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ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
2
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 250 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg de lévétiracétam.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
De couleur bleue, de forme oblongue de 13 mm, avec la mention “ucb” et “250” gravée sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses
égales.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée.
Keppra est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le
premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg deux fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par ledecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg deux fois par jour au bout de
deux semaines de traitement.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à
1500 mg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
3
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 1 mois
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les nourrissons de plus de six mois, les enfants et les
adolescents pesant moins de 50 kg : la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par
jour toutes les deux semaines ; chez le nourrisson (moins de 6 mois) : la diminution de dose ne doit
pas dépasser 7 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines).
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction
rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La dose quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient en mL/min. La CLcr en mL/min peut être
estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dL), chez l’adulte et l’adolescent de plus
de 50 kg, selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
CLcr (mL/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dL)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
CLcr (mL/min)
CLcr (mL/min/1,73 m
2
) = ------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m
2
)
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la créatinine
(mL/min/1,73 m
2
)
Posologie et fréquence
d’administration
Fonction rénale normale
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance rénale terminale
sous dialyse
(1)
80
50-79
30-49
< 30
-
500 à 1500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg deux fois par jour
250 à 750 mg deux fois par jour
250 à 500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg une fois par jour
(2)
(1)
Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par
lévétiracétam.
(2)
Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
4
Chez l’enfant insuffisant rénal, la dose de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale car la
clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une étude
chez l’adulte insuffisant rénal.
La CLcr en mL/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dL), chez le jeune adolescent, l’enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule
de Schwartz) :
Taille (cm) x ks
CLcr (mL/min/1,73 m²) = ------------------------------------
Créatinine sérique (mg/dL)
ks = 0,45 chez le nourrisson né à terme et jusqu’à 1 an ; ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et
chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteints
d’insuffisance rénale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m²)
Dose et fréquence
(1)
de 6 mois
Nourrissons de 6 à 23 mois,
enfants et adolescents pesant
moins de 50 kg
Fonction rénale
normale
80
0,21 mL/kg) deux fois par
10 à 30 mg/kg (0,10 à
0,30 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance
rénale légère
50-79
0,14 mL/kg) deux fois par
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance
rénale modérée
30-49
0,105 mL/kg) deux fois
5 à 15 mg/kg (0,05 à
0,15 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance
rénale sévère
< 30
0,07 mL/kg) deux fois par
5 à 10 mg/kg (0,05 à
0,10 mL/kg) deux fois par jour
Patients atteints
d’insuffisance
rénale au stade
terminal
sous dialyse
--
0,14 mL/kg) une fois par
jour
(2) (4)
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) une fois par jour
(3)
(5)
(1)
Keppra, solution buvable doit être utilisée pour les doses inférieures à 250 mg, pour des doses non
multiples de 250 mg, quand la dose recommandée ne peut être atteinte en prenant plusieurs
comprimés ainsi que pour les patients ne pouvant pas avaler de comprimé.
(2)
Une dose de charge de 10,5 mg/kg (0,105 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement
par lévétiracétam.
(3)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(4)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 3,5 à 7 mg/kg (0,035 à 0,07 mL/kg) est recommandée.
(5)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique légère à
modérée. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut sous-
estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50 % de la dose quotidienne d’entretien
est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 mL/min/1,73 m
2
.
5
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la dose.
La forme comprimé n’est pas adaptée à l’utilisation chez le nourrisson ou l’enfant de moins de six ans.
Keppra, solution buvable est la forme pharmaceutique adaptée à l’utilisation dans cette population. De
plus, les dosages disponibles en comprimé ne sont pas appropriés au traitement initial des enfants
pesant moins de 25 kg, aux patients ne pouvant pas avaler de comprimé ou à l’administration de doses
inférieures à 250 mg. Dans tous ces cas, Keppra, solution buvable doit être utilisée.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité de Keppra chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas été
établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez le nourrisson de 6 à 23 mois, l’enfant (2 à 11 ans) et l’adolescent (12 à
17 ans) pesant moins de 50 kg
Keppra, solution buvable est la forme à utiliser de préférence chez les nourrissons et les enfants de
moins de 6 ans.
Pour les enfants de 6 ans et plus, Keppra solution orale doit être utilisée pour des doses de moins de
250 mg, quand la dose recommandée en prenant plusieurs comprimés n’est pas multiple de 250 mg et
pour les patients incapables d'avaler des comprimés.
La dose efficace la plus faible doit être utilisée pour toutes les indications. La dose initiale pour un
enfant ou un adolescent de 25 kg doit être de 250 mg deux fois par jour avec une dose maximale de
750 mg deux fois par jour.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus pour toutes les indications
.
Traitement en association chez le nourrisson âgé de 1 mois à moins de 6 mois
La solution buvable est la forme à utiliser chez le nourrisson.
Mode d’administration
Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide et peuvent être
pris au cours ou en dehors des repas. Après administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut
être perçu. La posologie quotidienne sera administrée en deux prises égales.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
listés en rubrique 6.1.
6
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez
le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée
avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d’altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l'administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d’infections récurrentes ou
de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n’est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
au traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique 4.2.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Une absence d’efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients
atteints d’épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-
dépendant (SCN8A).
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant
un allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
La forme comprimé n’est pas adaptée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
7
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les
concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine,
acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas
d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de létiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs
oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et
progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié
la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été
modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a
pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Laxatifs
Des cas isolés de diminution de l’efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif
osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C’est
pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale pendant 1 heure avant et 1 heure après la prise
de lévétiracétam.
Nourriture et alcool
L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d’aliments,
mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
8
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises dépilepsie dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1
er
trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ
100 enfants) ne suggèrent pas d’augmentation du risque de troubles ou retards
neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 %
de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des
machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont
susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la
dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc
recommandé à ces patients d’être prudents lors de l’exécution de tâches délicates telles que la conduite
d’un véhicule ou l’utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas
utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas
affectées.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur
l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les
indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par
9
celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par
celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et
leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyn
gite
Infection
Affections
hématologiq
ues et du
système
lymphatique
Thrombocytop
énie,
leucopénie
Pancytopénie
,
neutropénie,
agranulocytose
Affections
du système
immunitaire
Syndrome
d’hypersensibilit
é
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(DRESS)
(1)
,
hypersensibilité
(y compris
angiœdème et
anaphylaxie)
Troubles du
métabolisme
et de la
nutrition
Anorexie
Perte de poids,
prise de poids
Hyponatrémie
10
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
psychiatriqu
es
Dépression,
hostilité/agressi
vité, anxiété,
insomnie,
nervosité/irritab
ilité
Tentative de
suicide, idée
suicidaire,
trouble
psychotique,
trouble du
comportement
,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique
,
labilité
émotionnelle/s
autes
d’humeur,
agitation
Suicide, trouble
de la
personnalité,
trouble de la
pensée, idées
délirantes
Trouble
obsessionnel
compulsif
(2)
Affections
du système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Amnésie,
trouble de la
mémoire,
trouble de la
coordination
/ataxie,
paresthésie,
trouble de
l’attention
Choréoathétose,
dyskinésie,
hyperkinésie,
trouble de la
marche,
encéphalopathie,
aggravation des
crises
convulsives,
syndrome malin
des
neuroleptiques
(3)
Affections
oculaires
Diplopie,
vision trouble
Affections
de l’oreille
et du
labyrinthe
Vertige
Affections
cardiaques
Allongement de
l’intervalle QT à
l’électrocardiogr
amme
Affections
respiratoires,
thoraciques
et
médiastinale
s
Toux
Affections
gastro-
intestinales
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Pancréatite
11
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
hépatobiliair
es
Anomalies des
tests de la
fonction
hépatique
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Affections
du rein et
des voies
urinaires
Insuffisance
nale aig
Affections
de la peau et
du tissu
sous-cutané
Eruption
cutanée
Alopécie,
eczéma,
prurit,
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-
Johnson,
érythème
polymorphe
Affections
musculosque
lettiques et
du tissu
conjonctif
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Rhabdomyolyse
et élévation du
taux de créatine
phosphokinase
(CPK)
(3)
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administra
tion
Asthénie/
fatigue
Lésions,
intoxications
et
complication
s
d’interventio
ns
Blessure
(1)
Voir la rubrique Description d’effets indésirables sélectionnés.
(2)
De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés
chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d’affections psychiatriques dans
le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3)
La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Réactions d’hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d’hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with
Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par
lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du
traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par
de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques
et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d’organes, dont, principalement, le foie.
En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité multiviscérale, il convient d’interrompre le
traitement par lévétiracétam.
12
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante de
ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo. Chez les
patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études
contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le
lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches
d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent,
3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité
(fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont é
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très
fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus
fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra
n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and
Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à
l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une
aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure
standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d’Achenbach
(CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert
n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en
particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux
valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclarationvoir Annexe V.
13
4.9 Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra.
Conduite à tenir en cas de surdosage
Après un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique
réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera
symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 %
pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide α-
éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques. Par ailleurs, des études in
vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site
de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion
vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam et ses analogues montrent
un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de
protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère
que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer
au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activi dans les épilepsies partielles et
généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil
pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson de plus de 1 mois épileptique.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux
14
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour
les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les
patients sous placebo.
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
Chez les jeunes enfants (de 1 mois à moins de 4 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie au
cours d'une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant 116 patients avec une durée de
traitement de 5 jours. Au cours de cette étude, les patients ont reçu une dose quotidienne de 20 mg/kg,
25 mg/kg, 40 mg/kg ou 50 mg/kg de solution buvable, en suivant le plan de titration indiqué pour leur
âge. Dans cette étude, une dose de 20 mg/kg/jour allant jusqu’à 40 mg/kg/jour a été utilisée pour les
nourrissons d’un mois à moins de six mois et une dose de 25 mg/kg/jour allant jusqu’à 50 mg/kg/jour
a été utilisée pour les nourrissons et les enfants de 6 mois à moins de 4 ans. La dose quotidienne totale
a été administrée en deux prises par jour.
Le critère principal d’efficacité a été le taux de patients répondeurs (pourcentage de patients présentant
une réduction de la fréquence quotidienne moyenne des crises partielles supérieure ou égale à 50 %,
par rapport à la période de référence) évalué par une lecture centralisée en aveugle sur une vidéo-EEG
de 48 heures. L’analyse de l’efficacité a porté sur 109 patients ayant eu au moins une vidéo-EEG de
24 heures pendant la période de référence et pendant la période d’évaluation. 43,6 % des patients
traités par le lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont été considérés comme répondeurs.
Les résultats sont concordants dans tous les groupes d’âge. Lors de la poursuite du traitement à long
terme, 8,6 % des patients étaient libres de crise pendant au moins 6 mois et 7,8 % pendant au moins
1 an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-
1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont été
libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 %
(IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et
58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
15
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux
prises.
58,3 % des patients traités par lévétiracétam et 23,3 % des patients sous placebo ont présenté au moins
une réduction de 50 % du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 28,6 % des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins
6 mois et 21,0 % étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie-absences de l’adolescent,
épilepsie-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil). Dans cette étude, la dose de
vétiracétam était de 3000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de 60 mg/kg/jour chez l’enfant
répartis en 2 prises.
72,2 % des patients traités par lévétiracétam et 45,2 % des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50 % ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4 % des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5 % pendant au moins un an.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et inter-individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à
l'origine ethnique, ou au cycle nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le
volontaire sain et le patient épileptique.
Du fait de l'absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent
être prédits à partir de la dose orale exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n’est donc pas nécessaire
de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez
l’adulte et l’enfant (rapport des concentrations salivaire/plasmatique de 1 à 1,7 pour la forme
comprimé et 4 heures après l’administration pour la solution buvable).
Adultes et adolescents
Absorption
Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale absolue
est proche de 100 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (C
max
) sont atteintes 1,3 heure après la prise. L’état
d’équilibre est obtenu après 2 jours d’un schéma d’administration biquotidienne.
Les concentrations maximales (C
max
) sont généralement égales à 31 et 43 µg/mL après respectivement
une dose unique de 1000 mg et une dose répétée de 1000 mg deux fois par jour.
L’ampleur de l’absorption est indépendante de la dose et n’est pas modifiée par les aliments.
16
Distribution
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n'est disponible chez l'homme.
Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal, ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10 %).
Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 L/kg, une valeur proche de celui de
l’eau échangeable.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pastabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6,
2E1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction de Keppra avec d’autres molécules ou vice versa est peu
probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 mL/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 %
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 mL/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
17
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de Keppra
en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à
sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets anuriques adultes ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a é
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg /kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 mL/min/kg.
Nourrisson et enfant (de 1 mois à 4 ans)
Après administration unique d’une dose (20 mg/kg) de solution buvable à 100 mg/mL à des enfants
épileptiques (âgés de 1 mois à 4 ans), le lévétiracétam était rapidement absorbé et le pic de
concentration plasmatique était observé approximativement une heure après l’administration. Les
résultats pharmacocinétiques indiquaient que la demi-vie était plus courte (5,3 heures) que chez
l’adulte (7,2 heures) et la clairance apparente plus rapide (1,5 mL/min/kg) que chez l’adulte
(0,96 mL/min/kg).
Dans l’analyse pharmacocinétique de population réalisée chez des patients de 1 mois à 16 ans, le poids
corporel s’est révélé significativement corrélé à la clairance apparente (augmentation de la clairance
parallèle à l’augmentation du poids corporel) et au volume apparent de distribution. L’âge aussi a eu
une influence sur ces deux paramètres. Cet effet était prononcé pour les enfants les plus jeunes, a
diminué avec l’avancée en âge, pour devenir négligeable vers 4 ans.
Dans les deux analyses pharmacocinétiques de population, il a été observé une augmentation
d’environ 20 % de la clairance apparente du lévétiracétam lorsqu’il a été co-administré à un
antiépileptique inducteur enzymatique.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base des études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité ou du potentiel de carcinogénicité.
18
Les effets indésirables pouvant avoir une pertinence en clinique, bien que n’ayant pas été observés
dans les études cliniques mais rapportés chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, à
des niveaux d’exposition identiques à ceux utilisés chez l’homme, étaient des modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction, à des doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m
2
ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1200 et
3600 mg/kg/jour. À 3600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m
2
) et de 1200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses de
200, 600, 800, 1200 et 1800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1800 mg/kg/jour a induit une toxici
maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des anomalies
cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les mères et
de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m
2
).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1800 mg/kg/jour pour les femelles F0
et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m
2
).
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m
2
).
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Croscarmellose sodique
Macrogol 6000
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Alcool polyvinyl en partie hydrolysé
Dioxyde de titane (E 171)
Macrogol 3350
Talc
Laque indigo carmin en aluminium (E 132).
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
19
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Blisters PVC/Alu contenus dans des étuis en carton de 20, 30, 50, 60, 100 comprimés pelliculés et
dans des multi-packs contenant 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
Plaquette thermoformée prédécoupée PVC/Alu pour délivrance à l’unité contenue dans des étuis en
carton de 100 x 1 comprimé pelliculé.
Tous les conditionnements ne seront pas commercialisés.
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être élimi conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche, 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/001
EU/1/00/146/002
EU/1/00/146/003
EU/1/00/146/004
EU/1/00/146/005
EU/1/00/146/029
EU/1/00/146/034
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 septembre 2000
Date de dernier renouvellement : 20 août 2015
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
.
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1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 500 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg de lévétiracétam.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
De couleur jaune, de forme oblongue de 16 mm, avec la mention “ucb” et “500” gravée sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses
égales.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée.
Keppra est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le
premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg deux fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par ledecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg deux fois par jour au bout de
deux semaines de traitement.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à
1500 mg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
21
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 1 mois
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les nourrissons de plus de six mois, les enfants et les
adolescents pesant moins de 50 kg : la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par
jour toutes les deux semaines ; chez le nourrisson (moins de 6 mois) : la diminution de dose ne doit
pas dépasser 7 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines).
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction
rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La dose quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient en mL/min. La CLcr en mL/min peut être
estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dL), chez l’adulte et l’adolescent de plus
de 50 kg, selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
CLcr (mL/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dL)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
CLcr (mL/min)
CLcr (mL/min/1,73 m
2
) = -------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m
2
)
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m
2
)
Posologie et fréquence d’administration
Fonction rénale normale
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance rénale terminale
sous dialyse
(1)
80
50-79
30-49
< 30
-
500 à 1500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg deux fois par jour
250 à 750 mg deux fois par jour
250 à 500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg une fois par jour
(2)
(1)
Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par lévétiracétam.
(2)
Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
22
Chez l’enfant insuffisant rénal, la dose de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale car la
clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une étude
chez l’adulte insuffisant rénal.
La CLcr en mL/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dL), chez le jeune adolescent, l’enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule
de Schwartz) :
Taille (cm) x ks
CLcr (mL/min/1,73 m²) = ------------------------------------
Créatinine sérique (mg/dL)
ks = 0,45 chez le nourrisson né à terme et jusqu’à 1 an ; ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et
chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteints
d’insuffisance rénale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m
²)
Dose et fréquence
(1)
de 6 mois
Nourrissons de 6 à 23 mois,
enfants et adolescents pesant
moins de 50 kg
Fonction rénale
normale
80
0,21 mL/kg) deux fois par
10 à 30 mg/kg (0,10 à
0,30 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
gère
50-79
0,14 mL/kg) deux fois par
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
modérée
30-49
0,105 mL/kg) deux fois
5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15
mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
sévère
< 30
0,07 mL/kg) deux fois par
5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10
mL/kg) deux fois par jour
Patients atteints
d’insuffisance
rénale au stade
terminal
sous dialyse
--
0,14 mL/kg) une fois par
jour
(2) (4)
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) une fois par jour
(3)
(5)
(1)
Keppra, solution buvable doit être utilisée pour les doses inférieures à 250 mg, pour des doses non
multiples de 250 mg, quand la dose recommandée ne peut être atteinte en prenant plusieurs
comprimés ainsi que pour les patients ne pouvant pas avaler de comprimé.
(2)
Une dose de charge de 10,5 mg/kg (0,105 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement
par lévétiracétam.
(3)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(4)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 3,5 à 7 mg/kg (0,035 à 0,07 mL/kg) est recommandée.
(5)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique légère à
modérée. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut sous-
estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50 % de la dose quotidienne d’entretien
est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 mL/min/1,73 m
2
.
23
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la dose.
La forme comprimé n’est pas adaptée à l’utilisation chez le nourrisson ou l’enfant de moins de six ans.
Keppra, solution buvable est la forme pharmaceutique adaptée à l’utilisation dans cette population. De
plus, les dosages disponibles en comprimé ne sont pas appropriés au traitement initial des enfants
pesant moins de 25 kg, aux patients ne pouvant pas avaler de comprimé ou à l’administration de doses
inférieures à 250 mg. Dans tous ces cas, Keppra, solution buvable doit être utilisée.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité de Keppra chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas été
établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez le nourrisson de 6 à 23 mois, l’enfant (2 à 11 ans) et l’adolescent (12 à
17 ans) pesant moins de 50 kg
Keppra, solution buvable est la forme à utiliser de préférence chez les nourrissons et les enfants de
moins de 6 ans.
Pour les enfants de 6 ans et plus, Keppra solution orale doit être utilisée pour des doses de moins de
250 mg, quand la dose recommandée en prenant plusieurs comprimés n’est pas multiple de 250 mg et
pour les patients incapables d'avaler des comprimés.
La dose efficace la plus faible doit être utilisée pour toutes les indications. La dose initiale pour un
enfant ou un adolescent de 25 kg doit être de 250 mg deux fois par jour avec une dose maximale de
750 mg deux fois par jour.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus pour toutes les indications
.
Traitement en association chez le nourrisson âgé de 1 mois à moins de 6 mois
La solution buvable est la forme à utiliser chez le nourrisson.
Mode d’administration
Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide et peuvent être
pris au cours ou en dehors des repas. Après administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut
être perçu. La posologie quotidienne sera administrée en deux prises égales.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
listés en rubrique 6.1.
24
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez
le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée
avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d’altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l'administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d’infections récurrentes ou
de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
au traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique 4.2.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Une absence d’efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients
atteints d’épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-
dépendant (SCN8A).
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant
un allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque préexistante ou des
troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
La forme comprimé n’est pas adaptée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
25
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les
concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine,
acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas
d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de létiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du
lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs
oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et
progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié
la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été
modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a
pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Laxatifs
Des cas isolés de diminution de l’efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif
osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C’est
pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale pendant 1 heure avant et 1 heure après la prise
de lévétiracétam.
Nourriture et alcool
L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d'aliments,
mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
26
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises dépilepsie dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1
er
trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ
100 enfants) ne suggèrent pas d’augmentation du risque de troubles ou retards
neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 %
de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des
machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont
susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la
dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc
recommandé à ces patients d'être prudents lors de l’exécution de tâches délicates telles que la conduite
d’un véhicule ou l'utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas
utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas
affectées.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur
l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les
indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par
27
celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par
celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et
leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très
fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyn
gite
Infection
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Thrombocyt
opénie,
leucopénie
Pancytopéni
e
,
neutropénie,
agranulocyto
se
Affections du système
immunitaire
Syndrome
d’hypersensi
bili
médicament
euse avec
éosinophilie
et
symptômes
systémiques
(DRESS)
(1)
,
hypersensibi
lité (y
compris
angiœdème
et
anaphylaxie)
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Anorexie
Perte de
poids, prise
de poids
Hyponatrém
ie
28
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très
fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
psychiatriques
Dépression,
hostilité/agre
ssivité,
anxiété,
insomnie,
nervosité/irri
tabilité
Tentative de
suicide, idée
suicidaire,
trouble
psychotique,
trouble du
comporteme
nt,
hallucination
, colère, état
confusionnel
, attaque de
panique
,
labilité
émotionnelle
/sautes
d’humeur,
agitation
Suicide,
trouble de la
personnalité,
trouble de la
pensée,
idées
délirantes
Trouble
obsessionnel
compulsif
(2)
Affections du système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Amnésie,
trouble de la
mémoire,
trouble de la
coordination
/ataxie,
paresthésie,
trouble de
l’attention
Choréoathét
ose,
dyskinésie,
hyperkinésie
, trouble de
la marche,
encéphalopa
thie,
aggravation
des crises
convulsives,
syndrome
malin des
neuroleptiqu
es
(3)
Affections oculaires
Diplopie,
vision
trouble
Affections de l’oreille
et du labyrinthe
Vertige
Affections cardiaques
Allongement
de
l’intervalle
QT à
l’électrocard
iogramme
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux
29
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très
fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections gastro-
intestinales
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissemen
t, nausée
Pancréatite
Affections
hépatobiliaires
Anomalies
des tests de
la fonction
hépatique
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Affections du rein et
des voies urinaires
Insuffisance
nale aig
Affections de la peau
et du tissu sous-cuta
Eruption
cutanée
Alopécie,
eczéma,
prurit,
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-
Johnson,
érythème
polymorphe
Affections
musculosquelettiques
et du tissu conjonctif
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Rhabdomyol
yse et
élévation du
taux de
créatine
phosphokina
se (CPK)
(3)
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Asthénie/fati
gue
Lésions, intoxications
et complications
d’interventions
Blessure
(1)
Voir la rubrique Description d’effets indésirables sélectionnés.
