur pris individuellement dans ce cas, le risque global de TEV doit être
pris en compte. Si le rapport bénéfices/risques est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit
(voir rubrique 4.3).
Tableau : Facteurs de risque de TEV
Facteur de risque
Commentaire
Obésité (indice de masse corporelle
supérieur à 30 kg/m²)
L’élévation de l’IMC augmente considérablement le
risque.
Ceci est particulièrement important à prendre en compte
si d’autres facteurs de risque sont également présents.
Immobilisation prolongée, intervention
chirurgicale majeure, toute intervention
chirurgicale sur les jambes ou le bassin,
neurochirurgie ou traumatisme majeur
Remarque : l’immobilisation
temporaire, y compris les trajets aériens
> 4 heures, peut également constituer un
facteur de risque de TEV, en particulier
chez les femmes présentant d’autres
facteurs de risque
Dans ces situations, il est conseillé de suspendre
l’utilisation du dispositif transdermique (au moins quatre
semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et
de ne le reprendre que deux semaines au moins après la
remobilisation complète. Une autre méthode de
contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse
non désirée.
Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si
EVRA n’a pas été interrompu à l’avance.
Nombre de cas
de TEV
Non-utilisatrices de CHC (2 cas)
CHC contenant du lévonorgestrel
(5-7 cas)
CHC contenant de la norelgestromine
(6-12 cas)
9
Antécédents familiaux (thrombo-
embolie veineuse survenue chez la
fratrie ou chez un parent, en particulier
à un âge relativement jeune)
En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme
devra être adressée à un spécialiste pour se faire
conseiller avant toute décision concernant l’utilisation de
CHC.
Autres affections médicales associées à
la TEV
Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome
hémolytique et urémique, maladies inflammatoires
chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite
hémorragique) et drépanocytose.
Âge
En particulier au-delà de 35 ans.
Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites
superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.
L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les
6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant
« Grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter
un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :
- gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;
- douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de
la marche ;
- sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
- apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;
- toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;
- douleur thoracique aiguë ;
- étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
- battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (p. ex., « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être
interprétés à tort comme les signes d’événements plus fréquents et moins sévères (infections
respiratoires, p. ex.).
Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et
coloration légèrement bleutée d’une extrémité.
Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble
indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut
survenir presque immédiatement.
Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation
du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire
(p. ex., accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent
être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident vasculaire cérébral chez les
utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). EVRA est
contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque grave ou de multiples facteurs de
risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3).
10
Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque
soit supérieure à la somme des risques associé à chaque facteur pris individuellement dans ce cas, le
risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfices/risques est jugé défavorable, le CHC ne
doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau : Facteurs de risque de TEA
Facteur de risque
Commentaire
Âge
En particulier au-delà de 35 ans
Tabagisme
Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles
souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement
conseillé aux femmes âgées de plus de 35 ans qui
continuent de fumer d’utiliser une méthode de
contraception différente.
Hypertension artérielle
Obésité (indice de masse corporelle
supérieur à 30 kg/m
2
)
L’élévation de l’IMC augmente considérablement le
risque.
Ceci est particulièrement important à prendre en compte
chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.
Antécédents familiaux (thrombo-
embolie artérielle survenue chez la
fratrie ou chez un parent, en particulier
à un âge relativement jeune, c.-à-d.
avant 50 ans)
En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme
devra être adressée à un spécialiste pour se faire
conseiller avant toute décision concernant l’utilisation de
CHC.
Migraine
L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des
migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le
prodrome d’un événement vasculaire cérébral) peut
constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.
Autres affections médicales associées à
des événements indésirables vasculaires
Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque
et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus
érythémateux disséminé.
Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter
un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes d’un accident vasculaire cérébral peuvent inclure :
- apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse au niveau du visage, des bras ou
des jambes, en particulier d’un côté du corps ;
- apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre
ou de coordination ;
- apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;
- apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;
- céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;
- perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).
Les symptômes d’un infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
- douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine,
le bras ou au niveau du sternum ;
- sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;
- sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;
- transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;
- faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;
- battements cardiaques rapides ou irréguliers.
11
Il est important d'insister auprès des femmes utilisant des contraceptifs œstroprogestatifs de contacter
leur médecin dans le cas de signes évocateurs de thromboses. Dans le cas d’une thrombose suspectée
ou confirmée, il faut arrêter les contraceptifs hormonaux. Une contraception plus appropriée doit être
démarrée à cause de la tératogénicité d’une thérapie par anticoagulants (coumariniques).
Tumeurs
Certaines études épidémiologiques ont rapporté un risque plus élevé de cancer du col de l’utérus chez
les utilisatrices au long cours de contraceptifs hormonaux oraux, mais il existe toujours une
controverse sur la part de responsabilité du comportement sexuel et d’autres facteurs comme le
papillomavirus humain (HPV) dans cette constatation.
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a rapporté qu’il existe un risque légèrement plus
élevé (RR = 1,24) de diagnostiquer un cancer du sein chez les femmes actuellement sous contraceptifs
œstroprogestatif oraux. L'augmentation du risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui
suivent l’arrêt du contraceptif œstroprogestatif oral. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes
de moins de 40 ans, le nombre de cancers du sein diagnostiqués en plus chez les utilisatrices récentes
ou habituelles de contraceptif œstroprogestatif oral est faible par rapport au risque global de cancer du
sein. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices au long cours tendent à être à un stade
clinique moins avancé que les cancers diagnostiqués chez les non-utilisatrices. Le profil
d'augmentation du risque est peut-être dû soit à un diagnostic plus précoce de cancer du sein chez les
utilisatrices de contraceptifs œstroprogestatifs oraux, soit aux effets biologiques des contraceptifs
œstroprogestatifs oraux ou à une association des deux.
Dans de rares cas, on a rapporté des tumeurs hépatiques bénignes et de façon encore plus rare, des
tumeurs hépatiques malignes, chez des utilisatrices de contraceptifs œstroprogestatif oraux. Dans
certains cas isolés, ces tumeurs ont mené à des hémorragies internes abdominales menaçant le
pronostic vital. Par conséquent, il faut considérer une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel
lors de la survenue de douleurs abdominales supérieures graves, de gonflement du foie ou de signes
d’hémorragie interne abdominale chez les femmes utilisant EVRA.
Troubles psychiatriques
L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de
contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de
risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de
contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de
temps après le début du traitement.
Autres troubles
- L'efficacité contraceptive peut être diminuée chez les femmes dont le poids est supérieur ou égal
à 90 kg. (voir rubriques 4.2 et 5.1).
- Les femmes ayant une hypertriglycéridémie ou des antécédents familiaux
d’hypertriglycéridémie peuvent présenter un risque accru de pancréatite lorsqu’elles utilisent
des contraceptifs œstroprogestatifs.
- Même si on a rapporté une petite augmentation de la pression artérielle chez de nombreuses
femmes sous contraceptifs hormonaux, une augmentation cliniquement significative est rare. Il
n’a pas été établi de lien causal certain entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et une
hypertension clinique. Si, au cours de l’utilisation de contraceptifs œstroprogestatifs dans le cas
d’une hypertension déjà existante, des valeurs de pression artérielle constamment élevées ou
une augmentation significative de la pression artérielle ne répondent pas de façon appropriée à
un traitement contre l’hypertension, il faut arrêter la contraception œstroprogestative.
L’utilisation d’un contraceptif œstroprogestatif pourra être reprise lorsque l’on obtiendra des
valeurs normales de pression artérielle grâce à un traitement anti-hypertenseur.
- Le développement et l'aggravation des troubles suivants ont été rapportés dans le cas de
grossesse ou d’utilisation de contraceptifs hormonaux, sans qu'il existe de preuves d'une relation
avec l’utilisation de contraceptifs hormonaux : l’ictère et/ou le prurit lié à une cholestase,
l’affection de la vésicule biliaire incluant une cholecystite et une cholelithiase, la porphyrie, le
12
lupus érythémateux systémique, le syndrome hémolytique et urémique, la chorée de Sydenham,
l’herpès gestationis, la perte d’audition liée à l’otospongiose.
- Des perturbations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter un arrêt des
contraceptifs œstroprogestatifs jusqu’à ce que les marqueurs de la fonction hépatique reviennent
à la normale. La récidive d’un prurit lié à une cholestase, survenu lors d’une grossesse
antérieure ou de l’utilisation antérieure de stéroïdes sexuels, nécessite l’arrêt des contraceptifs
œstroprogestatifs.
- Bien que les contraceptifs œstroprogestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique
à l’insuline et sur la tolérance au glucose, il n’est pas prouvé qu’il soit nécessaire de modifier le
schéma thérapeutique des diabétiques lors de l’utilisation d’une contraception
œstroprogestative. Les femmes diabétiques doivent cependant être soigneusement suivies, tout
particulièrement au début de l’utilisation des contraceptifs œstroprogestatifs.
- On a rapporté une aggravation de la dépression endogène, de l’épilepsie, de la maladie de Crohn
et de la rectocolite hémorragique avec l’utilisation de contraceptifs œstroprogestatifs.
