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Chez les patients avec des antécédents d'infarctus du myocarde présentant des troubles séquellaires du
rythme auriculaire, nodal ou ventriculaire, la fonction cardiaque doit être étroitement surveillée
pendant la période des premiers ajustements posologiques.
Tous les patients traités par Corbilta doivent être étroitement surveillés à la recherche de
modifications de leur état mental, d'une dépression avec idées suicidaires et d'autres comportements
asociaux. Les patients avec des antécédents de psychoses ou d’épisode psychotique actuel doivent
être traités avec précaution.
L'administration concomitante d'antipsychotiques bloquant les récepteurs de la dopamine, en
particulier les antagonistes D2, demande de la prudence et le patient doit être étroitement surveillé à
la recherche d'une disparition de l'effet antiparkinsonien ou d'une aggravation des symptômes
parkinsoniens.
Les patients atteints de glaucome chronique à angle ouvert peuvent être traités par Corbilta avec
prudence, si la pression intraoculaire est bien contrôlée et une surveillance régulière à la recherche de
variations de la pression intraoculaire doit être réalisée.
Corbilta peut provoquer une hypotension orthostatique. Corbilta doit donc être administré avec
prudence aux patients prenant d'autres médicaments susceptibles d’entraîner une hypotension
orthostatique.
En association avec la lévodopa, l'entacapone a été associé à une somnolence et à des épisodes
d'endormissement brutal chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et la prudence s'impose
donc en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (voir rubrique 4.7).
Dans les études cliniques, les réactions dopaminergiques indésirables, les dyskinésies par exemple,
ont été plus fréquents chez les patients recevant de l'entacapone associé à des agonistes
dopaminergiques (comme la bromocriptine), à la sélégiline ou à l'amantadine que chez ceux recevant
une association avec un placebo. Il peut être nécessaire d'ajuster les doses des autres agents
antiparkinsoniens lors du passage à Corbilta chez un patient non traité par entacapone.
De rares cas de rhabdomyolyse secondaire à des dyskinésies sévères ou à un syndrome malin des
neuroleptiques (SMN) ont été observés chez des patients atteints de la maladie de Parkinson. Par
conséquent, toute diminution soudaine de la posologie ou arrêt brutal de la lévodopa doit être
surveillé étroitement, en particulier chez les patients recevant également des neuroleptiques. Le SMN,
avec rhabdomyolyse et hyperthermie, se caractérise par des symptômes moteurs (rigidité, myoclonies,
tremblements), des troubles psychiques (par exemple, agitation, confusion mentale, coma), une
hyperthermie, des troubles végétatifs (tachycardie, variation de la pression artérielle) et une élévation
de la créatine phosphokinase sérique. Selon les cas, seuls certains de ces symptômes et/ou anomalies
biologiques peuvent apparaître. Le diagnostic précoce est essentiel pour le traitement approprié du
SMN. Un syndrome ressemblant au syndrome malin des neuroleptiques, avec raideur musculaire,
hyperthermie, troubles mentaux et élévation de la créatine phosphokinase sérique, a été rapporté en
association avec l'arrêt brutal des agents antiparkinsoniens. Aucun cas de SMN, ou de rhabdomyolyse
lié au traitement par l’entacapone n’a été rapporté dans des essais contrôlés lors de l’arrêt brutal
d’entacapone. Depuis l'introduction de l'entacapone sur le marché, des cas isolés de SMN ont été
rapportés, tout particulièrement après une diminution soudaine de la posologie ou un arrêt brutal de
l’entacapone et d’autres médicaments dopaminergiques. En cas de besoin, le remplacement de
Corbilta par la lévodopa/inhibiteur de la DDC sans entacapone ou par un autre traitement
dopaminergique doit être effectué progressivement et une augmentation de la dose de lévodopa peut
être nécessaire.
Si une anesthésie générale doit être pratiquée, Corbilta peut être poursuivi aussi longtemps que le
patient est autorisé à prendre des liquides et des médicaments par voie orale. Si le traitement doit être