(2)
De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés
chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d’affections psychiatriques dans
le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3)
La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Réactions d’hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d’hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with
Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par
lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du
traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par
de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques
et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d’organes, dont, principalement, le foie.
En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité multiviscérale, il convient d’interrompre le
traitement par lévétiracétam.
30
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante de
ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo. Chez les
patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études
contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le
lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches
d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent,
3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité
(fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont été
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très
fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus
fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra
n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and
Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à
l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une
aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure
standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d’Achenbach
(CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert
n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en
particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux
valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
31
4.9 Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra.
Conduite à tenir en cas de surdosage
Après un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique
réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera
symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 %
pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide
α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques.
Par ailleurs, des études in vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu
cérébral des rongeurs. Ce site de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être
impliquée dans la fusion vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam
et ses analogues montrent un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en
corrélation avec la puissance de protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris
audiogènes. Cette découverte suggère que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la
vésicule synaptique semble contribuer au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activi dans les épilepsies partielles et
généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil
pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson de plus de 1 mois épileptique.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
32
de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour
les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les
patients sous placebo.
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
Chez les jeunes enfants (de 1 mois à moins de 4 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie au
cours d'une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant 116 patients avec une durée de
traitement de 5 jours. Au cours de cette étude, les patients ont reçu une dose quotidienne de 20 mg/kg,
25 mg/kg, 40 mg/kg ou 50 mg/kg de solution buvable, en suivant le plan de titration indiqué pour leur
âge. Dans cette étude, une dose de 20 mg/kg/jour allant jusqu’à 40 mg/kg/jour a été utilisée pour les
nourrissons d’un mois à moins de six mois et une dose de 25 mg/kg/jour allant jusqu’à 50 mg/kg/jour
a été utilisée pour les nourrissons et les enfants de 6 mois à moins de 4 ans. La dose quotidienne totale
a été administrée en deux prises par jour.
Le critère principal d’efficacité a été le taux de patients répondeurs (pourcentage de patients présentant
une réduction de la fréquence quotidienne moyenne des crises partielles supérieure ou égale à 50 %,
par rapport à la période de référence) évalué par une lecture centralisée en aveugle sur une vidéo-EEG
de 48 heures. L’analyse de l’efficacité a porté sur 109 patients ayant eu au moins une vidéo-EEG de
24 heures pendant la période de référence et pendant la période d’évaluation. 43,6 % des patients
traités par le lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont été considérés comme répondeurs.
Les résultats sont concordants dans tous les groupes d’âge. Lors de la poursuite du traitement à long
terme, 8,6 % des patients étaient libres de crise pendant au moins 6 mois et 7,8 % pendant au moins
1 an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-
1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont été
libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 %
(IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et
58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
33
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux
prises.
58,3 % des patients traités par lévétiracétam et 23,3 % des patients sous placebo ont présenté au moins
une réduction de 50 % du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 28,6 % des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins
6 mois et 21,0 % étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie-absences de l’adolescent,
épilepsie-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil).
Dans cette étude, la dose de lévétiracétam était de 3000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de
60 mg/kg/jour chez l’enfant répartis en 2 prises.
72,2 % des patients traités par lévétiracétam et 45,2 % des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50 % ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4 % des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5 % pendant au moins un an.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et inter-individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à
l'origine ethnique, ou au cycle nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le
volontaire sain et le patient épileptique.
Du fait de l'absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent
être prédits à partir de la dose orale exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n’est donc pas nécessaire
de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez
l’adulte et l’enfant (rapport des concentrations salivaire/plasmatique de 1 à 1,7 pour la forme
comprimé et 4 heures après l’administration pour la solution buvable).
Adultes et adolescents
Absorption
Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale absolue
est proche de 100 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (C
max
) sont atteintes 1,3 heure après la prise. L’état
d’équilibre est obtenu après 2 jours d’un schéma d’administration biquotidienne.
Les concentrations maximales (C
max
) sont généralement égales à 31 et 43 µg/mL après respectivement
une dose unique de 1000 mg et une dose répétée de 1000 mg deux fois par jour.
L’ampleur de l’absorption est indépendante de la dose et n’est pas modifiée par les aliments.
34
Distribution
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n'est disponible chez l'homme.
Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal, ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10 %).
Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 L/kg, une valeur proche de celui de
l’eau échangeable.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pastabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction de Keppra avec d’autres molécules ou vice versa est peu
probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 mL/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 %
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 mL/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
35
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de Keppra
en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à
sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets anuriques adultes ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a é
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg /kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 mL/min/kg.
Nourrisson et enfant (de 1 mois à 4 ans)
Après administration unique d’une dose (20 mg/kg) de solution buvable à 100 mg/mL à des enfants
épileptiques (âgés de 1 mois à 4 ans), le lévétiracétam était rapidement absorbé et le pic de
concentration plasmatique était observé approximativement une heure après l’administration. Les
résultats pharmacocinétiques indiquaient que la demi-vie était plus courte (5,3 heures) que chez
l’adulte (7,2 heures) et la clairance apparente plus rapide (1,5 mL/min/kg) que chez l’adulte
(0,96 mL/min/kg).
Dans l’analyse pharmacocinétique de population réalisée chez des patients de 1 mois à 16 ans, le poids
corporel s’est révélé significativement corrélé à la clairance apparente (augmentation de la clairance
parallèle à l’augmentation du poids corporel) et au volume apparent de distribution. L’âge aussi a eu
une influence sur ces deux paramètres. Cet effet était prononcé pour les enfants les plus jeunes, a
diminué avec l’avancée en âge, pour devenir négligeable vers 4 ans.
Dans les deux analyses pharmacocinétiques de population, il a été observé une augmentation
d’environ 20 % de la clairance apparente du lévétiracétam lorsqu’il a été co-administré à un
antiépileptique inducteur enzymatique.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base des études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité ou du potentiel de carcinogénicité.
36
Les effets indésirables pouvant avoir une pertinence en clinique, bien que n’ayant pas été observés
dans les études cliniques mais rapportés chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, à
des niveaux d’exposition identiques à ceux utilisés chez l’homme, étaient des modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction, à des doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m
2
ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1200 et
3600 mg/kg/jour. À 3600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m
2
) et de 1200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses de
200, 600, 800, 1200 et 1800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1800 mg/kg/jour a induit une toxici
maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des anomalies
cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les mères et
de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m2).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1800 mg/kg/jour pour les femelles F0
et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m
2
).
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m
2
).
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Croscarmellose sodique
Macrogol 6000
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Alcool polyvinyl en partie hydrolysé
Dioxyde de titane (E 171)
Macrogol 3350
Talc
Oxyde de fer jaune (E 172).
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
37
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Blisters PVC/Alu contenus dans des étuis en carton de 10, 20, 30, 50, 60, 100, 120 comprimés
pelliculés et dans des multi-packs contenant 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
Plaquette thermoformée prédécoupée PVC/Alu pour délivrance à l’unité contenue dans des étuis en
carton de 100 x 1 comprimé pelliculé.
Tous les conditionnements ne seront pas commercialisés.
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être élimi conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche, 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/006
EU/1/00/146/007
EU/1/00/146/008
EU/1/00/146/009
EU/1/00/146/010
EU/1/00/146/011
EU/1/00/146/012
EU/1/00/146/013
EU/1/00/146/035
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 septembre 2000
Date de dernier renouvellement : 20 août 2015
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
38
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 750 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 750 mg de lévétiracétam.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 0,19 mg de jaune orangé (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
De couleur orange, de forme oblongue de 18 mm, avec la mention “ucb” et “750” gravée sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses
égales.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée.
Keppra est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le
premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg deux fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par ledecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg deux fois par jour au bout de
deux semaines de traitement.
39
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à
1500 mg
deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg
deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 1 mois
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les nourrissons de plus de six mois, les enfants et les
adolescents pesant moins de 50 kg : la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par
jour toutes les deux semaines ; chez le nourrisson (moins de 6 mois) : la diminution de dose ne doit
pas dépasser 7 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines).
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction
rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La dose quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient en mL/min. La CLcr en mL/min peut être
estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dL), chez l’adulte et l’adolescent de plus
de 50 kg, selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
CLcr (mL/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dL)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
CLcr (mL/min)
CLcr (mL/min/1,73 m
2
) = -------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m
2
)
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m
2
)
Posologie et fréquence d’administration
Fonction rénale normale
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance rénale terminale
sous dialyse
(1)
80
50-79
30-49
< 30
-
500 à 1500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg deux fois par jour
250 à 750 mg
deux fois par jour
250 à 500 mg
deux fois par jour
500 à 1000 mg une fois par jour
(2)
(1)
Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par lévétiracétam.
(2)
Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
40
Chez l’enfant insuffisant rénal, la dose de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale car la
clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une étude
chez l’adulte insuffisant rénal.
La CLcr en mL/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dL), chez le jeune adolescent, l’enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule
de Schwartz) :
Taille (cm) x ks
CLcr (mL/min/1,73 m²) = -----------------------------------
Créatinine sérique (mg/dL)
ks = 0,45 chez le nourrisson né à terme et jusqu’à 1 an ; ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et
chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteint
d’insuffisance rénale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m²)
Dose et fréquence
(1)
Nourrissons de 1 à
moins de 6 mois
Nourrissons de 6 à 23 mois,
enfants et adolescents pesant
moins de 50 kg
Fonction rénale
normale
80
7 à 21 mg/kg (0,07 à
0,21 mL/kg) deux fois
par jour
10 à 30 mg/kg (0,10 à
0,30 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
gère
50-79
7 à 14 mg/kg (0,07 à
0,14 mL/kg) deux fois
par jour
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
modérée
30-49
3,5 à 10,5 mg/kg (0,035
à 0,105 mL/kg) deux fois
par jour
5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15
mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
sévère
< 30
3,5 à 7 mg/kg (0,035 à
0,07 mL/kg) deux fois
par jour
5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10
mL/kg) deux fois par jour
Patients atteints
d’insuffisance
rénale au stade
terminal
sous dialyse
--
7 à 14 mg/kg (0,07 à
0,14 mL/kg) une fois
par jour
(2) (4)
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) une fois par jour
(3)
(5)
(1)
Keppra, solution buvable doit être utilisée pour les doses inférieures à 250 mg, pour des doses non
multiples de 250 mg, quand la dose recommandée ne peut être atteinte en prenant plusieurs
comprimés ainsi que pour les patients ne pouvant pas avaler de comprimé.
(2)
Une dose de charge de 10,5 mg/kg (0,105 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement
par lévétiracétam.
(3)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(4)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 3,5 à 7 mg/kg (0,035 à 0,07 mL/kg) est recommandée.
(5)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique légère à
modérée. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut sous-
estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50 % de la dose quotidienne d’entretien
est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 mL/min/1,73 m
2
.
41
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la dose.
La forme comprimé n’est pas adaptée à l’utilisation chez le nourrisson ou l’enfant de moins de six ans.
Keppra, solution buvable est la forme pharmaceutique adaptée à l’utilisation dans cette population. De
plus, les dosages disponibles en comprimé ne sont pas appropriés au traitement initial des enfants
pesant moins de 25 kg, aux patients ne pouvant pas avaler de comprimé ou à l’administration de doses
inférieures à 250 mg. Dans tous ces cas, Keppra, solution buvable doit être utilisée.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité de Keppra chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas été
établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez le nourrisson de 6 à 23 mois, l’enfant (2 à 11 ans) et l’adolescent (12 à
17 ans) pesant moins de 50 kg
Keppra, solution buvable est la forme à utiliser de préférence chez les nourrissons et les enfants de
moins de 6 ans.
Pour les enfants de 6 ans et plus, Keppra solution orale doit être utilisée pour des doses de moins de
250 mg, quand la dose recommandée en prenant plusieurs comprimés n’est pas multiple de 250 mg et
pour les patients incapables d'avaler des comprimés.
La dose efficace la plus faible doit être utilisée pour toutes les indications. La dose initiale pour un
enfant ou un adolescent de 25 kg doit être de 250 mg deux fois par jour avec une dose maximale de
750 mg deux fois par jour.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus pour toutes les indications
.
Traitement en association chez le nourrisson âgé de 1 mois à moins de 6 mois
La solution buvable est la forme à utiliser chez le nourrisson.
Mode d’administration
Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide et peuvent être
pris au cours ou en dehors des repas. Après administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut
être perçu. La posologie quotidienne sera administrée en deux prises égales.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
listés en rubrique 6.1.
42
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez
le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée
avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d’altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l'administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d’infections récurrentes ou
de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
au traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique 4.2.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Une absence d’efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients
atteints d’épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-
dépendant (SCN8A).
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant
un allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
La forme comprimé n’est pas adaptée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
43
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Excipient
Keppra 750 mg, comprimé pelliculé, contient du colorant E110 qui peut provoquer des réactions
allergiques.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les
concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine,
acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas
d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de létiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs
oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et
progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié
la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été
modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a
pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Laxatifs
Des cas isolés de diminution de l’efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif
osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C’est
pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale pendant 1 heure avant et 1 heure après la prise
de lévétiracétam.
Nourriture et alcool
L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d'aliments,
mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
44
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises dépilepsie dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1
er
trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ
100 enfants) ne suggèrent pas d’augmentation du risque de troubles ou retards
neurodéveloppementaux. Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme
cliniquement nécessaire, le lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose
efficace la plus faible est recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 %
de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des
machines. En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité,
certains patients sont susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une
augmentation de la dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux
central. Il est donc recommandé à ces patients d'être prudents lors de l’exécution de tâches délicates
telles que la conduite d’un véhicule ou l'utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas
conduire ou de ne pas utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de
telles activités ne sont pas affectées.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur
l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les
indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par
celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par
celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
45
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et
leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyn
gite
Infection
Affections
hématologiq
ues et du
système
lymphatique
Thrombocytop
énie,
leucopénie
Pancytopénie
,
neutropénie,
agranulocytose
Affections
du système
immunitaire
Syndrome
d’hypersensibilit
é
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(DRESS)
(1)
,
hypersensibilité
(y compris
angiœdème et
anaphylaxie)
Troubles du
métabolisme
et de la
nutrition
Anorexie
Perte de poids,
prise de poids
Hyponatrémie
Affections
psychiatriqu
es
Dépression,
hostilité/agress
ivité, anxiété,
insomnie,
nervosité/irrita
bili
Tentative de
suicide, idée
suicidaire,
trouble
psychotique,
trouble du
comportement,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique
,
labili
émotionnelle/sa
utes d’humeur,
agitation
Suicide, trouble
de la
personnalité,
trouble de la
pensée, idées
délirantes
Trouble
obsessionnel
compulsif
(2)
46
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
du système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Amnésie,
trouble de la
mémoire,
trouble de la
coordination
/ataxie,
paresthésie,
trouble de
l’attention
Choréoathétose,
dyskinésie,
hyperkinésie,
trouble de la
marche,
encéphalopathie,
aggravation des
crises
convulsives,
syndrome malin
des
neuroleptiques
(3)
Affections
oculaires
Diplopie,
vision trouble
Affections
de l’oreille
et du
labyrinthe
Vertige
Affections
cardiaques
Allongement de
l’intervalle QT à
l’électrocardiogr
amme
Affections
respiratoires,
thoraciques
et
médiastinale
s
Toux
Affections
gastro-
intestinales
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Pancréatite
Affections
hépatobiliair
es
Anomalies des
tests de la
fonction
hépatique
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Affections
du rein et
des voies
urinaires
Insuffisance
nale aig
Affections
de la peau et
du tissu
sous-cutané
Eruption
cutanée
Alopécie,
eczéma, prurit,
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-
Johnson,
érythème
polymorphe
47
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
musculosque
lettiques et
du tissu
conjonctif
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Rhabdomyolyse
et élévation du
taux de créatine
phosphokinase
(CPK)
(3)
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administra
tion
Asthénie/fatig
ue
Lésions,
intoxications
et
complication
s
d’interventio
ns
Blessure
(1)
Voir la rubrique Description d’effets indésirables sélectionnés.
(2)
De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés
chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d’affections psychiatriques dans
le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3)
La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Réactions d’hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d’hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with
Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par
lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du
traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par
de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques
et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d’organes, dont, principalement, le foie.
En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité multiviscérale, il convient d’interrompre le
traitement par lévétiracétam.
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante de
ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo. Chez les
patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études
contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le
lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches
48
d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent,
3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité
(fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont été
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très
fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus
fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra
n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and
Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à
l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une
aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure
standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d’Achenbach
(CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert
n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en
particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux
valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra.
Conduite à tenir en cas de surdosage
Après un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique
réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera
symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 %
pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
49
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide
α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques. Par ailleurs, des études in
vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site
de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion
vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam et ses analogues montrent
un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de
protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère
que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer
au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activi dans les épilepsies partielles et
généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil
pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson de plus de 1 mois épileptique.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour
les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les
patients sous placebo.
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
50
Chez les jeunes enfants (de 1 mois à moins de 4 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie au
cours d’une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant 116 patients avec une durée
de traitement de 5 jours. Au cours de cette étude, les patients ont reçu une dose quotidienne de
20 mg/kg, 25 mg/kg, 40 mg/kg ou 50 mg/kg de solution buvable, en suivant le plan de titration indiqué
pour leur âge. Dans cette étude, une dose de 20 mg/kg/jour allant jusqu’à 40 mg/kg/jour a été utilisée
pour les nourrissons d’un mois à moins de six mois et une dose de 25 mg/kg/jour allant jusqu’à
50 mg/kg/jour a été utilisée pour les nourrissons et les enfants de 6 mois à moins de 4 ans. La dose
quotidienne totale a été administrée en deux prises par jour.
Le critère principal d’efficacité a été le taux de patients répondeurs (pourcentage de patients présentant
une réduction de la fréquence quotidienne moyenne des crises partielles supérieure ou égale à 50 %,
par rapport à la période de référence) évalué par une lecture centralisée en aveugle sur une vidéo-EEG
de 48 heures. L’analyse de l’efficacité a porté sur 109 patients ayant eu au moins une vidéo-EEG de
24 heures pendant la période de référence et pendant la période d’évaluation. 43,6 % des patients
traités par le lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont été considérés comme répondeurs.
Les résultats sont concordants dans tous les groupes d’âge. Lors de la poursuite du traitement à long
terme, 8,6 % des patients étaient libres de crise pendant au moins 6 mois et 7,8 % pendant au moins
1 an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-
1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont été
libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 %
(IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et
58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux
prises.
58,3 % des patients traités par lévétiracétam et 23,3 % des patients sous placebo ont présenté au moins
une réduction de 50 % du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 28,6 % des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins
6 mois et 21,0 % étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
51
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie-absences de l’adolescent,
épilepsie-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil). Dans cette étude, la dose de
vétiracétam était de 3000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de 60 mg/kg/jour chez l’enfant
répartis en 2 prises.
72,2 % des patients traités par lévétiracétam et 45,2 % des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50 % ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4 % des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5 % pendant au moins un an.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et inter-individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à
l’origine ethnique, ou au cycle nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le
volontaire sain et le patient épileptique.
Du fait de l’absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent
être prédits à partir de la dose orale exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n’est donc pas nécessaire
de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez
l’adulte et l’enfant (rapport des concentrations salivaire/plasmatique de 1 à 1,7 pour la forme
comprimé et 4 heures après l’administration pour la solution buvable).
Adultes et adolescents
Absorption
Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale absolue
est proche de 100 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (C
max
) sont atteintes 1,3 heure après la prise. L’état
d’équilibre est obtenu après 2 jours d’un schéma d’administration biquotidienne.
Les concentrations maximales (C
max
) sont généralement égales à 31 et 43 µg/mL après respectivement
une dose unique de 1000 mg et une dose répétée de 1000 mg deux fois par jour.
L’ampleur de l’absorption est indépendante de la dose et n’est pas modifiée par les aliments.
Distribution
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n’est disponible chez l’homme.
Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal, ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10 %).
Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 L/kg, une valeur proche de celui de
l’eau échangeable.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pastabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
52
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2
E
1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction de Keppra avec d’autres molécules ou vice versa est peu
probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 mL/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 %
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 mL/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s’explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de Keppra
en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée à
sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets anuriques adultes ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a é
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d’insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d’insuffisance
53
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg /kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 mL/min/kg.
Nourrisson et enfant (de 1 mois à 4 ans)
Après administration unique d’une dose (20 mg/kg) de solution buvable à 100 mg/mL à des enfants
épileptiques (âgés de 1 mois à 4 ans), le lévétiracétam était rapidement absorbé et le pic de
concentration plasmatique était observé approximativement une heure après l’administration. Les
résultats pharmacocinétiques indiquaient que la demi-vie était plus courte (5,3 heures) que chez
l’adulte (7,2 heures) et la clairance apparente plus rapide (1,5 mL/min/kg) que chez l’adulte
(0,96 mL/min/kg).
Dans l’analyse pharmacocinétique de population réalisée chez des patients de 1 mois à 16 ans, le poids
corporel s’est révélé significativement corrélé à la clairance apparente (augmentation de la clairance
parallèle à l’augmentation du poids corporel) et au volume apparent de distribution. L’âge aussi a eu
une influence sur ces deux paramètres. Cet effet était prononcé pour les enfants les plus jeunes, a
diminué avec l’avancée en âge, pour devenir négligeable vers 4 ans.
Dans les deux analyses pharmacocinétiques de population, il a été observé une augmentation
d’environ 20 % de la clairance apparente du lévétiracétam lorsqu’il a été co-administré à un
antiépileptique inducteur enzymatique.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base des études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité ou du potentiel de carcinogénicité.
Les effets indésirables pouvant avoir une pertinence en clinique, bien que n’ayant pas été observés
dans les études cliniques mais rapportés chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, à
des niveaux d’exposition identiques à ceux utilisés chez l’homme, étaient des modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction, à des doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m
2
ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1200 et
3600 mg/kg/jour. À 3600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
54
3600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m
2
) et de 1200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses de
200, 600, 800, 1200 et 1800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1800 mg/kg/jour a induit une toxici
maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des anomalies
cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les mères et
de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m2).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1800 mg/kg/jour pour les femelles F0
et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m
2
).
