1
ANNEXE I
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
2
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 20 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hyrimoz 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,4 ml contient 20 mg d'adalimumab.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable (injection) en seringue préremplie
Solution injectable (injection) en stylo prérempli (SensoReady)
Solution limpide à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Hyrimoz en association au méthotrexate est indiqué pour :
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Hyrimoz peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré que l'adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association
au méthotrexate.
3
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Hyrimoz en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Hyrimoz peut être administré en monothérapie en cas
d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
(pour l’efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). L’adalimumab n’a pas été étudié chez les
patients de moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Hyrimoz est indiqué pour le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients
à partir de 6 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel
(voir rubrique 5.1).
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Hyrimoz est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes
radiographiques de SA, mais avec des signes objectifs d’inflammation à l’IRM et/ou un taux élevé de
CRP chez les adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Rhumatisme psoriasique
Hyrimoz est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l’adulte
lorsque la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate.
Il a été montré que ladalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
périphériques tels que mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires
symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Hyrimoz est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants
à partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante
au traitement systémique conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
4
Maladie de Crohn
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel
comprenant un traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un
immunomodulateur, ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6mercaptopurine (6MP) ou l’azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les
enfants et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par Hyrimoz doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Hyrimoz est indiqué. Il est recomman
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par
Hyrimoz (voir rubrique 4.4). Une carte de surveillance du patient sera remise aux patients traités par
Hyrimoz.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Hyrimoz,
si leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Hyrimoz, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
5
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la dose recommandée d'Hyrimoz est
une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie
sous-cutanée. L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par
Hyrimoz.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Hyrimoz. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir rubriques 4.4 et 5.1.
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Hyrimoz
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue
en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient
n'ayant pas répondu dans ces délais.
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d’interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d’infection sévère.
Les données disponibles laissent supposer que la ré-introduction d’adalimumab après un arrêt
de 70 jours ou plus entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire
à celui observé avant l’interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et
rhumatisme psoriasique
La dose recommandée d'Hyrimoz pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme
psoriasique est de 40 mg d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection
sous- cutanée.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue
en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient
n'ayant pas répondu dans ces délais.
Psoriasis
La dose recommandée d’Hyrimoz pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La dose se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une semaine
sur deux.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Hyrimoz 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu par de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la dose (voir rubrique 5.1). En cas de réponse
6
suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la dose peut
ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d'Hyrimoz chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite
suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 4 injections
de 40 mg en un jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une
dose de 80 mg deux semaines après, au Jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg en
un jour). Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou
de 80 mg toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si
nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hyrimoz. Au cours du
traitement par Hyrimoz, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un
antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hyrimoz 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Hyrimoz est de 80 mg à la Semaine 0, suivis de 40 mg à la Semaine 2. S'il
est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la
Semaine 0 (administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par
jour pendant deux jours consécutifs), suivi de 80 mg à la Semaine 2 (administrés sous forme de deux
injections de 40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors
plus élevé pendant cette phase d'induction.
Après le traitement d'induction, la dose recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes les
deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Hyrimoz et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Hyrimoz pourra être ré-administré. L'expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hyrimoz 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg d'Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la Semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la Semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Hyrimoz est de 160 mg à la Semaine 0 (administrés sous
forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours
consécutifs) et de 80 mg à la Semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour).
7
Après le traitement d'induction, la dose recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux
semaines, en injection sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hyrimoz 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg d'Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer quela réponse clinique est habituellement obtenue
en 2 à 8 semaines de traitement. Le traitement par Hyrimoz ne doit pas être poursuivi chez les patients
n'ayant pas répondu dans ces délais.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose recommandée d’Hyrimoz est d’une dose initiale
de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l’administration de la première dose. L’expérience sur l’instauration du traitement par adalimumab en
monothérapie est limitée. Le traitement par Hyrimoz peut être débuté en association avec une
corticothérapie et/ou avec d’autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de
corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique,
en débutant deux semaines après l’instauration du traitement par Hyrimoz.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
L’adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander
des doses.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (Tableau 1). Hyrimoz est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Dose d’Hyrimoz chez les patients atteints
d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
8
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue
en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ladalimumab chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Arthrite liée à l’enthésite
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de l’âge
de 6 ans dépend du poids corporel (Tableau 2). Hyrimoz est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
Tableau 2. Dose d’Hyrimoz chez les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à
l’enthésite.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à 17 ans
dépend du poids corporel (Tableau 3). Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents atteints de
psoriasis en plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg toutes les
deux semaines en commençant une semaine
après l’administration de la dose initiale
30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg toutes les
deux semaines en commençant une semaine
après l’administration de la dose initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par adalimumab est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la dose et la durée
de traitement doivent être suivies.
La sécurité de ladalimumab chez l’enfant et l’adolescent présentant un psoriasis en plaques a été
évaluée sur une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ladalimumab chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas détude clinique conduite avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS. La
posologie d’adalimumab chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation
pharmacocinétique et d’une simulation (voir rubrique 5.2).
9
La dose recommandée d’Hyrimoz est de 80 mg à la Semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la Semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Hyrimoz 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la dose à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hyrimoz. Au cours
du traitement par Hyrimoz, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec
un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hyrimoz pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ladalimumab chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à 17 ans
dépend du poids corporel (Tableau 4). Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents
atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
Semaine 4
< 40 kg
40 mg en Semaine 0 et 20 mg en Semaine 2
En cas de nécessité d’une réponse au traitement plus rapide, en
gardant à l’esprit que le risque d’événements indésirables associé
à une dose d’induction plus élevée peut être plus important, la
dose suivante peut être utilisée :
80 mg en Semaine 0 et 40 mg en Semaine 2
20 mg toutes les
2 semaines
40 kg
80 mg en Semaine 0 et 40 mg en Semaine 2
En cas de nécessité d’une réponse au traitement plus rapide, en
gardant à l’esprit que le risque d’événements indésirables associé
à une dose d’induction plus élevée peut être plus important, la
dose suivante peut être utilisée :
160 mg en Semaine 0 et 80 mg en Semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la dose :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la Semaine 12.
10
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ladalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (Tableau 5). Hyrimoz est administré par injection
sous‑cutanée.
Tableau 5. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents
atteints de rectocolite hémorragique
Poids du patient Dose d’induction
*
< 40 kg
80 mg à la Semaine 0 (deux
injections de 40 mg le jour de
l’induction) et
40 mg à la Semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
semaines
40 kg
160 mg à la Semaine 0 (quatre
injections de 40 mg en un jour ou
deux injections de 40 mg par jour
pendant deux jours) et
80 mg à la Semaine 2 (deux
injections de 40 mg en un jour)
semaines (deux
injections de 40 mg en
un jour)
*
Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Hyrimoz, la dose d’entretien
prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au‑delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Hyrimoz chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de l’âge
de 2 ans dépend du poids corporel (Tableau 6). Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucune expérience n’est disponible sur le traitement par
adalimumab sans traitement concomitant par le méthotrexate.
Tableau 6. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents atteints
d’uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
11
Lors de l’instauration du traitement par Hyrimoz, une dose de charge de 40 mg pour les patients
< 30 kg ou de 80 mg pour les patients ≥ 30 kg peut être administrée une semaine avant le début du
traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation d’une dose de charge
d’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Hyrimoz chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ladalimumab chez la population pédiatrique dans les indications
de spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Mode d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Les instructions complètes d’utilisation sont fournies dans la notice.
D'autres dosages et formes pharmaceutiques de l’adalimumab sont disponibles.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes
(voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (New York Heart Association (NYHA) classes III/IV) (voir
rubrique 4.4).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Hyrimoz. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Hyrimoz ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du traitement
par Hyrimoz doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes).
12
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hyrimoz doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l'administration d’Hyrimoz doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser Hyrimoz chez des
patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes susceptibles
de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des médicaments
immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les études cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant l’adalimumab. Des cas de tuberculoses
pulmonaire et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Hyrimoz, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active et non active latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation
médicale détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure
possible à des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel
ou ancien. Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et
radiographie pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux
recommandations locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la
carte de surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine
peut donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Hyrimoz ne doit pas être instauré
(voir rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans le
traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Hyrimoz.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Hyrimoz chez
les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une
tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.
13
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Hyrimoz.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par adalimumab. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients
recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec
parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Hyrimoz. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF
y compris l’adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface
positifAg HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Hyrimoz. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hyrimoz, il faut surveiller attentivement
les signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant
plusieurs mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement
de patients porteurs du VHB traités par antiviral et par un antagoniste du TNF pour prévenir une
réactivation du VHB. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Hyrimoz doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l’adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à
l'apparition ou à l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie
démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de
maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est
recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec Hyrimoz les patients atteints d'une maladie
démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ;
l’arrêt du traitement doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre
l’uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une
évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non
infectieuse avant l’instauration du traitement par Hyrimoz, et répétée régulièrement au cours du
traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou
évolutive.
Réactions allergiques
Au cours des études cliniques, des réactions allergiques graves associées à l’adalimumab ont rarement
été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à l’adalimumab ont été peu
fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques ont été
rapportés, après administration d'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou
d'une autre réaction allergique grave, l'administration d’Hyrimoz doit être immédiatement interrompue
et un traitement approprié mis en œuvre.
14
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par
adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type
retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des études cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec l’adalimumab sont survenus chez des
adultes jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé
dans les maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou
de la 6 mercaptopurine avec Hyrimoz doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Hyrimoz
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Hyrimoz
(voir rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Hyrimoz. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez des
patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un
anti-TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause
d'un tabagisme important.
15
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la
recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF.
Des effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives
(par ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec l’adalimumab. Il doit être conseillé à
tous les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes
suggérant des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous
Hyrimoz. L'arrêt du traitement par Hyrimoz devra être envisagé pour les patients chez qui des
anomalies sanguines significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles sur
la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant de
l’adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient
à jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement
par Hyrimoz.
Les patients sous Hyrimoz peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui
concerne des vaccins vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des
nourrissons qui ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois
suivant la dernière injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans une étude clinique menée avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous adalimumab. Hyrimoz doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints
d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Hyrimoz est contre-indiqué dans l'insuffisance
cardiaque modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Hyrimoz doit être arrêté chez les
patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance
cardiaque congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Hyrimoz peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.
Si un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Hyrimoz et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Hyrimoz ne
devra pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
16
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé
à l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de l'association
d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas
recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques
(par exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une
intervention chirurgicale est prévue. Un patient traité par Hyrimoz nécessitant une intervention
chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées
doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance de l'adalimumab chez les patients opérés
pour arthroplastie est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que ladalimumab
n’aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans
(3,7 %) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue
fatale. Une attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement
des sujets âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml et de 0,4 ml, c.- à-d.
qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant l’adalimumab en monothérapie et
chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
l’adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son
utilisation en monothérapie. L'administration d'adalimumab sans méthotrexate a entraîné une
augmentation de la formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de
l'efficacité de l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’adalimumab et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
17
L’association d’adalimumab et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Hyrimoz et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Hyrimoz.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNFα, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection de la mère durant la grossesse.
18
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le lait
maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalantes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Hyrimoz
(voir rubrique 4.8).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
L’adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des études pivots contrôlées et en ouvert d’une
durée de 60 mois et plus. Ces études ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente
ou ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite
liée à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu l’adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
adalimumab et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l’adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que
l’adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer.
Des infections menaçant le pronostic vital et d’issue fatale (comprenant sepsis, infections
opportunistes et tuberculose), des réactivations d’hépatite B et différents cancers (y compris leucémie,
lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes T) ont également été rapportés avec
l’utilisation d’adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
19
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans
le Tableau 7 ci-dessous : très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100, < 1/10) ; peu fréquent
( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont
présentés par ordre décroissant de gravité.
La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été incluse. La présence d’un
astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que de plus amples
informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7. Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Infections et infestations
*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infection des voies respiratoires basses et
infection des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite,
rhino- pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris
gastro-entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous
(y compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction
(y compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose
(y compris coccidioïdomycose, histoplasmose
et infections à Mycobacterium avium
complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
20
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl kystes et polypes)
*
Fréquent
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome
(y compris carcinome basocellulaire et
carcinome malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome
**
.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome
**
.
Rare
Leucémie
1)
.
Fréquence
indéterminée
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T
1)
. Carcinome à cellules de Merkel
(carcinome neuroendocrine cutané)
1)
Sarcome de Kaposi
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
*
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
immunitaire
*
Fréquent
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie
1)
.
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
21
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Affections du système
nerveux
*
Très fréquent
Céphalées.
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident cérébrovasculaire
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Affections oculaires
Fréquent
Défauts visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Peu fréquent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Vertiges.
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques
*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrysme de laorte.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales
*
Fréquent
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1)
.
Rare
Fibrose pulmonaire
1)
.
22
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Affections
gastro-intestinales
Très fréquent
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème du visage.
Rare
Perforation intestinale
1)
.
Affections
hépatobiliaires
*
Très fréquent
Enzymes hépatiques élevés.
Peu fréquent
Cholécystite et lithiases biliaires.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Fréquence
indéterminée
Insuffisance hépatique
1)
.