- Les estrogènes exogènes peuvent provoquer ou aggraver les symptômes d’angiœdème
héréditaire ou acquis.
- Un chloasma peut parfois apparaître en cas d’utilisation d’une contraception hormonale,
notamment chez les utilisatrices avec antécédents de masque de grossesse. Les utilisatrices
présentant une tendance au chloasma doivent éviter de s’exposer au soleil ou à un rayonnement
ultraviolet en période d’utilisation d’EVRA. Il est fréquent que le chloasma ne soit pas
totalement réversible.
Consultation/examen médical
Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par EVRA, un bilan complet des antécédents
médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectué et la présence d’une grossesse doit
être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à
l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est
important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et
artérielle, y compris le risque associé à EVRA comparé à celui associé aux autres CHC, les
symptômes de TEV et de TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion
de thrombose.
Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils
fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations
en vigueur et adaptées à chaque patiente.
Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l’infection
par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Irrégularités des saignements
Avec tous les contraceptifs œstroprogestatifs, des saignements irréguliers (spottings ou trorragies)
peuvent arriver, surtout au cours des premiers mois de leur utilisation. Pour cette raison, en cas de
saignements irréguliers, on ne recherchera un avis médical qu’après une période d’ajustement
d’environ trois cycles. Si les métrorragies persistent ou si elles interviennent après des cycles
précédemment réguliers alors qu’EVRA a été utilisé conformément au schéma posologique
recommandé, il faudra considérer une autre cause qu’EVRA. Des causes non-hormonales doivent être
envisagées et, si nécessaire, les mesures de diagnostic appropriées doivent être prises afin d'écarter la
possibilité d'une pathologie organique ou d'une grossesse. Cela peut inclure un curetage. Chez
certaines femmes, l’hémorragie de privation peut ne pas se produire au cours de l’intervalle libre sans
dispositif transdermique. Si EVRA a été pris conformément aux instructions décrites dans la
rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si EVRA n’a pas été pris
conformément aux instructions avant la première absence d'hémorragie de privation ou après deux
absences d'hémorragies de privation, il faudra écarter un risque de grossesse avant de continuer à
utiliser EVRA.
Certaines utilisatrices sont susceptibles de connaître une aménorrhée ou une oligoménorrhée après
arrêt de la contraception hormonale notamment lorsque ce trouble était préexistant.
13
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Remarque : Linformation produit des dicaments associés doit être consultée afin d’identifier les
possibles interactions.
Interactions pharmacodynamiques
Au cours des essais cliniques menés auprès de patients traités pour une infection par le virus de
l'hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et
dasabuvir, avec ou sans ribavirine, des élévations des transaminases (ALT) de plus de 5 fois la limite
supérieure de la normale (LSN) sont survenues significativement plus fréquemment chez les femmes
utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol tels que les contraceptifs hormonaux
combinés (CHC). De plus, même chez les patients traités par le glécaprevir/pibrentasvir ou le
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir, des élévations des ALAT ont été observées chez les femmes
utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol tels que les CHC (voir section 4.3). Ainsi,
les utilisatrices d’EVRA doivent passer à une méthode de contraception alternative (i.e., une
contraception à base de progestatifs seuls ou des méthodes non-hormonales), avant de commencer un
traitement avec ces combinaisons de médicaments. Evra peut être réutilisé 2 semaines après la fin du
traitement par ces combinaisons de médicaments.
Effets d’autres médicaments sur EVRA
Des interactions peuvent survenir avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales, ce qui
peut entrainer l’augmentation de la clairance des hormones sexuelles et peut conduire à des
métrorragies et/ou un échec de la contraception. Les interactions suivantes on été rapportées dans la
littérature.
Substances augmentant la clairance des CHC (diminution de l’efficacité des CHC par induction
enzymatique), par exemple :
Les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, le
modafinil et les médicaments contre le VIH tels que le ritonavir, la névirapine et l’éfavirenz et
probablement aussi le felbamate, la griséofulvine, l’oxcarbazépine, le topiramate et les préparations à
base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Conduite à tenir
L’induction enzymatique peut être observée après quelques jours de traitement. L’induction
enzymatique maximale apparaît généralement après 10 jours, cependant elle peut se prolonger au
moins 4 semaines après l’arrêt du traitement.
A court terme
Une femme traitée pendant une courte durée par des médicaments ayant une action inductrice des
enzymes hépatiques métabolisant les médicaments ou par une substance active inductrice de ces
enzymes doit temporairement utiliser une contraception mécanique en complément d’EVRA, à savoir
lors de la prise concomitante du médicament et durant 28 jours après son arrêt.
Si l’administration concomitante d’un médicament se poursuit au-delà des trois semaines de port du
dispositif, le dispositif transdermique suivant doit être appliqué sans respecter l’intervalle libre
habituel sans dispositif transdermique.
Au long cours
Chez les femmes traitées au long cours par des substances actives inductrices enzymatiques, une autre
méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.
Substances ayant des effets variables sur la clairance des CHC
De nombreuses associations d’inhibiteurs de la protéase et d’inhibiteurs non nucléosidiques de la
transcriptase inverse du VIH, incluant les associations avec les inhibiteurs du VHC peuvent augmenter
ou diminuer les concentrations plasmatiques d’œstrogène ou de progestatifs en cas d’administration
14
concomitante avec les CHC. La conséquence effective de ces variations peut être cliniquement
pertinente dans certains cas.
Par conséquent, le résumé des caractéristiques du produit des traitements concomitants contre le VIH
doit être consulté afin d’identifier les possibles interactions et toute recommandation associée. En cas
de doute, une méthode contraceptive supplémentaire mécanique doit être utilisée par les femmes
traitées par inhibiteur de la protéase ou inhibiteur non nucléosidiques de la transcriptase inverse.
Inhibition du métabolisme de l’éthinylestradiol
Une augmentation des taux plasmatiques d’éthinylestradiol (50 à 60%) a été observée lors de la prise
concomitante d’étoricoxib et d’un contraceptif hormonal oral triphasique. On suppose que l’étoricoxib
augmente les taux déthinylestradiol car il inhibe l’activité des sulfotransrases, inhibant ainsi le
métabolisme de l’éthinylestradiol.
Effet d’EVRA sur d’autres médicaments
Les contraceptifs hormonaux peuvent affecter le métabolisme de certaines substances actives. Les
concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent ainsi être augmentées (exemple ciclosporine). Un
ajustement de la posologie des médicaments associés peut être nécessaire.
Lamotrigine : Lors d’une coadministration, les contraceptifs œstroprogestatifs ont causé une
diminution significative des concentrations plasmatiques de lamotrigine probablement due à
l’induction de la glucuronidation de la lamotrigine. Ceci peut diminuer le contrôle des crises
convulsives ; un ajustement de la posologie de la lamotrigine peut donc être nécessaire.
Examens biologiques
L’utilisation d’hormones contraceptives peut influencer les résultats de certains examens biologiques,
tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des
protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions
lipidiques/lipoproteiniques, les paramètres du métabolisme glucidique et les paramètres de la
coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent généralement dans les limites de la normale.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
EVRA n’est pas indiqué pendant la grossesse.
Les études épidémiologiques n’indiquent aucun risque accru de malformation congénitale chez les
enfants nés de femmes ayant utilisé des contraceptifs œstroprogestatifs oraux avant la grossesse.
La
majorité des études récentes n’indiquent pas non plus d'effet tératogène lorsque des contraceptifs
œstroprogestatifs oraux sont utilisés par inadvertance durant les premiers stades de la grossesse.
Les données limitées concernant l’issue des grossesses chez les femmes utilisant EVRA ne permettent
pas de conclure quant à sa sécurité en cas de grossesse.
Les études effectuées chez l’animal ont montré des effets indésirables au cours de la grossesse et de
l’allaitement (voir rubrique 5.3). Sur la base de ces données chez l’animal, des effets indésirables liés à
l’action hormonale des substances actives ne peuvent être exclus. Cependant, l’expérience générale
avec les contraceptifs œstroprogestatifs oraux au cours de la grossesse n’a pas fourni de preuve d’un
effet délétère réel chez l’homme.
Si une grossesse intervient lors de la prise d’EVRA, il faut arrêter l’utilisation d’EVRA
immédiatement.
L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise compte lors de la reprise
d’EVRA (voir rubriques 4.2 et 4.4).
15
Allaitement
Les contraceptifs œstroprogestatifs peuvent influer sur l’allaitement car ils peuvent réduire la quantité
et modifier la composition du lait maternel. Par conséquent, l’utilisation d’EVRA ne doit pas être
recommandée jusqu’à ce que la mère qui allaite ait complètement sevré son enfant.
Fertilité
Après l’arrêt d’EVRA, un délai peut être nécessaire avant que les femmes puissent concevoir.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
EVRA n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d’emploi
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques ont été des
céphalées, des nausées, ainsi que des tensions mammaires, apparaissant respectivement chez environ
21,0 %, 16,6 %, et 15,9 % des patientes. Les effets indésirables pouvant survenir en début de
traitement mais qui diminuent habituellement après les trois premiers cycles incluent des spottings, des
tensions mammaires et des nausées.