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour, (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m
2
).
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Croscarmellose sodique
Macrogol 6000
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Alcool polyvinyl en partie hydrolysé
Dioxyde de titane (E 171)
Macrogol 3350
Talc
Laque de jaune orangé FCF aluminium (E 110)
Oxyde de fer rouge (E 172).
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Blisters PVC/Alu contenus dans des étuis en carton de 20, 30, 50, 60, 80, 100 comprimés pelliculés et
dans des multi-packs contenant 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
Plaquette thermoformée prédécoupée PVC/Alu pour délivrance à l’unité contenue dans des étuis en
carton de 100 x 1 comprimé pelliculé.
55
Tous les conditionnements ne seront pas commercialisés.
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être élimi conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche, 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/014
EU/1/00/146/015
EU/1/00/146/016
EU/1/00/146/017
EU/1/00/146/018
EU/1/00/146/019
EU/1/00/146/028
EU/1/00/146/036
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 septembre 2000
Date de dernier renouvellement : 20 août 2015
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
56
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 1000 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 1000 mg de lévétiracétam.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
De couleur blanche, de forme oblongue de 19 mm, avec la mention “ucb” et “1000” gravée sur une
face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses
égales.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée.
Keppra est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de l’adolescent à
partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le
premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg deux fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par ledecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg deux fois par jour au bout de
deux semaines de traitement.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à
1500 mg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
57
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 1 mois
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les nourrissons de plus de six mois, les enfants et les
adolescents pesant moins de 50 kg : la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par
jour toutes les deux semaines ; chez le nourrisson (moins de 6 mois) : la diminution de dose ne doit
pas dépasser 7 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines).
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction
rénale (voir « Insuffisance rénale » ci-après).
Insuffisance rénale
La dose quotidienne doit être adaptée d’après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient en mL/min. La CLcr en mL/min peut être
estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dL), chez l’adulte et l’adolescent de plus
de 50 kg, selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
CLcr (mL/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dL)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
CLcr (mL/min)
CLcr (mL/min/1,73 m
2
) = -------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m
2
)
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m
2
)
Posologie et fréquence d’administration
Fonction rénale normale
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance rénale terminale
sous dialyse
(1)
80
50-79
30-49
< 30
-
500 à 1500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg deux fois par jour
250 à 750 mg deux fois par jour
250 à 500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg une fois par jour
(2)
(1)
Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par lévétiracétam.
(2)
Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
Chez l’enfant insuffisant rénal, la dose de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale car la
clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une étude
chez l’adulte insuffisant rénal.
58
La CLcr en mL/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dL), chez le jeune adolescent, l’enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule
de Schwartz) :
Taille (cm) x ks
CLcr (mL/min/1,73 m²) = -----------------------------------
Créatinine sérique (mg/dL)
ks = 0,45 chez le nourrisson né à terme et jusqu’à 1 an ; ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et
chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteints
d’insuffisance rénale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m²)
Dose et fréquence
(1)
Nourrissons de 1 à moins de
6 mois
Nourrissons de 6 à 23 mois,
enfants et adolescents pesant
moins de 50 kg
Fonction rénale
normale
80
7 à 21 mg/kg (0,07 à
0,21 mL/kg) deux fois par
jour
10 à 30 mg/kg (0,10 à
0,30 mL/kg) deux fois par
jour
Insuffisance rénale
gère
50-79
7 à 14 mg/kg (0,07 à
0,14 mL/kg) deux fois par
jour
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) deux fois par
jour
Insuffisance rénale
modérée
30-49
3,5 à 10,5 mg/kg (0,035 à
0,105 mL/kg) deux fois par
jour
5 à 15 mg/kg (0,05 à
0,15 mL/kg) deux fois par
jour
Insuffisance rénale
sévère
< 30
3,5 à 7 mg/kg (0,035 à
0,07 mL/kg) deux fois par
jour
5 à 10 mg/kg (0,05 à
0,10 mL/kg) deux fois par
jour
Patients atteints
d’insuffisance
rénale au stade
terminal
sous dialyse
--
7 à 14 mg/kg (0,07 à
0,14 mL/kg) une fois par
jour
(2) (4)
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) une fois par
jour
(3)
(5)
(1)
Keppra, solution buvable doit être utilisée pour les doses inférieures à 250 mg, pour des doses non
multiples de 250 mg, quand la dose recommandée ne peut être atteinte en prenant plusieurs
comprimés ainsi que pour les patients ne pouvant pas avaler de comprimé.
(2)
Une dose de charge de 10,5 mg/kg (0,105 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement
par lévétiracétam.
(3)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(4)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 3,5 à 7 mg/kg (0,035 à 0,07 mL/kg) est recommandée.
(5)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le patient atteint d’insuffisance hépatique légère à
modérée. Chez le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut
sous-estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50 % de la dose quotidienne
d’entretien est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 mL/min/1,73 m
2
.
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la dose.
59
La forme comprimé n’est pas adaptée à l’utilisation chez le nourrisson ou l’enfant de moins de six ans.
Keppra, solution buvable est la forme pharmaceutique adaptée à l’utilisation dans cette population. De
plus, les dosages disponibles en comprimé ne sont pas appropriés au traitement initial des enfants
pesant moins de 25 kg, aux patients ne pouvant pas avaler de comprimé ou à l’administration de doses
inférieures à 250 mg. Dans tous ces cas, Keppra, solution buvable doit être utilisée.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité de Keppra chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas été
établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez le nourrisson de 6 à 23 mois, l’enfant (2 à 11 ans) et l’adolescent (12 à
17 ans) pesant moins de 50 kg
Keppra, solution buvable est la forme à utiliser de préférence chez les nourrissons et les enfants de
moins de 6 ans.
Pour les enfants de 6 ans et plus, Keppra solution orale doit être utilisée pour des doses de moins de
250 mg, quand la dose recommandée en prenant plusieurs comprimés n’est pas multiple de 250 mg et
pour les patients incapables d’avaler des comprimés.
La dose efficace la plus faible doit être utilisée pour toutes les indications. La dose initiale pour un
enfant ou un adolescent de 25 kg doit être de 250 mg deux fois par jour avec une dose maximale de
750 mg deux fois par jour.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus pour toutes les indications
.
Traitement en association chez le nourrisson âgé de 1 mois à moins de 6 mois
La solution buvable est la forme à utiliser chez le nourrisson.
Mode d’administration
Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide et peuvent être
pris au cours ou en dehors des repas. Après administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut
être perçu. La posologie quotidienne sera administrée en deux prises égales.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
listés en rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez
le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée
avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique 4.2).
60
Insuffisance rénale aiguë
L’utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d’apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d’altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l’administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d’infections récurrentes ou
de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n’est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
du traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique 4.2.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Une absence d’efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients
atteints d’épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-
dépendant (SCN8A).
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant
un allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
La forme comprimé n’est pas adaptée aux nourrissons et aux enfants de moins de 6 ans.
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
61
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les
concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine,
acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas
d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de létiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l’administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs
oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et
progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié
la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été
modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a
pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Laxatifs
Des cas isolés de diminution de l’efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif
osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C’est
pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale pendant 1 heure avant et 1 heure après la prise
de lévétiracétam.
Nourriture et alcool
L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d’aliments,
mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu’une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l’arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises dépilepsie dont les conséquences pour la femme et l’enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
62
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1
er
trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ
100 enfants) ne suggèrent pas d’augmentation du risque de troubles ou retards
neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 %
de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des
machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont
susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la
dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc
recommandé à ces patients d’être prudents lors de l’exécution de tâches délicates telles que la conduite
d’un véhicule ou l’utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas
utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas
affectées.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur
l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les
indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par
celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par
celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
63
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et
leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyn
gite
Infection
Affections
hématologiq
ues et du
système
lymphatique
Thrombocytop
énie,
leucopénie
Pancytopénie,
neutropénie,
agranulocytose
Affections
du système
immunitaire
Syndrome
d’hypersensibilit
é
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(DRESS)
(1)
,
hypersensibilité
(y compris
angiœdème et
anaphylaxie)
Troubles du
métabolisme
et de la
nutrition
Anorexie
Perte de poids,
prise de poids
Hyponatrémie
Affections
psychiatriqu
es
Dépression,
hostilité/agress
ivité, anxiété,
insomnie,
nervosité/irrita
bili
Tentative de
suicide, idée
suicidaire,
trouble
psychotique,
trouble du
comportement,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique,
labilité
émotionnelle/sa
utes d’humeur,
agitation
Suicide, trouble
de la
personnalité,
trouble de la
pensée, idées
délirantes
Trouble
obsessionnel
compulsif
(2)
64
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
du système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Amnésie,
trouble de la
mémoire,
trouble de la
coordination
/ataxie,
paresthésie,
trouble de
l’attention
Choréoathétose,
dyskinésie,
hyperkinésie,
trouble de la
marche,
encéphalopathie,
aggravation des
crises
convulsives,
syndrome malin
des
neuroleptiques
(3)
Affections
oculaires
Diplopie,
vision trouble
Affections
de l’oreille
et du
labyrinthe
Vertige
Affections
cardiaques
Allongement de
l’intervalle QT à
l’électrocardiogr
amme
Affections
respiratoires,
thoraciques
et
médiastinale
s
Toux
Affections
gastro-
intestinales
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Pancréatite
Affections
hépatobiliair
es
Anomalies des
tests de la
fonction
hépatique
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Affections
du rein et
des voies
urinaires
Insuffisance
nale aig
Affections
de la peau et
du tissu
sous-cutané
Eruption
cutanée
Alopécie,
eczéma, prurit,
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-
Johnson,
érythème
polymorphe
65
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
musculosque
lettiques et
du tissu
conjonctif
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Rhabdomyolyse
et élévation du
taux de créatine
phosphokinase
(CPK)
(3)
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administra
tion
Asthénie/
fatigue
Lésions,
intoxications
et
complication
s
d’interventio
ns
Blessure
(1)
Voir la rubrique Description d’effets indésirables sélectionnés.
(2)
De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés
chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d’affections psychiatriques dans
le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3)
La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Réactions d’hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d’hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with
Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par
lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du
traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par
de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques
et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d’organes, dont, principalement, le foie.
En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité multiviscérale, il convient d’interrompre le
traitement par lévétiracétam.
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante de
ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo. Chez les
patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études
contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le
lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches
66
d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent,
3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité
(fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont été
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très
fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus
fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra
n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and
Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à
l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une
aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure
standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d’Achenbach
(CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert
n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en
particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux
valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra.
Conduite à tenir en cas de surdosage
Après un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique
réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera
symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 %
pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
67
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide
α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques. Par ailleurs, des études in
vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site
de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion
vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam et ses analogues montrent
un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de
protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère
que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer
au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activi dans les épilepsies partielles et
généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil
pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson de plus de 1 mois épileptique.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour
les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les
patients sous placebo.
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
68
Chez les jeunes enfants (de 1 mois à moins de 4 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie au
cours d'une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant 116 patients avec une durée de
traitement de 5 jours. Au cours de cette étude, les patients ont reçu une dose quotidienne de 20 mg/kg,
25 mg/kg, 40 mg/kg ou 50 mg/kg de solution buvable, en suivant le plan de titration indiqué pour leur
âge. Dans cette étude, une dose de 20 mg/kg/jour allant jusqu’à 40 mg/kg/jour a été utilisée pour les
nourrissons d’un mois à moins de six mois et une dose de 25 mg/kg/jour allant jusqu’à 50 mg/kg/jour
a été utilisée pour les nourrissons et les enfants de 6 mois à moins de 4 ans. La dose quotidienne totale
a été administrée en deux prises par jour.
Le critère principal d’efficacité a été le taux de patients répondeurs (pourcentage de patients présentant
une réduction de la fréquence quotidienne moyenne des crises partielles supérieure ou égale à 50 %,
par rapport à la période de référence) évalué par une lecture centralisée en aveugle sur une vidéo-EEG
de 48 heures. L’analyse de l’efficacité a porté sur 109 patients ayant eu au moins une vidéo-EEG de
24 heures pendant la période de référence et pendant la période d’évaluation. 43,6 % des patients
traités par le lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont été considérés comme répondeurs.
Les résultats sont concordants dans tous les groupes d’âge. Lors de la poursuite du traitement à long
terme, 8,6 % des patients étaient libres de crise pendant au moins 6 mois et 7,8 % pendant au moins
1 an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-
1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont été
libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 %
(IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et
58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux
prises.
58,3 % des patients traités par lévétiracétam et 23,3 % des patients sous placebo ont présenté au moins
une réduction de 50 % du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 28,6 % des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins
6 mois et 21,0 % étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
69
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie-absences de l’adolescent,
épilepsie-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil). Dans cette étude, la dose de
vétiracétam était de 3000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de 60 mg/kg/jour chez l’enfant
répartis en 2 prises.
72,2 % des patients traités par lévétiracétam et 45,2 % des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50 % ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4 % des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5 % pendant au moins un an.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et inter-individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à
l'origine ethnique, ou au cycle nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le
volontaire sain et le patient épileptique.
Du fait de l'absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent
être prédits à partir de la dose orale exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n’est donc pas nécessaire
de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez
l’adulte et l’enfant (rapport des concentrations salivaire/plasmatique de 1 à 1,7 pour la forme
comprimé et 4 heures après l’administration pour la solution buvable).
Adultes et adolescents
Absorption
Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale absolue
est proche de 100 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (C
max
) sont atteintes 1,3 heure après la prise. L’état
d’équilibre est obtenu après 2 jours d’un schéma d’administration biquotidienne.
Les concentrations maximales (C
max
) sont généralement égales à 31 et 43 µg/mL après respectivement
une dose unique de 1000 mg et une dose répétée de 1000 mg deux fois par jour.
L’ampleur de l’absorption est indépendante de la dose et n’est pas modifiée par les aliments.
Distribution
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n'est disponible chez l'homme.
Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal, ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10 %).
Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 L/kg, une valeur proche de celui de
l’eau échangeable.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pastabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
70
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction de Keppra avec d’autres molécules ou vice versa est peu
probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 mL/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 %
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 mL/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de Keppra
en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à
sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets anuriques adultes ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a é
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
71
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg /kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 mL/min/kg.
Nourrisson et enfant (de 1 mois à 4 ans)
Après administration unique d’une dose (20 mg/kg) de solution buvable à 100 mg/mL à des enfants
épileptiques (âgés de 1 mois à 4 ans), le lévétiracétam était rapidement absorbé et le pic de
concentration plasmatique était observé approximativement une heure après l’administration. Les
résultats pharmacocinétiques indiquaient que la demi-vie était plus courte (5,3 heures) que chez
l’adulte (7,2 heures) et la clairance apparente plus rapide (1,5 mL/min/kg) que chez l’adulte
(0,96 mL/min/kg).
Dans l’analyse pharmacocinétique de population réalisée chez des patients de 1 mois à 16 ans, le poids
corporel s’est révélé significativement corrélé à la clairance apparente (augmentation de la clairance
parallèle à l’augmentation du poids corporel) et au volume apparent de distribution. L’âge aussi a eu
une influence sur ces deux paramètres. Cet effet était prononcé pour les enfants les plus jeunes, a
diminué avec l’avancée en âge, pour devenir négligeable vers 4 ans.
Dans les deux analyses pharmacocinétiques de population, il a été observé une augmentation
d’environ 20 % de la clairance apparente du lévétiracétam lorsqu’il a été co-administré à un
antiépileptique inducteur enzymatique.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base des études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité ou du potentiel de carcinogénicité.
Les effets indésirables pouvant avoir une pertinence en clinique, bien que n’ayant pas été observés
dans les études cliniques mais rapportés chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, à
des niveaux d’exposition identiques à ceux utilisés chez l’homme, étaient des modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction, à des doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m
2
ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1200 et
3600 mg/kg/jour. À 3600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
72
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m
2
) et de 1200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses de
200, 600, 800, 1200 et 1800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1800 mg/kg/jour a induit une toxici
maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des anomalies
cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les mères et
de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m
2
).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1800 mg/kg/jour pour les femelles F0
et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m
2
).
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m
2
).
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Noyau du comprimé :
Croscarmellose sodique
Macrogol 6000
Silice colloïdale anhydre
Stéarate de magnésium
Pelliculage :
Alcool polyvinyl en partie hydrolysé
Dioxyde de titane (E 171)
Macrogol 3350
Talc.
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précaution particulière de conservation.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Blisters PVC/Alu contenus dans des étuis en carton de 10, 20, 30, 50, 60, 100 comprimés pelliculés et
dans des multi-packs contenant 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
Plaquette thermoformée prédécoupée PVC/Alu pour délivrance à l’unité contenue dans des étuis en
carton de 100 x 1 comprimé pelliculé.
Tous les conditionnements ne seront pas commercialisés.
73
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être élimi conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche, 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/020
EU/1/00/146/021
EU/1/00/146/022
EU/1/00/146/023
EU/1/00/146/024
EU/1/00/146/025
EU/1/00/146/026
EU/1/00/146/037
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 septembre 2000
Date de dernier renouvellement : 20 août 2015
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
.
74
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 100 mg/mL solution buvable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL contient 100 mg de lévétiracétam
Excipients à effet notoire :
Chaque mL contient 2,7 mg de méthylparahydroxybenzoate (E218), 0,3 mg de
propylparahydroxybenzoate (E216) et 300 mg de maltitol liquide.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
Solution incolore.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée.
Keppra est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent, l’enfant et le nourrisson à partir de 1 mois présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le
premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg deux fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par ledecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg deux fois par jour au bout de
deux semaines de traitement.
75
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à
1500 mg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 1 mois
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les nourrissons de plus de six mois, les enfants et les
adolescents pesant moins de 50 kg : la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par
jour toutes les deux semaines ; chez le nourrisson (moins de 6 mois) : la diminution de dose ne doit
pas dépasser 7 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines).
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction
rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La dose quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient en mL/min. La CLcr en mL/min peut être
estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dL), chez l’adulte et l’adolescent de plus
de 50 kg, selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
CLcr (mL/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dL)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
CLcr (mL/min)
CLcr (mL/min/1,73 m
2
) = ------------------------------------ x 1,73
Surface corporelle (m
2
)
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m
2
)
Posologie et fréquence d’administration
Fonction rénale normale
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance rénale
terminale
sous dialyse
(1)
80
50-79
30-49
< 30
-
500 à 1500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg deux fois par jour
250 à 750 mg deux fois par jour
250 à 500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg une fois par jour
(2)
76
(1)
Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par
lévétiracétam.
(2)
Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
Chez l’enfant insuffisant rénal, la dose de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale car la
clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une étude
chez l’adulte insuffisant rénal.
La CLcr en mL/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dL), chez le jeune adolescent, l’enfant et le nourrisson, en utilisant la formule suivante (formule
de Schwartz) :
Taille (cm) x ks
CLcr (mL/min/1,73 m²) = -----------------------------------
Créatinine sérique (mg/dL)
ks = 0,45 chez le nourrisson né à terme et jusqu’à 1 an ; ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et
chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteints
d’insuffisance rénale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m²)
Dose et fréquence
(1)
Nourrissons de 1 à moins
de 6 mois
Nourrissons de 6 à 23 mois,
enfants et adolescents pesant
moins de 50 kg
Fonction rénale
normale
80
7 à 21 mg/kg (0,07 à
0,21 mL/kg) deux fois par
jour
10 à 30 mg/kg (0,10 à
0,30 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
gère
50-79
7 à 14 mg/kg (0,07 à
0,14 mL/kg) deux fois par
jour
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
modérée
30-49
3,5 à 10,5 mg/kg (0,035 à
0,105 mL/kg) deux fois
par jour
5 à 15 mg/kg (0,05 à
0,15 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
sévère
< 30
3,5 à 7 mg/kg (0,035 à
0,07 mL/kg) deux fois par
jour
5 à 10 mg/kg (0,05 à
0,10 mL/kg) deux fois par jour
Patients atteints
d’insuffisance
rénale au stade
terminal
sous dialyse
--
7 à 14 mg/kg (0,07 à
0,14 mL/kg) une fois par
jour
(2) (4)
10 à 20 mg/kg (0,10 à
0,20 mL/kg) une fois par jour
(3) (5)
(1)
Keppra, solution buvable doit être utilisée pour les doses inférieures à 250 mg, pour des doses non
multiples de 250 mg, quand la dose recommandée ne peut être atteinte en prenant plusieurs
comprimés ainsi que pour les patients ne pouvant pas avaler de comprimé.
(2)
Une dose de charge de 10,5 mg/kg (0,105 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement
par lévétiracétam.
(3)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(4)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 3,5 à 7 mg/kg (0,035 à 0,07 mL/kg) est recommandée.
(5)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique légère à
modérée. Chez le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut
77
sous-estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50 % de la dose quotidienne
d’entretien est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 mL/min/1,73 m
2
.
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la dose.
Keppra, solution buvable est la forme à utiliser de préférence chez les nourrissons et les enfants de
moins de 6 ans. De plus, les dosages disponibles en comprimé ne sont pas appropriés au traitement
initial des enfants pesant moins de 25 kg, aux patients ne pouvant pas avaler de comprimé ou à
l’administration de doses inférieures à 250 mg. Dans tous ces cas, Keppra, solution buvable doit être
utilisée.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité de Keppra chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas été
établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez le nourrisson de 6 à 23 mois, l’enfant (2 à 11 ans) et l’adolescent (12 à
17 ans) pesant moins de 50 kg
La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg deux fois par jour.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée de 10 mg/kg deux
fois par jour toutes les 2 semaines, jusqu’à 30 mg/kg deux fois par jour. Les augmentations et
diminutions de doses ne doivent pas dépasser 10 mg/kg deux fois par jour toutes les 2 semaines. La
dose efficace la plus faible doit être utilisée pour toutes les indications.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus pour toutes les indications
.
Recommandations posologiques chez le nourrisson à partir de 6 mois, l’enfant et l’adolescent :
Poids
Dose initiale :
10 mg/kg deux fois par jour
Dose maximale :
30 mg/kg deux fois par jour
6 kg
(1)
60 mg (0,6 mL) deux fois par jour
180 mg (1,8 mL) deux fois par jour
10 kg
(1)
100 mg (1 mL) deux fois par jour
300 mg (3 mL) deux fois par jour
15 kg
(1)
150 mg (1,5 mL) deux fois par jour
450 mg (4,5 mL) deux fois par jour
20 kg
(1)
200 mg (2 mL) deux fois par jour
600 mg (6 mL) deux fois par jour
25 kg
250 mg deux fois par jour
750 mg deux fois par jour
À partir de 50 kg
(2)
500 mg deux fois par jour
1500 mg deux fois par jour
(1)
Les enfants de 25 kg ou moins doivent de préférence initier le traitement avec Keppra 100 mg/mL,
solution buvable.