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
Fréquent
Aggravation ou apparition d’un psoriasis
(y compris psoriasis pustulaire
palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Fréquence
indéterminée
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
23
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Affections
musculosquelettiques et
du tissu conjonctif
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent
Contractures musculaires (y compris
augmentation de la créatine phosphokinase
sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome type lupus
1)
.
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de
reproduction et du sein
Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration
*
Très fréquent
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Fréquent
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations
*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Fréquence
indéterminée
Augmentation du poids
2)
Lésions, intoxications et
complications
d’interventions
Fréquent
Retard de cicatrisation.
*
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
**
y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de
0,3 kg à 1,0 kg pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le
placebo, sur une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre
5 et 6 kg a également été observée au cours d’études d’extension à long terme, avec des
expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients
atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet
n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
24
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par adalimumab de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu de ladalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par adalimumab toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu de ladalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les études contrôlées pivots menées chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par
adalimumab ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur
ou tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les études contrôlées pivots menées chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été
de 1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe
placebo et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites,
infections de l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué
l’adalimumab après la guérison de l'infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe adalimumab et
de 0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l’adalimumab menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et des infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition
de 655,6 patient-années lors des études avec l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition
de 498,1 patient-années lors des études avec l’adalimumab dans la maladie de Crohn pédiatrique.
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition
de 80 patient-années lors d’une étude avec l’adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique
pédiatrique. Lors d’une étude avec l’adalimumab menée chez des enfants et des adolescents atteints de
rectocolite hémorragique, aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents
représentant une exposition de 65,3 patient‑années. Aucun cas de cancer n’a été observé
chez 60 patients pédiatriques représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d’une étude avec
l’adalimumab dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des études cliniques pivots chez l'adulte avec l’adalimumab d’une
durée d’au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de SA, de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la
25
maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de
cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 – 10,5) a été observé
pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par adalimumab, versus un taux
de 6,3 (3,4 – 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée
moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients traités par adalimumab et de 3,8 mois pour
les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non
mélanomes était de 8,8 (6,0 – 13,0) pour 1 000 patient-années pour les patients traités par adalimumab
et de 3,2 (1,3 – 7,6) pour 1 000 patient- années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers
de la peau, les carcinomes spino-cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4)
pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 – 4,5)
pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à 95 %). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,2 – 2,7) pour 1 000 patient-années
chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,1 – 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients
du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces études et les études d'extension en ouvert terminées ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus
de 26 439 patient- années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers
de la peau non mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de
la peau non- mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés
est d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux spontanément rapporté de cancers est approximativement
de 2,7 pour 1 000 patient- années de traitement. Les taux spontanément rapportés pour les cancers de
la peau non-mélanomes et les lymphomes sont respectivement
d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au
cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des études I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces études, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la Semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par adalimumab
et 8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par adalimumab
dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des
signes cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est
amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
Evénements hépatobiliaires
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab dans la polyarthrite rhumatoïde et le
rhumatisme psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations d'ALAT
3 x LSN sont survenues chez 3,7% des patients traités par adalimumab et chez 1,6% des patients du
groupe contrôle.
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de ladalimumab chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations d’ALAT sont survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation d’ALAT 3 x LSN n’est survenue au cours de l’étude de phase III de l’adalimumab
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
26
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de ladalimumab chez les patients atteints de maladie
de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des
élévations d'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par adalimumab et
chez 0,9% des patients du groupe contrôle.
Dans l’étude clinique de phase III de ladalimumab chez les enfants et adolescents atteints de maladie
de Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi
lesquels 4 étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab dans le psoriasis en plaques avec
une période de contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues
chez 1,8 % des patients traités par adalimumab et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III de ladalimumab
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les études cliniques contrôlées de l'adalimumab (doses initiales de 160 mg à la
Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la Semaine 4), chez
les patients atteints d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des
élévations d'ALAT 3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par adalimumab et 0,6 %
des patients du groupe contrôle.
Dans les études cliniques contrôlées de ladalimumab (dose initiale de 80 mg à la Semaine 0 suivie
de 40 mg toutes les deux semaines à partir de la Semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite
pour une durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de
respectivement 166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par adalimumab et les patients du
groupe contrôle, des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par
adalimumab et 2,4 % des patients du groupe contrôle.
Dans l’étude clinique contrôlée de phase III de l’adalimumab mené chez des enfants et des adolescents
atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité d’une
dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31)
et d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N =
32), à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose
maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
Semaine 2 (N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la
Semaine 0, d’un placebo à la Semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
Semaine 2 (N = 30), des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des
patients.
Dans les études cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à l’adalimumab utilisé seul.
27
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les études cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α), Code ATC : L04AB04
Hyrimoz est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l’Agence européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris
les variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes
(ELAM-1, VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé
une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive
C [CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d’adalimumab est également associée à une diminution des
taux sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par adalimumab présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par adalimumab. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon
y compris une réduction significative de l’expression du TNF -α a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
L’adalimumab a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des études cliniques
dans la polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité de l'adalimumab ont été évalués
dans cinq études contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités
pendant 120 mois.
28
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la dose de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate) s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’adalimumab
ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément
à sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament
anti-rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'adalimumab par
voie sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine
pendant 26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun
autre médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’adalimumab toutes les semaines
pendant 52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines en
alternance avec le placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été
inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle l’adalimumab a été administré à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’adalimumab soit un placebo toutes les deux semaines
pendant 24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure
à 9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association adalimumab à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate, sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
l’adalimumab a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou
la 26e Semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de
patients qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la Semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient
un critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie.
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été
cohérent dans les études I, II et III sur la PR. Le Tableau 8 résume les résultats obtenus à la dose
de 40 mg toutes les deux semaines.
29
Tableau 8. Réponses ACR dans les études contrôlées contre placebo (pourcentage de
patients)
répons
e
Etude I
a**
sur la PR
Etude II
a**
sur la PR
Etude III
a**
sur la PR
placebo/MT
X
c
n=60
adalimumab
b
/M
TX
c
n=63
placeb
o
n=110
adalimuma
b
b
n=113
placebo/MT
X
c
n=200
adalimumab
b
/M
TX
c
n=207
ACR 2
0
13,3 %
65,1 %
19,1
%
46,0 %
29,5 %
63,3 %
6 moi
s
12 moi
s
NA NA NA NA 24,0 % 58,9 %
ACR 5
0
6 moi
s
6,7 % 52,4 % 8,2 % 22,1 % 9,5 % 39,1 %
12 moi
s
NA NA NA NA 9,5 % 41,5 %
ACR 7
0
6 moi
s
3,3 % 23,8 % 1,8 % 12,4 % 2,5 % 20,8 %
12 moi
s
NA NA NA NA 4,5 % 23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la
PR à 24 et 52 semaines
b
40 mg d’adalimumab administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**
p < 0,01, adalimumab versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de la
maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi
l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces
patients, 86 patients (75,4 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi
l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces
patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par adalimumab en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant de l’adalimumab et du méthotrexate a conduit à des réponses
30
ACR plus rapides et significativement plus importantes qu'avec le méthotrexate seul et l’adalimumab
seul à la Semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la Semaine 104 (voir Tableau 9).
Tableau 9. Réponses ACR dans l'étude V sur la PR (pourcentage de patients)
réponse
MTX
n = 257
adalimumab
n = 274
adalimumab/MTX
n = 268
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par adalimumab et de la monothérapie par
méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été maintenus
chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés pour recevoir l’adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse
ACR 20 ; 127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une
réponse ACR 70.
A la Semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association adalimumab/méthotrexate étaient
en rémission clinique (DAS 28 < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l’adalimumab seul. Le traitement par l'association
adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001)
et à l’adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie
pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment
diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).
Sur 342 patients initialement randomisés pour recevoir l’adalimumab seul ou l’association
adalimumab/méthotrexate qui ont été inclus dans l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont
terminé 10 ans de traitement par adalimumab. Parmi ces patients, 109 patients (63,7 %) étaient en
rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par adalimumab
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir Tableau 10).
31
Dans l'extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des dommages
structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des 207 patients traités
dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi
ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une
modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont
été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de progression des
dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins
par rapport à la valeur de base.
Tableau 10. Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l'étude
III sur la PR
placebo/MTX
a
adalimumab/MTX 40 mg
toutes les 2 semaines
placebo/MTX- adalimu
mab/MTX (intervalle de
confiance à 95 %
b
)
Valeur
de p
score total de
Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4 ; 3,8)
< 0,001
c
score d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9 ; 2,2)
< 0,001
score de
pincement
articulaire (JSN
d
)
1,0
0,1
0,9 (0,3 ; 1,4)
0,002
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et
adalimumab
c
d'après les analyses de rang
d
JSN Joint Space Narrowing - pincement de l'interligne articulaire
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir Tableau 11).
Tableau 11. Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la Semaine 52 dans l'étude V sur la PR
MTX n = 257
(intervalle de
confiance
à 95 %)
adalimumab
n = 274
(intervalle de
confiance
à 95 %)
adalimumab/MT
X
n = 268
(intervalle de
confiance à 95 %)
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
score total de
Sharp
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
score d'érosion
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
score de
pincement
articulaire (JSN)
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
a
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c
La valeur de p résulte de la monothérapie par adalimumab et de la monothérapie par
méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p< 0,001) et à
l’adalimumab en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p< 0,001).
32
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir l’adalimumab en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir l’association adalimumab/méthotrexate. Les proportions correspondantes de
patients ne présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 %
et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire, HAQ)
dans les quatre études originelles adéquates et correctement contrôlées et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
ème
Semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration de l'adalimumab ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la Semaine 52 dans l'étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration de
l’adalimumab, avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi
que des scores de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les
deux semaines. Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la
PR), on a observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des
scores d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la
Semaine 520 (120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée
jusqu’à la Semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association adalimumab/méthotrexate
par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'adalimumab à la Semaine 52, et
s'est maintenue jusqu'à la Semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en
ouvert, l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
L’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées,
en double-aveugle, contrôlées contre placebo, d'une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints
de spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d'activité de la maladie
[Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes)
qui n'avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf
(20,1 %) patients étaient traités de manière concomitante par des DMARD et 37 (9,4 %) patients par
des glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d'une période en ouvert pendant laquelle les
patients recevaient 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines
supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n'étaient pas répondeurs à l'ASAS 20 aux
Semaines 12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d'adalimumab toutes
les 2 semaines en sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les
analyses statistiques de la phase double-aveugle.
Dans l'étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante
33
avec l’adalimumab comparé au placebo. La première réponse significative a été observée à la
Semaine 2 et s'est maintenue pendant 24 semaines (Tableau 12).
Tableau 12. Réponses d'efficacité de l'étude SA contrôlée
contre placebo – étude I réduction des signes et symptômes
réponse
placebo
N=107
adalimumab
N=208
ASAS
a
20
Semaine 2
16 %
42 %
***
Semaine 12
21 %
58 %
***
Semaine 24
19 %
51 %
***
ASAS 50
Semaine 2
3 %
16 %
***
Semaine 12
10 %
38 %
***
Semaine 24
11 %
35 %
***
ASAS 70
Semaine 2
0 %
7 %
**
Semaine 12
5 %
23 %
***
Semaine 24
8 %
24 %
***
BASDAI
b
50
Semaine 2
4 %
20 %
***
Semaine 12
16 %
45 %
***
Semaine 24
15 %
42 %
***
***,**
statistiquement significatif à p < 0,001, <0,01 pour toutes les comparaisons entre
l’adalimumab et le placebo aux Semaines 2, 12 et 24
a
évaluation du spondylarthrite ankylosante
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)
Les patients traités par adalimumab avaient une amélioration significativement plus importante à la
Semaine 12 qui se maintenait jusqu'à la Semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l'Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, double-aveugle, contrôlée contre placebo (II)
de 82 patients adultes atteints d'une spondylarthrite ankylosante active.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale non
radiographique (nr-axSpA). L’étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L’étude nr-axSpA II était une étude d’arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d’un traitement en ouvert par adalimumab.
Étude nr-axSpA I
Dans l’étude nr-axSpA I, l’adalimumab administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été
évalué dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d’une durée
de 12 semaines menée chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activi
de la maladie [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les
patients traités par adalimumab et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une
réponse inadéquate ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
34
A l’inclusion dans l’étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des DMARD
et 146 patients (79 %) par des AINS. La période en double aveugle a été suivie d’une période en
ouvert au cours de laquelle les patients ont reçu l’adalimumab 40 mg toutes les deux semaines par voie
sous-cutanée pendant 144 semaines supplémentaires. Les résultats à la Semaine 12 ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de nr-axSpA active chez les
patients traités par adalimumab comparativement au placebo (Tableau 13).
Tableau 13. Réponse d’efficacité dans l’étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
double aveugle
réponse à la Semaine 12
placebo
N=94
adalimumab
N=91
ASAS
a
40
15 %
36 %
***
ASAS 20
31 %
52 %
**
ASAS 5/6
6 %
31 %
***
ASAS rémission partielle
5 %
16 %
*
BASDAI
b
50
15 %
35 %
**
ASDAS
c,d,e
-0,3
-1,0
***
ASDAS maladie inactive
4 %
24 %
***
hs-CRP
d,f,g
-0,3
-4,7
***
SPARCC
h
IRM des articulations sacro-iliaques
d,i
-0,6
-3,2
**
SPARCC IRM du rachis
d,j
-0,2
-1,8
**
a
évaluation de la Société internationale de spondylarthrite (SpondyloArthritis International
Society)
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)
c
score d’activité de la maladie de spondylarthrite ankylosante
d
Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e
n = 91 placebo et n = 87 adalimumab
f
Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
g
n = 73 placebo et n = 70 adalimumab
h
Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i
n = 84 placebo et adalimumab
j
n = 82 placebo et n = 85 adalimumab
***, **, *
résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour
toutes les comparaisons entre l’adalimumab et le placebo.
