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un débit de filtration glomérulaire < 30 mL/min/1,73 m²] ou atteints de NPC et sous dialyse). Quatre-
vingt-cinq patients ont été randomisés dans un bras Velphoro (N = 66) ou un bras de contrôle avec
traitement actif par acétate de calcium (N = 19) pendant une période d’ajustement de la dose de
10 semaines (Stade 1), suivie d’une extension de sécurité de 24 semaines (Stade 2). La plupart des
patients étaient âgés de ≥ 12 ans (66 %). Quatre-vingt pour cent des patients étaient atteints de NPC et
sous dialyse (67 % sous hémodialyse et 13 % sous dialyse péritonéale) et 20 % étaient atteints de NPC
sans dialyse.
La différence limitée de réduction du taux moyen de phosphate sérique entre le début de l’étude et la
fin du Stade 1 dans le groupe Velphoro (N = 65) n’était pas statistiquement significative, avec −0,120
(0,081) mmol/L (IC à 95 % : −0,282, 0,043) sur la base de calculs à modèle mixte, les données réelles
montrant une moyenne de 2,08 mmol/L au début de l’étude et de 1,91 mmol/L à la fin du Stade 1
(réduction de 0,17 mmol/L). L’effet a été maintenu pendant le Stade 2, bien que quelques fluctuations
de l’effet moyen aient été observées au fil du temps (0,099 (0,198) mmol/L (IC à 95 % : −0,306,
0,504)).
Le pourcentage de patients dont le taux de phosphate sérique se situe dans les plages normales est
passé de 37 % au début de l’étude à 61 % à la fin du Stade 1, et était de 58 % à la fin du Stade 2,
démontrant l’effet durable de diminution du phosphate exercé par l’oxyhydroxyde sucro-ferrique.
Parmi les patients dont le taux de phosphate sérique était supérieur aux plages normales pour la
tranche d’âge au début de l’étude (N = 40), le taux de phosphate sérique présentait une baisse
statistiquement significative entre le début de l’étude et la fin du Stade 1, avec une modification de la
moyenne des MC (ET) de −0,87 (0,30) mg/dL (IC à 95 % : −1,47, −0,27 ; p = 0,006).
Le profil de sécurité de Velphoro chez les patients pédiatriques était généralement comparable à celui
précédemment observé chez les patients adultes.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Velphoro fonctionne en liant le phosphate dans le tractus gastro-intestinal, sa concentration sérique
n’est donc pas pertinente vis-à-vis de son efficacité. En raison des caractéristiques d’insolubilité et de
dégradation de Velphoro, il ne peut être réalisé aucune étude pharmacocinétique classique telle que la
détermination du volume de distribution, l’aire sous la courbe, le temps de présence moyen, etc.
Deux études de phase I ont permis de conclure que le risque de surcharge en fer était minime, et aucun
effet dose-dépendant n’a été observé chez le volontaire sain.
Absorption
Le groupe fonctionnel de Velphoro, pn-FeOOH, est pratiquement insoluble et de ce fait non absorbé.
Son produit de dégradation, une espèce de fer mononucléaire, peut toutefois être relargué de la surface
de pn-FeOOH et être absorbé.
Les études d’absorption absolue chez l’homme n’ont pas été réalisées. Des études non cliniques
réalisées chez plusieurs espèces (rat et chien) ont montré que l’absorption systémique était très faible
(≤ 1% de la dose administrée).
Le passage dans le sang du fer provenant de la substance active Velphoro radiomarquée, administrée à
la quantité de 2 000 mg de fer sur une journée, a été analysé chez 16 patients NPC (8 en prédialyse et 8
sous hémodialyse) et 8 volontaires sains avec de faibles réserves en fer (ferritine sérique < 100 µg/L).
Chez les sujets sains, la quantité médiane de fer radiomarqué passant dans le sang a été estimée à
0,43% (intervalle 0,16 – 1,25%) au jour 21, chez les patients prédialysés à 0,06% (intervalle 0,008 –
0,44%) et chez les patients sous hémodialyse à 0,02% (intervalle 0 – 0,04%). Les taux de fer
radiomarqué dans le sang étaient très faibles et limités aux érythrocytes.