(2)
La posologie chez l’enfant et l’adolescent de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte.
Traitement en association chez le nourrisson âgé de 1 mois à moins de 6 mois.
La dose thérapeutique initiale est de 7 mg/kg deux fois par jour.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée de 7 mg/kg deux fois
par jour toutes les 2 semaines jusqu’à la dose recommandée de 21 mg/kg deux fois par jour. Les
78
augmentations ou diminutions de doses ne doivent pas dépasser 7 mg/kg deux fois par jour toutes les
2 semaines. La dose minimale efficace doit être utilisée.
Le traitement chez le nourrisson doit être initié avec Keppra 100 mg/mL, solution buvable.
Recommandations posologiques chez le nourrisson âgé de 1 mois à moins de 6 mois :
Poids
Dose initiale :
7 mg/kg deux fois par jour
Dose maximale :
21 mg/kg deux fois par jour
4 kg
28 mg (0,3 mL) deux fois par jour
84 mg (0,85 mL) deux fois par jour
5 kg
35 mg (0,35 mL) deux fois par
jour
105 mg (1,05 mL) deux fois par jour
7 kg
49 mg (0,5 mL) deux fois par jour
147 mg (1,5 mL) deux fois par jour
Trois présentations sont disponibles :
1. Flacon de 300 mL avec une seringue pour administration orale de 10 mL (délivrant jusqu’à
1000 mg de lévétiracétam) graduée tous les 0,25 mL (correspondant à 25 mg). Cette
présentation doit être prescrite pour les enfants de 4 ans et plus, les adolescents et les adultes.
2. Flacon de 150 mL avec une seringue pour administration orale de 5 mL (délivrant jusqu’à
500 mg de lévétiracétam) graduée tous les 0,1 mL (correspondant à 10 mg) de 0,3 mL à 5 mL
et tous les 0,25 mL (correspondant à 25 mg) de 0,25 mL à 5 mL.
Afin d’assurer la précision du dosage, cette présentation doit être prescrite chez le nourrisson
et chez le jeune enfant de 6 mois à moins de 4 ans.
3. Flacon de 150 mL avec une seringue pour administration orale de 1 mL (délivrant jusqu’à
100 mg de lévétiracétam) graduée tous les 0,05 mL (correspondant à 5 mg).
Afin d’assurer la précision du dosage, cette présentation doit être prescrite chez le nourrisson
de 1 mois à moins de 6 mois.
Mode d’administration
La solution buvable peut être diluée dans un verre d’eau ou un biberon et peut être prise pendant ou en
dehors des repas. Après administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut être perçu.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
listés en rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez
le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée
avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d’altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l'administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d’infections récurrentes ou
de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
79
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
au traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique 4.2.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Une absence d’efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients
atteints d’épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-
dépendant (SCN8A).
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant
un allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
Population pédiatrique
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Excipients
Keppra 100 mg/mL solution buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du
parahydroxybenzoate de propyle (E216) qui peuvent entrainer des réactions allergiques (pouvant être
retardées).
Il contient également du maltitol liquide ; les patients souffrant d’intolérance au fructose (maladie
métabolique héréditaire rare) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les
concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine,
acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas
d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
80
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de létiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs
oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et
progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié
la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été
modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a
pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Laxatifs
Des cas isolés de diminution de l’efficacité du lévétiracétam ont été rapportés lorsque le laxatif
osmotique macrogol a été administré de façon concomitante à la prise orale de lévétiracétam. C’est
pourquoi le macrogol ne doit pas être pris par voie orale pendant 1 heure avant et 1 heure après la prise
de lévétiracétam.
Nourriture et alcool
L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d'aliments,
mais le taux d’absorption a été légèrement réduit.
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises dépilepsie dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1
er
trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures. Seules des données
limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en monothérapie sont
81
disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ 100 enfants) ne suggèrent
pas d’augmentation du risque de troubles ou retards neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 %
de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité,
certains patients sont susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une
augmentation de la dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux
central. Il est donc recommandé à ces patients d’être prudents lors de l’exécution de tâches délicates
telles que la conduite d’un véhicule ou l’utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas
conduire ou de ne pas utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de
telles activités ne sont pas affectées.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur
l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les
indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par
celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par
celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et
leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA SOC
Catégories de fréquence
Très
fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et
infestations
Rhinophary
ngite
Infection
82
MedDRA SOC
Catégories de fréquence
Très
fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
hématologiques
et du système
lymphatique
Thrombocytop
énie,
leucopénie
Pancytopénie
,
neutropénie,
agranulocytose
Affections du
système
immunitaire
Syndrome
d’hypersensibilit
é
médicamenteuse
avec éosinophilie
et symptômes
systémiques
(DRESS)
(1)
,
hypersensibilité
(y compris
angiœdème et
anaphylaxie)
Troubles du
métabolisme et
de la nutrition
Anorexie
Perte de poids,
prise de poids
Hyponatrémie
Affections
psychiatriques
Dépression,
hostilité/agress
ivité, anxiété,
insomnie,
nervosité/irrita
bili
Tentative de
suicide, idée
suicidaire,
trouble
psychotique,
trouble du
comportement,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique,
labilité
émotionnelle/s
autes
d’humeur,
agitation
Suicide, trouble
de la
personnalité,
trouble de la
pensée, idées
délirantes
Trouble
obsession
nel
compulsi
f
(2)
Affections du
système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Amnésie,
trouble de la
mémoire,
trouble de la
coordination
/ataxie,
paresthésie,
trouble de
l’attention
Choréoathétose,
dyskinésie,
hyperkinésie,
trouble de la
marche,
encéphalopathie,
aggravation des
crises
convulsives,
syndrome malin
des
neuroleptiques
(3)
Affections
oculaires
Diplopie,
vision trouble
83
MedDRA SOC
Catégories de fréquence
Très
fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections de
l’oreille et du
labyrinthe
Vertige
Affections
cardiaques
Allongement de
l’intervalle QT à
l’électrocardiogr
amme
Affections
respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
Toux
Affections
gastro-
intestinales
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Pancréatite
Affections
hépatobiliaires
Anomalies des
tests de la
fonction
hépatique
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Affections du
rein et des voies
urinaires
Insuffisance
nale aig
Affections de la
peau et du tissu
sous-cutané
Eruption
cutanée
Alopécie,
eczéma, prurit,
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-Johnson,
érythème
polymorphe
Affections
musculosquelett
iques et du tissu
conjonctif
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Rhabdomyolyse
et élévation du
taux de créatine
phosphokinase
(CPK)
(3)
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administration
Asthénie/
fatigue
Lésions,
intoxications et
complications
d’interventions
Blessure
(1)
Voir la rubrique Description d’effets indésirables sélectionnés.
(2)
De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés
chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d’affections psychiatriques dans
le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3)
La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
84
Description d’effets indésirables sélectionnés
Réactions d’hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d’hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with
Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par
lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du
traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par
de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques
et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d’organes, dont, principalement, le foie.
En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité multiviscérale, il convient d’interrompre le
traitement par lévétiracétam.
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante de
ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo. Chez les
patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études
contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le
lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches
d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent,
3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité
(fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont é
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très
fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus
fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra
n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and
Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à
l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une
aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure
standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d’Achenbach
(CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert
85
n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en
particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux
valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra.
Conduite à tenir en cas de surdosage
Après un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique
réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera
symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 %
pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide
α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques. Par ailleurs, des études in
vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site
de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être impliquée dans la fusion
vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs. Le lévétiracétam et ses analogues montrent
un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule synaptique en corrélation avec la puissance de
protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie des souris audiogènes. Cette découverte suggère
que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer
au mécanisme d’action antiépileptique du médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activi dans les épilepsies partielles et
86
généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil
pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le nourrisson de plus de 1 mois épileptique.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour
les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les
patients sous placebo.
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
Chez les jeunes enfants (de 1 mois à moins de 4 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie au
cours d'une étude en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant 116 patients avec une durée de
traitement de 5 jours. Au cours de cette étude, les patients ont reçu une dose quotidienne de 20 mg/kg,
25 mg/kg, 40 mg/kg ou 50 mg/kg de solution buvable, en suivant le plan de titration indiqué pour leur
âge. Dans cette étude, une dose de 20 mg/kg/jour allant jusqu’à 40 mg/kg/jour a été utilisée pour les
nourrissons d’un mois à moins de six mois et une dose de 25 mg/kg/jour allant jusqu’à 50 mg/kg/jour
a été utilisée pour les nourrissons et les enfants de 6 mois à moins de 4 ans. La dose quotidienne totale
a été administrée en deux prises par jour.
Le critère principal d’efficacité a été le taux de patients répondeurs (pourcentage de patients présentant
une réduction de la fréquence quotidienne moyenne des crises partielles supérieure ou égale à 50 %,
par rapport à la période de référence) évalué par une lecture centralisée en aveugle sur une vidéo-EEG
de 48 heures. L’analyse de l’efficacité a porté sur 109 patients ayant eu au moins une vidéo-EEG de
24 heures pendant la période de référence et pendant la période d’évaluation. 43,6 % des patients
traités par le lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont été considérés comme répondeurs.
Les résultats sont concordants dans tous les groupes d’âge. Lors de la poursuite du traitement à long
terme, 8,6 % des patients étaient libres de crise pendant au moins 6 mois et 7,8 % pendant au moins
1 an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-
1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
87
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont é
libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 %
(IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et
58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux
prises.
58,3 % des patients traités par lévétiracétam et 23,3 % des patients sous placebo ont présenté au moins
une réduction de 50 % du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 28,6 % des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au moins
6 mois et 21,0 % étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie-absences de l’adolescent,
épilepsie-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil). Dans cette étude, la dose de
lévétiracétam était de 3000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de 60 mg/kg/jour chez l’enfant
répartis en 2 prises.
72,2 % des patients traités par lévétiracétam et 45,2 % des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50 % ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4 % des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5 % pendant au moins un an.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et inter-individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à
l'origine ethnique, ou au cycle nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le
volontaire sain et le patient épileptique.
Du fait de l'absorption complète et linéaire du lévétiracétam, les taux plasmatiques du produit peuvent
être prédits à partir de la dose orale exprimée en mg/kg de poids corporel. Il n’est donc pas nécessaire
de surveiller les taux plasmatiques du lévétiracétam.
Une corrélation significative entre les concentrations salivaire et plasmatique a été montrée chez
l’adulte et l’enfant (rapport des concentrations salivaire/plasmatique de 1 à 1,7 pour la forme
comprimé et 4 heures après l’administration pour la solution buvable).
88
Adultes et adolescents
Absorption
Le lévétiracétam est rapidement absorbé après administration orale. La biodisponibilité orale absolue
est proche de 100 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (C
max
) sont atteintes 1,3 heure après la prise. L’état
d’équilibre est obtenu après 2 jours d’un schéma d’administration biquotidienne.
Les concentrations maximales (C
max
) sont généralement égales à 31 et 43 µg/mL après respectivement
une dose unique de 1000 mg et une dose répétée de 1000 mg deux fois par jour.
L’ampleur de l’absorption est indépendante de la dose et n’est pas modifiée par les aliments.
Distribution
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n'est disponible chez l'homme.
Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal, ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10 %).
Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 L/kg, une valeur proche de celui de
l’eau échangeable.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pastabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction de Keppra avec d’autres molécules ou vice versa est peu
probable.
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 mL/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 %
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
89
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 mL/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glorulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de Keppra
en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à
sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets anuriques adultes ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a é
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg /kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 mL/min/kg.
Nourrisson et enfant (de 1 mois à 4 ans)
Après administration unique d’une dose (20 mg/kg) de solution buvable à 100 mg/mL à des enfants
épileptiques (âgés de 1 mois à 4 ans), le lévétiracétam était rapidement absorbé et le pic de
concentration plasmatique était observé approximativement une heure après l’administration. Les
résultats pharmacocinétiques indiquaient que la demi-vie était plus courte (5,3 heures) que chez
l’adulte (7,2 heures) et la clairance apparente plus rapide (1,5 mL/min/kg) que chez l’adulte
(0,96 mL/min/kg).
Dans l’analyse pharmacocinétique de population réalisée chez des patients de 1 mois à 16 ans, le poids
corporel s’est révélé significativement corrélé à la clairance apparente (augmentation de la clairance
parallèle à l’augmentation du poids corporel) et au volume apparent de distribution. L’âge aussi a eu
90
une influence sur ces deux paramètres. Cet effet était prononcé pour les enfants les plus jeunes, a
diminué avec l’avancée en âge, pour devenir négligeable vers 4 ans.
Dans les deux analyses pharmacocinétiques de population, il a été observé une augmentation
d’environ 20 % de la clairance apparente du lévétiracétam lorsqu’il a été co-administré à un
antiépileptique inducteur enzymatique.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base des études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité ou du potentiel de carcinogénicité.
Les effets indésirables pouvant avoir une pertinence en clinique, bien que n’ayant pas été observés
dans les études cliniques mais rapportés chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, à
des niveaux d’exposition identiques à ceux utilisés chez l’homme, étaient des modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction, à des doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m
2
ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1200 et
3600 mg/kg/jour. À 3600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m
2
) et de 1200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses de
200, 600, 800, 1200 et 1800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1800 mg/kg/jour a induit une toxici
maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des anomalies
cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les mères et
de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m
2
).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1800 mg/kg/jour pour les femelles F0
et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m
2
).
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m
2
).
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Citrate de sodium
Acide citrique monohydraté
Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
Glycyrrhizinate d’ammonium
Glycérol (E422)
Maltitol liquide (E965)
Acésulfame de potassium (E950)
91
Arôme raisin
Eau purifiée.
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
Après première ouverture : 7 mois
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver dans le flacon d’origine afin de le protéger de la lumière.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en verre brun (type III) de 300 mL muni d’une capsule blanche d’inviolabilité résistant aux
enfants (polypropylène) dans un étui cartonné, contenant également une seringue pour administration
orale de 10 mL graduée (polypropylène, polyéthylène) et un adaptateur pour seringue (polyéthylène).
Flacon en verre brun (type III) de 150 mL muni d’une capsule blanche d’inviolabilité résistant aux
enfants (polypropylène) dans un étui cartonné, contenant également une seringue pour administration
orale de 5 mL graduée (polypropylène, polyéthylène) et un adaptateur pour seringue (polyéthylène).
Flacon en verre brun (type III) de 150 mL muni d’une capsule blanche d’inviolabilité résistant aux
enfants (polypropylène) dans un étui cartonné, contenant également une seringue pour administration
orale de 1 mL graduée (polypropylène, polyéthylène) et un adaptateur pour seringue (polyéthylène).
6.6 Précautions particulières d’élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être élimi conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche, 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/027
EU/1/00/146/031
EU/1/00/146/032
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 septembre 2000
Date de dernier renouvellement : 20 août 2015
92
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
.
93
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 100 mg/mL, solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque mL de solution contient 100 mg de lévétiracétam.
Chaque flacon de 5 mL contient 500 mg de lévétiracétam.
Excipients à effet notoire :
Chaque flacon contient 19 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution à diluer pour perfusion (concentré stérile).
Liquide limpide, incolore.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement
diagnostiquée.
Keppra est indiqué en association
dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte,
l’adolescent et l’enfant à partir de 4 ans présentant une épilepsie.
dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans
présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
La solution à diluer de Keppra est une alternative pour les patients quand la prise par voie orale est
momentanément impossible.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Le traitement par Keppra peut être instauré soit par administration intraveineuse soit par
administration orale. Le passage de l’administration orale à intraveineuse ou inversement peut être fait
directement, sans ajustement. La dose totale quotidienne et la fréquence d'administration doivent être
maintenues.
Crises partielles
La dose recommandée en monothérapie (à partir de 16 ans) et en association est la même et est décrite
ci-dessous.
94
Toutes les indications
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus
La dose thérapeutique initiale est de 500 mg deux fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le
premier jour de traitement. Toutefois, une dose initiale plus faible de 250 mg deux fois par jour peut
être administrée, en fonction de l’évaluation par le médecin de la réduction des crises par rapport aux
effets indésirables éventuels. Cette dose peut être augmentée à 500 mg deux fois par jour au bout de
deux semaines de traitement.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à
1500 mg deux fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par
paliers de 250 mg ou 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
Adolescents (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg et enfants à partir de 4 ans
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus appropriés en
fonction du poids, de l’âge et de la dose. Consulter la rubrique Population pédiatrique pour les détails
concernant les adaptations posologiques en fonction du poids.
Durée du traitement
Il n’y a pas de données disponibles sur l’administration du lévétiracétam par voie intraveineuse sur
une période de plus de 4 jours.
Arrêt du traitement
Si le traitement par lévétiracétam doit être interrompu, il est recommandé de l’arrêter progressivement
(par exemple, chez les adultes et les adolescents pesant plus de 50 kg : diminution de 500 mg deux fois
par jour toutes les deux à quatre semaines ; chez les enfants et les adolescents pesant moins de 50 kg :
la diminution de dose ne doit pas dépasser 10 mg/kg deux fois par jour toutes les deux semaines).
Populations particulières
Sujet âgé (65 ans et plus)
Un ajustement de la dose est recommandé chez les sujets âgés présentant une altération de la fonction
rénale (voir "Insuffisance rénale" ci-après).
Insuffisance rénale
La dose quotidienne doit être adaptée d'après la fonction rénale.
Pour l’adulte, utiliser le tableau ci-dessous et ajuster la posologie comme indiqué. Il est nécessaire de
calculer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient en mL/min. La CLcr en mL/min peut être
estimée à partir de la valeur de la créatinine sérique (en mg/dL), chez l’adulte et l’adolescent de plus
de 50 kg, selon la formule suivante :
[140-âge (années)] x poids (kg)
CLcr (mL/min) = ------------------------------------------- (x 0,85 pour les femmes)
72 x créatinine sérique (mg/dL)
Ensuite, la clairance de la créatinine est ajustée à la surface corporelle comme suit :
CLcr (mL/min)
CLcr (mL/min/1,73 m
2
) = ------------------------------------------- x 1,73
Surface corporelle (m
2
)
95
Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent pesant plus de 50 kg ayant une insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m
2
)
Posologie et fréquence d’administration
Fonction rénale normale
Insuffisance rénale légère
Insuffisance rénale modérée
Insuffisance rénale sévère
Insuffisance rénale
terminale
sous dialyse
(1)
80
50-79
30-49
< 30
-
500 à 1500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg deux fois par jour
250 à 750 mg deux fois par jour
250 à 500 mg deux fois par jour
500 à 1000 mg une fois par jour
(2)
(1)
Une dose de charge de 750 mg est recommandée le premier jour du traitement par lévétiracétam.
(2)
Après une séance de dialyse, une dose supplémentaire de 250 à 500 mg est recommandée.
Chez l’enfant insuffisant rénal, la dose de lévétiracétam doit être ajustée selon la fonction rénale car la
clairance du lévétiracétam est dépendante de celle-ci. Cette recommandation se base sur une étude
chez l’adulte insuffisant rénal.
La CLcr en mL/min/1,73 m² peut être estimée à partir de la détermination de la créatinine sérique
(mg/dL), chez le jeune adolescent et l’enfant, en utilisant la formule suivante (formule de Schwartz) :
Taille (cm) x ks
CLcr (mL/min/1,73 m²) = -----------------------------------
Créatinine sérique (mg/dL)
ks = 0,55 chez l’enfant de moins de 13 ans et chez l’adolescente ; ks = 0,7 chez l’adolescent.
Adaptation posologique chez l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg atteints d’insuffisance
nale :
Groupe
Clairance de la
créatinine
(mL/min/1,73 m²)
Dose et fréquence
enfants à partir de 4 ans et adolescents pesant moins de
50 kg
Fonction rénale
normale
80
10 à 30 mg/kg (0,10 à 0,30 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
gère
50-79
10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
modérée
30-49
5 à 15 mg/kg (0,05 à 0,15 mL/kg) deux fois par jour
Insuffisance rénale
sévère
< 30
5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) deux fois par jour
Patients atteints
d’insuffisance
rénale au stade
terminal
sous dialyse
--
10 à 20 mg/kg (0,10 à 0,20 mL/kg) une fois par jour
(1)
(2)
(1)
Une dose de charge de 15 mg/kg (0,15 mL/kg) est recommandée le premier jour de traitement par
lévétiracétam.
(2)
Après dialyse, une dose supplémentaire de 5 à 10 mg/kg (0,05 à 0,10 mL/kg) est recommandée.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez le patient atteint d'insuffisance hépatique légère à
modérée. Chez le patient atteint d'insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut sous-
estimer l’insuffisance rénale. Par conséquent, une réduction de 50 % de la dose quotidienne d’entretien
est recommandée en cas de clairance de la créatinine < 60 mL/min/1,73 m
2
.
96
Population pédiatrique
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique, la présentation et le dosage les plus adaptés en
fonction de l’âge, du poids et de la dose.
En monothérapie
La sécurité et l’efficacité de Keppra chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans n’ont pas été
établies en monothérapie.
Pas de donnée disponible.
Adolescents (16 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus, ayant des crises partielles avec ou sans généralisation
secondaire et présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus
.
Traitement en association chez l’enfant de 4 à 11 ans et adolescent (12 à 17 ans) pesant moins de
50 kg
La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg deux fois par jour.
En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée jusqu’à 30 mg/kg
deux fois par jour. Les augmentations et diminutions de doses ne doivent pas dépasser 10 mg/kg deux
fois par jour toutes les 2 semaines. La dose efficace la plus faible doit être utilisée pour toutes les
indications.
La posologie chez l’enfant de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte pour toutes les indications.
Se référer à la rubrique ci-dessus concernant l’adulte (≥ 18 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant
50 kg ou plus pour toutes les indications
.
Recommandations posologiques chez l’enfant et l’adolescent :
Poids
Dose initiale
10 mg/kg deux fois par jour
Dose maximale :
30 mg/kg deux fois par jour
15 kg
(1)
150 mg deux fois par jour
450 mg deux fois par jour
20 kg
(1)
200 mg deux fois par jour
600 mg deux fois par jour
25 kg
250 mg deux fois par jour
750 mg deux fois par jour
A partir de 50 kg
(2)
500 mg deux fois par jour
1 500 mg deux fois par jour
(1)
Les enfants de 25 kg ou moins doivent de préférence initier le traitement avec Keppra 100 mg/mL,
solution buvable.
(2)
La posologie chez l’enfant et l’adolescent de 50 kg ou plus est la même que chez l’adulte.
Traitement en association chez le nourrisson et l’enfant de moins de 4 ans
La sécurité et l’efficacité de Keppra solution à diluer pour perfusion n’ont pas été établies chez le
nourrisson et l’enfant de moins de 4 ans.