Dans l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des signes et symptômes s’est maintenue avec le
traitement par adalimumab jusqu’à la Semaine 156.
Inhibition de l’inflammation
Une amélioration significative des signes d’inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l’IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s’est maintenue chez les patients traités par
adalimumab jusqu’à la Semaine 156 et la Semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l’aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par adalimumab ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire
SF-36 de l’inclusion à la Semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée
à la santé et la fonction physique s’est maintenue au cours de l’étude d’extension en ouvert jusqu’à la
Semaine 156.
Étude nr-axSpA II
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à 2 AINS ou une intolérance ou une
35
contre-indication aux AINS ont été inclus dans la période en ouvert de l’étude nr-axSpA II au cours de
laquelle ils ont reçu de l’adalimumab 40 mg toutes les deux semaines pendant 28 semaines. Ces
patients présentaient également des signes objectifs d’inflammation à l’IRM des articulations sacro-
iliaques ou du rachis ou un taux élevé de hs-CRP. Les patients ayant obtenu une rémission prolongée
pendant au moins 12 semaines (N = 305) (ASDAS < 1,3 aux Semaines 16, 20, 24 et 28) au cours de la
période en ouvert ont ensuite été randomisés soit pour poursuivre le traitement par adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines (N = 152) soit pour recevoir un placebo (N = 153) pendant 40 semaines
supplémentaires dans le cadre d’une période en double aveugle, contrôlée contre placebo (durée totale
de l’étude : 68 semaines). Les patients présentant une poussée de la maladie au cours de la période en
double aveugle étaient autorisés à recevoir un traitement de secours par adalimumab 40 mg toutes les
deux semaines pendant au moins 12 semaines.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
Semaine 68 de l’étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS ≥ 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous
adalimumab n’a pas présenté de poussée de la maladie au cours de la période en double aveugle versus
placebo (70,4 % versus 47,1 %, p < 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu’à une poussée de la maladie dans
l’étude nr-axSpA II
PROBABILITÉ D’ ABSENCE DE POUSSÉE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement Placebo Adalimumab ∆ Censuré
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)) ; A = Adalimumab
(Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients avec des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par adalimumab, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau
obtenu une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
À la Semaine 68, les patients recevant un traitement continu par adalimumab ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active versus les
patients qui ont arrêté le traitement pendant la période en double aveugle de l’étude (Tableau 14).
36
Tableau 14. Réponse d’efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l’étude
nr-axSpA II
Double aveugle
Réponse à la Semaine 68
Placebo
N = 153
adalimumab
N = 152
ASAS
a,b
20
47,1 %
70,4 %
***
ASAS
a,b
40
45,8 %
65,8 %
***
ASAS
a
Rémission partielle
26,8 %
42,1 %
**
ASDAS
c
Maladie inactive
33,3 %
57,2 %
***
Poussée partielle
d
64,1 %
40,8 %
***
a
Assessment of SpondyloArthritis International Society
b
L’inclusion est définie comme l’inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont
une maladie active.
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS ≥ 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, **
Résultat statistiquement significatif à p < 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre l’adalimumab et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
L’adalimumab, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme
psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et
II sur le RPs. Dans l'étude I sur le RPs d'une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui
avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi
lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l'étude II sur le RPs d'une durée
de 12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été
traités. A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d’extension en ouvert, au
cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux (1 sem/2).
En raison du petit nombre de patients étudiés les preuves de l'efficacité de l'adalimumab, chez les
patients souffrant d'arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.
Tableau 15. Réponse ACR des études contrôlées contre placebo,
dans le rhumatisme psoriasique (pourcentage de patients)
étude I sur le RPs
étude II sur le RPs
réponse
placebo
N=162
adalimumab
N=151
placebo
N=49
adalimumab
N=51
ACR 20
14 %
58 %
***
16 %
39 %
*
Semaine 12
Semaine 24
15 %
57 %
***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4 %
36 %
***
2 %
25 %
***
Semaine 24
6 %
39 %
***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1 %
20 %
***
0 %
14 %
*
Semaine 24
1 %
23 %
***
N/A
N/A
***
p < 0,001 pour toutes comparaisons entre l’adalimumab et le placebo
*
p < 0,05 pour toutes comparaisons entre l’adalimumab et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l'étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate. Les réponses ACR se sont maintenues jusqu’à 136 semaines au cours de l’étude
d’extension en ouvert.
Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études du rhumatisme psoriasique.
37
Des images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l’étude
puis au cours de la Semaine 24 de la phase en double insu, au cours de laquelle les patients étaient
sous adalimumab ou sous placebo, et de la Semaine 48, lorsque tous les patients recevaient
l’adalimumab en ouvert. Un score total de Sharp modifié (modified Total Sharp Score, mTSS),
incluant les articulations inter-phalangiennes distales (c’est-à-dire une mesure différente par rapport au
TSS utilisé dans les études de la polyarthrite rhumatoïde) a été utilisé.
Comparativement au placebo, l’adalimumab a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la Semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p < 0,001) dans le groupe adalimumab (à la Semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par adalimumab et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l’étude et la Semaine 48, cette absence de progression radiographique s’est
poursuivie jusqu’au terme des 144 semaines de traitement.
Comparativement au placebo, les patients sous adalimumab ont montré une amélioration
statistiquement significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health
Survey (SF 36) au bout de 24 Semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s’est
maintenue jusqu’à la Semaine 136 de l’étude d’extension en ouvert.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance de ladalimumab ont été étudiées lors d’études randomisées menées en
double aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 %
de la surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12 ou
10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des
patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou
une photothérapie. L’efficacité et la tolérance de ladalimumab ont également été étudiées chez des
patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une
étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg,
suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout
de 16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse
PASI 75 (amélioration d’au moins 75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient
dans la période B et recevaient 40 mg d’adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients
dont la réponse restait PASI 75 à la Semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour
recevoir le traitement actif pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C
pour recevoir 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ou un placebopendant 19 semaines
supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le
score PGA (Physician’s Global Assessment, évaluation initiale globale du médecin) était compris
entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance de ladalimumab à
celles du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la Semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d’adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en
commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune
donnée concernant la comparaison entre l’adalimumab et le MTX au-delà de 16 semaines de
traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la Semaine 8 et/ou 12,
la dose n’était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial
moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère »
(46 %) et « très sévère » (6 %).
38
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle l’adalimumab était administré pendant au
moins 108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la Semaine 16 (voir Tableaux 16 et 17).
Tableau 16. Étude I sur le psoriasis
(REVEAL) - résultats d’efficacité à 16 semaines
Placebo
N = 398
n (%)
adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 814 n (%)
PASI 75
a
26 (6,5)
578 (70,9)
b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)
b
a
le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été
calculé comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude
b
p<0,001, adalimumab vs. Placebo
Tableau 17. Étude II sur le psoriasis
(CHAMPION) - résultats d’efficacité à 16 semaines
placebo
N = 53
n (%)
MTX
N = 110
n (%)
adalimumab 40 mg 1 sem/2
N=108 n (%)
PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6)
a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7)
c, d
PGA : clair/minimal
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1)
a, b
a
p<0,001 adalimumab vs. placebo
b
p<0,001 adalimumab vs. méthotrexate
c
p<0,01 adalimumab vs. placebo
d
p<0,05 adalimumab vs. méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés
à nouveau pour recevoir le placebo à la Semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par
adalimumab (p < 0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre
la Semaine 33 et la Semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à
l’inclusion, avec un minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la Semaine 33).
Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans
le groupe placebo et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66)
ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines de traitement.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la Semaine 16 et à la Semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par
adalimumab dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal
chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de
traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’étude pour
effets indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été
considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
39
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement. L’index
dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence des
améliorations significatives à la Semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure
à 50 %, 26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la
Semaine 12 et à la Semaine 24, respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance de ladalimumab versus
placebo chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une
atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg
d’adalimumab suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose
initiale) ou le placebo pendant 16 semaines. A la Semaine 16, une proportion statistiquement
significative plus importante de patients ayant reçu l’adalimumab ont atteint un PGA « clair » ou
« pratiquement clair » pour les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 %
versus 4,3 %, respectivement [p = 0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance de ladalimumab versus placebo
chez 217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une
dose initiale de 80 mg d’adalimumab, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une
semaine après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par
adalimumab en ouvert pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été
faite sur la base de l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail
Psoriasis Severity Index), de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles
des mains (PGA-F, Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l’indice de sévérité
du psoriasis unguéal (NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 18). L’adalimumab a
démontré un bénéfice dans le traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents
degrés d’atteinte cutanée (Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 %
et 5 % (40 % des patients)).
Tableau 18. Etude IV sur le psoriasis - résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
critères
Semaine 16
contrôlée versus
placebo
Semaine 26
contrôlée versus
placebo
Semaine 52
en ouvert
placebo
N=108
adalimumab
40 mg/2sem
N=109
Placebo
N=108
adalimumab
40 mg/2sem
N=109
adalimumab
40 mg/2sem
N=80
≥ mNAPSI 75 (%)
2,9
26,0
a
3,4
46,6
a
65,0
PGA-F clair/minimal et
2-grade d’amélioration (%)
2,9
29,7
a
6,9
48,9
a
61,3
pourcentage de variation du
NAPSI des ongles des mains
total (%)
-7,8
-44,2
a
-11,5
-56,2
a
-72,2
a
p< 0,001, adalimumab vs. placebo
Les patients traités par adalimumab ont montré des améliorations statistiquement significatives du
DLQI à la Semaine 26 par rapport au groupe placebo.
40
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées au cours d'études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients
adultes atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une
contre-indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois
minimum. Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la
classification de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la période
A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la Semaine 0,
puis 80 mg à la Semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la Semaine 4 à la Semaine 11. L'utilisation
concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de traitement,
les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans la
période B dans l'un des 3 groupes de traitement (adalimumab 40 mg toutes les semaines,
adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la Semaine 12 à la Semaine 35). Les
patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe
adalimumab 40 mg toutes les semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la période
A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la Semaine 0,
puis 80 mg à la Semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la Semaine 4 à la Semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu’ils avaient à
l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période
A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement
(adalimumab 40 mg toutes les semaines, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de
la Semaine 12 à la Semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la
période A ont été affectés au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle l’adalimumab 40 mg était administré toutes les semaines. L’exposition
moyenne dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long
des 3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal
à 3 sur une échelle de 11 points.
À la Semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab
comparativement au groupe placebo. À la Semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir Tableau 19). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
41
Tableau 19. Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
étude HS-I
étude HS-II
placebo
adalimumab 40 mg
par semaine
Placebo
adalimumab 40 mg
par semaine
HiSCR
a
- taux de
réponse clinique
dans l'hidrosadénite
suppurée
N = 154
40 (26,0 %)
N = 153
64 (41,8 %)
*
N = 163
45 (27,6 %)
N = 163
96 (58,9 %)
***
réduction ≥ 30 %
de la douleur
cutanée
b
N = 109
27 (24,8 %)
N = 122
34 (27,9 %)
N = 111
23 (20,7 %)
N = 105
48 (45,7 %)
***
*
p < 0,05
***
p < 0,001, adalimumab versus placebo
a
chez tous les patients randomisés.
b
chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par adalimumab 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque
d'aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et
HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès
(23,0 % versus 11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %,
respectivement), comparativement aux groupes adalimumab.
Comparativement au placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la
Semaine 12 ont été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée
par l'indice de qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du
patient par rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction
relative au traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée
par la composante physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la Semaine 12, traités par
adalimumab 40 mg administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la
Semaine 36 était plus élevé chez les patients recevant l’adalimumab toutes les semaines par rapport
aux patients chez lesquels la fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou
chez lesquels le traitement était interrompu (voir Tableau 20).
Tableau 20. Pourcentage de patientsa répondeurs HiSCRb aux Semaines 24 et 36 après
re-randomisation des traitements à la Semaine 12, patients issus du groupe
adalimumab 40 mg par semaine
placebo (arrêt du
traitement)
N = 73
adalimumab 40 mg
toutes les deux
semaines
N = 70
adalimumab 40 mg
par semaine
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 55,7 %)
a
patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par
adalimumab 40 mg par semaine après 12 semaines.
b
les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de
perte de réponse ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et
étaient comptabilisés comme non-répondeurs.
42
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la Semaine 12 et traités en continu par
adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la Semaine 48 était de 68,3 % et de
65,1 % à la Semaine 96. Un traitement à plus long terme par adalimumab 40 mg une fois par semaine
pendant 96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la Semaine 12 dans les études
HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'adalimumab 40 mg
toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du
traitement (56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une
maladie de Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease
Activity Index (CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la
MC, 299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux Semaines 0 et 2, 160 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2, 80 mg à la Semaine 0 et 40 mg à la Semaine 2, et 40 mg à la
Semaine 0 et 20 mg à la Semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant
intolérants à l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2 soit un placebo aux Semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires
ont été exclus des études et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans l'étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la Semaine 0 et 40 mg à la Semaine 2. A la
Semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI 70) à la Semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la Semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la Semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le Tableau 21.
