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intervalles réguliers pendant les deux mois de traitement suivants, puis régulièrement, par ex. à chaque 
visite du patient ou en fonction de l’état clinique.
Dans la majorité des cas, les augmentations des taux d’enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, 
phosphatases alcalines sanguines (PAL), gamma-glutamyl transférase (γGT), voir rubrique 4.8) et de 
bilirubine étaient réversibles après réduction de la dose ou interruption du traitement. En cas 
d'augmentation des transaminases (ASAT ou ALAT) > 3 x LSN, la dose devra être réduite ou le 
traitement par Ofev interrompu. Le patient doit être étroitement surveillé. Une fois les transaminases 
revenues à leur valeur initiale, le traitement par Ofev peut être repris à la dose maximale recommandée 
ou à une dose réduite qui pourra être augmentée par la suite à la dose maximale recommandée (voir 
rubrique 4.2 « Adaptation posologique »). En cas d'association à des signes cliniques ou à des 
symptômes d'atteinte hépatique tels qu'un ictère, le traitement par Ofev devra être définitivement 
arrêté. Les autres causes possibles de l'augmentation du taux d'enzymes hépatiques doivent être 
explorées. 
Les patients adultes de faible poids corporel (< 65 kg), les patients d’origine asiatique et les femmes 
présentent un risque plus important d’augmentation des enzymes hépatiques. L’exposition au 
nintédanib augmentant de manière linéaire avec l’âge des patients, ceci peut également augmenter le 
risque d'augmentation des enzymes hépatiques (voir rubrique 5.2). Il est recommandé de surveiller 
attentivement les patients présentant ces facteurs de risque.
Fonction rénale
Des cas d’atteinte/insuffisance rénale, dont certains d’évolution fatale, ont été rapportés avec 
l’utilisation de nintédanib (voir rubrique 4.8).
Les patients doivent être surveillés pendant le traitement par nintédanib, avec une attention particulière 
en cas d'existence de facteurs de risque d’atteinte/insuffisance rénale. En cas d’atteinte/insuffisance 
rénale, une adaptation du traitement doit être envisagée (voir rubrique 4.2, Adaptation posologique).
Hémorragie
L'inhibition du récepteur du facteur de croissance vasculaire endothélial (VEGFR) peut être associée à 
une augmentation du risque hémorragique. 
Les patients présentant un risque connu de saignement, y compris les patients ayant une prédisposition 
héréditaire aux saignements ou ceux recevant un traitement anticoagulant, n'ont pas été inclus dans les 
essais cliniques. Des saignements non-graves et graves, dont certains d’issue fatale, ont été rapportés 
depuis la mise sur le marché (notamment chez des patients avec ou sans traitement anticoagulant ou 
autres médicaments pouvant provoquer des saignements). Par conséquent, le traitement par Ofev ne 
sera envisagé chez ces patients que si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel de 
saignement. 
Événements thromboemboliques artériels
Les patients présentant des antécédents récents d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire 
cérébral ont été exclus des essais cliniques. Dans les essais cliniques menés chez des patients adultes, 
les événements thromboemboliques artériels ont été peu fréquemment rapportés (2,5 % dans le groupe 
Ofev contre 0,7 % dans le groupe placebo pour INPULSIS ; 0,9 % dans le groupe Ofev contre 0,9 % 
dans le groupe placebo pour INBUILD ; 0,7 % dans le groupe Ofev contre 0,7 % dans le groupe 
placebo pour SENSCIS). Dans les essais INPULSIS, le pourcentage de patients ayant présenté un 
infarctus du myocarde était plus élevé dans le groupe Ofev (1,6 %) que dans le groupe placebo 
(0,5 %), bien que la fréquence de survenue des événements indésirables évoquant une atteinte 
cardiaque ischémique était du même ordre dans les groupes Ofev et placebo. Dans l’essai INBUILD, 
l’infarctus du myocarde a été observé à une fréquence faible : 0,9 % dans le groupe Ofev contre 0,9 %
dans le groupe placebo. Dans l’essai SENSCIS, l’infarctus du myocarde a été rapporté à une fréquence 
faible dans le groupe placebo (0,7 %) et n’a pas été observé dans le groupe de patients traités par Ofev. 
La prudence est requise lors du traitement de patients présentant un risque cardiovasculaire accru, 
notamment une coronaropathie connue. Une interruption du traitement doit être envisagée chez les 
patients développant des signes ou des symptômes d'ischémie myocardique aiguë.