Description de certains effets indésirables particuliers
Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux,
incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse
et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en
détails en rubrique 4.4.
Tableau listant les effets indésirables
La tolérance a été évaluée chez 3 322 femmes sexuellement actives ayant participé à 3 essais cliniques
de phase III dont l’objectif était d’évaluer l’efficacité contraceptive. Les patientes ont reçu 6 ou
13 cycles de contraception (EVRA ou un contraceptif oral utilisé comme comparateur), ont pris au
moins une dose de médicament et ont fourni des données de tolérance. Le tableau 1 ci-dessous reprend
les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et lors de l’expérience post-marketing.
Convention MedDRA pour les fréquences : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu
fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (( 1/10 000 à < 1/1 000)) ; très rare (< 1/10 000) ; indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Table 1: Fréquence des effets indésirables
Classe de systèmes organes
Fréquence
Infections et infestations
fréquent
Candidose vaginale
rare
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
rare
Cancer du sein*†
Cancer du col de l’utérus*†
Adénome hépatique*
Léiomyome utérin
Affections du système immunitaire
peu fréquent
16
rare
Fréquence indéterminée
Trouble du métabolisme et de la nutrition
peu fréquent
Rétention hydrique
Augmentation de l’appétit
rare
Affections psychiatriques
fréquent
peu fréquent
Baisse de la libido
rare
Frustration*
Affections du système nerveux
très fréquent
fréquent
Sensations vertigineuses
rare
Hémorragie cérébrale*†
Affections oculaires
rare
Affections cardiaques
rare
Affections vasculaires
peu fréquent
rare
Thrombose artérielle**†
Thrombose veineuse**†
Thrombose *†
Affections respiratoires thoraciques et médiastinales
rare
Affections gastro-intestinales
très fréquent
fréquent
Vomissements
Diarrhée
Distension abdominale
rare
17
Affections hépatobiliaires
rare
Cholelithiase†
Lésion hépatique*
Ictère cholestatique*†
Affections de la peau et du tissu sous-cuta
fréquent
Eruption cutanée
Prurit
Réaction cutanée
Irritation cutanée
peu fréquent
Dermatite allergique
Eczéma
Réaction de photosensibilité
Dermite de contact
Urticaire
Erythème
rare
Erythème (polymorphe, noueux)*
Chloasma†
Eruption cutanée exfoliative*
Prurit généralisé
Eruption (érythémateuse, prurigineuse)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
fréquent
Affections des organes de reproduction et du sein
très fréquent
fréquent
Saignements vaginaux et troubles menstruels**†
Spasmes utérins
Troubles mammaires
Pertes vaginales
peu fréquent
Syndrome prémenstruel
Sécheresse vulvo-vaginale
rare
Arrêt de la lactation*
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
fréquent
Fatigue
Réactions au site d’application (érythème, irritation, prurit,
éruption cutanée)
peu fréquent
Œdème périphérique
Réactions au site d’application**
18
rare
Œdème avec signe du godet*
Tuméfaction
Réactions au site d’application* (par exemple abcès, érosion)
Investigations
fréquent
peu fréquent
Anomalies lipidiques**
rare
* Rapporté après commercialisation.
** Inclut les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et après commercialisation.
Voir rubrique 4.4.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament.
Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté suite à l’ingestion accidentelle de fortes doses de
contraceptifs oraux. Le surdosage est susceptible de provoquer nausées et vomissements. Un
saignement vaginal peut se produire chez la femme.
En cas de surdosage soupçonné, tous les systèmes
transdermiques de contraception doivent être retirés et un traitement symptomatique administré.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale,
progestatifs et estrogènes en association fixe ; code ATC : G03AA13.
Mécanisme d’action
EVRA agit par inhibition des gonadotrophines grâce aux actions œstrogéniques et progestatives de
l’éthinylestradiol et de la norelgestromine. Le principal mécanisme d’action est l’inhibition de
l’ovulation, mais les modifications au niveau de la glaire cervicale et de l’endotre peuvent
également contribuer à l’efficacité du produit.
Efficacité et sécurité clinique
Indices de Pearl (se reporter au tableau) :
Groupe
d’étude
CONT-002
EVRA
CONT-003
EVRA
CONT-003
Oestroprogesta
tif*
CONT-004
EVRA
CONT-004
Oestroproges
tatif**
Tous les sujets
recevant EVRA
N° de cycles
10 743
5 831
4 592
5 095
4 005
21 669
Indice de
Pearl Total
(IC95 %)
0,73
(0,15 ; 1,31)
0,89
(0,02 ; 1,76)
0,57
(0,0 ; 1,35)
1,28
(0,16 ; 2,39)
2,27
(0,59 ; 3,96)
0,90
(0,44 ; 1,35)
Indice de
Pearl échec
de méthode
(IC95 %)
0,61
(0,0 ; 1,14)
0,67
(0,0 ; 1,42)
0,28
(0,0 ; 0,84)
1,02
(0,02 ; 2,02)
1,30
(0,03 ; 2,57)
0,72
(0,31 ; 1,13)
19
* DSG 150 mcg + 20 mcg EE
** 50 mcg LNG +30 mcg EE pour les jours 1-6, 75 mcg LNG + 40 mcg EE pour les jours 7-11, 125 mcg LNG + 30 mcg
EE pour les jours 12-21
Des analyses exploratoires ont étéalisées sur la population des études de Phase III (n=3 319) afin de
déterminer si les caractéristiques d’âge, d’origine ethnique et de poids étaient associées à la survenue
d'une grossesse. Les analyses n’ont indiqué aucune association de l’âge et de l’origine ethnique avec la
survenue d'une grossesse. S’agissant du poids, 5 des 15 grossesses rapportées avec EVRA
concernaient des femmes avec un poids corporel initial supérieur ou égal à 90 kg, lesquelles
représentaient moins de 3 % de la population étudiée. En deçà de 90 kg, aucune association n’est
apparue entre le poids corporel et la survenue d'une grossesse. Bien que seulement 10 à 20 % de la
variabilité des données pharmacocinétiques puisse être expliquée par le poids (voir rubrique 5.2), la
plus grande proportion des grossesses chez les femmes de 90 kg ou plus a été statistiquement
significative, ce qui indique qu’EVRA est moins efficace chez ces femmes.
Avec l’utilisation de contraceptifs hormonaux à plus forte dose (50 microgrammes d’éthinylestradiol),
le risque de cancer endométrial et ovarien est réduit. Il reste à confirmer si cela s’applique également à
des œstroprogestatifs plus faiblement dosés.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Suite à l’application d’EVRA, le niveau de norelgestromine et d’éthinylestradiol dans le sérum atteint
un plateau en 48 heures environ. Les concentrations à l’état d’équilibre de norelgestromine et d’EE,
durant une semaine de port du dispositif transdermique, sont d’environ 0,8 ng/mL et 50 pg/mL
respectivement. Lors d’études à doses multiples, il a été constaté seulement une légère augmentation
des concentrations plasmatiques et de l'ASC de la norelgestromine et de l’EE et avec le temps par
rapport à la semaine 1 du cycle 1.
L’absorption de la norelgestromine et de l’éthinylestradiol suite à l’application dEVRA a été étudiée
sous des conditions rencontrées dans un club de sport (sauna, jacuzzi, tapis roulant et autres exercices
d’aérobic) et dans un bain d’eau froide. Pour la norelgestromine, les résultats n'ont indiqué aucun effet
significatif sur les valeurs de C
ss
ou ASC par rapport à des conditions normales de port. Pour l’EE, une
légère augmentation a été observée avec le tapis roulant et d’autres exercices d’aérobic. Cependant, les
valeurs C
ss
suite à ces traitements étaient situées dans les limites de référence. L’eau froide n’a pas eu
d’effet significatif sur ces paramètres.
Les résultats d’une étude d’EVRA sur le port prolongé d’un seul dispositif transdermique de
contraception pendant 7 jours et 10 jours indiquaient que la valeur cible C
ss
de norelgestromine et
d’éthinylestradiol était maintenue pendant une période de 3 jours de port prolongé d’EVRA (10 jours).
Ces résultats suggèrent que l’efficacité clinique serait maintenue même si l’on manquait un
changement prévu pendant une période aussi longue que 2 jours complets.
Distribution
La norelgestromine et le norgestrel (métabolite sérique de la norelgestromine) présentent un taux élevé
(> 97 %) de liaison aux protéines sériques. La norelgestromine est liée à l’albumine et non à la SHBG
(sex hormone-binding globulin), tandis que le norgestrel est principalement lié à la SHBG, ce qui
limite son activité biologique. L’éthinylestradiol est largement lié à la sérum-albumine.
Biotransformation
Au niveau hépatique la norelgestromine est métabolisée en norgestrel, qui est largement lié à la SHBG
et en divers métabolites hydroxylés et conjugués. L’éthinylestradiol est également métabolisé pour
former divers produits hydroxylés, ainsi que leurs glycuroconjugués et sulfoconjugués.