Tableau 21. Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
étude I sur la MC : patients naïfs
d'infliximab
étude II sur la MC : patients
précédemment traités par
l'infliximab
placebo
N = 74
adalimumab
80/40 mg
N = 75
adalimumab
160/80 mg
N = 76
placebo
N = 166
adalimumab
160/80 mg
N = 159
Semaine 4
rémission clinique
12 %
24 %
36 %
*
7 %
21 %
*
réponse clinique
(CR-100)
24 %
37 %
49 %
**
25 %
38 %
**
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour
adalimumab versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
43
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la Semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
Dans l'étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
Semaine 4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la Semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF.
Les taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le Tableau 22. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF. Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont
été réduites de manière statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la
Semaine 56.
Tableau 22. Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
placebo
40 mg
d’adalimumab
toutes les deux
semaines
40 mg
d’adalimumab
toutes les
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
rémission clinique
17 %
40 %
*
47 %
*
réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %
*
52 %
*
patients en rémission sans
corticoïdes depuis >= 90 jours
a
3 % (2/66)
19 % (11/58)
**
15 % (11/74)
**
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
rémission clinique
12 %
36 %
*
41 %
*
réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %
*
48 %
*
patients en rémission sans
corticoïdes depuis >= 90 jours
a
5 % (3/66)
29 % (17/58)
*
20 % (15/74)
**
*
p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
**
p < 0,02 pour adalimumab versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la Semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par adalimumab ont répondu à la Semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en
traitement d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la
Semaine 4 bénéficient de la poursuite du traitement d'entretien jusqu'à la Semaine 12. La poursuite du
traitement au-delà de 12 semaines n'est pas significativement associée à plus de réponses (voir
rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue
chez 102 et 233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la Semaine 4 chez les patients traités par adalimumab 80/40 mg et 160/80 mg versus placebo
et également aux Semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes traités
par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes
44
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un
sous-score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus placebo.
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux Semaines 0 et 2, soit 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivis de 80 mg à la
Semaine 2, soit 80 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivis de 40 mg à la Semaine 2. Après la
Semaine 2, les patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La
rémission clinique (définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la
Semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0, 80 mg à la
Semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d'induction d'une rémission à la Semaine 8 et de maintien de la rémission à
la Semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la Semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'adalimumab dans l'étude I sur la
RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus 9 %, p = 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par adalimumab qui
étaient en rémission à la Semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la Semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le Tableau 23.
Tableau 23. Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH
(pourcentage de patients)
placebo
40 mg d'adalimumab
toutes les deux semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
réponse clinique
18 %
30 %
*
rémission clinique
9 %
17 %
*
cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %
*
rémission sans corticoïdes depuis ≥ 90 jours
a
6 %
13 %
*
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
réponse maintenue
12 %
24 %
**
rémission maintenue
4 %
8 %
*
cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %
*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30% par rapport à la valeur
de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1 ou une valeur
absolue du SSR de 0 ou 1 ;
*
p < 0,05 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**
p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la Semaine 8, 47 % étaient en réponse clinique,
29 % étaient en rémission clinique, 41 % avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la Semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l'infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était moindre versus celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la Semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
45
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d'extension
à long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l’adalimumab,
75 % (301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans
le groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par
patient-année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par l’adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l’efficacité de ladalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite
non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une
uvéite antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo
(UV I et II). Les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg puis
de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première
dose. L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était
autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la Semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la Semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligibles pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la Semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à adalimumab.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par adalimumab comparativement aux patients recevant le placebo
(voir Tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous
adalimumab comparativement au placebo (voir figure 2).
46
Tableau 24. Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
analyse
traitement
N
rechute
N (%)
délai médian de
survenue de la
rechute (mois)
HR
a
IC à 95 %
pour le HR
a
valeur de p
b
délai de survenue de la rechute à ou après la Semaine 6 dans l’étude UV I
analyse principale (ITT)
placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
< 0,001
délai de survenue de la rechute à ou après la Semaine 2 dans l’étude UV II
analyse principale (ITT)
placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
adalimumab
115
45 (39,1)
NE
c
0,57
0,39 ; 0,84
0,004
Remarque : la rechute à ou après la Semaine 6 (étude UV I) ou la Semaine 2 (étude UV II) était
comptabilisée comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient
censurées au moment de la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel
ajusté sur le traitement.
b
valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
Semaine 6 (étude UV I) ou la Semaine 2 (étude UV II)
TEMPS (MOIS)
Etude UV I Traitement Placebo Adalimumab
TEMPS (MOIS)
TAUX DE RECHUTE (%)
TAUX DE RECHUTE (%)
47
Etude UV II Traitement Placebo Adalimumab
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = adalimumab
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et
UV II, 60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74 %) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitré de grade
0,5+) avec corticothérapie concomitante à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en
phase de quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit
maintenue (détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la Semaine 78. Les données au-
delà de la Semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a
diminué après cette période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude, 18 % ont arrêté
l'étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au traitement
par l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur de ladalimumab, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur de ladalimumab pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV
I et pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
Immunogénicité
Des anticorps anti-adalimumab peuvent se développer pendant le traitement par adalimumab.
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des
enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution
polyarticulaire, qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite
avec facteur rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
48
AJIp I
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique
randomisée en double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant
une AJI polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés
en deux groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la
strate « sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins
avant l’administration du médicament à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’AINS
et/ou de prednisone (≤ 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en
ouvert, tous les patients ont reçu 24 mg/m
2
d’adalimumab, jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les
deux semaines pendant 16 semaines. Le Tableau 25 présente la distribution des patients par âge et
doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 25. Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la
phase de pré-inclusion en ouvert
Groupe d’âge
Nombre de patients au début de
l’étude n (%)
Dose minimale, médiane et
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en Semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu l’adalimumab à raison de
24 mg/m
2
jusqu’à un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines
de plus ou jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au
moins 30 % d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins deux
articulations actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après
32 semaines ou au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans
la phase d’extension en ouvert.
Tableau 26. Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert de
16 semaines
Réponse ACR 30
Péd. (n/N)
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
Critères d’efficacité
Double aveugle de
32 semaines
Adalimumab/MTX
(N = 38)
Placebo/MTX
(N = 37)
Adalimumab
(N = 30)
Placebo
(N = 28)
Poussées de la
maladie à la fin des
32 semaines
a
(n/N)
36,8 % (14/38)
64,9 %
(24/37)
b
43,3 % (13/30)
71,4 %
(20/28)
c
Délai médian jusqu’à
une poussée de la
maladie
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
a
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en Semaine 48 significativement plus élevées que celles des
patients sous placebo.
b
p = 0,015
c
p = 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en Semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu l’adalimumab pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont 11
du groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
49
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association adalimumab plus MTX qu’avec l’adalimumab en
monothérapie. En tenant compte de ces résultats, Hyrimoz est recommandé en association avec le
MTX et en monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir
rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique
chez 32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu l’adalimumab à la dose de
24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection
sous-cutanée toutes les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des
patients avaient un traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes
ou des AINS.
A la Semaine 12 et à la Semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la Semaine 12 et à la Semaine 24 était de 90,3 %/61,3 %/38,7 % et
83,3 %/73,3 %/36,7 %, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la
Semaine 24 (n=27 sur les 30 patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu’à
60 semaines dans la phase d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu l’adalimumab durant
toute cette période. Globalement, 20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée en double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une
arthrite liée à l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux
semaines pendant 12 semaines, soit une dose d’adalimumab de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à
une dose maximale de 40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en
ouvert durant laquelle les patients recevaient une dose d’adalimumab de 24 mg/m² de surface
corporelle jusqu’à une dose maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée
pendant 192 semaines supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en
pourcentage du nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une
malformation ou articulations avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion
et la Semaine 12. Une réduction moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée
chez les patients traités par adalimumab par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les
patients recevant le placebo. L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par
l’arthrite a été maintenue au cours de la phase en ouvert jusqu’à la Semaine 156 pour les 26 patients
sur les 31 (84 %) du groupe adalimumab qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais
non statistiquement significative a été observée chez la majorité des patients pour les critères
secondaires tels que le nombre de sites d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre
d’articulations gonflées, et la réponse selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
L’efficacité de l’adalimumab a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle
chez 114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique
sévère (défini par un score PGA 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec
des lésions très épaisses ou un score PASI 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative du
visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n’était pas suffisamment contrôlé par un
traitement topique et l’héliothérapie ou la photothérapie.
Les patients ont reçu l’adalimumab à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg),
ou 0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
50
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). À la Semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par
rapport aux patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le
MTX.
Tableau 27. Psoriasis en plaques pédiatrique résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
N = 37
adalimumab 0,8 mg/kg toutes
les 2 semaines N = 38
PASI 75
b
12 (32,4 %)
22 (57,9 %)
PGA : clair/minimal
c
15 (40,5 %)
23 (60,5 %)
a
MTX = méthotrexate
b
p = 0,027, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX.
c
p = 0,083, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’étude clinique conduite avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS.
L’efficacité de l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de
l’efficacité et de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS ainsi
que de la probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament
soient sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d’exposition. La
tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est basée sur le
profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
de l’adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
À la Semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le Tableau 28.
51
Tableau 28. Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les
deux semaines
20 mg toutes les deux
semaines
40 kg
20 mg toutes les
deux semaines
40 mg toutes les deux
semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la Semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le Tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le Tableau 30.
Tableau 29. Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
40/20 mg toutes les
deux semaines
N = 93
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
N = 95
Valeur de p
*
Semaine 26
Rémission
clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission
clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
*
Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Tableau 30.Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
40/20 mg toutes les
deux semaines
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
Valeur de p
1
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs
2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules
3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la Semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la
visite initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
52
initiale et les Semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d’extension à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée,
en double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite hémorragique
modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3 points, confir
par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une réponse inadéquate ou
une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de l’étude étaient en échec
d’un précédent traitement par anti‑TNF. Les patients recevant des corticoïdes au moment de
l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement par corticoïdes après la
Semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par adalimumab à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de
160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2 ;
ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0, un placebo à la
Semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2. Les deux groupes ont
reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la Semaine 4 et à la Semaine 6. Suite à un
amendement de l’étude, les 16 patients restants recrutés au cours de la période d’induction ont reçu un
traitement en ouvert par adalimumab à la dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à
la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2.
À la Semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par adalimumab à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l’amendement, 12 patients supplémentaires ayant
présenté une réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo, mais ces
derniers n’ont pas été inclus dans l’analyse principale d’efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la Semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la Semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la Semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la Semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou une
dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par la
suite.
Résultats d’efficacité
Les co‑critères principaux d’évaluation de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous‑score individuel > 1) à la Semaine 8, et la rémission clinique selon le
score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous‑score individuel > 1) à
la Semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la Semaine 8.
53
À la Semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe ayant
reçu le traitement d’induction par adalimumab en double aveugle sont présentés dans le Tableau 31.
Tableau 31. Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Adalimumab
a
Dose maximale de 160 mg à
la Semaine 0/placebo à la
Semaine 1
N = 30
Adalimumab
b,c
Dose maximale de 160 mg à
la Semaine 0 et à la
Semaine 1
N = 47
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0, placebo à la
Semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la
Semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose
maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la Semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la Semaine 4 et à la Semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 8, le
critère d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
À la Semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la Semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la Semaine 8, la
cicatrisation de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients
ayant présenté une réponse à la Semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en
rémission à la Semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT chez
les patients ayant présenté une réponse à la Semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant reçu de
l’adalimumab en double aveugle à la dose d’entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur 2 (0,6 mg/kg)
et à la dose d’entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (Tableau 32).
Tableau 32. Résultats d’efficacité à 52 semaines
Adalimumab
a
Dose maximale de
40 mg 1 semaine sur 2
N = 31
Adalimumab
b
Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon le SMP
9/31 (29,0 %) 14/31 (45,2 %)
Réponse clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon le SMP
19/31 (61,3 %) 21/31 (67,7 %)
Cicatrisation de la muqueuse
chez les répondeurs à la
Semaine 8 selon le SMP
12/31 (38,7 %) 16/31 (51,6 %)
Rémission clinique chez les
patients en rémission à la
Semaine 8 selon le SMP
9/21 (42,9 %) 10/22 (45,5 %)
54
Adalimumab
a
Dose maximale de
40 mg 1 semaine sur 2
N = 31
Adalimumab
b
Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
N = 31
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
Semaine 8 selon le SMP
c
4/13 (30,8 %) 5/16 (31,3 %)
a
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 52 ou qui ont été
randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés
comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la Semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
Semaine 8 et à la Semaine 52 (Tableau 33).
Tableau 33. Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
Adalimumab
a
Dose maximale de 160 mg
à la Semaine 0/placebo à la
Semaine 1
N = 30
Adalimumab
b,c
Dose maximale de 160 mg
à la Semaine 0 et à la
Semaine 1
N = 47
Rémission clinique selon
l’indice PUCAI
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
Réponse clinique selon
l’indice PUCAI
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
Semaine 52
Adalimumab
d
Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
N = 31
Adalimumab
e
Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon l’indice PUCAI
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
Réponse clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon l’indice PUCAI
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0, placebo à la
Semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1,
et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de
80 mg) à la Semaine 2
d
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la Semaine 4 et à la Semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 8, les critères
d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
55
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 52 ou qui ont été
randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été considérés
comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la Semaine 52.