Les données actuellement disponibles sont décrites en rubriques 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune
recommandation posologique ne peut être faite.
Mode d’administration
Keppra solution à diluer doit être utilisée par voie intraveineuse uniquement et la dose recommandée
doit être diluée dans au moins 100 mL d’un solvant compatible et administrée par voie intraveineuse
en perfusion intraveineuse de 15 minutes (voir rubrique 6.6).
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients
listés en rubrique 6.1.
97
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Insuffisance rénale
L’administration de lévétiracétam à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez
le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée
avant de déterminer la dose à administrer (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale aiguë
L'utilisation du lévétiracétam a été très rarement associée à une insuffisance rénale aiguë, avec un
temps d'apparition allant de quelques jours à plusieurs mois.
Numération de la formule sanguine
De rares cas d’altération de la numération de la formule sanguine (neutropénie, agranulocytose,
leucopénie, thrombocytopénie et pancytopénie) ont été décrits en association avec l'administration de
lévétiracétam, généralement en début du traitement. Une numération de la formule sanguine complète
est conseillée chez les patients souffrant de faiblesse importante, de fièvre, d’infections récurrentes ou
de troubles de la coagulation (voir rubrique 4.8).
Suicide
Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des
patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Une méta-analyse des essais
randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a montré une
légère augmentation du risque de pensées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque
n'est pas connu.
Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ou des idées et comportements
suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être
recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de
dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent.
Comportements anormaux et agressifs
Le lévétiracétam peut provoquer des symptômes psychotiques et des troubles du comportement, y
compris une irritabilité et une agressivité. Les patients traités par du lévétiracétam doivent être
surveillés afin de détecter l’apparition de signes psychiatriques symptomatiques d’importants
changements d’humeur et/ou de la personnalité. Si de tels comportements sont observés, l’adaptation
du traitement ou l’arrêt progressif du traitement doivent être envisagés. Si une interruption du
traitement est envisagée, veuillez vous référer à la rubrique 4.2.
Aggravation des crises convulsives
Comme avec d’autres types d’antiépileptiques, le lévétiracétam peut, dans de rares cas, accroître la
fréquence ou la gravité des crises convulsives. Cet effet paradoxal, principalement signalé au cours du
premier mois suivant l’instauration du lévétiracétam ou l’augmentation de la dose, était réversible
après l’arrêt du médicament ou la diminution de la dose. Il doit être conseillé aux patients de consulter
immédiatement leur médecin en cas d’aggravation des crises convulsives.
Une absence d’efficacité ou une aggravation des crises a par exemple été rapportée chez des patients
atteints d’épilepsie associée à des mutations de la sous-unité alpha 8 du canal sodique voltage-
dépendant (SCN8A).
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés au cours de la surveillance
post-commercialisation. Le lévétiracétam doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant
un allongement de l’intervalle QTc, chez les patients traités en association avec des médicaments
modifiant l’intervalle QTc ou chez les patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou
des troubles électrolytiques.
98
Population pédiatrique
Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté.
Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la
croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus.
Excipients
Ce médicament contient 2,5 mmol (ou 57 mg) de sodium par dose maximale (0,8 mmol (ou 19 mg)
par flacon). Ceci est à prendre en compte chez les patients suivant un régime à teneur contrôlée en
sodium.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Médicaments antiépileptiques
Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que le lévétiracétam ne modifie pas les
concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine,
acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas
d’influence sur la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement
significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de létiracétam.
Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents
épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré
par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du
valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de
la clairance du lévétiracétam de 20 % chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques
inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
Probénécide
Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré
inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la
concentration de ce métabolite reste faible.
Méthotrexate
Il a été rapporté que l'administration concomitante de lévétiracétam et de méthotrexate diminuait la
clairance du méthotrexate, entraînant une augmentation/prolongation de la concentration sanguine en
méthotrexate jusqu’à des niveaux potentiellement toxiques. Les taux plasmatiques de méthotrexate et
lévétiracétam doivent être surveillés attentivement chez les patients traités de façon concomitante par
les deux médicaments.
Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques
Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs
oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ; les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et
progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié
la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine ; les temps de prothrombine n’ont pas été
modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a
pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam.
Alcool
Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer. Le traitement par
lévétiracétam doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Comme avec tous les
médicaments antiépileptiques, l'arrêt brutal du lévétiracétam doit être évité car cela peut entraîner des
crises dépilepsie dont les conséquences pour la femme et l'enfant à naître peuvent être graves. La
99
monothérapie doit être privilégiée dans la mesure du possible, car le traitement par plusieurs
médicaments antiépileptiques pourrait être associé à un risque plus élevé de malformations
congénitales par rapport à une monothérapie en fonction des antiépileptiques associés.
Grossesse
Un grand nombre de données post-commercialisation concernant les femmes enceintes exposées au
lévétiracétam en monothérapie (plus de 1800, dont plus de 1500 expositions au cours du 1
er
trimestre)
ne suggère pas d’augmentation du risque de malformations congénitales majeures.
Seules des données limitées sur le neurodéveloppement des enfants exposés in utero à Keppra en
monothérapie sont disponibles. Cependant, les études épidémiologiques actuelles (sur environ
100 enfants) ne suggèrent pas d’augmentation du risque de troubles ou retards
neurodéveloppementaux.
Si après une évaluation attentive le traitement est considéré comme cliniquement nécessaire, le
lévétiracétam peut être utilisé au cours de la grossesse. Dans ce cas, la dose efficace la plus faible est
recommandée.
Des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en
lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée
pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 %
de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes
enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée.
Allaitement
Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé.
Toutefois, si un traitement par le lévétiracétam est nécessaire pendant l’allaitement, le rapport
bénéfice/risque du traitement devra être évalué en considérant l’importance de l’allaitement.
Fertilité
Aucun impact sur la fertilité n’a été détecté lors des études sur l’animal (voir rubrique 5.3). Aucune
donnée clinique n’est disponible, le risque potentiel pour l’homme est inconnu.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le lévétiracétam a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines.
En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont
susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la
dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc
recommandé à ces patients d'être prudents lors de l’exécution de tâches délicates telles que la conduite
d’un véhicule ou l'utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas
utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas
affectées.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été : rhinopharyngite, somnolence,
céphalée, fatigue et sensation vertigineuse. Le profil de tolérance présenté ci-dessous est basé sur
l’analyse de l’ensemble des essais cliniques contrôlés versus placebo réalisés dans toutes les
indications, soit un total de 3416 patients traités par lévétiracétam. Ces données sont complétées par
celles de l’utilisation du lévétiracétam dans les études correspondantes de suivi en ouvert, ainsi que par
celles issues de la surveillance après commercialisation. Le profil de tolérance du lévétiracétam est
généralement similaire au sein des différentes classes d’âge (adultes et patients pédiatriques) et pour
toutes les indications approuvées dans l’épilepsie.
100
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques (adulte, adolescent, enfant et nourrisson
de plus de 1 mois) et depuis la commercialisation sont présentés par classe-organe et par fréquence,
dans le tableau ci-dessous. Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité et
leur fréquence est définie de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent ( 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10000).
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et
infestations
Rhinopharyn
gite
Infection
Affections
hématologiq
ues et du
système
lymphatique
Thrombocytop
énie,
leucopénie
Pancytopénie,
neutropénie,
agranulocytose
Affections
du système
immunitaire
Syndrome
d’hypersensibilit
é
médicamenteuse
avec
éosinophilie et
symptômes
systémiques
(DRESS)
(1),
hypersensibilité
(y compris
angiœdème et
anaphylaxie)
Troubles du
métabolisme
et de la
nutrition
Anorexie
Perte de poids,
prise de poids
Hyponatrémie
Affections
psychiatriqu
es
Dépression,
hostilité/agressi
vité, anxiété,
insomnie,
nervosité/irritab
ilité
Tentative de
suicide, idée
suicidaire,
trouble
psychotique,
trouble du
comportement
,
hallucination,
colère, état
confusionnel,
attaque de
panique,
labilité
émotionnelle/s
autes
d’humeur,
agitation
Suicide, trouble
de la
personnalité,
trouble de la
pensée, idées
délirantes
Trouble
obsessionnel
compulsif
(2)
101
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
du système
nerveux
Somnolence,
céphalée
Convulsion,
trouble de
l’équilibre,
sensation
vertigineuse,
léthargie,
tremblement
Amnésie,
trouble de la
mémoire,
trouble de la
coordination
/ataxie,
paresthésie,
trouble de
l’attention
Choréoathétose,
dyskinésie,
hyperkinésie,
trouble de la
marche,
encéphalopathie,
aggravation des
crises
convulsives,
syndrome malin
des
neuroleptiques
(3)
Affections
oculaires
Diplopie,
vision trouble
Affections
de l’oreille
et du
labyrinthe
Vertige
Affections
cardiaques
Allongement de
l’intervalle QT à
l’électrocardiogr
amme
Affections
respiratoires,
thoraciques
et
médiastinale
s
Toux
Affections
gastro-
intestinales
Douleur
abdominale,
diarrhée,
dyspepsie,
vomissement,
nausée
Pancréatite
Affections
hépatobiliair
es
Anomalies des
tests de la
fonction
hépatique
Insuffisance
hépatique,
hépatite
Affections
du rein et
des voies
urinaires
Insuffisance
nale aig
Affections
de la peau et
du tissu
sous-cutané
Eruption
cutanée
Alopécie,
eczéma,
prurit,
Nécrolyse
épidermique
toxique,
syndrome de
Stevens-
Johnson,
érythème
polymorphe
102
MedDRA
SOC
Catégories de fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections
musculosque
lettiques et
du tissu
conjonctif
Faiblesse
musculaire,
myalgie
Rhabdomyolyse
et élévation du
taux de créatine
phosphokinase
(CPK)
(3)
Troubles
généraux et
anomalies au
site
d’administra
tion
Asthénie/
fatigue
Lésions,
intoxications
et
complication
s
d’interventio
ns
Blessure
(1)
Voir la rubrique Description d’effets indésirables sélectionnés.
(2)
De très rares cas de développement de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont été observés
chez des patients présentant des antécédents sous-jacents de TOC ou d’affections psychiatriques dans
le cadre de la surveillance post-commercialisation.
(3)
La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par rapport aux patients
non japonais.
Description d’effets indésirables sélectionnés
Réactions d’hypersensibilité multiviscérale
Des réactions d’hypersensibilité multiviscérale (également connues sous le nom de syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [Drug Reaction with
Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS]) ont été rarement signalées chez des patients traités par
lévétiracétam. Les manifestations cliniques peuvent se développer 2 à 8 semaines après le début du
traitement. Ces réactions se présentent de différentes manières, mais se manifestent typiquement par
de la fièvre, une éruption cutanée, un œdème facial, des adénopathies, des anomalies hématologiques
et peuvent être associées à une atteinte de différents systèmes d’organes, dont, principalement, le foie.
En cas de suspicion d’une réaction d’hypersensibilité multiviscérale, il convient d’interrompre le
traitement par lévétiracétam.
Le risque d’anorexie est plus important lorsque le lévétiracétam est co-administré avec du topiramate.
Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam.
Une aplasie médullaire a été identifiée dans quelques cas de pancytopénie.
Des cas d’encéphalopathie sont généralement survenus en début de traitement (quelques jours à
quelques mois) et ont disparu après l’arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Chez les patients âgés de 1 mois à moins de 4 ans, un total de 190 patients a été traité par le
lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. Soixante de
ces patients ont été traités par le lévétiracétam au cours d’études contrôlées versus placebo. Chez les
patients âgés de 4 à 16 ans, un total de 645 patients a été traité par le lévétiracétam au cours d’études
contrôlées versus placebo et d’études de suivi en ouvert. 233 de ces patients ont été traités par le
lévétiracétam au cours des études contrôlées versus placebo. Les données au sein de ces deux tranches
103
d’âges pédiatriques sont complétées par la surveillance de l’utilisation du lévétiracétam après
commercialisation.
De plus, 101 nourrissons de moins de 12 mois ont été exposés dans une étude de sécurité post-
autorisation. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié pour les nourrissons épileptiques âgés
de moins de 12 mois traités par lévétiracétam.
Le profil de tolérance du lévétiracétam est généralement similaire au sein des différentes tranches
d’âge et dans toutes les indications approuvées dans l’épilepsie. Les résultats de tolérance des patients
pédiatriques suivis dans les études cliniques contrôlées versus placebo sont comparables au profil de
tolérance du lévétiracétam chez les adultes, à l’exception des effets indésirables comportementaux et
psychiatriques qui sont plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Chez les enfants et les
adolescents âgés de 4 à 16 ans, les vomissements (très fréquents, 11,2 %), l’agitation (fréquent,
3,4 %), les sautes d’humeur (fréquent, 2,1 %), la labilité émotionnelle (fréquent, 1,7 %), l’agressivité
(fréquent, 8,2 %), le comportement anormal (fréquent, 5,6 %) et la léthargie (fréquent, 3,9 %) ont été
rapportés plus fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance
général. Chez les nourrissons et les enfants âgés de 1 mois à moins de 4 ans, l’irritabilité (très
fréquent, 11,7 %) et les troubles de la coordination (fréquent, 3,3 %) ont été rapportés plus
fréquemment que dans les autres classes d’âge ou que dans le profil de tolérance général.
Une étude de tolérance dans la population pédiatrique, étude de non infériorité, en double aveugle,
contrôlée versus placebo, a permis d’évaluer les effets cognitifs et neuropsychologiques du
lévétiracétam chez les enfants de 4 à 16 ans ayant des crises partielles. Il a été conclu que Keppra
n’était pas différent (non inférieur) du placebo pour la modification du score Leiter-R Attention and
Memory, Memory Screen Composite dans la population per protocole par rapport au score à
l’inclusion. Les résultats concernant les fonctions comportementale et émotionnelle ont indiqué une
aggravation du comportement agressif chez les patients traités par lévétiracétam, selon une mesure
standardisée et systématique utilisant un instrument validé, la Child Behavior Check List d’Achenbach
(CBCL). Cependant, les sujets traités par lévétiracétam dans l’étude de suivi à long terme en ouvert
n’ont pas présenté, en moyenne, d’altération des fonctions comportementale et émotionnelle, en
particulier, les mesures du comportement agressif n’ont pas montré d’aggravation par rapport aux
valeurs à l’inclusion.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Symptômes
Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et
coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra.
Conduite à tenir en cas de surdosage
Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera symptomatique
et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 % pour le
lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal.
104
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiépileptique, autres antiépileptiques, Code ATC : N03AX14.
Le principe actif, le lévétiracétam, est un dérivé de la pyrrolidone (le S-énantiomère de l’acétamide
α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine), chimiquement non apparenté aux substances actives anticomitiales
existantes.
Mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du lévétiracétam n’est pas complètement élucidé. Des essais in vitro et in vivo
suggèrent que le lévétiracétam ne modifie pas les caractéristiques cellulaires de base ni la
neurotransmission normale.
Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur les concentrations calciques intra-neuronales
en inhibant partiellement les canaux calciques de type-N et en réduisant la libération du calcium des
réserves intra-neuronales. De plus, le lévétiracétam inverse partiellement l’effet inhibiteur du zinc et
des béta-carbolines sur les canaux GABAergiques et GLYCINergiques.
Par ailleurs, des études in vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu
cérébral des rongeurs. Ce site de liaison est la protéine 2A de la vésicule synaptique qui semble être
impliquée dans la fusion vésiculaire et l’excrétion cellulaire des neurotransmetteurs.
Le lévétiracétam et ses analogues montrent un degré d’affinité pour la protéine 2A de la vésicule
synaptique en corrélation avec la puissance de protection contre les crises dans le modèle d’épilepsie
des souris audiogènes. Cette découverte suggère que l’interaction entre le lévétiracétam et la protéine
2A de la vésicule synaptique semble contribuer au mécanisme d’action antiépileptique du
médicament.
Effets pharmacodynamiques
Le lévétiracétam induit une protection contre les crises sur un grand nombre de modèles animaux de
convulsions de type partielles et primaires généralisées sans avoir un effet proconvulsivant. Le
métabolite principal est inactif. Chez l’homme, une activi dans les épilepsies partielles et
généralisées (décharge épileptiforme/réponse photoparoxystique) a confirmé le large spectre du profil
pharmacologique du lévétiracétam.
Efficacité et sécurité clinique
En association dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire de
l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant épileptique à partir de 4 ans.
Chez l’adulte, l’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans trois études en double aveugle
contrôlées versus placebo aux doses de 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg par jour, réparties en deux
prises sur une durée de traitement allant jusqu’à 18 semaines. Dans une analyse poolée, le pourcentage
de patients atteignant une réduction de 50 % ou plus de la fréquence des crises partielles par semaine
par rapport à la valeur de base à dose stable (12/14 semaines) était de 27,7 %, 31,6 % et 41,3 % pour
les patients traités respectivement par 1000, 2000 ou 3000 mg de lévétiracétam et de 12,6 % pour les
patients sous placebo.
Population pédiatrique
Chez les enfants (de 4 à 16 ans), l’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double
aveugle contrôlée versus placebo incluant 198 patients sur 14 semaines de traitement. Dans cette
étude, les patients recevaient du lévétiracétam à dose fixe soit 60 mg/kg/jour (répartis en 2 prises).
44,6 % des patients traités par lévétiracétam et 19,6 % des patients sous placebo ont présenté une
réduction de 50 % ou plus par rapport à la valeur de base de la fréquence des crises partielles par
105
semaine. Avec un traitement maintenu à long terme, 11,4 % des patients étaient libres de crise depuis
au moins 6 mois et 7,2 % des patients depuis au moins un an.
35 nourrissons âgés de moins de 1 an présentant des crises partielles ont été exposés dans les études
cliniques contrôlées versus placebo, dont seulement 13 étaient âgés de moins de 6 mois.
Monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les
patients à partir de 16 ans présentant une épilepsie nouvellement diagnostiquée.
L’efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie au cours d’un essai comparatif de non
infériorité en double aveugle, groupes parallèles, versus carbamazépine à libération prolongée (LP)
chez 576 patients de 16 ans et plus présentant une épilepsie nouvellement ou récemment
diagnostiquée. Les patients devaient avoir des crises partielles non provoquées ou seulement des crises
généralisées tonico-cloniques. Les patients étaient randomisés pour recevoir carbamazépine LP 400-
1200 mg/jour ou lévétiracétam 1000-3000 mg/jour. La durée du traitement pouvait aller jusqu’à
121 semaines en fonction de la réponse thérapeutique.
73,0 % des patients sous lévétiracétam et 72,8 % des patients traités par carbamazépine LP ont été
libres de crise pendant 6 mois ; la différence absolue ajustée entre les traitements était de 0,2 %
(IC 95 % : -7,8 8,2). Plus de la moitié des sujets sont restés libres de crise pendant 12 mois (56,6 % et
58,5 % des patients sous lévétiracétam et sous carbamazépine LP respectivement).
Dans une étude correspondant à la pratique clinique, chez un nombre limité de patients répondeurs au
lévétiracétam utilisé en association (36 patients adultes sur 69), les antiépileptiques associés ont pu
être arrêtés.
En association dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de
12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile.
L’efficacité du lévétiracétam a été établie lors d’une étude en double aveugle contrôlée versus placebo
sur 16 semaines chez des patients de 12 ans et plus souffrant d’épilepsie généralisée idiopathique et
présentant des crises myocloniques dans différents syndromes épileptiques. La majorité des patients
avaient une épilepsie myoclonique juvénile.
Dans cette étude, le lévétiracétam était administré à la posologie de 3000 mg/jour répartis en deux
prises. 58,3 % des patients traités par lévétiracétam et 23,3 % des patients sous placebo ont présenté au
moins une réduction de 50 % du nombre de jours avec crises myocloniques par semaine. Avec un
traitement maintenu à long terme, 28,6 % des patients étaient libres de crises myocloniques pendant au
moins 6 mois et 21,0 % étaient libres de crises myocloniques pendant au moins un an.
En association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de
l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie généralisée idiopathique.
L’efficacité du lévétiracétam a été démontrée dans une étude en double aveugle contrôlée versus
placebo sur 24 semaines incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d’enfants souffrant
d’épilepsie généralisée idiopathique avec crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP) dans
différents syndromes épileptiques (épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie-absences de l’adolescent,
épilepsie-absences de l’enfant, épilepsie avec crises Grand-mal du réveil).
Dans cette étude, la dose de lévétiracétam était de 3000 mg par jour pour l’adulte et l’adolescent et de
60 mg/kg/jour chez l’enfant répartis en 2 prises.
72,2 % des patients traités par lévétiracétam et 45,2 % des patients sous placebo avaient une
diminution de la fréquence des crises GTCP de 50 % ou plus par semaine. Avec un traitement
maintenu à long terme, 47,4 % des patients étaient libres de crises tonico-cloniques pendant au moins
6 mois et 31,5 % pendant au moins un an.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Le profil pharmacocinétique a été caractérisé suite à une administration orale. Une dose unique de
1500 mg de lévétiracétam diluée dans 100 mL d’un solvant compatible et injectée par voie
106
intraveineuse pendant 15 minutes est bioéquivalente à 1500 mg de lévétiracétam administré per os,
soit 3 comprimés à 500 mg.
L’administration intraveineuse de doses allant jusqu’à 4000 mg dilués dans 100 mL de soluté
physiologique à 0,9 % pendant 15 minutes et de doses allant jusqu’à 2500 mg dilués dans 100 mL de
soluté physiologique à 0,9 % pendant 5 minutes a été évaluée. Les profils pharmacocinétiques et de
tolérance n’ont pas permis d’identifier des conséquences en terme de tolérance.
Le lévétiracétam est une substance très soluble et perméable. Le profil pharmacocinétique est linéaire,
avec une faible variabilité intra- et inter-individuelle. Il n’y a pas de modification de la clairance après
une administration répétée. Le profil pharmacocinétique indépendant du temps du lévétiracétam a été
également confirmé après injection intraveineuse de 1500 mg deux fois par jour pendant 4 jours.
Il n’existe aucune preuve de variabilité significative liée au sexe, à l'origine ethnique, ou au cycle
nycthéméral. Le profil pharmacocinétique est comparable chez le volontaire sain et le patient
épileptique.
Adultes et adolescents
Distribution
Le pic de concentration plasmatique (Cmax) observé chez 17 sujets après administration intraveineuse
unique de 1500 mg pendant 15 minutes était de 51± 19 μg/mL (moyenne arithmétique ± écart type).
Aucune donnée concernant la distribution tissulaire n’est disponible chez l’homme.
Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal ne se lient de façon significative aux protéines
plasmatiques (< 10 %). Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5 à 0,7 L/kg, valeur
proche du volume total de l’eau corporelle.