Élimination
Suite au retrait d’un dispositif transdermique, les demi-vies d’élimination moyenne de la
norelgestromine et de l’éthinylestradiol étaient d’environ 28 heures et 17 heures respectivement. Les
métabolites de la norelgestromine et de l’éthinylestradiol sont éliminés par les voies rénale et fécale.
20
Contraception transdermique versus contraception orale
Les profils pharmacocinétiques des contraceptifs œstroprogestatifs transdermiques versus les
contraceptifs œstroprogestatifs oraux sont différents et une comparaison directe des paramètres de
pharmacocinétique doit être faite avec prudence.
Dans une étude comparant EVRA a un contraceptif oral contenant du norgestimate (mocule mère de
la norelgestromine) 250 mcg/ éthinylestradiol 35 mcg, les valeurs de C
max
de NGMN et d'EE étaient
deux fois plus élees chez les patients sous contraceptif oral que sous EVRA, alors que l'exposition
totale (ASC et C
ss
) était comparable dans les deux groupes. La variabilité inter-individuelle (CV%) des
paramètres pharmacocinétiques après l'utilisation d'EVRA est plus importante comparée à celle
déterminée pour les contraceptifs oraux.
Effets de l’âge, du poids corporel et de la surface corporelle
Les effets de l’âge, du poids corporel et de la surface corporelle sur la pharmacocinétique de la
norelgestromine et de l’éthinylestradiol ont été évalués chez 230 femmes en bonne santé participant à
neuf études pharmacocinétiques d’applications uniques d’EVRA pendant 7 jours. Pour la
norelgestromine comme pour l’EE, l’accroissement des valeurs en termes d’âge, de poids corporel et
de surface corporelle a été associé, pour chacun de ces paramètres, à de légères diminutions des
valeurs C
ss
et ASC. Cependant, seule une faible part (10-20 %) de la variabilité globale de la
pharmacocinétique de la NGMN et de l’EE suite à l’application d’EVRA peut être associée à l’un ou à
l’ensemble des paramètres démographiques ci-dessus.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques ne révèlent aucun danger particulier pour l’homme, sur la base d’études
conventionnelles de sécurité, de pharmacologie, de toxicité à dose répétée, de génotoxicité et de
potentiel carcinogène. En ce qui concerne la toxicité sur la reproduction, la norelgestromine a montré
une toxicité sur le fœtus chez les lapins mais la marge de sécurité pour cet effet était suffisamment
élevée. On ne dispose pas de données sur la toxicité sur la reproduction d’une association de la
norelgestromine et de l’éthinylestradiol. Les données disponibles sur l’association du norgestimate
(bioprécurseur de la norelgestromine) à l’éthinylestradiol indiquent pour les femelles animales une
diminution de la fertilité et de l'implantation (rats), une augmentation de la résorption fœtale (rats,
lapins) et, dans le cas de dosages élevés, une diminution de la viabilité et de la fertili de la
progéniture femelle (rat). La pertinence de ces données pour l'exposition humaine est inconnue car on
peut lier ces effets à des activités pharmacodynamiques bien connues ou à des activités spécifiques
dépendantes de l’espèce.
Les études réalisées afin d’examiner les effets dermiques d’EVRA indiquent que ce système ne
présente aucun potentiel de sensibilisation et entraîne uniquement une légère irritation après
application sur la peau du lapin.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Couche de support
couche externe en polyéthylène pigmenté de basse densité
couche interne en polyester.
Couche intermédiaire
adhésif en polyisobutylène / polybutène
crospovidone
tissu polyester non tissé
lactate de lauryl.
21
Troisième couche
film en polyéthylène téréphtalate (PET)
revêtement en polydiméthylsiloxane.
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
2 ans
6.4 Précautions particulières de conservation
Conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Matériau du conditionnement primaire
Un sachet se compose de quatre couches : un film de polyéthylène de faible densité (la couche la plus
à l’intérieur), une feuille d’aluminium, un film de polyéthylène de basse densité et une couche
extérieure en papier blanchi.
Matériau du conditionnement secondaire
Les sachets sont conditionnés dans une boîte en carton.
Chaque boîte contient 3, 9 ou 18 dispositifs transdermiques EVRA en sachets individuels à revêtement
d’aluminium.
Les sachets sont emballés par 3 par un film plastique transparent perforé et emballés dans une boîte en
carton.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Le dispositif doit être appliqué immédiatement après retrait du sachet protecteur.
Afin d’éviter toute interférence avec les proprtés adhésives d’EVRA, il convient de ne pas appliquer
de crèmes, lotions ou poudres sur la zone cutanée où le dispositif transdermique EVRA doit être mis
en place.
Après utilisation le dispositif transdermique contient encore des quantités importantes de substances
actives. Les substances actives hormonales restantes dans le dispositif transdermique peuvent avoir
des effets néfastes sur le milieu aquatique. En conséquence, le dispositif transdermique usagé doit être
éliminé avec précautions. L’étiquette de destruction doit être décollée du sachet. La partie collante du
dispositif transdermique usagé doit être placée sur la partie grisée du sachet. L’étiquette de destruction
doit alors être rabattue, scellant le dispositif transdermique usagé à l’intérieur. Tout médicament non
utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. Ne pas jeter les
dispositifs transdermiques dans les toilettes ni dans les systèmes d'élimination de déchets liquides.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Gedeon Richter Plc.
Gyömrői út 19-21.
1103 Budapest
Hongrie
22
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/02/223/001
EU/1/02/223/002
EU/1/02/223/003
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 22 août 2002.
Date du dernier renouvellement : 15 juin 2012.
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des dicaments : http://www.ema.europa.eu/
.
23
ANNEXE II
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION
DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION
SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
24
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Janssen Pharmaceutica NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique.
Gedeon Richter Plc.
Gyömrői út 19-21.
1103 Budapest
Hongrie
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports Périodiques Actualisés de Sécurité (PSUR)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de Gestion des Risques (PGR)
Sans objet.
25
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
26
A. ÉTIQUETAGE
27
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
EVRA 203 microgrammes/24 heures + 33,9 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
norelgestromine/éthinylestradiol
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
1 dispositif transdermique de 20 cm
2
contient : 6 mg de norelgestromine et 600 microgrammes
d'éthinylestradiol
1 dispositif transdermique libère : 203 microgrammes de norelgestromine et 33,9 microgrammes
d'éthinylestradiol par 24 heures
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Couche de support : couche externe en polyéthylène pigmenté de basse densité, couche interne en
polyester.
Couche intermédiaire : adhésif en polyisobutylène/polybutène, crospovidone, lactate de lauryl, tissu
polyester non tissé.
Troisième couche : film en polyéthylène téréphtalate (PET), revêtement en polydiméthylsiloxane.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
3 dispositifs transdermiques
9 dispositifs transdermiques
18 dispositifs transdermiques
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie transdermique
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT Ê
TRE
CONSERVÉ HORS DE VUEET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la pore des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
28
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
Ne pas jeter les dispositifs usagés ou non utilisés dans les toilettes. Voir la notice intérieure pour les
instructions d'élimination.
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARC
Gedeon Richter Plc.
Gyömrői út 19-21.
1103 Budapest
Hongrie
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/02/223/001 : 3 dispositifs transdermiques
EU/1/02/223/002 : 9 dispositifs transdermiques
EU/1/02/223/003 : 18 dispositifs transdermiques
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Evra
29
17. IDENTIFIANT UNIQUE CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l’identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC:
SN:
NN:
30
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU SACHET
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
EVRA 203 microgrammes/24 heures + 33,9 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
norelgestromine/éthinylestradiol
2. MODE D’ADMINISTRATION
Voie transdermique
Lire la notice avant utilisation.
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
Contient 1 dispositif transdermique
6. AUTRES
31
Vignettes de rappel
Collez ces vignettes sur votre calendrier
pour vous aider à vous souvenir du jour
de changement de dispositif
Cycle actuel
Cycle suivant
Premier
dispositif
(semaine 1)
Deuxième
dispositif
(semaine 2)
Troisième
dispositif (semaine
3)
Retirer le
dispositif
S'assurer de
disposer de
nouveaux
dispositifs
Premier
dispositif
Etiquette de destruction du dispositif
ETIQUETTE DE DESTRUCTION DU DISPOSITIF
Pour se débarrasser du dispositif usagé:
1. placer le dispositif de manière à ce que la face collante couvre la partie grisée
2. retirer le film protecteur
3. rabattre l’étiquette adhésive et sceller
4. jeter dans une poubelle pour déchets solides
32
B. NOTICE
33
Notice : Information de l’utilisateur
EVRA 203 microgrammes/24 heures + 33,9 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
norelgestromine/éthinylestradiol
Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) :
- Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plus fiables lorsqu’ils sont
utilisés correctement.
- Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les
artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif
hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.
- Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs
d’un caillot sanguin (voir rubrique 2, « Caillots sanguins »).
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre
infirmier/ère.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre
pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait
pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu’est-ce quEVRA et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser EVRA
3. Comment utiliser EVRA
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver EVRA
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce qu’EVRA et dans quel cas est-il utilisé
EVRA contient deux sortes d’hormones sexuelles, un progestatif appelé norelgestromine et un
estrogène appelé éthinylestradiol.