Parmi les patients traités par adalimumab qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la Semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par adalimumab.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en
double aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active
antérieure non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins
12 semaines par le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils
pesaient < 30 kg) ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en
association avec leur dose initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 3, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % versus placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
56
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
TEMPS (SEMAINES)
Traitement Placebo Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; A = Adalimumab (Nombre de patients à
risque).
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg (~40 mg), les clairances étaient de 11 à 15 ml/heure,
le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminale moyenne a été
de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide synovial de plusieurs
patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des concentrations
sériques.
PROBABILITE DE RECHUTE
57
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 µg/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 µg/ml (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la
concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab (valeurs mesurées des Semaines 20 à 48) a
été de 5,6 ± 5,6 µg/ml (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant
par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/ml (CV 47,7 %) en cas d’administration concomitante avec le
méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d’un
poids < 15 kg ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle
moyenne de l’adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/ml (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était administré
sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/ml (CV 71,2 %) en cas
d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m² (dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la Semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/ml lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/ml en cas d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration minimale moyenne à l’état d’équilibre
était de 5 µg/ml pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration résiduelle
moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était d’environ 7,4 ±5,8 µg/ml
(CV 79 %).
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) à la Semaine 68 était de
8,0 ± 4,6 µg/ml.
Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la Semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques
résiduelles d’adalimumab d'environ 7 à 8 μg/ml à la Semaine 2 et à la Semaine 4. Au cours du
traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes
à l’état d’équilibre, de la Semaine 12 jusqu'à la Semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 μg/ml.
L
’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basées sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé d'adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est 40 mg toutes les deux
semaines. Comme l’exposition à l’adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 suivie de 40 mg d'adalimumab à la Semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
58
minimales d'adalimumab d'environ 5,5 µg/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge
de 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la Semaine 2 permet
d'obtenir des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/ml pendant la période
d'induction. Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 µg/ml ont été
obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg
d'adalimumab toutes les deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux Semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. À la Semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab obtenues à la Semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 µg/ml chez les patients de poids 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 µg/ml chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
Semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 µg/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 µg/ml
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines
pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux
semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques moyennesET) de l'adalimumab à la
Semaine 52 ont été de 15,3 ± 11,4 μg ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/ml
(20/10 mg, toutes les semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d'adalimumab à
la Semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la Semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/ml pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 µg/ml ont été observées chez des
patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'adalimumab
toutes les deux semaines.
Après administration sous‑cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de
40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/ml à la Semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/ml à la Semaine 52.
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la
Semaine 0 suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la Semaine 1 a permis
d’obtenir des concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre
d’environ 8 à 10 μg/ml.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
U
ne modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les patients
adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients pédiatriques
40 kg atteints de MC et de RCH).
59
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des études cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml
(IC à 95 % : 1-6 μg/ml).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus
de 1 300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente
de l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des
différences pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab.
Il a été observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab,
AAA) étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3 Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0, 30 et 100 mg/kg (9-17 singesgroupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l'adalimumab. Les études de cancérogénicité, de fertilité et de toxicité
post-natale n'ont été réalisée avec l'adalimumab en raison de l’absence de modèles appropriés pour cet
anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF de rongeur et en raison du
développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Acide adipique
Acide citrique monohydraté
Chlorure de sodium
Mannitol (E 421)
Polysorbate 80 (E 433)
Acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH) (E 507)
Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH) (E 524)
Eau pour préparations injectables
60
6.2 Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
30 mois
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d’Hyrimoz peut être maintenu à des températures allant
jusqu’à 25 °C pendant 21 jours maximum à l’abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie
0,4 mL de solution dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’un
bouchon en caoutchouc (caoutchouc de bromobutyle) et d’une aiguille 29G en acier inoxydable avec
protection d’aiguille automatique à collerette, un capuchon d’aiguille en caoutchouc (élastomère
thermoplastique) et un piston en plastique.
Boîtes de 2 seringues préremplies, sous plaquette.
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie
0,8 mL de solution dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’un
bouchon en caoutchouc (caoutchouc de bromobutyle) et d’une aiguille 29G en acier inoxydable avec
protection d’aiguille automatique à collerette, un capuchon d’aiguille en caoutchouc (élastomère
thermoplastique) et un piston en plastique.
Boîtes de 1 et 2 seringue(s) préremplie(s), sous plaquette.
Boîtes multipack contenant 6 (3 boîtes de 2) seringues préremplies, sous plaquette.
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
0,8 mL de solution dans une seringue préremplie à usage unique intégrée dans un stylo de forme
triangulaire muni d’une fenêtre de visualisation transparente et d’une étiquette. La seringue à
l’intérieur du stylo, en verre de type I et munie d’une aiguille 29G en acier inoxydable, d’un capuchon
d’aiguille interne en caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un bouchon en caoutchouc
(caoutchouc de bromobutyle).
Boîtes de 1 et 2 stylo(s) prérempli(s).
Boîtes multipack contenant 6 (3 boîtes de 2) stylos préremplis.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
61
6.6 Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en
vigueur.
Des instructions complètes sont fournies dans la notice, à la rubrique 7 « Instructions d’utilisation ».
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
8. NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/18/1286/007
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/18/1286/001
EU/1/18/1286/002
EU/1/18/1286/003
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/18/1286/004
EU/1/18/1286/005
EU/1/18/1286/006
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 26 juillet 2018
Date du dernier renouvellement : 15 février 2023
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
62
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 20 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en stylo prérempli.
Hyrimoz 80 mg, solution injectable en seringue préremplie.
Hyrimoz 80 mg, solution injectable en stylo prérempli.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hyrimoz 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,2 mL contient 20 mg d'adalimumab.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,4 mL contient 40 mg d'adalimumab.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,4 mL contient 40 mg d'adalimumab.
Hyrimoz 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
Une seringue unidose préremplie de 0,8 mL contient 80 mg d'adalimumab.
Hyrimoz 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
Un stylo prérempli unidose de 0,8 mL contient 80 mg d'adalimumab.
L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant produit dans des cellules ovariennes
de hamster chinois.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable (injection) en seringue préremplie
Solution injectable (injection) en stylo prérempli (SensoReady)
Solution limpide à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Polyarthrite rhumatoïde
Hyrimoz en association au méthotrexate est indiqué pour :
63
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque
la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non
précédemment traités par le méthotrexate.
Hyrimoz peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite
du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.
Il a été montré que l'adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association
au méthotrexate.
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Hyrimoz en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire évolutive chez les patients à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante
à un ou plusieurs traitements de fond. Hyrimoz peut être administré en monothérapie en cas
d’intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée
(pour l’efficacité en monothérapie, voir rubrique 5.1). L’adalimumab n’a pas été étudié chez les
patients de moins de 2 ans.
Arthrite liée à l’enthésite
Hyrimoz est indiqué pour le traitement de l’arthrite active liée à l’enthésite chez les patients
à partir de 6 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement conventionnel
(voir rubrique 5.1).
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
Hyrimoz est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes
radiographiques de SA, mais avec des signes objectifs d’inflammation à l’IRM et/ou un taux élevé de
CRP chez les adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS).
Rhumatisme psoriasique
Hyrimoz est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l’adulte
lorsque la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate.
Il a été montré que l’adalimumab ralentit la progression des dommages structuraux articulaires
périphériques tels que mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires
symétriques de la maladie (voir rubrique 5.1) et améliore les capacités fonctionnelles.
Psoriasis
Hyrimoz est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients
adultes qui nécessitent un traitement systémique.
64
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants
à partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux
photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
Hidrosadénite suppurée (HS)
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active,
modérée à sévère, chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante
au traitement systémique conventionnel de l'HS (voir rubriques 5.1 et 5.2).
Maladie de Crohn
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les
patients adultes qui n’ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde
et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Maladie de Crohn chez l'enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les
enfants et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel
comprenant un traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un
immunomodulateur, ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Rectocolite hémorragique
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les
corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est
contre-indiqué ou mal toléré.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez
les enfants et les adolescents à partir de 6 ans ayant eu une réponse inadéquate au traitement
conventionnel, comprenant les corticoïdes et/ou la 6‑mercaptopurine (6‑MP) ou l’azathioprine (AZA),
ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Uvéite
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de l’uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la
panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les
patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
Hyrimoz est indiqué dans le traitement de l’uvéite antérieure chronique non infectieuse chez les
enfants et les adolescents à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance au traitement
conventionnel ou pour lesquels un traitement conventionnel est inapproprié.
65
4.2 Posologie et mode d'administration
Le traitement par Hyrimoz doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière
de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles Hyrimoz est indiqué. Il est recommandé
aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d’instaurer un traitement par
Hyrimoz (voir rubrique 4.4). Une carte de surveillance du patient sera remise aux patients traités par
Hyrimoz.
Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter Hyrimoz,
si leur médecin l’estime possible, sous le couvert d’un suivi médical approprié.
Pendant le traitement par Hyrimoz, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou
immunomodulateurs) devront être optimisés.
Posologie
Polyarthrite rhumatoïde
Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la dose recommandée d'Hyrimoz est une
dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous-cutanée.
L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par Hyrimoz.
Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent
être poursuivis pendant le traitement par Hyrimoz. En ce qui concerne l'association aux autres
médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, voir rubriques 4.4 et 5.1.
En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à Hyrimoz
40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue
en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient
n'ayant pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Interruption du traitement
Il peut être nécessaire d’interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou
en cas d’infection sévère.
Les données disponibles laissent supposer que la ré-introduction d’adalimumab après un arrêt
de 70 jours ou plus entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire
à celui observé avant l’interruption du traitement.
Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et
rhumatisme psoriasique
La dose recommandée d'Hyrimoz pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme
psoriasique est de 40 mg d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection
sous- cutanée.
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue
en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient
n'ayant pas répondu dans ces délais.
66
Psoriasis
La dose recommandée d’Hyrimoz pour débuter le traitement chez l’adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La dose se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une semaine
sur deux.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli est disponible pour
la dose d’entretien.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à Hyrimoz 40 mg toutes les deux semaines, les
patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes
les deux semaines. Les bénéfices et les risques d’un traitement continu par de 40 mg toutes les
semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient
en cas de réponse insuffisante après l’augmentation de la dose (voir rubrique 5.1). En cas de réponse
suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la dose peut
ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d'Hyrimoz chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite
suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 2 injections de
80 mg ou 4 injections de 40 mg en un jour ou de 1 injection de 80 mg ou 2 injections de 40 mg par
jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une dose de 80 mg deux semaines après, au
Jour 15 (administrée sous forme de 1 injection de 80 mg ou 2 injections de 40 mg en un jour). Deux
semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg
toutes les deux semaines (administrés sous forme dune injection de 80 mg ou deux injections de
40 mg par jour). Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par
Hyrimoz. Au cours du traitement par Hyrimoz, il est recommandé au patient de nettoyer
quotidiennement ses lésions avec un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hyrimoz 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
pourrait être réintroduit (voir rubrique 5.1).
Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation
régulière (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn
Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique
d'induction recommandé d'Hyrimoz est de 80 mg à la Semaine 0, suivis de 40 mg à la Semaine 2. S'il
est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la
Semaine 0 (administrés sous forme de 2 injections de 80 mg ou 4 injections de 40 mg par jour ou
de 1 injection de 80 mg ou 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivi de
80 mg à la Semaine 2 (administrés sous forme dune injection de 80 mg ou deux injections de 40 mg
67
par jour), peut être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors plus élevé pendant
cette phase d'induction.
Après le traitement d'induction, la dose recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes les
deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par Hyrimoz et si les
signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Hyrimoz pourra être ré-administré. L'expérience de
la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hyrimoz 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg d'Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Certains patients n’ayant pas répondu au traitement à la Semaine 4 peuvent poursuivre le traitement
d’entretien jusqu’à la Semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique
Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma
posologique d'induction recommandé d'Hyrimoz est de 160 mg à la Semaine 0 (administrés sous
forme de 2 injections de 80 mg ou 4 injections de 40 mg par jour ou de 1 injection de 80 mg ou
2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs) et de 80 mg à la Semaine 2 (administrés
sous forme dune injection de 80 mg ou deux injections de 40 mg par jour). Après le traitement
d'induction, la dose recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection
sous-cutanée.
Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique.
Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par Hyrimoz 40 mg toutes les
deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la dose à 40 mg d'Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.
Les données disponibles laissent supposer quela réponse clinique est habituellement obtenue
en 2 à 8 semaines de traitement. Le traitement par Hyrimoz ne doit pas être poursuivi chez les patients
n'ayant pas répondu dans ces délais.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose recommandée d’Hyrimoz est d’une dose initiale
de 80 mg suivie d’une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après
l’administration de la première dose.
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie et/ou en stylo prérempli est disponible pour
la dose d’entretien.
68
L’expérience sur l’instauration du traitement par adalimumab en monothérapie est limitée. Le
traitement par Hyrimoz peut être débuté en association avec une corticothérapie et/ou avec d’autres
traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de corticoïdes associée peut être
progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en débutant deux semaines après
l’instauration du traitement par Hyrimoz.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire.
Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
L’adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander
des doses.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique
polyarticulaire à partir de l’âge de 2 ans dépend du poids corporel (Tableau 1). Hyrimoz est administré
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.
Tableau 1. Dose d’Hyrimoz chez les patients atteints
d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Poids du patient
Schéma posologique
10 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue
en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée
chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Arthrite liée à l’enthésite
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite à partir de l’âge
de 6 ans dépend du poids corporel (Tableau 2). Hyrimoz est administré toutes les deux semaines en
injection sous-cutanée.
69
Tableau 2. Dose d’Hyrimoz chez les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
20 mg toutes les 2 semaines
30 kg
40 mg toutes les 2 semaines
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d’arthrite liée à
l’enthésite.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez la population pédiatrique dans les indications
de spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à 17 ans
dépend du poids corporel (Tableau 3). Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 3. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents atteints
de psoriasis en plaques
Poids du patient
Schéma posologique
15 kg à < 30 kg
Dose initiale de 20 mg puis 20 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale
30 kg
Dose initiale de 40 mg puis 40 mg
toutes les deux semaines en
commençant une semaine après
l’administration de la dose initiale.
La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un
patient n’ayant pas répondu dans ces délais.
Si un retraitement par adalimumab est indiqué, les recommandations ci-dessus pour la dose et la durée
de traitement doivent être suivies.
La sécurité de l’adalimumab chez l’enfant et l’adolescent présentant un psoriasis en plaques a été
évaluée sur une durée moyenne de 13 mois.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent (à partir de 12 ans, pesant au moins 30 kg)
Il n’existe pas détude clinique conduite avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS. La
dose d’adalimumab chez ces patients a été déterminée à partir d’une modélisation pharmacocinétique
et d’une simulation (voir rubrique 5.2).
70
La dose recommandée d’Hyrimoz est de 80 mg à la Semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la Semaine 1 en injection sous-cutanée.
Chez les adolescents avec une réponse insuffisante à Hyrimoz 40 mg toutes les deux semaines, une
augmentation de la dose à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines peut être
envisagée.
Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par Hyrimoz. Au cours
du traitement par Hyrimoz, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec
un antiseptique topique.
La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients ne présentant pas d’amélioration pendant cette période.
Si le traitement est interrompu, Hyrimoz pourrait être réintroduit si nécessaire.
Le bénéfice et le risque d’un traitement continu à long terme doivent faire l’objet d’une évaluation
régulière (voir les données chez les adultes à la rubrique 5.1).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à 17 ans
dépend du poids corporel (Tableau 4). Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Tableau 4. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents
atteints de la maladie de Crohn
Poids du
patient
Dose d’induction
Dose
d’entretien
à partir de la
Semaine 4
< 40 kg
40 mg en Semaine 0 et 20 mg en Semaine 2
En cas de nécessité d’une réponse au traitement plus rapide, en
gardant à l’esprit que le risque d’événements indésirables
associé à une dose d’induction plus élevée peut être plus
important, la dose suivante peut être utilisée :
80 mg en Semaine 0 et 40 mg en Semaine 2
20 mg toutes les
2 semaines
40 kg
80 mg en Semaine 0 et 40 mg en Semaine 2
En cas de nécessité d’une réponse au traitement plus rapide, en
gardant à l’esprit que le risque d’événements indésirables
associé à une dose d’induction plus élevée peut être plus
important, la dose suivante peut être utilisée :
160 mg en Semaine 0 et 80 mg en Semaine 2
40 mg toutes
les 2 semaines
Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une
augmentation de la dose :
< 40 kg : 20 mg toutes les semaines
40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines
71
La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu
à la Semaine 12.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de l’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les patients âgés de 6 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique dépend du poids corporel (Tableau 5). Hyrimoz est administré par injection
sous‑cutanée.
Tableau 5. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les
adolescents atteints de rectocolite hémorragique
Poids du patient
Dose d’induction
Dose d’entretien
à partir de la Semaine 4*
< 40 kg
80 mg à la Semaine 0 (une
injection de 80 mg ou deux
injections de 40 mg le jour de
l’induction) et
40 mg à la Semaine 2 (une seule
injection de 40 mg)
40 mg toutes les
deux semaines
40 kg
160 mg à la Semaine 0 (deux
injections de 80 mg ou quatre
injections de 40 mg en un jour ou
une injection de 80 mg ou deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours) et
80 mg à la Semaine 2 (une
injection de 80 mg ou deux
injections de 40 mg en un jour)
80 mg toutes les
deux semaines (une
injection de 80 mg
ou deux injections de
40 mg en un jour)
*
Pour les patients atteignant l’âge de 18 ans pendant le traitement par Hyrimoz, la dose
d’entretien prescrite doit être maintenue.
La poursuite du traitement au‑delà de 8 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les
patients n’ayant pas répondu pendant cette période.
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Hyrimoz chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette
indication.
Différents dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La dose recommandée d’Hyrimoz pour les enfants et les adolescents atteints d’uvéite à partir de l’âge
de 2 ans dépend du poids corporel (Tableau 6). Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Dans l’uvéite chez l’enfant et l’adolescent, aucune expérience n’est disponible sur le traitement par
adalimumab sans traitement concomitant par le méthotrexate.
72
Tableau 6. Dose d’Hyrimoz chez les enfants et les adolescents atteints
d’uvéite
Poids du patient
Schéma posologique
< 30 kg
20 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
30 kg
40 mg toutes les deux semaines en
association avec du méthotrexate
Lors de l’instauration du traitement par Hyrimoz, une dose de charge de 40 mg pour les patients
< 30 kg ou de 80 mg pour les patients ≥ 30 kg peut être administrée une semaine avant le début du
traitement d’entretien. Aucune donnée clinique n’est disponible sur l’utilisation d’une dose de charge
d’adalimumab chez les enfants âgés de moins de 6 ans (voir rubrique 5.2).
Il n’y a pas d’utilisation justifiée d’Hyrimoz chez les enfants âgés de moins de 2 ans dans cette
indication.
Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est
recommandée (voir rubrique 5.1).
D’autres dosages et/ou formes pharmaceutiques d’Hyrimoz peuvent être disponibles en fonction des
besoins thérapeutiques de chaque patient.
Mode d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous-cutanée.
Les instructions complètes d’utilisation sont fournies dans la notice.
D'autres dosages et formes pharmaceutiques de l’adalimumab sont disponibles.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes
(voir rubrique 4.4).
Insuffisance cardiaque modérée à sévère (New York Heart Association [NYHA] classes III/IV) (voir
rubrique 4.4).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit
administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une
fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients
doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose)
avant, pendant et après le traitement par Hyrimoz. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant
aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
73
Le traitement par Hyrimoz ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les
infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la
tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques,
par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du traitement
par Hyrimoz doivent être pris en considération avant l’instauration du traitement (voir Autres
infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hyrimoz doivent faire
l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas
d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d’une septicémie, l'administration d’Hyrimoz doit être
interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que
l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser Hyrimoz chez des
patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes susceptibles
de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des médicaments
immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes,
fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d’autres infections opportunistes, telles que listériose,
légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les études cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite,
arthrite septique et septicémie. Des cas d’infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue
fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection
tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant l’adalimumab. Des cas de tuberculoses
pulmonaire et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Hyrimoz, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche
d'infection tuberculeuse active et non active (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation
médicale détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure
possible à des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel
ou ancien. Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et
radiographie pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux
recommandations locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la
carte de surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine
peut donner des faux-négatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Hyrimoz ne doit pas être instau
(voir rubrique 4.3).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d’évaluer très attentivement le rapport
bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d’un médecin spécialiste, qualifié dans le
traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et
conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par
Hyrimoz.
74
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l’instauration d’Hyrimoz chez
les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de
dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou
active, chez qui l’administration d’un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d’une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des
patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une
tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.
Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de
signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante,
amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Hyrimoz.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des
patients traités par adalimumab. Ces infections n’ont pas toujours été détectées chez les patients
recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l’instauration d’un traitement approprié, avec
parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids,
sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans
choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient
d’arrêter immédiatement l’administration d’Hyrimoz. Le diagnostic et la mise en place d’un traitement
antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant
l’expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d’hépatite B
Une réactivation d’hépatite B s’est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF
y compris l’adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c’est-à-dire antigène de surface
positif Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l’objet d’un
dépistage d’infection à VHB avant l’initiation d’un traitement par Hyrimoz. Pour les patients pour
lesquels le test de dépistage de l’hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin
spécialisé dans le traitement de l’hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hyrimoz, il faut surveiller attentivement
les signes et les symptômes d’infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant
plusieurs mois après son arrêt. Il n’y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement
de patients porteurs du VHB traités par antiviral et par un antagoniste du TNF pour prévenir une
réactivation du VHB. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Hyrimoz doit être
arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu’un traitement complémentaire adapté doit être initié.
Evénements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l’adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à
l'apparition ou à l’exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie
démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de
maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est
recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec Hyrimoz les patients atteints d'une maladie
démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ;
l’arrêt du traitement doit être envisagé en cas d’apparition de l’un de ces troubles. L’association entre
l’uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une
évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non
infectieuse avant l’instauration du traitement par Hyrimoz, et répétée régulièrement au cours du
traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou
évolutive.
75
Réactions allergiques
Au cours des études cliniques, des réactions allergiques graves associées à l’adalimumab ont rarement
été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à l’adalimumab ont été peu
fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques ont été
rapportés, après administration d'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou
d'une autre réaction allergique grave, l'administration d’Hyrimoz doit être immédiatement interrompue
et un traitement approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par
adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type
retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des
lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes
neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des études cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers
y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe
contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de
leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de
risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde
ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état
actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou
d’autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d’issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez
des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu’à l’âge de 22 ans) traités par des anti-TNF
(initiation du traitement avant l’âge de 18 ans), y compris l’adalimumab. La moitié de ces cas environ
étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d’autres types de tumeurs malignes parmi
lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d’immunosuppression. Le risque de
développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l’enfant et l’adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à
lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de
lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces
lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec l’adalimumab sont survenus chez des
adultes jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé
dans les maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l’association de l’azathioprine ou
de la 6 mercaptopurine avec Hyrimoz doit être soigneusement pris en considération. Un risque de
développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Hyrimoz
ne peut pas être exclu (voir rubrique 4.8).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le
traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d’un cancer. En conséquence, une
prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par Hyrimoz
(voir rubrique 4.8).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou
atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche
d’un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par Hyrimoz. Des cas de
mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités
par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique 4.8).
76
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez des
patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on
rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par
infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents
de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un
anti-TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause
d'un tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque
de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite
hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les
patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui
ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la
recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette
évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF.
Des effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives
(par ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec l’adalimumab. Il doit être conseillé à
tous les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes
suggérant des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous
Hyrimoz. L'arrêt du traitement par Hyrimoz devra être envisagé pour les patients chez qui des
anomalies sanguines significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination
contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de
polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles sur
la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant de
l’adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient
à jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l’instauration du traitement
par Hyrimoz.
Les patients sous Hyrimoz peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui
concerne des vaccins vivants. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des
nourrissons qui ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois
suivant la dernière injection d’adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un étude clinique menée avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de
l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque
congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des
patients sous adalimumab. Hyrimoz doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints
d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Hyrimoz est contre-indiqué dans l'insuffisance
cardiaque modérée à sévère (voir rubrique 4.3). Le traitement par Hyrimoz doit être arrêté chez les
patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance
cardiaque congestive.
77
Processus auto-immuns
Le traitement par Hyrimoz peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un
traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.
Si un patient développe des symptômes invoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement
par Hyrimoz et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Hyrimoz ne
devra pas être poursuivi (voir rubrique 4.8).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée
d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé
à l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par
l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de l'association
d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas
recommandée (voir rubrique 4.5).
L’administration concomitante d’adalimumab avec d’autres traitements de fond biologiques
(par exemple anakinra et abatacept) ou avec d’autres anti-TNF n’est pas recommandée en raison de
l’augmentation possible du risque d’infections, y compris d’infections graves, et d’autres interactions
pharmacologiques potentielles (voir rubrique 4.5).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par
adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une
intervention chirurgicale est prévue. Un patient traité par Hyrimoz nécessitant une intervention
chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées
doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance de l'adalimumab chez les patients opérés
pour arthroplastie est limitée.
Occlusion du grêle
Dans la maladie de Crohn, l’échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes
pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l’adalimumab
n’aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans
(3,7 %) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5 %). Certains cas ont eu une issue
fatale. Une attention particulière concernant le risque d’infection doit être apportée lors du traitement
des sujets âgés.
Population pédiatrique
Voir Vaccinations ci-dessus.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 mL, de 0,4 mL ou de
0,2 mL, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L’adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile
idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant l’adalimumab en monothérapie et
chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque
78
l’adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son
utilisation en monothérapie. L'administration d'adalimumab sans méthotrexate a entraîné une
augmentation de la formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de
l'efficacité de l'adalimumab (voir rubrique 5.1).
L’association d’adalimumab et d’anakinra n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
L’association d’adalimumab et d’abatacept n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4
« Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques et d’anti-TNF »).