Biotransformation
Le lévétiracétam n’est pastabolisé de façon importante chez l’homme. La voie métabolique
principale (24 % de la dose) consiste en une hydrolyse enzymatique du groupe acétamide. La
production du métabolite principal, ucb L057, est indépendante des isoformes du cytochrome P450
hépatique. L’hydrolyse du groupe acétamide a pu être mesurée au niveau d’un grand nombre de tissus,
y compris les cellules sanguines. Le métabolite ucb L057 est pharmacologiquement inactif.
Deux métabolites mineurs ont également été identifiés. L’un obtenu par hydroxylation du cycle
pyrrolidone (1,6 % de la dose), et l’autre par l’ouverture du cycle pyrrolidone (0,9 % de la dose). Les
autres composés, non identifiés, n’ont représenté que 0,6 % de la dose.
In vivo, aucune interconversion énantiomérique n’a été mise en évidence pour le lévétiracétam ou pour
son métabolite principal.
In vitro, le lévétiracétam et son métabolite principal n’ont pas montré d’inhibition des activités des
isoformes du cytochrome P450 hépatique (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) de l’enzyme
glucuronyl transférase (UGT1A1 et UGT1A6) et de l’hydroxylase époxyde. En outre, in vitro le
lévétiracétam n’affecte pas la glucuronidation de l’acide valproïque.
Sur les hépatocytes humains en culture, le lévétiracétam a peu ou pas d’effet sur le CYP1A2,
SULTIE1 ou UGTIA1. Le lévétiracétam a causé une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4. Les
données in vitro et les données d’interaction in vivo sur les contraceptifs oraux, la digoxine et la
warfarine montrent qu’aucune induction enzymatique significative n’est attendue in vivo. En
conséquence, une éventuelle interaction de Keppra avec d’autres molécules ou vice versa est peu
probable.
107
Elimination
La demi-vie plasmatique chez l’adulte est de 7±1 heures et ne varie pas avec la dose, la voie
d’administration ou la répétition des doses. La clairance corporelle totale moyenne est de
0,96 mL/min/kg.
La principale voie d’élimination est urinaire, représentant environ 95 % de la dose (avec environ 93 %
de la dose éliminée en 48 heures). L’élimination par voie fécale ne représente que 0,3 % de la dose.
L’élimination urinaire cumulative du lévétiracétam et de son métabolite principal représente
respectivement 66 % et 24 % de la dose au cours des 48 premières heures.
La clairance rénale du lévétiracétam et de l’ucb L057 est respectivement de 0,6 et 4,2 mL/min/kg, ce
qui indique que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire suivie d’une réabsorption
tubulaire, et que le métabolite principal est également éliminé par sécrétion tubulaire active en sus
d’une filtration glomérulaire. L’élimination du lévétiracétam est corrélée à la clairance de la
créatinine.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la demi-vie est augmentée d’environ 40 % (10 à 11 heures), ce qui s'explique par la
diminution de la fonction rénale dans cette population (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La clairance corporelle apparente du lévétiracétam et de son métabolite principal est corrélée à la
clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d’ajuster la dose quotidienne d’entretien de Keppra
en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à
sévère (voir rubrique 4.2).
Chez les sujets anuriques adultes ayant une insuffisance rénale au stade terminal, la demi-vie a é
d’environ 25 heures entre les séances de dialyse et de 3,1 heures lors des séances de dialyse.
L’élimination fractionnelle du lévétiracétam a été de 51 % au cours d’une séance classique de dialyse
de 4 heures.
Insuffisance hépatique
Chez le sujet atteint d'insuffisance hépatique légère à modérée, il n’y a eu aucune modification
significative de la clairance du lévétiracétam. Chez la plupart des sujets atteints d'insuffisance
hépatique sévère, la clairance du lévétiracétam a été réduite de plus de 50 % en raison d’une
insuffisance rénale associée (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Enfant (4 à 12 ans)
La pharmacocinétique n’a pas été étudiée chez l’enfant après administration intra-veineuse. Toutefois,
sur la base des caractéristiques pharmacocinétiques du lévétiracétam, des données pharmacocinétiques
chez l’adulte après administration intra-veineuse et des données pharmacocinétiques chez l’enfant
après administration orale, l’aire sous la courbe (AUC) devrait être similaire chez les enfants de 4 à
12 ans après administration intra-veineuse et orale.
Après administration d’une dose orale unique (20 mg/kg) à des enfants épileptiques (de 6 à 12 ans), la
demi-vie du lévétiracétam a été de 6,0 heures. La clairance corporelle apparente, ajustée sur le poids, a
été supérieure d’environ 30 % à celle des adultes épileptiques.
Après administration répétée d’une dose par voie orale (20 à 60 mg/kg/jour) à des enfants épileptiques
(âgés de 4 à 12 ans), le lévétiracétam a été rapidement absorbé. Le pic de concentration plasmatique
était obtenu 0,5 à 1 heure après administration. Des augmentations linéaires et proportionnelles à la
108
dose étaient observées pour le pic de concentration plasmatique et l’aire sous la courbe. La demi-vie
d’élimination était approximativement de 5 heures. La clairance corporelle apparente était de
1,1 mL/min/kg.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l’homme sur la base des études
classiques de tolérance pharmacologique, de génotoxicité ou du potentiel de carcinogénicité.
Les effets indésirables pouvant avoir une pertinence en clinique, bien que n’ayant pas été observés
dans les études cliniques mais rapportés chez le rat, et dans une moindre proportion chez la souris, à
des niveaux d’exposition identiques à ceux utilisés chez l’homme, étaient des modifications
hépatiques indiquant une réponse d’adaptation comme augmentation du poids, hypertrophie
centrolobulaire, infiltration adipeuse et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
Aucun effet indésirable n’a été observé chez le rat mâle ou femelle sur la fertilité ni sur le taux de
reproduction, à des doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 x la MRHD évaluée en fonction de la
surface corporelle en mg/m
2
ou de l’exposition) administrées aux parents et à la génération F1.
Deux études du développement fœto-embryonnaire (DFE) ont été réalisées chez le rat à 400, 1200 et
3600 mg/kg/jour. À 3600 mg/kg/jour, dans une seule des études de DFE, une légère diminution du
poids fœtal associée à une augmentation marginale des variations/anomalies mineures du squelette ont
été observées. Il n’y a eu aucun effet sur la mortalité embryonnaire et aucune augmentation de
l’incidence des malformations. Le NOAEL (niveau sans effet indésirable observé) était de
3600 mg/kg/jour pour les rates gravides (12 x la MRHD évaluée en fonction de la surface corporelle
en mg/m
2
) et de 1200 mg/kg/jour pour les fœtus.
Quatre études du développement embryo-fœtal ont été réalisées chez le lapin, couvrant les doses de
200, 600, 800, 1200 et 1800 mg/kg/jour. Le niveau de dose de 1800 mg/kg/jour a induit une toxici
maternelle marquée et une diminution du poids fœtal, associées à une augmentation des anomalies
cardio-vasculaires/squelettiques chez les fœtus. Le NOAEL était < 200 mg/kg/jour pour les mères et
de 200 mg/kg/jour pour les fœtus (égal à la MRHD évaluée en mg/m
2
).
Une étude du développement périnatal et postnatal a été réalisée chez le rat avec des doses de
lévétiracétam de 70, 350 et 1800 mg/kg/jour. Le NOAEL était 1800 mg/kg/jour pour les femelles F0
et pour la survie, la croissance et le développement de la descendance F1 jusqu’au sevrage (6 x la
MRHD évaluée en mg/m
2
).
Des études réalisées sur des rats et des chiens nouveau-nés et juvéniles ont démontré l’absence d’effets
indésirables sur les paramètres standards d’évaluation du développement ou de la maturation à des
doses allant jusqu’à 1800 mg/kg/jour (6 à 17 fois la MRHD évaluée en mg/m
2
).
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Acétate de sodium
Acide acétique glacial
Chlorure de sodium
Eau p.p.i.
6.2 Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments sauf ceux mentionnés en rubrique
6.6.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
109
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement après dilution. S’il n’est
pas utilisé immédiatement, le temps et les conditions de conservation avant utilisation sont de la
responsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pas excéder 24 heures entre 2° et 8°C à
moins que la dilution n’ait eu lieu dans des conditions contrôlées et validées d’asepsie.
6.4 Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Concernant les conditions de conservation du produit dilué, voir rubrique 6.3.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon de verre (type I) de 5 mL fermé par un bouchon en bromobutyl gris nu, et scellé par une
capsule Aluminium/Polypropylène.
Chaque boîte en carton contient 10 flacons.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Voir tableau 1 pour la préparation et l’administration de Keppra solution à diluer pour perfusion et
pour l’obtention d’une dose quotidienne de 500 mg, 1000 mg, 2000 mg, ou 3000 mg divisée en
2 doses.
Tableau 1 : Préparation et administration de Keppra solution à diluer pour perfusion
Dose
Volume
Volume de
solvant
Durée de
l’injection
Fréquence
d’administration
Dose
quotidienne
250 mg
2,5 mL (un
demi flacon
de 5 mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
500 mg/jour
500 mg
5 mL (1
flacon de 5
mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
1000 mg/jour
1000 mg
10 mL (2
flacons de 5
mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
2000 mg/jour
1500 mg
15 mL (3
flacons de 5
mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
3000 mg/jour
Ce médicament est à usage unique; toute solution non utilisée doit être jetée.
La solution à diluer pour perfusion de Keppra est compatible physiquement et chimiquement stable
pendant 24 heures, stockée dans des sacs en PVC à une température contrôlée de 15°Cà 25°C quand
elle est mélangée avec les solvants suivants :
Chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9 %) solution pour injection
Lactate de Ringer solution pour injection
Dextrose 50 mg/mL (5 %) solution pour injection.
Un médicament présentant des particules ou une coloration anormale ne doit pas être utilisé.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être élimi conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche, 60
B-1070 Bruxelles
110
Belgique
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/033
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 29 septembre 2000
Date de dernier renouvellement : 20 août 2015
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu/
.
111
ANNEXE II
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES
LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE
L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE
UTILISATION SÛRE ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
112
A. FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
Comprimés pelliculés
UCB Pharma SA ou Aesica Pharmaceuticals S.r.l.
Chemin du Foriest Via Praglia, 15
B-1420 Braine-l’Alleud I-10044 Pianezza
Belgique Italie
Solution à diluer pour perfusion
UCB Pharma SA ou Aesica Pharmaceuticals S.r.l.
Chemin du Foriest Via Praglia, 15
B-1420 Braine-l’Alleud I-10044 Pianezza
Belgique Italie
Solution buvable
NextPharma SAS ou UCB Pharma SA
17, Route de Meulan Chemin du Foriest
F-78520 Limay B-1420 Braine-l’Alleud
France Belgique
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération des lots doivent figurer sur la notice du
médicament.
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché soumet des rapports périodiques actualisés de
sécurité pour ce produit conformément aux exigences définies dans la liste des dates de référence pour
l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la directive 2001/83/CE et
publiée sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalise les activités de pharmacovigilance et
interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation
de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments ;
113
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou réduction du risque) est franchie.
Lorsque les dates de soumission d’un PSUR coïncident avec l’actualisation d’un PGR, les deux
documents doivent être soumis en même temps.
114
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
115
A. ÉTIQUETAGE
116
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 20, 30, 50, 60, 100, 100 (100 x 1)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 250 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
20 comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
50 comprimés pelliculés
60 comprimés pelliculés
100 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimé pelliculé
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
117
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/001 20 comprimés
EU/1/00/146/002 30 comprimés
EU/1/00/146/003 50 comprimés
EU/1/00/146/004 60 comprimés
EU/1/00/146/005 100 comprimés
EU/1/00/146/034 100 x 1 compri
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 250 mg
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée 100 x 1 comprimé
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
118
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 200 (2 x 100) avec blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 250 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Multi-pack : 200 (2 boites de 100) comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
119
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/029 200 comprimés (2 boites de 100)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 250 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
120
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Conditionnement intermédiaire de 100 comprimés pour une boîte de 200 (2 x 100) comprimés
sans blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 250 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 comprimés pelliculés
Partie d’un multi-pack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
121
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 250 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
122
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Blister aluminium/PVC
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 250 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Logo UCB.
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
123
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 10, 20, 30, 50, 60, 100, 100 (100 x 1), 120
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 500 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10 comprimés pelliculés
20 comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
50 comprimés pelliculés
60 comprimés pelliculés
100 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimé pelliculé
120 comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
124
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/006 10 comprimés
EU/1/00/146/007 20 comprimés
EU/1/00/146/008 30 comprimés
EU/1/00/146/009 50 comprimés
EU/1/00/146/010 60 comprimés
EU/1/00/146/011 100 comprimés
EU/1/00/146/012 120 comprimés
EU/1/00/146/035 100 x 1 comprimé
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 500 mg
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée 100 x 1 comprimé
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
125
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 200 (2 x 100) avec blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 500 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Multi-pack : 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
126
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/013 200 comprimés (2 boites de 100)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 500 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
127
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Conditionnement intermédiaire de 100 comprimés pour une boîte de 200 (2 x 100) comprimés
sans blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 500 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 500 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 comprimés pelliculés
Partie d’un multi-pack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
128
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 500 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
129
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Blister Aluminium/PVC
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 500 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Logo UCB
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
130
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 20, 30, 50, 60, 80, 100, 100 (100 x 1)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 750 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 750 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Présence de jaune orangé (E 110). Lire la notice pour plus d’information.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
20 comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
50 comprimés pelliculés
60 comprimés pelliculés
80 comprimés pelliculés
100 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimé pelliculé
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
131
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/014 20 comprimés
EU/1/00/146/015 30 comprimés
EU/1/00/146/016 50 comprimés
EU/1/00/146/017 60 comprimés
EU/1/00/146/018 80 comprimés
EU/1/00/146/019 100 comprimés
EU/1/00/146/036 100 x 1 comprimé
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 750 mg
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée 100 x 1 comprimé
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
132
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 200 (2 x 100) avec blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 750 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 750 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Présence de jaune orangé (E 110). Lire la notice pour plus d’information.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Multi-pack : 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
133
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/028 200 comprimés (2 boites de 100)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 750 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
134
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Conditionnement intermédiaire de 100 comprimés pour une boîte de 200 (2 x 100) comprimés
sans blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 750 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 750 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Présence de jaune orangé (E110). Lire la notice pour plus d’information.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 comprimés pelliculés
Partie d’un multi-pack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
135
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 750 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
136
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Blister aluminium/PVC
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 750 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Logo UCB
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
137
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 10, 20, 30, 50, 60, 100, 100 (100 x 1)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 1000 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 1000 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
10 comprimés pelliculés
20 comprimés pelliculés
30 comprimés pelliculés
50 comprimés pelliculés
60 comprimés pelliculés
100 comprimés pelliculés
100 x 1 comprimé pelliculé
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
138
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/020 10 comprimés
EU/1/00/146/021 20 comprimés
EU/1/00/146/022 30 comprimés
EU/1/00/146/023 50 comprimés
EU/1/00/146/024 60 comprimés
EU/1/00/146/025 100 comprimés
EU/1/00/146/037 100 x 1 comprimé
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 1000 mg
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée 100 x 1 comprimé
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
139
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 200 (2 x 100) avec blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 1000 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 1000 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Multipack : 200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
140
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/026 200 comprimés (2 boites de 100)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 1000 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
141
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Conditionnement intermédiaire de 100 comprimés pour une boîte de 200 (2 x 100) comprimés
sans blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 1000 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque comprimé pelliculé contient 1000 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
100 comprimés pelliculés
Partie d’un multi-pack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie orale
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
142
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 1000 mg
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
143
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
Blister aluminium/PVC
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 1000 mg comprimés pelliculés
Lévétiracétam
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Logo UCB
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
144
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
Flacon de 300 mL
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 100 mg/mL solution buvable
Lévétiracétam
Pour adulte et enfant de 4 ans et plus.
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL contient 100 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient E216, E218 et maltitol liquide.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
300 mL, solution buvable.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
Utiliser uniquement la seringue de 10 mL contenue dans la boîte.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après ouverture, la solution peut être utilisée pendant 7 mois.
Date d’ouverture uniquement pour le carton extérieur
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine afin de protéger de la lumière.
145
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/027
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 100 mg/ml uniquement pour le carton extérieur
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus uniquement pour le carton extérieur.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
uniquement pour le carton extérieur
146
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
Flacon de 150 mL
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 100 mg/mL solution buvable
Lévétiracétam
Pour enfant de 6 mois à moins de 4 ans.
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL contient 100 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient E216, E218 et maltitol liquide.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
150 mL, solution buvable.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
Utiliser uniquement la seringue de 5 mL contenue dans la boîte.
NOUVELLE SERINGUE
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après ouverture, la solution peut être utilisée pendant 7 mois.
Date d’ouverture uniquement pour le carton extérieur
147
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine afin de protéger de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/031
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 100 mg/ml uniquement pour le carton extérieur
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus uniquement pour le carton extérieur.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
uniquement pour le carton extérieur
148
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR ET SUR LE
CONDITIONNEMENT PRIMAIRE
Flacon de 150 mL
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 100 mg/mL solution buvable.
Lévétiracétam
Pour enfant à partir de 1 mois à moins de 6 mois.
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque mL contient 100 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Contient E216, E218 et maltitol liquide.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
150 mL, solution buvable.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie orale.
Utiliser uniquement la seringue de 1 mL contenue dans la boîte.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Après ouverture, la solution peut être utilisée pendant 7 mois.
Date d’ouverture uniquement pour le carton extérieur
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver dans le flacon d’origine afin de protéger de la lumière.
149
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/032
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
keppra 100 mg/ml uniquement pour le carton extérieur
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus uniquement pour le carton extérieur.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
uniquement pour le carton extérieur
150
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte de 10 flacons
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT
Keppra 100 mg/mL solution à diluer pour perfusion
Lévétiracétam
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 500 mg de lévétiracétam dans 5 mL.
Chaque mL contient 100 mg de lévétiracétam.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Les autres excipients sont : acétate de sodium, acide acétique glacial, chlorure de sodium, eau pour
préparation injectable.
Voir la notice pour plus d’informations.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
500 mg/5 mL
10 flacons de solution à diluer pour perfusion
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Voie intraveineuse
Lire la notice avant utilisation.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Utiliser immédiatement après dilution.
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
151
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
UCB Pharma SA
Allée de la Recherche 60
B-1070 Bruxelles
Belgique
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/00/146/033 (bouchon nu)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Justification de ne pas inclure l’information en Braille acceptée
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
152
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
Flacon de 5 mL
1. NOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Keppra 100 mg/mL concentré stérile
Lévétiracétam
IV
2. MODE D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
Utiliser immédiatement après dilution.
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
500 mg/5 mL
6. AUTRE
153
B. NOTICE
154
Notice : Information du patient
Keppra 250 mg comprimé pelliculé
Keppra 500 mg comprimé pellicu
Keppra 750 mg comprimé pelliculé
Keppra 1000 mg comprimé pelliculé
Lévétiracétam
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament
car elle contient des
informations importantes pour vous ou votre enfant.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1. Qu'est-ce que Keppra et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Keppra
3. Comment prendre Keppra
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Keppra
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Keppra et dans quels cas est-il utilisé
Le lévétiracétam est un dicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises
d’épilepsie).
Keppra est utilisé :
seul, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une certaine forme d’épilepsie
nouvellement diagnostiquée. L'épilepsie est une maladie où les patients ont des crises répétées
(convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme d'épilepsie où les crises n’affectent
initialement qu’un seul côté du cerveau, mais qui par la suite pourraient s'étendre à des zones plus
larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec ou sans généralisation secondaire). Le
lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de réduire le nombre de crises.
en association à d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter :
les crises partielles avec ou sans généralisation chez l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le
nourrisson à partir de l’âge de 1 mois,
les crises myocloniques (mouvements brefs et saccadés d’un muscle ou d’un groupe de
muscles) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie myoclonique
juvénile,
les crises généralisées tonico-cloniques primaires (crises graves avec une perte de
conscience) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie généralisée
idiopathique (ce type d’épilepsie qui est supposé avoir une cause génétique).
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Keppra
Ne prenez jamais Keppra
si vous êtes allergique au lévétiracétam, aux dérivés de pyrrolidone ou à l’un des autres
composants de ce médicament (listés en rubrique 6).
155
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Keppra
si vous souffrez de troubles rénaux, suivez les instructions de votre médecin. Il décidera si votre
posologie doit être adaptée.
si vous notez un ralentissement de la croissance ou un développement pubertaire inattendu de
votre enfant, contactez votre médecin.
un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques comme Keppra ont eu des idées
autodestructrices ou suicidaires. Si vous présentez des symptômes de dépression et/ou des idées
suicidaires, contactez votre médecin.
si vous avez des antécédents familiaux ou médicaux de rythme cardiaque irrégulier (visibles sur
un électrocardiogramme), ou si vous avez une maladie et/ou prenez un traitement qui vous
rend(ent) sujet(te) à des troubles du rythme cardiaque ou à des déséquilibres électrolytiques
(déséquilibre des sels).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si l’un des effets secondaires suivants devient grave ou
persiste après quelques jours :
Pensées anormales, irritabilité ou agressivité exacerbée, ou si votre famille, vos amis ou vous
remarquez des troubles importants de l’humeur ou du comportement.
Aggravation de l’épilepsie :
Dans de rares cas, vos crises convulsives peuvent s’aggraver ou se produire plus souvent,
principalement pendant le premier mois suivant l’instauration du traitement ou l’augmentation
de la dose.
Dans une forme très rare d’épilepsie à début précoce (épilepsie associée à des mutations du
SCN8A) qui provoque plusieurs types de crises et une perte d’aptitudes, vous pourriez
remarquer que les crises perdurent ou s’aggravent pendant votre traitement.
Si vous présentez l’un de ces nouveaux symptômes pendant la prise de Keppra, veuillez consulter un
médecin dès que possible.
Enfants et adolescents
Keppra ne doit pas être utilisé seul (en monothérapie) chez l’enfant et l’adolescent de moins de
16 ans.
Autres médicaments et Keppra
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Ne prenez pas de macrogol (un médicament utilisé comme laxatif) une heure avant et une heure après
la prise de lévétiracétam car cela pourrait entraîner une perte de son effet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Si, après évaluation attentive,
votre médecin considère que le traitement est nécessaire, le lévétiracétam pourra être utilisé au cours
de la grossesse.
Vous ne devez pas arrêter votre traitement sans en avoir discuté avec votre médecin.
Un risque d’anomalie congénitale pour l’enfant à naître ne peut être complétement exclu.
L’allaitement n’est pas recommandé durant le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Keppra peut altérer votre capacité à conduire ou à manipuler un outil ou une machine, car il peut vous
rendre somnolent. Cet effet est plus fréquent au début du traitement ou après augmentation de la dose.