Parce qu’il contient deux hormones, EVRA est appelé un « contraceptif œstroprogestatif ».
Il est utilisé pour empêcher une grossesse.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser EVRA
Remarques générales
Avant de commencer à utiliser EVRA, vous devez lire les informations concernant les caillots
sanguins en rubrique 2. Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un
caillot sanguin voir rubrique 2, « Caillots sanguins ».
Dans quels cas vous ne devez jamais utiliser EVRA
Vous ne devez pas utiliser EVRA si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le
cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de
contraception qui seraient plus adaptées.
si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d’une jambe (thrombose
veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d’autres organes ;
34
si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, un
déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du
facteur V de Leiden ou des anticorps anti-phospholipides ;
si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique
« Caillots sanguins ») ;
si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;
si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (maladie provoquant des douleurs intenses
dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident
ischémique transitoire (AIT) (symptômes temporaires d’AVC) ;
si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les
artères :
- diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins
- pression artérielle très élevée
- taux très élevés de graisses dans le sang (cholesrol ou triglycérides)
- maladie appelée hyperhomocystéinémie
si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura » ;
si vous êtes allergique à la norelgestromine, à l’éthinylestradiol ou à l’un des composants de ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;
si on vous a déjà informée que vous pourriez développer un cancer du sein ou de l’utérus, du col
ou du vagin ;
si vous avez déjà eu des tumeurs patiques ou une maladie hépatique à cause de laquelle votre
foie ne fonctionne plus correctement ;
si vous avez des saignements vaginaux non expliqués ;
si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant
ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir ou
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (voir aussi le paragraphe « Autres médicaments et EVRA »).
N’utilisez pas ce médicament si l’une des situations ci-dessus vous concerne. Si vous avez un doute,
parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère avant d’utiliser ce médicament.
Dans quels cas devez-vous faire attention avec EVRA
Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?
Consultez un médecin de toute urgence
si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous
avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un
caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque
ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins [thrombose] » ci-dessous).
Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique
« Comment reconnaître un caillot sanguin ».
Avertissements et précautions
Avant d’utiliser ce médicament, vous devez voir votre médecin pour un bilan médical.
Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.
Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation d’EVRA, vous devez également en informer
votre médecin.
si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (maladies
inflammatoires chroniques des intestins) ;
si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de
défenses naturelles) ;
si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation
sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;
si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;
35
si vous avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents
familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de
pancréatite (inflammation du pancréas) ;
si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la
rubrique 2, « Caillots sanguins ») ;
si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins.
Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez
commencer à prendre EVRA ;
si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;
si vous avez des varices.
si vous présentez les symptômes d’un angiœdème, tels qu’un gonflement du visage, de la langue
et/ou de la gorge, et/ou des difficultés à déglutir ou de l’urticaire, potentiellement accompagné
de difficultés à respirer, consultez un médecin immédiatement. Les médicaments contenant des
œstrogènes peuvent provoquer ou aggraver les symptômes d’un angiœdème héréditaire ou
acquis.
CAILLOTS SANGUINS
L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel qu’EVRA augmente le risque d’apparition d’un
caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut
bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.
Les caillots sanguins peuvent se former
dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse »
[TEV]) ;
dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle »
[TEA]).
Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils
peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.
Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à EVRA est faible.
COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN
Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.
Présentez-vous l’un de ces signes ?
De quoi souffrez-vous
potentiellement ?
gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe
ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :
- douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être
ressentie qu’en position debout ou lors de la marche;
- échauffement dans la jambe affectée;
- changement de couleur de la peau de la jambe,
devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue.
Thrombose veineuse profonde
36
apparition soudaine d’un essoufflement ou d’une respiration
rapide ;
toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des
crachats de sang ;
douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de
respiration profonde ;
étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
battements de cœur rapides ou irréguliers ;
douleur intense dans l’estomac.
En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces
symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à
tort pour les signes d’une maladie moins grave telle qu’une
infection respiratoire (p. ex. un simple rhume).
Embolie pulmonaire
Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :
perte immédiate de la vision ou ;
vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte
de la vision.
Thrombose veineuse
rétinienne (caillot sanguin
dans l’œil)
douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;
sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine,
le bras ou au niveau du sternum ;
sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;
sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos,
la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;
transpiration, nausées, vomissements ou sensations
vertigineuses ;
faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;
battements de cœur rapides ou irréguliers
Crise cardiaque
apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un
engourdissement au niveau du visage, des bras ou des
jambes, en particulier d’un côté du corps ;
apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler
ou à comprendre ;
apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des
deux yeux ;
apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations
vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;
maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause
connue ;
perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise
convulsive.
Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée,
avec un rétablissement presque imdiat et complet, mais vous
devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car
vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.
Accident vasculaire cérébral
(AVC)
gonflement et coloration légèrement bleue d’une
extrémité ;
douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »).
Caillots sanguins bloquant
d’autres vaisseaux sanguins
CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE
Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?
Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation
du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets
37
indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation
d’un contraceptif hormonal combiné.
Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer
une thrombose veineuse profonde (TVP).
Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie
pulmonaire.
Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil
(thrombose veineuse rétinienne).
À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année
d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également
être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même
produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.
Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous
n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.
Lorsque vous arrêtez de prendre EVRA, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale
en l’espace de quelques semaines.
Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?
Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que
vous prenez.
Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à EVRA est
faible.
- Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas
enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.
- Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel,
de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5-7 développeront un caillot sanguin sur une
période d’un an.
- Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant de l’étonogestrel
ou de la norelgestromine, comme EVRA, environ 6-12 développeront un caillot sanguin sur une
période d’un an.
- Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels
(voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).
Risque d’apparition d’un caillot
sanguin sur une période d’un an
Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal
combiné (pilule/patch/anneau) et ne sont pas enceintes
Environ 2 femmes sur 10 000
Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale
combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone
ou du norgestimate
Environ 5-7 femmes sur 10 000
Femmes qui utilisent EVRA
Environ 6-12 femmes sur 10 000
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine
Le risque de caillot sanguin associé à EVRA est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce
risque. Le risque sera plus élevé :
si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m
2
) ;
si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon
ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas,
vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;
si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une
blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est plâtrée. Il pourra être nécessaire d’interrompre
38
l’utilisation d’EVRA plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre
mobilité est réduite. Si vous devez arter d’utiliser EVRA, demandez à votre médecin à quel
moment vous pourrez recommencer à l’utiliser ;
avec l’âge (en particulier au delà de 35 ans) ;
si vous avez accouché dans les quelques semaines précédentes.
Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.
Les voyages en avion (> 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en
particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.
Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si
vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement
par EVRA.
Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez EVRA, par exemple si un
membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez
beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE
Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?
Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves
problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral
(AVC).
Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère
Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation d’EVRA est très
faible mais peut augmenter :
avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;
si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel qu’EVRA, il est
conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de
plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception
différente ;
si vous êtes en surpoids ;
si vous avez une pression artérielle élevée ;
si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge
relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, votre risque de faire une crise
cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé ;
si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang
(cholestérol ou triglycérides) ;
si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;
si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé
fibrillation auriculaire) ;
si vous êtes diabétique.
Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le
risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.
Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez EVRA, par exemple si
vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison
connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.
Troubles psychiatriques:
Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont EVRA ont fait état d’une dépression
ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires.
39
Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de
votre médecin dès que possible.
Par ailleurs, adressez-vous à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère si vous êtes
dans l’une des situations suivantes avant d’utiliser EVRA ou si elles surviennent ou s’aggravent
pendant l’utilisation d’EVRA :
Vous pensez que vous pourriez être enceinte ;
Vous avez des maux de tête qui s’aggravent ou surviennent plus souvent ;
Vous pesez 90 kg ou plus ;
Vous avez une pression artérielle élevée ou une pression artérielle qui devient élevée ;
Vous avez une affection de la sicule biliaire incluant des calculs biliaires ou une inflammation
de la vésicule biliaire ;
Vous avez un problème sanguin appelé porphyrie ;
Vous avez un problème du système nerveux impliquant des mouvements brusques du corps
appelé « chorée de Sydenham » ;
Vous avez eu une éruption cutanée avec des vésicules pendant une grossesse (appelée « herpès
gestationis ») ;
Vous avez une perte de l’audition ;
Vous avez un diabète ;
Vous souffrez de dépression ;
Vous avez de l’épilepsie ou tout autre problème qui peut entraîner des accès épileptiques
(convulsions) ;
Vous avez des problèmes hépatiques notamment un jaunissement de la peau et du blanc des
yeux (ictère) ;
Vous avez ou avez déjà eu des « taches de grossesse ». Il s’agit de taches brunes diffuses ou
regroupées, principalement sur votre visage (appelé « chloasma »). Ces taches peuvent ne pas
disparaître complètement,me après l’arrêt d’EVRA. Protégez votre peau de la lumière du
soleil et des rayons utraviolets. Cela pourra contribuer à éviter l’apparition de ces taches ou leur
aggravation ;
Vous avez des problèmes rénaux.