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace
pendant le traitement par Hyrimoz et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière
administration d’Hyrimoz.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l’adalimumab dont les données ont été
recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue,
avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l’adalimumab au cours du premier trimestre, ne
révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d’une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR)
ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l’adalimumab au moins pendant le premier trimestre et
120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l’adalimumab ont été incluses. La
prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d’évaluation
principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie
congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une
PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95 %
0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l’adalimumab présentant une MC et de
3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-
4,16 ). L’OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les
PR et MC combinées. Aucune différence notable n’a été rapportée entre les femmes traitées par
l’adalimumab et les femmes non traitées par l’adalimumab pour les critères d’évaluation secondaires
d’avortements spontanés, d’anomalies congénitales mineures, d’accouchement prématuré, de taille à la
naissance et d’infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L’interprétation
des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l’étude, notamment la petite
taille d’échantillon et le plan d’étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe
évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne
dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique 5.3).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNFα, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait
affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L’adalimumab doit être utilisé pendant la
grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l’adalimumab durant leur grossesse, l’adalimumab peut traverser le
placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque
accru d’infections. L’administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui
ont été exposés à l’adalimumab in utero n’est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière
injection de la mère durant la grossesse.
79
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l’adalimumab est excrété dans le lait
maternel à de très faibles concentrations, l’adalimumab étant présent dans le lait maternel à des
concentrations équivalantes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les
protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible
biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Par conséquent,
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l’adalimumab sur la fertilité.
4.7 Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l’administration d’Hyrimoz
(voir rubrique 4.8).
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
L’adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des études pivots contrôlées et en ouvert d’une
durée de 60 mois et plus. Ces études ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente
ou ancienne, d’arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite
liée à l’enthésite) ou des patients souffrant de spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA), de rhumatisme psoriasique, de la maladie
de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d’uvéite. Les études
contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu l’adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un
placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la
phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9 % chez les patients traités par
adalimumab et de 5,4 % chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les
rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site
d’injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les
douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l’adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que
l’adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les
défenses du corps contre les infections et le cancer.
Des infections menaçant le pronostic vital et d’issue fatale (comprenant sepsis, infections
opportunistes et tuberculose), des réactivations d’hépatite B et différents cancers (y compris leucémie,
lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes T) ont également été rapportés avec
l’utilisation d’adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci
comprend de rares cas de pancytopénie, d’anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et
périphérique et des cas de lupus, d’événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
80
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l’enfant et l’adolescent
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l’expérience après
commercialisation et est présentée par classe de systèmes d’organes (SOC) et par fréquence dans
le Tableau 7 ci-dessous : très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100, < 1/10) ; peu fréquent
( 1/1 000, < 1/100) ; rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur
la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont
présentés par ordre décroissant de gravité.
La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été incluse. La présence d’un
astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d’organes » indique que de plus amples
informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Tableau 7. Effets indésirables
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Infections et infestations*
Très fréquent
Infections des voies respiratoires (y compris
infection des voies respiratoires basses et
infection des voies respiratoires hautes,
pneumonie, sinusite, pharyngite,
rhino- pharyngite et pneumonie herpétique).
Fréquent
Infections systémiques (y compris sepsis,
candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris
gastro-entérite virale).
Infections cutanées et des tissus mous
(y compris panaris superficiel périunguéal,
cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona).
Infections de l’oreille.
Infections buccales (y compris herpès, herpès
buccal et infections dentaires).
Infections des organes de reproduction
(y compris mycose vulvo-vaginale).
Infections des voies urinaires (y compris
pyélonéphrite).
Infections fongiques.
Infections articulaires.
Peu fréquent
Infections neurologiques (y compris méningite
virale).
Infections opportunistes et tuberculose
(y compris coccidioïdomycose, histoplasmose
et infections à Mycobacterium avium
complex).
Infections bactériennes.
Infections oculaires.
Diverticulite
1)
.
81
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Tumeurs bénignes,
malignes et non précisées
(incl kystes et polypes)*
Fréquent
Cancer de la peau à l’exclusion du mélanome
(y compris carcinome basocellulaire et
carcinome malpighien spino-cellulaire).
Tumeur bénigne.
Peu fréquent
Lymphome**.
Tumeurs des organes solides (y compris cancer
du sein, du poumon et de la thyroïde).
Mélanome**.
Rare
Leucémie
1)
.
Fréquence
indéterminée
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes
T
1)
. Carcinome à cellules de Merkel
(carcinome neuroendocrine cutané)
1)
Sarcome de Kaposi
Affections
hématologiques et du
système lymphatique*
Très fréquent
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose).
Anémie.
Fréquent
Leucocytose.
Thrombocytopénie.
Peu fréquent
Purpura thrombopénique idiopathique.
Rare
Pancytopénie.
Affections du système
immunitaire*
Fréquent
Hypersensibilité.
Allergies (y compris allergie saisonnière).
Peu fréquent
Sarcoïdose
1)
.
Vascularite.
Rare
Anaphylaxie
1)
.
Troubles du métabolisme
et de la nutrition
Très fréquent
Augmentation du taux de lipides.
Fréquent
Hypokaliémie.
Augmentation de l’acide urique.
Taux anormal de sodium dans le sang.
Hypocalcémie.
Hyperglycémie.
Hypophosphatémie.
Déshydratation.
Affections psychiatriques
Fréquent
Troubles de l’humeur (y compris dépression).
Anxiété.
Insomnie.
82
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Affections du système
nerveux*
Très fréquent
Céphalées.
Fréquent
Paresthésies (y compris hypoesthésie).
Migraine.
Compression des racines nerveuses.
Peu fréquent
Accident cérébrovasculaire
1)
.
Tremblements.
Neuropathie.
Rare
Sclérose en plaques.
Affections démyélinisantes (par ex. névrite
optique, syndrome de Guillain-Barré)
1)
.
Affections oculaires
Fréquent
Défauts visuels.
Conjonctivite.
Blépharite.
Gonflement des yeux.
Peu fréquent
Diplopie.
Affections de l'oreille et
du labyrinthe
Fréquent
Vertiges.
Peu fréquent
Surdité.
Acouphènes.
Affections cardiaques*
Fréquent
Tachycardie.
Peu fréquent
Infarctus du myocarde
1)
.
Arythmies.
Insuffisance cardiaque congestive.
Rare
Arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Bouffées de chaleur.
Hématomes.
Peu fréquent
Anévrysme de l’aorte.
Occlusion vasculaire.
Thrombophlébite.
Affections respiratoires,
thoraciques et
médiastinales*
Fréquent
Asthme.
Dyspnée.
Toux.
Peu fréquent
Embolie pulmonaire
1)
.
Maladie pulmonaire interstitielle.
Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
Pneumopathie.
Epanchement pleural
1)
.
Rare
Fibrose pulmonaire
1)
.
83
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Affections
gastro- intestinales
Très fréquent
Douleurs abdominales.
Nausées et vomissements.
Fréquent
Hémorragie gastro-intestinale.
Dyspepsie.
Reflux gastro-œsophagien.
Syndrome de Gougerot-Sjögren.
Peu fréquent
Pancréatite.
Dysphagie.
Œdème du visage.
Rare
Perforation intestinale
1)
.
Affections
hépatobiliaires*
Très fréquent
Enzymes hépatiques élevés.
Peu fréquent
Cholécystite et lithiases biliaires.
Stéatose hépatique.
Hyperbilirubinémie.
Rare
Hépatite.
Réactivation d’hépatite B
1)
.
Hépatite auto-immune
1)
.
Fréquence
indéterminée
Insuffisance hépatique
1)
.
Affections de la peau et
du tissu sous-cutané
Très fréquent
Rash (y compris éruption exfoliative).
Fréquent
Aggravation ou apparition d’un psoriasis
(y compris psoriasis pustulaire
palmoplantaire)
1)
.
Urticaire.
Ecchymoses (y compris purpura).
Dermatite (y compris eczéma).
Onychoclasie.
Hyperhidrose.
Alopécie
1)
.
Prurit.
Peu fréquent
Sueurs nocturnes.
Cicatrice.
Rare
Erythème polymorphe
1)
.
Syndrome de Stevens-Johnson
1)
.
Angiœdème
1)
.
Vascularite cutanée
1)
.
Réaction lichénoïde cutanée
1)
.
Fréquence
indéterminée
Aggravation des symptômes de
dermatomyosite
1)
84
Classe de systèmes
d’organes
Fréquence Effets indésirables
Affections
musculo- squelettiques et
systémiques
Très fréquent
Douleurs musculo-squelettiques.
Fréquent
Contractures musculaires (y compris
augmentation de la créatine phosphokinase
sérique).
Peu fréquent
Rhabdomyolyse.
Lupus érythémateux disséminé.
Rare
Syndrome type lupus
1)
.
Affections du rein et des
voies urinaires
Fréquent
Insuffisance rénale.
Hématurie.
Peu fréquent
Nycturie.
Affections des organes de
reproduction et du sein
Peu fréquent
Troubles de la fonction érectile.
Troubles généraux et
anomalies au site
d'administration*
Très fréquent
Réaction au site d’injection (y compris
érythème au site d’injection).
Fréquent
Douleur thoracique.
Œdème.
Fièvre
1)
.
Peu fréquent
Inflammation.
Investigations*
Fréquent
Troubles de la coagulation et troubles
hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé).
Positivité aux auto-anticorps (y compris aux
anticorps anti-ADN double brin).
Augmentation du taux sanguin de lactate
deshydrogénase.
Fréquence
indéterminée
Augmentation du poids
2)
Lésions, intoxications et
complications liées aux
procédures
Fréquent
Retard de cicatrisation.
*
de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
**
y compris les études d’extension en ouvert.
1)
comprenant les données des notifications spontanées
2)
Le changement de poids moyen par rapport aux valeurs initiales pour l’adalimumab allait de
0,3 kg à 1,0 kg pour toutes les indications chez l’adulte, contre (moins) -0,4 kg à 0,4 kg pour le
placebo, sur une période de traitement de 4 à 6 mois. Une augmentation de poids comprise entre
5 et 6 kg a également été observée au cours d’études d’extension à long terme, avec des
expositions moyennes d’environ 1 à 2 ans sans groupe témoin, en particulier chez les patients
atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Le mécanisme qui sous-tend cet effet
n’est pas clair mais pourrait être associé à l’action anti-inflammatoire de l’adalimumab.
85
Hidrosadénite suppurée (HS)
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'HS traités par adalimumab de façon hebdomadaire
correspond au profil de sécurité connu de l’adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d’uvéite traités par adalimumab toutes les deux semaines
correspond au profil de sécurité connu de l’adalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au point d'injection
Dans les études contrôlées pivots menées chez l'adulte et l'enfant, 12,9 % des patients traités par
adalimumab ont présenté des réactions au point d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur
ou tuméfaction) contre 7,2 % des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au
point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les études contrôlées pivots menées chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été
de 1,51 par patient-année dans le groupe adalimumab et de 1,46 par patient-année dans le groupe
placebo et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites,
infections de l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué
l’adalimumab après la guérison de l'infection.
L’incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe adalimumab et
de 0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l’adalimumab menées chez l'adulte et dans la population
pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d’issue fatale, ce qui s'est produit
rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations
extra-pulmonaires) et des infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou
histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose,
aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois
après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition
de 655,6 patient-années lors des études avec l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite juvénile
idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite). De plus, aucun
cas de cancer n’a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition
de 498,1patient-années lors des études avec l’adalimumab dans la maladie de Crohn pédiatrique.
Aucun cas de cancer n’a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition
de 80 patient-années lors d’une étude avec l’adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique
pédiatrique. Lors d’une étude avec l’adalimumab menée chez des enfants et des adolescents atteints de
rectocolite hémorragique, aucun cas de cancer n’a été observé chez 93 enfants et adolescents
représentant une exposition de 65,3 patient‑années. Aucun cas de cancer n’a été observé
chez 60 patients pédiatriques représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d’une étude avec
l’adalimumab dans l’uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des études cliniques pivots chez l'adulte avec l’adalimumab d’une
durée d’au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes
radiographiques de SA, de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d’hidrosadénite suppurée, de la
86
maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d’uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95 %) de
cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,410,5) a été observé
pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par adalimumab, versus un taux
de 6,3 (3,411,8) pour 1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée
moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients traités par adalimumab et de 3,8 mois pour
les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de confiance à 95 %) de cancers de la peau non
mélanomes était de 8,8 (6,013,0) pour 1 000 patient-années pour les patients traités par adalimumab
et de 3,2 (1,37,6) pour 1 000 patient- années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers
de la peau, les carcinomes spino-cellulaires sont survenus à des taux de 2,7 (1,4 – 5,4)
pour 1 000 patient-années chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,14,5)
pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle (intervalle de confiance à 95 %). Le
taux (intervalle de confiance à 95 %) de lymphomes était de 0,7 (0,22,7) pour 1 000 patient-années
chez les patients traités par adalimumab et 0,6 (0,14,5) pour 1 000 patient-années chez les patients
du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces études et les études d'extension en ouvert terminées ou en
cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus
de 26 439 patient- années de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers
de la peau non mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de
la peau non- mélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés
est d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de
polyarthrite rhumatoïde, le taux spontanément rapporté de cancers est approximativement
de 2,7 pour 1 000 patient- années de traitement. Les taux spontanément rapportés pour les cancers de
la peau non-mélanomes et les lymphomes sont respectivement
d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique 4.4).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à
lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l’adalimumab (voir rubrique 4.4).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients
des études I-V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces études, les titres d'anticorps antinucléaires
initialement négatifs étaient positifs à la Semaine 24 chez 11,9 % des patients traités par adalimumab
et 8,1 % des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par adalimumab
dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des
signes cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est
amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes
nerveux centraux.
