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maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de
cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) a été observé
pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par adalimumab, versus un taux
de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée
moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients traités par adalimumab et de 3,8 mois pour
les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non
mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0) pour 1 000 patient-années pour les patients traités par adalimumab
et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient- années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers
de la peau, les carcinomes spino-cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4)
pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 – 4,5)
pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à 95 %). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années
chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients
du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces études et les études d'extension en ouvert terminées ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus
de 26 439 patient- années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers
de la peau non mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de
la peau non- mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés
est d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux spontanément rapporté de cancers est approximativement
de 2,7 pour 1 000 patient- années de traitement. Les taux spontanément rapportés pour les cancers de
la peau non-mélanomes et les lymphomes sont respectivement
d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des études I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces études, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la Semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par adalimumab
et 8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par adalimumab
dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des
signes cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est
amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
E
vénements hépatobiliaires
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab dans la polyarthrite rhumatoïde et le
rhumatisme psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations d'ALAT
≥ 3 x LSN sont survenues chez 3,7% des patients traités par adalimumab et chez 1,6% des patients du
groupe contrôle.
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations d’ALAT sont survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation d’ALAT ≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’étude de phase III de l’adalimumab
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.