Si vous pensez que l’une des conditions ci-dessus vous concerne, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien avant d’utiliser EVRA.
Maladies sexuellement transmissibles
Ce médicament ne vous protège pas de l’infection par le VIH (SIDA) ni d’autres maladies
sexuellement transmissibles. Celles-ci comprennent les chlamydiae, l’herpès génital, les condylomes
acuminés, la gonorre, l’hépatite B et la syphilis. Vous devez toujours utiliser des préservatifs pour
vous protéger de ces maladies.
Analyses médicales
Si vous devez réaliser une analyse sanguine ou urinaire, informez votre médecin ou le personnel
du laboratoire que vous utilisez EVRA, car les contraceptifs hormonaux peuvent modifier les
résultats de certaines analyses.
Enfants et adolescents
EVRA n’a pas été étudié chez les enfants et adolescentes de moins de 18 ans. EVRA ne doit pas être
utilisé chez les enfants et adolescentes qui n’ont pas encore eu leurs premières règles.
Autres médicaments et EVRA
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
N’utilisez pas EVRA si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant
ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir ou
sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir car ces médicaments peuvent entrainer des augmentations des
40
résultats des tests sanguins de la fonction patique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT).
Votre médecin vous prescrira un autre moyen de contraception avant de commencer le traitement par
ces médicaments. EVRA peut être réutilisé environ 2 semaines après la fin de ce traitement. Voir
paragraphe « Dans quels cas vous ne devez jamais utiliser EVRA ».
Certains médicaments et traitements à base de plantes peuvent supprimer l’efficacité d’EVRA. Si cela
se produisait, vous pourriez tomber enceinte ou présenter des saignements inattendus.
Cela inclut les médicaments utilisés pour le traitement :
Certains médicaments antirétroviraux utilisés pour traiter les infections par le VIH/SIDA et le
virus de l’hépatite C (également appelés inhibiteurs de la protéase et inhibiteurs non-
nucléosidiques de la transcriptase inverse comme le ritonavir, la névirapine, l’éfavirenz)
Des médicaments pour traiter les infections (comme la rifampicine et la griséofulvine)
Des médicaments anticonvulsivants (comme les barbituriques, le topiramate, la phénytoïne, la
carbamazépine, la primidone, l’oxcarbazépine et le felbamate)
Le bosentan (un médicament pour traiter l’hypertension dans les vaisseaux sanguins du
poumon)
Le millepertuis (une plante médicinale utilisée pour lutter contre la dépression).
Si vous prenez l’un de ces médicaments, vous pouvez avoir besoin d’utiliser une autre méthode
contraceptive (comme un préservatif, un diaphragme ou des spermicides). L’interaction avec certains
de ces médicaments peut durer jusqu’à 28 jours après que vous ayez arrêté de les prendre. Si vous
utilisez simultanément EVRA et l'un des médicaments ci-dessus, discutez avec votre médecin ou avec
votre pharmacien de l’utilisation d'une autre méthode contraceptive.
EVRA peut diminuer l’efficacité de certains médicaments comme :
les médicaments contenant de la ciclosporine
la lamotrigine, utilisée pour traiter l’épilepsie (cela peut induire une augmentation du risque de
crises (crises convulsives)).
Il est possible que votre médecin doive ajuster la dose des autres médicaments. Demandez conseil à
votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Grossesse et allaitement
N’utilisez pas ce médicament si vous êtes enceinte ou si vous pensez que vous pouvez être
enceinte
Arrêtez immédiatement d’utiliser ce médicament si vous tombez enceinte
N’utilisez pas ce médicament si vous allaitez ou si vous envisagez d’allaiter.
Si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou à votre
pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vous pouvez conduire des véhicules ou utiliser des machines lorsque vous utilisez ce médicament.
Risques liés à l’utilisation des contraceptifs œstroprogestatifs
Les informations suivantes se basent sur des informations sur les pilules contraceptives
œstroprogestatives. Comme le dispositif transdermique EVRA contient des hormones similaires à
celles qui sont utilisées dans les pilules contraceptives œstroprogestatives, il est vraisemblable qu’il
présente les mêmes risques. Tous les contraceptifs œstroprogestatifs comportent des risques qui
peuvent potentiellement entraîner une invalidité ou la mort.
Il n’existe aucune preuve indiquant qu’un dispositif transdermique comme EVRA est mieux toléré
qu’une pilule contraceptive œstroprogestative prise par voie orale.
Contraceptifs œstroprogestatifs et cancer
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Cancer du col de lutérus
Un cancer du col de l’utérus a aussi plus fréquemment été mis en évidence chez les femmes utilisant
un contraceptif œstroprogestatif. Cependant, ceci peut être associé à d’autres causes, notamment des
maladies sexuellement transmissibles.
Cancer du sein
Un cancer du sein a été plus fréquemment mis en évidence chez les femmes utilisant des contraceptifs
œstroprogestatifs. Cependant, il est possible que le contraceptif œstroprogestatif ne soit pas la cause
d’un plus grand nombre de cancer du sein chez la femme. Il se peut que les femmes utilisant un
contraceptif œstroprogestatif soient examinées plus souvent. Cela pourrait signifier qu’il existe une
probabilité plus importante de mettre en évidence un cancer du sein. Le risque accru diminue
progressivement après l’arrêt du contraceptif œstroprogestatif. Après 10 ans, le risque est identique à
celui des personnes qui n’ont jamais utilisé de contraceptif œstroprogestatif.
Cancer du foie
Dans de rares cas, des tumeurs non cancéreuses du foie ont été mises en évidence chez des femmes
sous contraceptifs œstroprogestatifs. Encore plus rarement, des tumeurs cancéreuses du foie ont été
retrouvées. Cela peut déclencher une hémorragie interne associée à une très vive douleur dans la
région de l’estomac. Si cela vous arrivait, parlez-en immédiatement à votre médecin.
3. Comment utiliser EVRA ?
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou de
votre pharmacien.
Si vous ne respectez pas ces consignes, vous pouvez augmenter votre risque d’être enceinte.
Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.
Gardez toujours des contraceptifs non hormonaux (comme des préservatifs ou des spermicides)
comme solution de secours en cas d’erreur d’utilisation de votre dispositif.
Combien de dispositifs utiliser
Semaines 1, 2 et 3 : Appliquez un dispositif et retirez le après exactement 7 jours.
Semaine 4 : Ne pas appliquer de dispositif cette semaine.
Si vous n’avez pas utilisé de contraceptif hormonal durant votre dernier cycle
Vous pouvez commencer ce médicament le premier jour de vos prochaines règles.
Si un ou plusieurs jours se sont écoulés depuis le début de vos règles, discutez avec votre
médecin de l’utilisation temporaire d’un contraceptif non hormonal.
Si vous passez d’une pilule œstroprogestative à EVRA
Si vous passez d’une pilule contraceptive orale à ce médicament :
Attendez d’avoir vos règles
Appliquez le premier dispositif au cours des 24 heures qui suivent le début de vos règles.
Si vous appliquez le dispositif après le Jour 1 de vos règles, vous devez :
Utiliser un moyen contraceptif non hormonal jusqu’au 8ème jour, lorsque vous changerez votre
dispositif.
Si vous n’avez pas vos règles dans les 5 jours qui suivent la prise de la dernière pilule contraceptive,
consultez votre médecin avant de commencer ce médicament.
Si vous passez d’une pilule progestative, d’un implant ou d’une méthode injectable à EVRA
Vous pouvez commencer ce médicament n’importe quel jour en relais d’une pilule progestative
ou le jour de retrait d’un implant ou à la date à laquelle la prochaine injection était prévue.
42
Appliquez le dispositif le premier jour suivant l’arrêt de la pilule progestative, le retrait de
l’implant ou la date prévue de votre prochaine injection.
Utilisez un contraceptif non hormonal jusqu’au 8ème jour, lorsque vous changerez votre
dispositif.
Après une fausse couche ou un avortement survenu avant 20 semaines de grossesse
Parlez-en à votre médecin.
Vous pouvez commencer ce médicament dès maintenant.
Si un ou plusieurs jours se sont écoulés depuis votre fausse couche ou votre avortement lorsque vous
commencez ce médicament, discutez avec votre médecin de l’utilisation temporaire d’un contraceptif
non hormonal.
Après une fausse couche ou un avortement survenu après 20 semaines de grossesse
Parlez-en à votre médecin.
Vous pouvez commencer ce médicament le 21
ème
jour suivant l’avortement ou la fausse couche ou le
1
er
jour de vos prochaines règles, selon ce qui survient en premier.
Après un accouchement
Parlez-en à votre médecin.
Si vous avez eu un bébé et que vous n’allaitez pas, vous ne devez pas commencer à utiliser ce
médicament moins de 4 semaines après l’accouchement.
Si vous commencez plus de 4 semaines après l’accouchement, utilisez une autre contraception
non hormonale en plus de ce médicament pendant les 7 premiers jours.
Si vous avez eu des rapports sexuels depuis la naissance de votre bébé, attendez vos prochaines règles
ou consultez votre médecin pour être sûre que vous n’êtes pas enceinte avant de commencer ce
médicament.