Vous ne devez pas conduire ou utiliser de machine tant qu’il n’a pas été établi que vos capacités pour
de telles activités ne sont pas affectées.
Les comprimés de Keppra 750 mg contiennent du jaune orangé FCF (E 110).
Le colorant jaune orangé FCF (E 110) peut provoquer des réactions allergiques.
156
3. Comment prendre Keppra
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Prenez le nombre de comprimés indiqué par votre médecin.
Keppra doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir, approximativement à la
même heure chaque jour.
Traitement en association et monothérapie (à partir de l’âge de 16 ans)
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus :
Posologie recommandée : comprise entre 1000 mg et 3000 mg par jour.
Quand vous allez prendre Keppra pour la première fois, votre médecin vous prescrira une dose
plus faible que la dose recommandée pendant 2 semaines, ensuite vous prendrez la dose
quotidienne efficace la plus petite.
Par exemple : si votre dose quotidienne est censée être de 1000 mg, vous commencerez par
une dose initiale réduite de 1 comprimé de 250 mg le matin et 1 comprimé de 250 mg le soir,
suivie d’une augmentation progressive de la dose, par paliers, jusqu’à atteindre la dose de
1000 mg par jour au bout de 2 semaines de traitement.
Adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou moins :
Votre médecin prescrira la forme pharmaceutique la mieux adaptée de Keppra en fonction du
poids et de la dose.
Posologie chez le nourrisson (1 mois à 23 mois) et l’enfant (2 à 11 ans) pesant moins de
50 kg :
Votre médecin prescrira la forme pharmaceutique la mieux adaptée en fonction de l’âge, du
poids et de la dose.
Keppra 100 mg/mL, solution buvable est une formulation plus adaptée aux nourrissons et aux
enfants de moins de six ans et aux enfants et adolescents (de 6 à 17 ans) pesant moins de 50 kg
et lorsque les comprimés ne permettent pas d’obtenir le bon dosage.
Mode d’administration
Avalez vos comprimés de Keppra avec une quantité suffisante de liquide (par ex. un verre d’eau).
Vous pouvez prendre Keppra avec ou sans aliments. Après administration orale, le goût amer du
lévétiracétam peut être perçu.
Durée de traitement
Keppra est un traitement chronique. Vous devez poursuivre votre traitement par Keppra aussi
longtemps que votre médecin vous l’a prescrit.
N’arrêtez pas votre traitement sans l’avis de votre médecin car cela pourrait augmenter vos
crises.
Si vous avez pris plus de Keppra que vous n’auriez dû
Les effets indésirables possibles après surdosage sont : envie de dormir, agitation, agressivité,
diminution de la vigilance, inhibition de la respiration et coma.
Contactez votre médecin si vous avez pris plus de comprimés qu’il ne le fallait. Celui-ci mettra en
place le traitement le plus adapté au surdosage.
Si vous oubliez de prendre Keppra
Contactez votre médecin si vous avez oublié de prendre une ou plusieurs doses.
Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé oublié.
157
Si vous arrêtez de prendre Keppra
En cas d’arrêt de traitement, Keppra doit être arrêté progressivement afin d’éviter l’augmentation de la
fréquence des crises convulsives. Si votre médecin décide d’arrêter votre traitement par Keppra, il
vous donnera les instructions concernant l’arrêt progressif de Keppra.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Prévenez immédiatement votre médecin, ou rendez vous au service d'urgence le plus proche, si
vous ressentez :
faiblesse, sensation d’étourdissement ou de vertige ou difficultés à respirer, car cela pourrait être
des signes d'une réaction allergique (anaphylactique) grave
gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (œdème de Quincke)
symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage suivie d'une éruption cutanée
étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques observée
dans les tests sanguins et une augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie), un
gonflement des ganglions lymphatiques et l’atteinte d’autres systèmes d’organes (syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [DRESS])
symptômes tels que faible volume d'urine, fatigue, nausées, vomissements, confusion et œdème
des jambes, des chevilles ou des pieds, car cela pourrait être un signe de diminution soudaine de la
fonction rénale
éruption cutanée pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches sombres
centrales entourées par une zone plus pâle, avec un anneau sombre autour du bord) (érythème
polymorphe)
une éruption cutanée généralisée avec des cloques et décollement de la peau, en particulier autour
de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson)
une forme plus grave d'éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
signes de changements mentaux graves ou si quelqu'un de votre entourage remarque des signes de
confusion, somnolence (endormissement), amnésie (perte de mémoire), troubles de la mémoire
(oubli), un comportement anormal ou d'autres signes neurologiques, y compris mouvements
involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d'une encéphalopathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de
dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d’une augmentation
de la dose, les effets indésirables tels qu'envie de dormir, fatigue et étourdissements peuvent être plus
fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps.
Très fréquents : pouvant survenir chez plus d’1 patient sur 10
rhinopharyngite
somnolence (envie de dormir) ; maux de tête.
Fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10
anorexie (perte d’appétit)
dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité
convulsion, trouble de l’équilibre, étourdissement (sensation vertigineuse), léthargie (manque
d’énergie et d’enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire)
vertige (sensation de rotation)
toux
158
douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée ;
éruption cutanée
asthénie/fatigue.
Peu fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100
diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs ;
perte de poids, prise de poids
tentative de suicide et idée suicidaire, trouble mental, comportement anormal, hallucination,
colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation
amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la coordination/ataxie
(difficulté à contrôler les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l’attention
(manque de concentration)
diplopie (vision double), vision trouble
valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique
perte de cheveux, eczéma, prurit
faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire)
blessure.
Rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1000
infection
diminution de tous les types de cellules sanguines
réactions allergiques sévères (DRESS, réaction anaphylactique [réaction allergique grave et
importante], œdème de Quincke [gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge])
diminution de la concentration de sodium dans le sang
suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée (réflexion
lente, incapacité à se concentrer)
idées délirantes
encéphalopathie (voir sous-rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une
description détaillée des symptômes)
aggravation de l’épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives
spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à contrôler
les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité)
modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;
pancréatite
insuffisance hépatique, hépatite
diminution soudaine de la fonction rénale
éruption au niveau de la peau, pouvant former des cloques et se présenter sous la forme de petites
cocardes (un bouton central foncé entouré d’une zone plus claire et d’un anneau sombre en
bordure) (érythème polymorphe), éruption généralisée avec des ampoules et un décollement de la
peau notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de
Stevens-Johnson), et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et augmentation de la créatine phosphokinase
sanguine associée. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par
rapport aux patients non japonais
boitement ou difficulté à marcher
association des symptômes de fièvre, raideur musculaire, tension artérielle et fréquence cardiaque
instables, confusion, faible niveau de conscience (signes possibles d’un trouble appelé syndrome
malin des neuroleptiques). La prévalence est significativement plus élevée chez les patients
japonais par rapport aux patients non japonais.
Très rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10 000
pensées ou sensations répétées et involontaires ou besoin pressant de faire quelque chose encore et
encore (trouble obsessionnel compulsif)
159
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Keppra
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte en carton et la
plaquette thermoformée après EXP. La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Keppra
La substance active est dénommée lévétiracétam.
Un comprimé de Keppra 250 mg contient 250 mg de lévétiracétam.
Un comprimé de Keppra 500 mg contient 500 mg de lévétiracétam.
Un comprimé de Keppra 750 mg contient 750 mg de lévétiracétam.
Un comprimé de Keppra 1000 mg contient 1000 mg de lévétiracétam.
Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : croscarmellose sodique, macrogol 6000, silice colloïdale anhydre, stéarate de
magnésium.
Pelliculage : alcool de polyvinyle en partie hydrolysé, dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, talc,
colorants*
* Les colorants sont :
Comprimé de 250 mg : laque indigo carmin en aluminium (E 132)
Comprimé de 500 mg : oxyde de fer jaune (E172)
Comprimé de 750 mg : laque jaune orangé FCF en aluminium (E110), oxyde de fer rouge (E172)
Comment se présente Keppra et contenu de l’emballage extérieur
Keppra 250 mg : les comprimés pelliculés sont bleus, de 13 mm, oblongs, avec le code « ucb » et
« 250 » sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé et non pas pour le diviser en
parties égales.
Keppra 500 mg : les comprimés pelliculés sont jaunes, de 16 mm, oblongs, avec le code « ucb » et
« 500 » sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé et non pas pour le diviser en
parties égales.
Keppra 750 mg : les comprimés pelliculés sont orange, de 18 mm, oblongs, avec le code « ucb » et
« 750 » sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé et non pas pour le diviser en
parties égales.
160
Keppra 1000 mg : les comprimés pelliculés sont blancs, de 19 mm, oblongs, avec le code « ucb » et
« 1000 » sur une face.
Une barre de cassure est présente pour faciliter la prise du comprimé et non pas pour le diviser en
parties égales.
Les comprimés de Keppra sont conditionnés en plaquettes thermoformées contenues dans des boîtes
en carton contenant :
250 mg : 20, 30, 50, 60, 100 x 1, 100 comprimés pelliculés et en multi-packs contenant 200
(2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
500 mg : 10, 20, 30, 50, 60, 100 x 1, 100, 120 comprimés pelliculés et en multi-packs contenant
200 (2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
750 mg : 20, 30, 50, 60, 80, 100 x 1, 100 comprimés pelliculés et en multi-packs contenant 200
(2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
1000 mg : 10, 20, 30, 50, 60, 100 x 1, 100 comprimés pelliculés et en multi-packs contenant 200
(2 boîtes de 100) comprimés pelliculés.
Les présentations 100 x 1 comprimé pelliculé sont disponibles en plaquettes thermoformées
prédécoupées PVC/Aluminium pour délivrance à l’unité. Toutes les autres présentations sont
disponibles en plaquettes thermoformées standard PVC/Aluminium.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
UCB Pharma SA, Allée de la Recherche 60, B-1070 Bruxelles, Belgique.
Fabricant
UCB Pharma SA Chemin du Foriest B-1420 Braine l’Alleud, Belgique.
ou Aesica Pharmaceuticals S.r.l., Via Praglia 15, I-10044 Pianezza, Italie.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
België/Belgique/Belgien
UCB Pharma SA/NV
Tel/Tél: + 32 / (0)2 559 92 00
Lietuva
UAB Medfiles
Tel: +370 5 246 16 40
България
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Sverige
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Latvija
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
.
162
Notice : Information du patient
Keppra 100 mg/mL solution buvable
Lévétiracétam
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous ou votre enfant.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1. Qu'est-ce que Keppra et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Keppra
3. Comment prendre Keppra
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Keppra
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Keppra et dans quels cas est-il utilisé
Le lévétiracétam est un dicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises
d’épilepsie).
Keppra est utilisé :
seul, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une certaine forme d’épilepsie
nouvellement diagnostiquée. L’épilepsie est une maladie où les patients ont des crises répétées
(convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme d’épilepsie où les crises n’affectent
initialement qu’un seul côté du cerveau, mais qui par la suite pourraient s’étendre à des zones plus
larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec ou sans généralisation secondaire). Le
lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de réduire le nombre de crises.
en association à d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter :
les crises partielles avec ou sans généralisation chez l’adulte, l’adolescent, l’enfant et le
nourrisson à partir de l’âge de 1 mois,
les crises myocloniques (mouvements brefs et saccadés d’un muscle ou d’un groupe de
muscles) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie myoclonique
juvénile,
les crises généralisées tonico-cloniques primaires (crises graves avec une perte de
conscience) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie généralisée
idiopathique (ce type d’épilepsie qui est supposé avoir une cause génétique).
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Keppra
Ne prenez jamais Keppra
si vous êtes allergique au lévétiracétam, aux dérivés de pyrrolidone ou à l’un des autres
composants de ce médicament (listés en rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Keppra
si vous souffrez de troubles rénaux, suivez les instructions de votre médecin. Il décidera si votre
posologie doit être adaptée.
163
si vous notez un ralentissement de la croissance ou un développement pubertaire inattendu de
votre enfant, contactez votre médecin.
un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques comme Keppra ont eu des idées
autodestructrices ou suicidaires. Si vous présentez des symptômes de dépression et/ou des idées
suicidaires, contactez votre médecin.
si vous avez des antécédents familiaux ou médicaux de rythme cardiaque irrégulier (visibles sur
un électrocardiogramme), ou si vous avez une maladie et/ou prenez un traitement qui vous
rend(ent) sujet(te) à des troubles du rythme cardiaque ou à des déséquilibres électrolytiques
(déséquilibre des sels).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si l’un des effets secondaires suivants devient grave ou
persiste après quelques jours :
Pensées anormales, irritabilité ou agressivité exacerbée, ou si votre famille, vos amis ou vous
remarquez des troubles importants de l’humeur ou du comportement.
Aggravation de l’épilepsie :
Dans de rares cas, vos crises convulsives peuvent s’aggraver ou se produire plus souvent,
principalement pendant le premier mois suivant l’instauration du traitement ou l’augmentation
de la dose.
Dans une forme très rare d’épilepsie à début précoce (épilepsie associée à des mutations du
SCN8A) qui provoque plusieurs types de crises et une perte d’aptitudes, vous pourriez
remarquer que les crises perdurent ou s’aggravent pendant votre traitement.
Si vous présentez l’un de ces nouveaux symptômes pendant la prise de Keppra, veuillez consulter un
médecin dès que possible.
Enfants et adolescents
Keppra ne doit pas être utilisé seul (en monothérapie) chez l’enfant et l’adolescent de moins de
16 ans.
Autres médicaments et Keppra
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Ne prenez pas de macrogol (un médicament utilisé comme laxatif) une heure avant et une heure après
la prise de lévétiracétam car cela pourrait entraîner une perte de son effet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Si, après évaluation attentive,
votre médecin considère que le traitement est nécessaire, le lévétiracétam pourra être utilisé au cours
de la grossesse.
Vous ne devez pas arrêter votre traitement sans en avoir discuté avec votre médecin.
Un risque d’anomalie congénitale pour l’enfant à naître ne peut être complétement exclu.
L’allaitement n’est pas recommandé durant le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Keppra peut altérer votre capacité à conduire ou à manipuler un outil ou une machine, car il peut vous
rendre somnolent. Cet effet est plus fréquent au début du traitement ou après augmentation de la dose.
Vous ne devez pas conduire ou utiliser de machine tant qu’il n’a pas été établi que vos capacités pour
de telles activités ne sont pas affectées.
Keppra contient du parahydroxybenzoate de méthyle, du parahydroxybenzoate de propyle et du
maltitol.
Keppra solution buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du
parahydroxybenzoate de propyle (E216), qui peuvent entraîner des réactions allergiques
(éventuellement retardées).
164
Keppra, solution buvable contient aussi du maltitol. Si votre médecin vous a informé(e) d’une
intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
3. Comment prendre Keppra
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Keppra doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir, approximativement à la
même heure chaque jour.
Prenez la solution buvable selon les instructions de votre médecin.
Monothérapie (à partir de l’âge de 16 ans)
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (à partir de l’âge de 16 ans) :
Mesurez la dose appropriée en utilisant la seringue de 10 mL fournie dans la boîte pour patients âgés
de 4 ans et plus.
Posologie recommandée : Keppra doit être pris deux fois par jour, en deux doses égales, chaque dose
individuelle doit être comprise entre 5 mL (500 mg) et 15 mL (1500 mg).
Quand vous allez prendre Keppra pour la première fois, votre médecin vous prescrira une dose plus
faible que la dose recommandée pendant 2 semaines, ensuite vous prendrez la dose quotidienne
efficace la plus petite.
Traitement en association
Posologie chez l’adulte et l’adolescent (12 à 17 ans) :
Mesurez la dose appropriée en utilisant la seringue de 10 mL fournie dans la boîte pour patients de
4 ans et plus.
Posologie recommandée : Keppra doit être pris
deux fois par jour, en deux doses égales, chaque dose
individuelle doit être comprise entre 5 mL (500 mg) et 15 mL (1500 mg).
Posologie chez l’enfant de 6 mois et plus :
Votre médecin prescrira la forme pharmaceutique la plus appropriée de Keppra en fonction de l’âge,
du poids et de la dose.
Pour les enfants de 6 mois à 4 ans, mesurez la dose appropriée en utilisant la seringue de 5 mL
fournie dans la boîte.
Pour les enfants de plus de 4 ans, mesurez la dose appropriée en utilisant la seringue de 10 mL
fournie dans la boîte.
Posologie recommandée : Keppra doit être pris
deux fois par jour, en deux doses égales, chaque dose
individuelle doit être comprise entre 0,1 mL (10 mg) et 0,3 mL (30 mg) par kg de poids corporel de
l’enfant (voir tableau ci-dessous pour des exemples de doses).
Posologie chez l’enfant de 6 mois et plus, pesant moins de 50 kg :
Poids
Dose initiale :
0,1 mL/kg deux fois par jour
Dose maximale :
0,3 mL/kg deux fois par jour
6 kg
0,6 mL deux fois par jour
1,8 mL deux fois par jour
8 kg
0,8 mL deux fois par jour
2,4 mL deux fois par jour
10 kg
1 mL deux fois par jour
3 mL deux fois par jour
15 kg
1,5 mL deux fois par jour
4,5 mL deux fois par jour
20 kg
2 mL deux fois par jour
6 mL deux fois par jour
25 kg
2,5 mL deux fois par jour
7,5 mL deux fois par jour
A partir de 50 kg
5 mL deux fois par jour
15 mL deux fois par jour
Posologie chez le nourrisson (1 mois à moins de 6 mois) :
Pour les nourrissons de 1 mois à moins de 6 mois, mesurez la dose appropriée en utilisant la
seringue de 1 mL fournie dans la boîte.
165
Posologie recommandée : Keppra doit être pris deux fois par jour, en deux doses égales, chaque dose
individuelle doit être comprise entre 0,07 mL (7 mg) et 0,21 mL (21 mg) par kg de poids corporel du
nourrisson (voir tableau ci-dessous pour des exemples de doses).
Posologie chez le nourrisson (1 mois à moins de 6 mois) :
Poids
Dose initiale :
0,07 mL/kg deux fois par jour
Dose maximale :
0,21 mL/kg 2 fois par jour
4 kg
0,3 mL deux fois par jour
0,85 mL deux fois par jour
5 kg
0,35 mL deux fois par jour
1,05 mL deux fois par jour
6 kg
0,45 mL deux fois par jour
1,25 mL deux fois par jour
7 kg
0,5 mL deux fois par jour
1,5 mL deux fois par jour
Mode d’administration :
Après avoir mesuré la dose exacte avec la seringue appropriée, Keppra solution buvable peut être
diluée dans un verre d’eau ou un biberon. Vous pouvez prendre Keppra avec ou sans aliments. Après
administration orale, le goût amer du lévétiracétam peut être perçu.
Instructions sur l’utilisation de la seringue :
Ouvrez le flacon : appuyez sur le bouchon et tournez-le dans le sens opposé des aiguilles d’une
montre (figure 1).
Suivez ces étapes la première fois que vous prenez Keppra :
- Retirez l’adaptateur de la seringue pour administration orale (figure 2).
- Placez l’adaptateur sur le dessus du flacon (figure 3). Assurez-vous qu’il est correctement
maintenu en place. Vous n’avez pas besoin de retirer l’adaptateur après l’utilisation.
Suivez ces étapes chaque fois que vous prenez Keppra :
- Placez la seringue pour administration orale dans l’ouverture de l’adaptateur (figure 4).
- Retournez le flacon (figure 5).
166
- Maintenez le flacon retourné d’une main et utilisez l’autre main pour remplir la seringue
pour administration orale.
- Tirez le piston pour remplir la seringue pour administration orale avec une petite quantité
de solution (figure 5A)
- Puis poussez le piston pour éliminer les éventuelles bulles d’air (figure 5B).
- Tirez le piston jusqu’à la graduation de la dose en millilitres (mL) de la seringue pour
administration orale prescrite par votre médecin (figure 5C). Il se peut que le piston
remonte dans le corps de la seringue lors du premier dosage. Par conséquent, veillez à ce
que le piston soit maintenu en position jusqu’à ce que la seringue doseuse soit retirée du
flacon.
- Retournez le flacon dans le bon sens (figure 6A). Retirez la seringue de l’adaptateur
(figure 6B).
- Videz le contenu de la seringue dans un verre d’eau ou dans un biberon en poussant le
piston jusqu’au bout de la seringue (figure 7).
- Buvez la totalité du verre/biberon.
- Fermez le flacon avec le bouchon en plastique (vous n’avez
pas besoin de retirer l’adaptateur).
- Pour nettoyer la seringue, rincez uniquement à l’eau froide,
en faisant remonter et descendre le piston plusieurs fois pour
aspirer et expulser l’eau, sans dissocier les deux parties
(figure 8).
- Conservez le flacon, la seringue pour administration orale et la notice dans la boîte.
Durée de traitement :
Keppra est un traitement chronique. Vous devez poursuivre votre traitement par Keppra aussi
longtemps que votre médecin vous l’a prescrit.
N’arrêtez pas votre traitement sans l’avis de votre médecin car cela pourrait augmenter vos
crises.
167
Si vous avez pris plus de Keppra que vous n’auriez dû
Les effets indésirables possibles après surdosage sont : envie de dormir, agitation, agressivité,
diminution de la vigilance, inhibition de la respiration et coma.
Contactez votre médecin si vous avez pris plus de Keppra qu’il ne le fallait. Celui-ci mettra en place le
traitement le plus adapté au surdosage.
Si vous oubliez de prendre Keppra
Contactez votre médecin si vous avez oublié de prendre une ou plusieurs doses.
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Keppra
En cas d’arrêt de traitement, Keppra doit être arrêté progressivement afin d’éviter l’augmentation de la
fréquence des crises convulsives. Si votre médecin décide d’arrêter votre traitement par Keppra, il
vous donnera les instructions concernant l’arrêt progressif de Keppra.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Prévenez immédiatement votre médecin, ou rendez vous au service d'urgence le plus proche, si
vous ressentez :
faiblesse, sensation d’étourdissement ou de vertige ou difficultés à respirer, car cela pourrait être
des signes d'une réaction allergique (anaphylactique) grave
gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (œdème de Quincke)
symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage suivie d'une éruption cutanée
étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques observée
dans les tests sanguins et une augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie), un
gonflement des ganglions lymphatiques et l’atteinte d’autres systèmes d’organes (syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [DRESS])
symptômes tels que faible volume d'urine, fatigue, nausées, vomissements, confusion et œdème
des jambes, des chevilles ou des pieds, car cela pourrait être un signe de diminution soudaine de la
fonction rénale
éruption cutanée pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches sombres
centrales entourées par une zone plus pâle, avec un anneau sombre autour du bord) (érythème
polymorphe)
une éruption cutanée généralisée avec des cloques et décollement de la peau, en particulier autour
de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson)
une forme plus grave d'éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
signes de changements mentaux graves ou si quelqu'un de votre entourage remarque des signes de
confusion, somnolence (endormissement), amnésie (perte de mémoire), troubles de la mémoire
(oubli), un comportement anormal ou d'autres signes neurologiques, y compris mouvements
involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d'une encéphalopathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de
dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d’une augmentation
de la dose, les effets indésirables tels qu'envie de dormir, fatigue et étourdissements peuvent être plus
fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps.