Si vous allaitez
Parlez-en à votre médecin.
N’utilisez pas ce médicament si vous allaitez ou si vous prévoyez d’allaiter (voir aussi
rubrique 2 Grossesse et allaitement).
Recommandations importantes à suivre pendant l’utilisation du dispositif
Changez EVRA le même jour de chaque semaine. Ceci parce qu’il est conçu pour être utili
pendant 7 jours.
Ne restez jamais sans porter de dispositif pendant plus de 7 jours de suite.
Ne portez qu’un dispositif à la fois.
Ne pas découper ou altérer le dispositif de quelque manière que ce soit.
Ne pas appliquer un dispositif sur une peau rougie, irritée ou coupée.
Afin de bien fonctionner, le dispositif doit adhérer fermement à votre peau.
Appuyez fermement sur le dispositif jusqu’à ce que les bords collent bien.
N’utilisez pas de crèmes, d’huiles, de lotions, de poudre ou de maquillage sur la peau où vous
placez votre dispositif ou près d’un dispositif que vous portez. Cela pourrait provoquer le
décollement du dispositif.
N’appliquez pas un nouveau dispositif au même endroit que le dispositif précédent. En faisant
cela, vous favorisez l’apparition d’irritations.
Vérifiez chaque jour que votre dispositif n’est pas tom.
Continuez l’utilisation des dispositifs même si vous n’avez pas de rapports sexuels très
fréquents.
43
Comment utiliser le dispositif :
Si c’est la première fois que vous utilisez EVRA, attendez le jour de
vos règles.
Appliquez votre premier dispositif au cours des 24 heures qui
suivent le début de vos règles
Si vous appliquez le dispositif après le 1
er
jour de vos règles,
utilisez un contraceptif non hormonal jusqu’au 8
ème
jour,
lorsque vous changerez votre dispositif
Le jour où vous appliquerez votre premier dispositif sera
votre Jour 1. Votre « Jour de Changement de Dispositif »
sera ce même jour chaque semaine.
Choisissez un endroit où placer le dispositif sur votre corps.
Appliquez toujours le dispositif sur la peau propre, sèche,
sans poil
Positionnez le au niveau d’une fesse, de l’abdomen, de la
partie supérieure extérieure du bras ou du haut du dos, à un
endroit sans risques de friction à cause de vêtements serrés
N’appliquez jamais de dispositif sur vos seins.
Ouvrez le sachet en aluminium avec vos doigts.
Ouvrez le en le déchirant le long du bord (n’utilisez pas de
ciseaux)
Maintenez fermement un coin du dispositif et retirez-le
délicatement du sachet en aluminium
Il y a un film transparent de protection sur le dispositif
Il arrive que les dispositifs adhèrent à l’intérieur du
sachet faites attention à ne pas retirer accidentellement
la pellicule transparente en retirant le dispositif
Ensuite décollez la moitié du film transparent de protection
(voir le schéma). Essayez de ne pas toucher la surface
collante.
Appliquez le dispositif sur votre peau.
Puis retirez l’autre moitié du film protecteur
Appuyez fermement sur le dispositif avec la paume de la
main pendant 10 secondes
Veillez à ce que les bords adhèrent bien.
Portez le dispositif pendant 7 jours (une semaine).
Lors du premier « Jour de Changement de Dispositif », le
8
ème
jour, décollez le dispositif usagé
Appliquez immédiatement un nouveau dispositif.
44
Lors du 15
ème
jour (Semaine 3), décollez le dispositif usagé
Appliquez-en un nouveau.
Cela fera un total de trois semaines avec les dispositifs.
Afin de prévenir les irritations, ne placez pas le nouveau
dispositif exactement au même endroit que votre dispositif
précédent.
Ne portez pas de dispositif au cours de la Semaine 4 (du 22
ème
au
28
ème
jour).
Vous devriez avoir vos règles pendant ce temps-
Au cours de cette semaine, vous n’êtes protégée d’un risque
de grossesse que si vous appliquez le dispositif suivant à
temps.
Lors de votre cycle suivant de quatre semaines.
Appliquez un nouveau dispositif lors de votre « Jour de
Changement de Dispositif » normal, le lendemain du
28
ème
jour
Faites ainsi quelle que soit la date de début ou de fin de
vos règles.
Si vous souhaitez changer votre « Jour de Changement de Dispositif » pour un autre jour de la
semaine, veuillez en discuter avec votre médecin. Vous devrez terminer le cycle en cours et retirer le
3
ème
dispositif le jour habituel. Pendant la 4
ème
semaine, vous pouvez choisir un nouveau jour de
Changement et appliquer le 1
er
dispositif ce jour là. La période durant laquelle vous ne portez pas de
dispositif ne doit jamais durer plus de 7 jours.
Si vous voulez retarder vos règles, appliquez un dispositif au début de la semaine 4 (22
ème
jour) au lieu
de ne pas porter de dispositif durant la semaine 4. Vous pouvez présenter des saignements légers ou
des métrorragies. Ne portez pas plus de 6 dispositifs à la suite (soit pas plus de 6 semaines). Lorsque
vous avez porté 6 dispositifs à la suite (donc pendant 6 semaines consécutives), n’appliquez pas de
dispositif durant la semaine 7. Après 7 jours sans port de dispositif, appliquez un nouveau dispositif et
recommencez le cycle (le jour où vous appliquez le dispositif sera votre Jour 1). Discutez avec votre
médecin avant de décider de retarder vos règles.
Activités quotidiennes pendant l’utilisation des dispositifs
Des activités normales comme prendre un bain ou une douche, aller au sauna et faire de
l’exercice n’affectent pas les performances du dispositif.
Le dispositif est conçu pour rester en place au cours de ce type d’activités.
Cependant, vous devez vérifier que le dispositif ne soit pas tombé à la fin de ces activités.
Si vous devez repositionner le dispositif sur une autre partie de votre corps à un autre jour que
le « Jour de Changement de Dispositif »
Si le dispositif que vous portez provoque des irritations ou devient inconfortable :
Vous pouvez l’enlever et le remplacer par un nouveau dispositif que vous collerez à un endroit
différent de votre corps jusqu’au prochain « Jour de Changement de Dispositif ».
Vous ne pouvez utiliser qu’un dispositif à la fois.
45
Si vous trouvez difficile de vous souvenir de changer votre dispositif
Discutez avec votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Il/elle peut être capable
de vous faciliter le changement de dispositif. Il/elle peut également discuter avec vous de la
nécessité d’utiliser une autre méthode contraceptive.
Si votre dispositif se décolle, se soulève sur les bords ou tombe
Depuis moins d’un jour (jusqu’à 24 heures) :
Essayez de le recoller ou appliquez un nouveau dispositif immédiatement.
Une contraception de secours n’est pas nécessaire.
Votre « Jour de Changement de Dispositif » doit rester le même.
N’essayez pas de recoller le dispositif à nouveau si :
- il ne colle plus
- il s’est collé sur lui-même ou sur une autre surface
- d’autres éléments se sont collés dessus
- il s’agit de la seconde fois qu’il se décolle ou tombe.
N’utilisez pas de sparadrap ou de bande pour que le dispositif reste en place.
Si vous n‘arrivez pas à remettre le dispositif en place, appliquez-en un autre immédiatement.
Depuis plus d’un jour (24 heures ou plus) ou si vous n’êtes pas sûre de la durée du décollement :
Commencez un nouveau cycle de quatre semaines immédiatement en appliquant un nouveau
dispositif.
Vous avez désormais un nouveau Jour 1 et un nouveau « Jour de Changement de Dispositif ».
Vous devez utiliser un moyen de contraception non hormonal comme renfort pendant la
première semaine de votre nouveau cycle.
Vous pouvez devenir enceinte si vous ne suivez pas ces instructions.
Si vous avez oublié de changer votre dispositif
Au début de tout cycle d’utilisation du dispositif (Semaine 1 (Jour 1)) :
Si vous oubliez d’appliquer votre dispositif, le risque de grossesse peut être particulièrement élevé.
Vous devez utiliser un mode de contraception non hormonale comme solution de secours
pendant une semaine.
Appliquez le premier dispositif du nouveau cycle dès l’oubli constaté.
Vous avez désormais un nouveau « Jour de Changement de Dispositif » et un nouveau Jour 1.
Au milieu de votre cycle d’utilisation du dispositif (Semaine 2 ou 3) :
Si vous oubliez de changer votre dispositif pendant un ou deux jours (jusqu’à 48 heures) :
Vous devez appliquer un nouveau dispositif dès l’oubli constaté.
Appliquez le dispositif suivant lors de votre « Jour de Changement de Dispositif » normal.
Aucune contraception supplémentaire n’est nécessaire.
Pendant plus de 2 jours (48 heures ou plus) :
Si vous oubliez de changer votre dispositif pendant plus de 2 jours, vous pouvez tomber
enceinte.
Vous devez entamer un nouveau cycle de quatre semaines dès l’oubli constaté, en appliquant un
nouveau dispositif.
Vous avez désormais un « Jour de Changement de Dispositif » différent et un nouveau Jour 1.
Vous devez utiliser un mode de contraception supplémentaire pendant la première semaine de
votre nouveau cycle.
A la fin de votre cycle d’utilisation du dispositif (Semaine 4) :
Si vous avez oublié de retirer votre dispositif :
Retirez-le dès l’oubli constaté.
46
Entamez un nouveau cycle lors de votre « Jour de Changement de Dispositif » normal, le
lendemain du Jour 28.
Aucune contraception supplémentaire n’est nécessaire.
Si vous n’avez pas de saignement ou si vous avez des saignements irréguliers avec EVRA
Ce médicament peut provoquer des saignements imprévus ou des spottings pendant les semaines où
vous portez le dispositif.
Cela s’arrête habituellement après les premiers cycles.
Des erreurs lors de l’utilisation de vos dispositifs peuvent également provoquer des spottings et
de légers saignements.
Continuez l’utilisation de ce médicament et si les saignements continuent après les trois
premiers cycles, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous n’avez pas vos règles pendant la semaine sans dispositif EVRA (Semaine 4), vous devez tout
de même utiliser un nouveau dispositif le « Jour de Changement de Dispositif » habituel.
Si vous avez utilisé ce médicament correctement et que vous n’avez pas vos règles, cela ne veut
pas obligatoirement dire que vous êtes enceinte.
Cependant, si vous n’avez pas vos règles pendant deux cycles d’affilée, parlez-en à votre
médecin ou votre pharmacien car il se peut que vous soyez enceinte.
Si vous avez utiliplus d’EVRA que vous n’auriez dû (plus d’un dispositif EVRA en même
temps)
Retirez les dispositifs et consultez votre médecin immédiatement.
L’utilisation de trop de dispositifs peut vous exposer aux situations suivantes :
Ne pas se sentir bien (nausées) ou être malade (vomissements)
Saignements vaginaux.
Si vous arrêtez d’utiliser EVRA
Il est possible que vos gles soient irrégulières, légères ou même qu’elles soient absentes. Ceci
survient habituellement au cours des 3 premiers mois et particulièrement si vos règles n’étaient pas
régulières avant de commencer l’utilisation de ce médicament.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Si vous ressentez un quelconque effet
indésirable, en particulier si l’effet est sévère ou persistant, ou si vous remarquez une modification de
votre état de santé qui pourrait selon vous être due à EVRA, informez-en votre médecin.
Consultez un médecin immédiatement si vous présentez l’un des symptômes suivants d’angiœdème:
un gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge, et/ou des difficultés à déglutir ou de
l’urticaire, pottentiellement accompagné de difficultés à respirer (voir également la rubrique
« Avertissements et précautions »)
Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines [thrombo-embolie veineuse
(TEV)] ou dans les artères [thrombo-embolie artérielle (TEA)] chez toutes les femmes qui prennent
des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques liés à la prise
de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à
connaître avant d’utiliser EVRA ».
Effets indésirables très fréquents (peuvent concerner plus d’1 femme sur 10) :
Céphalées
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Nausées
Tension mammaire.
Effets indésirables fréquents (peuvent concerner jusqu’à 1 femme sur 10) :
Infection vaginale à champignon, parfois appelée muguet
Troubles de l’humeur comme une dépression, un changement d’humeur ou des sautes
d’humeur, une anxiété, des pleurs
Sensations vertigineuses
Migraine
Maux d’estomac ou ballonnement
Vomissements ou diarrhée
Acné, éruption cutanée, mangeaison de la peau ou irritation cutanée
Spasmes musculaires
Problèmes mammaires tels que douleurs, augmentation de la taille des seins ou grosseurs au
niveau des seins
Changements au niveau de vos règles, crampes utérines, règles douloureuses, pertes vaginales
Problèmes au site d’application du dispositif tels que rougeur, irritation, démangeaison ou
éruption
Sensation de fatigue ou de malaise général
Prise de poids.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent concerner jusqu’à 1 femme sur 100) :
Réaction allergique, urticaire
Gonflement lié à une rétention d’eau dans le corps
Taux sanguins de lipides élevés (tels que cholestérol ou triglycérides)
Troubles du sommeil (insomnie)
Diminution de l’intérêt pour les relations sexuelles
Eczéma, rougeur de la peau
Production anormale de lait
Syndrome prémenstruel
Sécheresse vaginale
Autres problèmes au site d’application du dispositif
Gonflement
Pression artérielle élevée ou augmentation de la pression artérielle
Augmentation de l’appétit
Perte de cheveux
Sensibilité à la lumière du soleil.
Effets indésirables rares (peuvent concerner jusqu’à 1 femme sur 1 000) :
caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :
- dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP)
- dans un poumon (embolie pulmonaire, EP)
- crise cardiaque
- accident vasculaire cérébral (AVC)
- mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nom d’accident
ischémique transitoire (AIT)
- caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil
Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous présentez certains autres
facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique 2 pour plus d’informations sur les facteurs
augmentant le risque de caillots sanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).
Cancer du sein, du col de l’utérus ou du foie
Problèmes à l’emplacement du dispositif sur la peau tels qu’une éruption cutanée avec des
cloques ou des ulcères
Tumeurs non cancéreuses (bénignes) au niveau du sein ou du foie
Fibrome utérin (dans l’utérus)
48
Colère ou sensation de frustration
Augmentation de l’intérêt pour les relations sexuelles
Goût anormal
Problèmes lorsque vous portez des lentilles de contact
Augmentation importante et soudaine de la pression artérielle (crise hypertensive)
Inflammation de la vésicule biliaire ou du colon
Cellules anormales au niveau de votre col de l’utérus
Taches brunâtres diffuses ou regroupées sur le visage
Calculs biliaires ou voies biliaires bouchées
Jaunissement de la peau et du blanc des yeux
Taux anormaux de sucre ou d’insuline dans le sang
Réaction allergique sévère pouvant conduire à un gonflement du visage, des lèvres, de la
bouche, de la langue ou de la gorge pouvant causer des difficultés à avaler ou à respirer.
Eruption cutanée avec des nodules rouges et douloureux sur les tibias et les jambes
Démangeaisons de la peau
Peau présentant des rougeurs, des démangeaisons, des squames et une desquamation
Suppression de la lactation
Pertes vaginales
Rétention d’eau dans les jambes
Rétention d’eau
Gonflement des bras, des mains, des pieds ou des jambes.
Si vous avez des troubles de l’estomac
La quantité d’hormones que vous recevez d’EVRA ne devrait pas être affectée si vous êtes
malade (vomissements) ou si vous avez de la diarrhée.
Vous n’avez pas besoin d’utiliser un moyen supplémentaire de contraception si vous avez des
troubles de l’estomac.
Vous pouvez avoir des spottings, de légers saignements ou des tensions mammaires ou vous pouvez
vous sentir mal pendant les 3 premiers cycles. Ces problèmes disparaissent généralement mais si cela
n’est pas le cas, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver EVRA
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette après « EXP ». La
date de péremption fait rérence au dernier jour de ce mois.
A conserver dans le conditionnement d’origine à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
Les dispositifs usagés contiennent encore des substances actives hormonales. Afin de protéger
l’environnement, les dispositifs doivent être manipulés avec précaution. Pour se débarrasser du
dispositif usagé, vous devez :
Décoller du sachet l’étiquette de destruction.
49
Placer la partie collante du dispositif usagé sur la partie grisée du sachet.
Rabattre l’étiquette de destruction scellant ainsi le dispositif usagé à l’intérieur puis jeter le
sachet en le maintenant hors de portée des enfants.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égoût ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient EVRA
Les substances actives sont la norelgestromine et l’éthinylestradiol. Chaque dispositif transdermique
de 20 cm
2
contient 6 mg de norelgestromine et 600 microgrammes d’éthinylestradiol. Les substances
actives sont délivrées pendant 7 jours à raison de 203 microgrammes de norelgestromine et
34 microgrammes d’éthinylestradiol délivrés en moyenne par 24 heures.
Les autres composants sont : couche de support : couche externe en polyéthylène pigmenté de basse
densité, couche interne en polyester ; couche intermédiaire : adhésif en polyisobutylène/polybutène,
crospovidone, tissu polyester non tissé, lactate de lauryl ; troisième couche : film en polyéthylène
téréphtalate (PET), revêtement en polydiméthylsiloxane.
Comment se présente EVRA et contenu de l’emballage extérieur
EVRA est un mince dispositif transdermique en plastique beige portant l’inscription « EVRA ». La
face adhésive collante est appliquée contre la peau après avoir retiré le film protecteur plastique
transparent.
EVRA est disponible dans les formats suivants : boîtes contenant 3, 9 ou 18 dispositifs transdermiques
en sachets individuels à revêtement d’aluminium, emballés par trois par un film plastique transparent
perforé.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché et fabricant
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché :
Gedeon Richter Plc.
Gyömrői út 19-21.
1103 Budapest
Hongrie
Fabricant :
Janssen Pharmaceutica NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique.
Gedeon Richter Plc.
Gyömrői út 19-21.
1103 Budapest
Hongrie
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments : http://www.ema.europa.eu
.