168
Très fréquents : pouvant survenir chez plus d’1 patient sur 10
rhinopharyngite
somnolence (envie de dormir) ; maux de tête.
Fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10
anorexie (perte d’appétit)
dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité
convulsion, trouble de l’équilibre, étourdissement (sensation vertigineuse), léthargie (manque
d’énergie et d’enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire)
vertige (sensation de rotation)
toux
douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée
éruption cutanée
asthénie/fatigue.
Peu fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100
diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs
perte de poids, prise de poids
tentative de suicide et idée suicidaire, trouble mental, comportement anormal, hallucination,
colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation
amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la coordination/ataxie
(difficulté à contrôler les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l’attention
(manque de concentration)
diplopie (vision double), vision trouble
valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique
perte de cheveux, eczéma, prurit
faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire)
blessure.
Rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1000
infection
diminution de tous les types de cellules sanguines
réactions allergiques sévères (DRESS, réaction anaphylactique [réaction allergique grave et
importante], œdème de Quincke [gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge])
diminution de la concentration de sodium dans le sang
suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée (réflexion
lente, incapacité à se concentrer)
idées délirantes
encéphalopathie (voir sous-rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une
description détaillée des symptômes)
aggravation de l’épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives
spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à contrôler
les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité)
modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;
pancréatite
insuffisance hépatique, hépatite
diminution soudaine de la fonction rénale
éruption au niveau de la peau, pouvant former des cloques et se présenter sous la forme de petites
cocardes (un bouton central foncé entouré d’une zone plus claire et d’un anneau sombre en
bordure) (érythème polymorphe), éruption généralisée avec des ampoules et un décollement de la
peau notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de
Stevens-Johnson), et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
169
rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et augmentation de la créatine phosphokinase
sanguine associée. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par
rapport aux patients non japonais
boitement ou difficulté à marcher
association des symptômes de fièvre, raideur musculaire, tension artérielle et fréquence cardiaque
instables, confusion, faible niveau de conscience (signes possibles d’un trouble appelé syndrome
malin des neuroleptiques). La prévalence est significativement plus élevée chez les patients
japonais par rapport aux patients non japonais.
Très rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10 000
pensées ou sensations répétées et involontaires ou besoin pressant de faire quelque chose encore et
encore (trouble obsessionnel compulsif)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Keppra
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte en carton et le flacon
après EXP.
La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
Après ouverture, la solution peut être utilisée pendant 7 mois.
A conserver dans le flacon d’origine afin de protéger de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Keppra
La substance active est dénommée lévétiracétam. Chaque millilitre contient 100 mg de lévétiracétam.
Les autres composants sont : citrate de sodium, acide citrique monohydraté, parahydroxybenzoate de
méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), glycyrrhizinate d’ammonium, glycérol
(E422), maltitol liquide (E965), acésulfame de potassium (E950), arôme raisin, eau purifiée.
Comment se présente Keppra et contenu de l’emballage extérieur
Keppra 100 mg/mL, solution buvable est un liquide incolore.
Le flacon en verre de 300 mL de Keppra (pour enfant à partir de 4 ans, adolescent et adulte) est
conditionné dans une boîte en carton contenant une seringue pour administration orale de 10 mL
(graduée tous les 0,25 mL) et un adaptateur pour la seringue.
Le flacon en verre de 150 mL de Keppra (pour nourrisson et jeune enfant à partir de 6 mois et jusqu’à
moins de 4 ans) est conditionné dans une boîte en carton contenant une seringue pour administration
orale de 5 mL (graduée tous les 0,1 mL de 0,3 mL à 5 mL et tous les 0,25 mL de 0,25 mL à 5 mL) et
un adaptateur pour la seringue.
170
Le flacon en verre de 150 mL de Keppra (pour nourrisson à partir de 1 mois jusqu’à moins de 6 mois)
est conditionné dans une boîte en carton contenant une seringue pour administration orale de 1 mL
(graduée tous les 0,05 mL) et un adaptateur pour la seringue.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
UCB Pharma SA, Allée de la Recherche 60, B-1070 Bruxelles, Belgique.
Fabricant
NextPharma SAS, 17, route de Meulan, F-78520 Limay, France.
ou UCB Pharma SA, Chemin du Foriest, B-1420 Braine-l’Alleud, Belgique
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
België/Belgique/Belgien
UCB Pharma SA/NV
Tel/Tél: + 32 / (0)2 559 92 00
Lietuva
UAB Medfiles
Tel: +370 5 246 16 40
България
Ю СИ БИ България ЕООД
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France
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Portugal
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Tel: + 385 (0) 1 230 34 46
România
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Ireland
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Tel: + 353 / (0)1-46 37 395
Slovenija
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Tel: + 386 1 589 69 00
171
Ísland
Vistor hf.
Tel: + 354 535 7000
Slovenská republika
UCB s.r.o., organizačná zložka
Tel: + 421 (0) 2 5920 2020
Italia
UCB Pharma S.p.A.
Tel: + 39 / 02 300 791
Suomi/Finland
UCB Pharma Oy Finland
Puh/Tel: + 358 9 2514 4221
Κύπρος
Lifepharma (Z.A.M.) Ltd
Τηλ: + 357 22 34 74 40
Sverige
UCB Nordic A/S
Tel: + 46 / (0) 40 29 49 00
Latvija
Medfiles SIA
Tel: +371 67 370 250
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
.
172
Notice : Information du patient
Keppra 100 mg/mL solution à diluer pour perfusion
Lévétiracétam
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous ou votre enfant.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ? :
1. Qu'est-ce que Keppra et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Keppra
3. Comment Keppra est administ
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Keppra
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Keppra et dans quels cas est-il utilisé
Le lévétiracétam est un dicament antiépileptique (médicament utilisé pour traiter les crises
d’épilepsie).
Keppra est utilisé :
seul, chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans présentant une certaine forme d’épilepsie
nouvellement diagnostiquée. L'épilepsie est une maladie où les patients ont des crises répétées
(convulsions). Le lévétiracétam est utilisé pour la forme d'épilepsie où les crises n’affectent
initialement qu’un seul côté du cerveau, mais qui par la suite pourraient s'étendre à des zones plus
larges des deux côtés du cerveau (crise partielle avec ou sans généralisation secondaire). Le
lévétiracétam vous a été prescrit par votre médecin afin de réduire le nombre de crises.
en association à d’autres médicaments antiépileptiques pour traiter :
les crises partielles avec ou sans généralisation chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant à partir
de l’âge de 4 ans,
les crises myocloniques (mouvements brefs et saccadés d’un muscle ou d’un groupe de
muscles) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie myoclonique
juvénile,
les crises généralisées tonico-cloniques primaires (crises graves avec une perte de
conscience) de l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans, ayant une épilepsie généralisée
idiopathique (ce type d’épilepsie qui est supposé avoir une cause génétique).
La solution à diluer pour perfusion Keppra est une alternative pour les patients chez lesquels
l’administration de la forme orale de Keppra est temporairement impossible.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de recevoir Keppra
N’utilisez jamais Keppra
si vous êtes allergique au lévétiracétam, aux dérivés de pyrrolidone ou à l’un des autres
composants de ce médicament (listés en rubrique 6).
173
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre Keppra
si vous souffrez de troubles rénaux, suivez les instructions de votre médecin. Il décidera si votre
posologie doit être adaptée.
si vous notez un ralentissement de la croissance ou un développement pubertaire inattendu de
votre enfant, contactez votre médecin.
un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques comme Keppra ont eu des idées
autodestructrices ou suicidaires. Si vous présentez des symptômes de dépression et/ou des idées
suicidaires, contactez votre médecin.
si vous avez des antécédents familiaux ou médicaux de rythme cardiaque irrégulier (visibles sur
un électrocardiogramme), ou si vous avez une maladie et/ou prenez un traitement qui vous
rend(ent) sujet(te) à des troubles du rythme cardiaque ou à des déséquilibres électrolytiques
(déséquilibre des sels).
Informez votre médecin ou votre pharmacien si l’un des effets secondaires suivants devient grave ou
persiste après quelques jours :
Pensées anormales, irritabilité ou agressivité exacerbée, ou si votre famille, vos amis ou vous
remarquez des troubles importants de l’humeur ou du comportement.
Aggravation de l’épilepsie :
Dans de rares cas, vos crises convulsives peuvent s’aggraver ou se produire plus souvent,
principalement pendant le premier mois suivant l’instauration du traitement ou l’augmentation
de la dose.
Dans une forme très rare d’épilepsie à début précoce (épilepsie associée à des mutations du
SCN8A) qui provoque plusieurs types de crises et une perte d’aptitudes, vous pourriez
remarquer que les crises perdurent ou s’aggravent pendant votre traitement.
Si vous présentez l’un de ces nouveaux symptômes pendant la prise de Keppra, veuillez consulter un
médecin dès que possible.
Enfants et adolescents
Keppra ne doit pas être utilisé seul (en monothérapie) chez l’enfant et l’adolescent de moins de
16 ans.
Autres médicaments et Keppra
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament.
Ne prenez pas de macrogol (un médicament utilisé comme laxatif) une heure avant et une heure après
la prise de lévétiracétam car cela pourrait entraîner une perte de son effet.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Si, après évaluation attentive,
votre médecin considère que le traitement est nécessaire, le lévétiracétam pourra être utilisé au cours
de la grossesse.
Vous ne devez pas arrêter votre traitement sans en avoir discuté avec votre médecin.
Un risque d’anomalie congénitale pour l’enfant à naître ne peut être complétement exclu.
L’allaitement n’est pas recommandé durant le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Keppra peut altérer votre capacité à conduire ou à manipuler un outil ou une machine, car il peut vous
rendre somnolent. Cet effet est plus fréquent au début du traitement ou après augmentation de la dose.
Vous ne devez pas conduire ou utiliser de machine tant qu’il n’a pas été établi que vos capacités pour
de telles activités ne sont pas affectées.
174
Keppra contient du sodium.
Une dose maximale de Keppra solution à diluer pour perfusion contient 2,5 mmol (ou 57 mg) de
sodium (0,8 mmol (ou 19 mg) de sodium par flacon). Cela doit être pris en compte si vous suivez un
régime dont la quantité de sodium est contrôlée.
3. Comment Keppra est administré
Un médecin ou une infirmière vous administrera Keppra sous forme de perfusion intraveineuse.
Keppra doit être administré deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir, approximativement
à la même heure chaque jour.
La forme intraveineuse est une alternative à l’administration orale. Vous pouvez passer des comprimés
ou de la solution buvable à la forme intraveineuse ou inversement directement sans adaptation
posologique. Votre dose quotidienne et la fréquence d’administration restent identiques.
Traitement en association et monothérapie (à partir de l’âge de 16 ans)
Adulte (≥ 18 ans) et adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus :
Posologie recommandée : comprise entre 1000 mg et 3000 mg par jour.
Quand vous allez prendre Keppra pour la première fois, votre médecin vous prescrira une dose plus
faible que la dose recommandée pendant 2 semaines, ensuite vous prendrez la dose quotidienne
efficace la plus petite.
Posologie chez l’enfant (4 à 11 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant moins de 50 kg :
Posologie recommandée : entre 20 mg par kg de poids corporel et 60 mg par kg de poids corporel par
jour
Mode d’emploi et voie d’administration :
Keppra est utilisée par voie intraveineuse.
La dose recommandée doit être diluée dans au moins 100 mL d’un solvant compatible et injecté en
15 minutes.
Pour les médecins et les infirmières, des informations plus détaillées pour un usage approprié de
Keppra figurent au paragraphe 6.
Durée de traitement
Il n’y a pas de données disponibles sur l’administration intraveineuse de Keppra pour une
période supérieure à 4 jours.
Si vous arrêtez d’utiliser Keppra
En cas d’arrêt de traitement, comme pour tous les autres médicaments antiépileptiques, Keppra doit
être arrêté progressivement afin d’éviter l’augmentation de la fréquence des crises convulsives. Si
votre médecin décide d’arrêter votre traitement par Keppra, il vous donnera des instructions
concernant l’arrêt progressif de Keppra.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
175
Prévenez immédiatement votre médecin, ou rendez vous au service d'urgence le plus proche, si
vous ressentez :
faiblesse, sensation d’étourdissement ou de vertige ou difficultés à respirer, car cela pourrait être
des signes d'une réaction allergique (anaphylactique) grave
gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge (œdème de Quincke)
symptômes pseudo-grippaux et éruption cutanée sur le visage suivie d'une éruption cutanée
étendue avec une température élevée, une augmentation des taux d'enzymes hépatiques observée
dans les tests sanguins et une augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie), un
gonflement des ganglions lymphatiques et l’atteinte d’autres systèmes d’organes (syndrome
d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [DRESS])
symptômes tels que faible volume d'urine, fatigue, nausées, vomissements, confusion et œdème
des jambes, des chevilles ou des pieds, car cela pourrait être un signe de diminution soudaine de la
fonction rénale
éruption cutanée pouvant former des cloques et ressembler à de petites cibles (taches sombres
centrales entourées par une zone plus pâle, avec un anneau sombre autour du bord) (érythème
polymorphe)
une éruption cutanée généralisée avec des cloques et décollement de la peau, en particulier autour
de la bouche, du nez, des yeux et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson)
une forme plus grave d'éruption cutanée provoquant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
signes de changements mentaux graves ou si quelqu'un de votre entourage remarque des signes de
confusion, somnolence (endormissement), amnésie (perte de mémoire), troubles de la mémoire
(oubli), un comportement anormal ou d'autres signes neurologiques, y compris mouvements
involontaires ou incontrôlés. Cela pourrait être les symptômes d'une encéphalopathie.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont rhinopharyngite, somnolence (envie de
dormir), maux de tête, fatigue et étourdissements. Au début du traitement ou lors d’une augmentation
de la dose, les effets indésirables tels qu’envie de dormir, fatigue et étourdissements peuvent être plus
fréquents. Ces effets devraient cependant diminuer avec le temps.
Très fréquents : pouvant survenir chez plus d’1 patient sur 10
rhinopharyngite
somnolence (envie de dormir), maux de tête.
Fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10
anorexie (perte d’appétit)
dépression, hostilité ou agressivité, anxiété, insomnie, nervosité ou irritabilité
convulsion, trouble de l’équilibre, étourdissement (sensation vertigineuse), léthargie (manque
d’énergie et d’enthousiasme), tremblement (tremblement involontaire)
vertige (sensation de rotation)
toux
douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie (troubles de la digestion), vomissement, nausée
éruption cutanée
asthénie/fatigue.
Peu fréquents : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 100
diminution du nombre des plaquettes sanguines, diminution du nombre des globules blancs
perte de poids, prise de poids
tentative de suicide et idée suicidaire, trouble mental, comportement anormal, hallucination,
colère, confusion, attaque de panique, instabilité émotionnelle/sautes d’humeur, agitation ;
amnésie (perte de mémoire), trouble de la mémoire (oublis), troubles de la coordination/ataxie
(difficulté à contrôler les mouvements), paresthésie (fourmillements), trouble de l’attention
(manque de concentration)
diplopie (vision double), vision trouble
valeurs élevées/anormales des tests de la fonction hépatique
176
perte de cheveux, eczéma, prurit
faiblesse musculaire, myalgie (douleur musculaire)
blessure.
Rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 1000
infection
diminution de tous les types de cellules sanguines
réactions allergiques sévères (DRESS, réaction anaphylactique [réaction allergique grave et
importante], œdème de Quincke [gonflement du visage, des lèvres, de la langue et de la gorge])
diminution de la concentration de sodium dans le sang
suicide, troubles de la personnalité (problèmes comportementaux), troubles de la pensée (réflexion
lente, incapacité à se concentrer)
idées délirantes
encéphalopathie (voir sous-rubrique « Prévenez immédiatement votre médecin » pour une
description détaillée des symptômes)
aggravation de l’épilepsie ou augmentation de la fréquence des crises convulsives
spasmes musculaires incontrôlables affectant la tête, le torse et les membres, difficultés à contrôler
les mouvements, hyperkinésie (hyperactivité)
modification du rythme cardiaque (électrocardiogramme) ;
pancréatite
insuffisance hépatique, hépatite
diminution soudaine de la fonction rénale
éruption au niveau de la peau, pouvant former des cloques et se présenter sous la forme de petites
cocardes (un bouton central foncé entouré d’une zone plus claire et d’un anneau sombre en
bordure) (érythème polymorphe), éruption généralisée avec des ampoules et un décollement de la
peau notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de
Stevens-Johnson), et une forme plus grave entraînant un décollement de la peau sur plus de 30 %
de la surface du corps (nécrolyse épidermique toxique)
rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire) et augmentation de la créatine phosphokinase
sanguine associée. La prévalence est significativement plus élevée chez les patients japonais par
rapport aux patients non japonais
boitement ou difficulté à marcher
association des symptômes de fièvre, raideur musculaire, tension artérielle et fréquence cardiaque
instables, confusion, faible niveau de conscience (signes possibles d’un trouble appelé syndrome
malin des neuroleptiques). La prévalence est significativement plus élevée chez les patients
japonais par rapport aux patients non japonais.
Très rares : pouvant survenir au maximum chez 1 patient sur 10 000
pensées ou sensations répétées et involontaires ou besoin pressant de faire quelque chose encore et
encore (trouble obsessionnel compulsif)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous
pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration
décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage
d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Keppra
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon et la boîte en carton
après EXP.
La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
177
Pas de précautions particulières de conservation.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Keppra
La substance active est dénommée lévétiracétam. Chaque millilitre contient 100 mg de lévétiracétam.
Les autres composants sont : acétate de sodium, acide acétique glacial, chlorure de sodium, eau pour
préparation injectable.
Comment se présente Keppra et contenu de l’emballage extérieur
Keppra solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile) est un liquide limpide, incolore et
stérile.
Keppra solution à diluer pour perfusion est conditionné dans une boîte en carton contenant 10 flacons
de 5 mL.
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
UCB Pharma SA, Allée de la Recherche 60, B-1070 Bruxelles, Belgique.
Fabricant
UCB Pharma SA, Chemin du Foriest, B-1420 Braine-l’Alleud, Belgique.
ou Aesica Pharmaceuticals S.r.l., Via Praglia, 15, I-10044 Pianezza, Italie.
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché.
België/Belgique/Belgien
UCB Pharma SA/NV
Tel/Tél: + 32 / (0)2 559 92 00
Lietuva
UAB Medfiles
Tel: +370 5 246 16 40
България
Ю СИ БИ България ЕООД
Teл.: + 359 (0) 2 962 30 49
Luxembourg/Luxemburg
UCB Pharma SA/NV
Tél/Tel: + 32 / (0)2 559 92 00
Česká republika
UCB s.r.o.
Tel: + 420 221 773 411
Magyarország
UCB Magyarország Kft.
Tel.: + 36-(1) 391 0060
Danmark
UCB Nordic A/S
Tlf.: + 45 / 32 46 24 00
Malta
Pharmasud Ltd.
Tel: + 356 / 21 37 64 36
Deutschland
UCB Pharma GmbH
Tel: + 49 /(0) 2173 48 4848
Nederland
UCB Pharma B.V.
Tel: + 31 / (0)76-573 11 40
Eesti
OÜ Medfiles
Tel: +372 730 5415
Norge
UCB Nordic A/S
Tlf: + 45 / 32 46 24 00
Ελλάδα
UCB Α.Ε.
Τηλ: + 30 / 2109974000
Österreich
UCB Pharma GmbH
Tel: + 43 (1) 291 80 00
España
UCB Pharma, S.A.
Polska
UCB Pharma Sp. z o.o.
178
Tel: + 34 / 91 570 34 44
Tel.: + 48 22 696 99 20
France
UCB Pharma S.A.
Tél: + 33 / (0)1 47 29 44 35
Portugal
UCB Pharma (Produtos Farmacêuticos), Lda
Tel: + 351 / 21 302 5300
Hrvatska
Medis Adria d.o.o.
Tel: + 385 (0) 1 230 34 46
România
UCB Pharma Romania S.R.L.
Tel: + 40 21 300 29 04
Ireland
UCB (Pharma) Ireland Ltd.
Tel: + 353 / (0)1-46 37 395
Slovenija
Medis, d.o.o.
Tel: + 386 1 589 69 00
Ísland
Vistor hf.
Tel: + 354 535 7000
Slovenská republika
UCB s.r.o., organizačná zložka
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Tel: + 39 / 02 300 791
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UCB Pharma Oy Finland
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Κύπρος
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Τηλ: + 357 22 34 74 40
Sverige
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La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est {mois AAAA}.
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
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L’information suivante est destinée exclusivement aux professionnels de san :
Des directives pour un usage approprié de Keppra sont fournies au paragraphe 3.
Chaque flacon de solution à diluer de Keppra contient 500 mg de lévétiracétam (5 mL de solution à
diluer à 100 mg/mL). Voir tableau 1 pour la préparation et l’administration de Keppra solution à diluer
et pour l’obtention d’une dose quotidienne de 500 mg, 1000 mg, 2000 mg ou 3000 mg divisée en
2 doses.
179
Tableau 1 : Préparation et administration de Keppra solution à diluer
Dose
Volume
Volume de
solvant
Durée de
l’injection
Fréquence
d’administration
Dose
quotidienne
250 mg
2,5 mL (un
demi-flacon
de 5 mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
500 mg/jour
500 mg
5 mL (1
flacon de 5
mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
1000 mg/jour
1000 mg
10 mL (2
flacons de
5 mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
2000 mg/jour
1500 mg
15 mL (3
flacons de
5 mL)
100 mL
15 minutes
deux fois/jour
3000 mg/jour
Ce médicament est à usage unique, toute solution non utilisée doit être jetée.
Conservation lors de l’emploi : d’un point de vue microbiologique le produit doit être utilisé
immédiatement après dilution. S’il n’est pas utilisé immédiatement le temps de conservation et les
conditions de conservation avant emploi sont de la responsabilité de l’utilisateur et ne devront
normalement pas dépasser 24 heures à une température de 2 à 8 °C à moins que la dilution n’ait eu lieu
dans des conditions contrôlées et validées d’asepsie.
La solution à diluer de Keppra est compatible physiquement et chimiquement stable pendant au moins
24 heures, lorsqu’elle est mélangée avec les solvants suivants et stockée dans des sacs en PVC à une
température contrôlée de 15-25 °C.
Solvants :
Chlorure de sodium de 9 mg/mL (0,9 %) solution pour injection
Lactate de Ringer solution pour injection
Dextrose 50 mg/mL (5 %) solution pour injection