E
vénements hépatobiliaires
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab dans la polyarthrite rhumatoïde et le
rhumatisme psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations d'ALAT
3 x LSN sont survenues chez 3,7% des patients traités par adalimumab et chez 1,6% des patients du
groupe contrôle.
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d’arthrite liée à
l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 6,1 % des
patients traités par adalimumab et chez 1,3 % des patients du groupe contrôle. La plupart des
élévations d’ALAT sont survenues dans le cadre d’une utilisation concomitante de méthotrexate.
Aucune élévation d’ALAT ≥ 3 x LSN n’est survenue au cours de l’étude de phase III de l’adalimumab
chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans.
87
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab chez les patients atteints de maladie
de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des
élévations d'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par adalimumab et
chez 0,9% des patients du groupe contrôle.
Dans l’étude clinique de phase III de l’adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de maladie
de Crohn qui a évalué l’efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d’entretien en
fonction du poids après un traitement d’induction ajusté au poids jusqu’à 52 semaines de traitement,
des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,6 % des patients (5/192), parmi
lesquels 4 étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l’étude.
Dans les études cliniques contrôlées de phase III de l’adalimumab dans le psoriasis en plaques avec
une période de contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues
chez 1,8 % des patients traités par adalimumab et chez 1,8 % des patients du groupe contrôle.
Il n’a pas été observé d’élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN dans l’étude de phase III de l’adalimumab
chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les études cliniques contrôlées de l'adalimumab (doses initiales de 160 mg à la
Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2 suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la Semaine 4), chez
les patients atteints d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des
élévations d'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 0,3 % des patients traités par adalimumab et 0,6 %
des patients du groupe contrôle.
Dans les études cliniques contrôlées de l’adalimumab (dose initiale de 80 mg à la Semaine 0 suivie
de 40 mg toutes les deux semaines à partir de la Semaine 1) chez les patients adultes atteints d’uvéite
pour une durée allant jusqu’à 80 semaines, avec une durée médiane d’exposition de
respectivement 166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par adalimumab et les patients du
groupe contrôle, des élévations d’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 2,4 % des patients traités par
adalimumab et 2,4 % des patients du groupe contrôle.
Dans l’étude clinique contrôlée de phase III de l’adalimumab menée chez des enfants et des
adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l’efficacité et le profil de
sécurité d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur
deux (N = 31) et d’une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque
semaine (N = 32), à la suite d’une dose d’induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg
(dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de
80 mg) à la Semaine 2 (N = 63), ou d’une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg)
à la Semaine 0, d’un placebo à la Semaine 1, et d’une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à
la Semaine 2 (N = 30), des élévations de l’ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des
patients.
Dans les études cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient
asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la
poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances
hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance
hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportées chez des
patients recevant de l’adalimumab.
Administration concomitante d’azathioprine/6-mercaptopurine
Lors d’études dans la maladie de Crohn chez l’adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et
d’infections graves a été observée avec l’association adalimumab et azathioprine/6-mercaptopurine
comparativement à l’adalimumab utilisé seul.
88
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Aucune toxicité liée à la dose n'a été observée dans les études cliniques. La plus forte dose évaluée
était constituée de doses répétées de 10 mg/kg en IV, ce qui représente 15 fois environ la dose
recommandée.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale
alpha (TNF-α), Code ATC : L04AB04
Hyrimoz est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site
internet de l’Agence européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
Mécanisme d'action
L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son
interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.
L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris
les variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes
(ELAM-1, VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI
50
de 0,1-0,2 nM).
Effets pharmacodynamiques
Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé
une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive
C [CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs
initialement observées. L'administration d’adalimumab est également associée à une diminution des
taux sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage
tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par adalimumab présentent
généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.
Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d’arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et
d’hidrosadénite suppurée après traitement par adalimumab. Chez les patients atteints de la maladie de
Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l’inflammation dans le colon
y compris une réduction significative de l’expression du TNF -α a été observée. Des études
endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez
les patients traités par l’adalimumab.
89
Efficacité et sécurité cliniques
Polyarthrite rhumatoïde
L’adalimumab a fait l'objet d'études chez plus de 3 000 patients dans l'ensemble des études cliniques
dans la polyarthrite rhumatoïde. L'efficacité et le profil de sécurité de l'adalimumab ont été évalués
dans cinq études contrôlées randomisées, en double aveugle. Certains patients ont été traités
pendant 120 mois.
L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de
fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la dose de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas
d'intolérance au méthotrexate) s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate
était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg d’adalimumab
ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.
L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément
à sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament
anti-rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg d'adalimumab par
voie sous-cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine
pendant 26 semaines ; un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun
autre médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.
L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à
sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n’avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux
doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par
semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo
pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d’adalimumab toutes les semaines
pendant 52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines en
alternance avec le placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été
inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle l’adalimumab a été administré à la
dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.
L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais
reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique
préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient
le méthotrexate, le léflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients
après randomisation ont reçu soit 40 mg d’adalimumab soit un placebo toutes les deux semaines
pendant 24 semaines.
L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure
à 9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association adalimumab à la dose de 40 mg toutes les
deux semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une
monothérapie de méthotrexate, sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages
structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines. Après la fin de la première période
de 104 semaines, 497 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle
l’adalimumab a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines jusqu’à 10 ans.
Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de
l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou
la 26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de
patients qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la Semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient
un critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la
maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère de
jugement principal les modifications de la qualité de vie.
90
Réponse ACR
Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été
cohérent dans les études I, II et III sur la PR. Le Tableau 8 résume les résultats obtenus à la dose
de 40 mg toutes les deux semaines.
Tableau 8. Réponses ACR dans les études contrôlées contre placebo
(pourcentage de patients)
répons
e
Etude I
a
** sur la PR
Etude II
a
** sur la
PR
Etude III
a
** sur la PR
placebo/MT
X
c
n=60
adalimumab
b
/M
TX
c
n=63
placeb
o
n=110
adalimuma
b
b
n=113
placebo/MT
X
c
n=200
adalimumab
b
/M
TX
c
n=207
ACR 2
0
13,3 %
65,1 %
19,1
%
46,0 %
29,5 %
63,3 %
6 moi
s
12 moi
s
NA NA NA NA 24,0 % 58,9 %
ACR 5
0
6 moi
s
6,7 % 52,4 % 8,2 % 22,1 % 9,5 % 39,1 %
12 moi
s
NA NA NA NA 9,5 % 41,5 %
ACR 7
0
6 moi
s
3,3 % 23,8 % 1,8 % 12,4 % 2,5 % 20,8 %
12 moi
s
NA NA NA NA 4,5 % 23,2 %
a
Etude I sur la PR à 24 semaines, étude II sur la PR à 26 semaines et étude III sur la
PR à 24 et 52 semaines
b
40 mg d’adalimumab administré toutes les deux semaines
c
MTX = méthotrexate
**
p < 0,01, adalimumab versus placebo
Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR
(nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de la
maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées
à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont
maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été
maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients qui avaient été
randomisés dans le bras adalimumab 40 mg toutes les 2 semaines, 114 patients ont poursuivi
l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces
patients, 86 patients (75,4 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi
l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces
patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse
ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.
Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par adalimumab en plus des soins
habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins
91
habituels (p < 0,001).
Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été
statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de
traitement.
Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de
méthotrexate, un traitement associant de l’adalimumab et du méthotrexate a conduit à des réponses
ACR plus rapides et significativement plus importantes qu'avec le méthotrexate seul et l’adalimumab
seul à la Semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la Semaine 104 (voir Tableau 9).
Tableau 9. Réponses ACR dans l'étude V sur la PR
(pourcentage de patients)
réponse
MTX
n = 257
adalimumab
n = 274
adalimumab/MTX
n = 268
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
ACR 20
Semaine 52
62,6 %
54,4 %
72,8 %
0,013
< 0,001
0,043
Semaine 104
56,0 %
49,3 %
69,4 %
0,002
< 0,001
0,140
ACR 50
Semaine 52
45,9 %
41,2 %
61,6 %
< 0,001
< 0,001
0,317
Semaine 104
42,8 %
36,9 %
59,0 %
< 0,001
< 0,001
0,162
ACR 70
Semaine 52
27,2 %
25,9 %
45,5 %
< 0,001
< 0,001
0,656
Semaine 104
28,4 %
28,1 %
46,6 %
< 0,001
< 0,001
0,864
a.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b.
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l’association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c.
La valeur de p résulte de la monothérapie par adalimumab et de la monothérapie par
méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude V sur la PR, les taux de réponse ACR ont été maintenus
chez les patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 542 patients randomisés pour recevoir l’adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines, 170 patients ont poursuivi l’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux
semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 154 patients (90,6 %) ont eu une réponse
ACR 20 ; 127 patients (74,7 %) ont eu une réponse ACR 50 et 102 patients (60,0 %) ont eu une
réponse ACR 70.
A la Semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association adalimumab/méthotrexate étaient
en rémission clinique (DAS 28 < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le
méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l’adalimumab seul. Le traitement par l'association
adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001)
et à l’adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie
pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment
diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).
Sur 342 patients initialement randomisés pour recevoir l’adalimumab seul ou l’association
adalimumab/méthotrexate qui ont été inclus dans l’étude d’extension en ouvert, 171 patients ont
terminé 10 ans de traitement par adalimumab. Parmi ces patients, 109 patients (63,7 %) étaient en
rémission à 10 ans.
Réponse radiographique
Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab avaient une polyarthrite
rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été
évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses
composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par adalimumab
92
associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients
recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (voir Tableau 10).
Dans l'extension en ouvert de l’étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des dommages
structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des 207 patients traités
dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi
ces patients, 48 patients n’ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une
modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.
À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ont
été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n’ont pas présenté de progression des
dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins
par rapport à la valeur de base.
Tableau 10. Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans
l'étude III sur la PR
placebo/MTX
a
adalimumab/MTX 40 mg
toutes les 2 semaines
placebo/MTX- adalimumab/MTX
(intervalle de confiance à 95 %
b
)
Valeur
de p
score total
de Sharp
2,7
0,1
2,6 (1,4 ; 3,8)
< 0,001
c
score
d'érosion
1,6
0,0
1,6 (0,9 ; 2,2)
< 0,001
score de
pincement
articulaire
(JSN
d
)
1,0
0,1
0,9 (0,3 ; 1,4)
0,002
a
méthotrexate
b
intervalle de confiance à 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et
adalimumab
c
d'après les analyses de rang
d
JSN Joint Space Narrowing - pincement de l'interligne articulaire
Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et
exprimés en termes de variation du score total de Sharp (voir Tableau 11).
93
Tableau 11. Valeurs moyennes des modifications radiographiques
à la Semaine 52 dans l'étude V sur la PR
MTX
n = 257
(intervalle
de confiance
à 95 %)
adalimumab
n = 274
(intervalle
de confiance
à 95 %)
adalimumab/MTX
n = 268
(intervalle de
confiance à 95 %)
Valeur
de p
a
Valeur
de p
b
Valeur
de p
c
score total de
Sharp
5,7 (4,2-7,3)
3,0 (1,7-4,3)
1,3 (0,5-2,1)
< 0,001
0,0020
< 0,001
score
d'érosion
3,7 (2,7-4,7)
1,7 (1,0-2,4)
0,8 (0,4-1,2)
< 0,001
0,0082
< 0,001
score de
pincement
articulaire
(JSN)
2,0 (1,2-2,8)
1,3 (0,5-2,1)
0,5 (0-1,0)
< 0,001
0,0037
0,151
a
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
b
La valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par
l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
c
La valeur de p résulte de la monothérapie par adalimumab et de la monothérapie par
méthotrexate par le test U de Mann-Whitney
A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation
du score total de Sharp modifié par rapport à la valeur de base 0,5) était significativement supérieur
avec le traitement par l'association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8 % et 61,2 %)
comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p< 0,001) et à
l’adalimumab en monothérapie (respectivement 50,7 %, p < 0,002 et 44,5 %, p< 0,001).
Dans la phase d’extension en ouvert de l’étude V sur la PR, la variation moyenne du score total de
Sharp modifié à 10 ans par rapport à la valeur de base a été de 10,8 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir le méthotrexate en monothérapie, 9,2 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir l’adalimumab en monothérapie et 3,9 chez les patients randomisés
initialement pour recevoir l’association adalimumab/méthotrexate. Les proportions correspondantes de
patients ne présentant pas de progression radiographique ont été respectivement de 31,3 %, 23,7 %
et 36,7 %.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice
d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire, HAQ)
dans les quatre études originelles adéquates et correctement contrôlées et constituait un critère
principal de jugement pré-spécifié à la 52
ème
semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au
placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration de l'adalimumab ont entraîné une
amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre
l'examen initial et le 6e mois dans les quatre études et il en a été de même à la Semaine 52 dans l'étude
III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36)
confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration de
l’adalimumab, avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi
que des scores de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les
deux semaines. Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la
PR), on a observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l’aide des
scores d’évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).
Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités
fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la
94
Semaine 520 (120 mois) du traitement en ouvert. L’amélioration de la qualité de vie a été mesurée
jusqu’à la Semaine 156 (36 mois) et l’amélioration a été maintenue au cours de cette période.
Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du
SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association adalimumab/méthotrexate
par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'adalimumab à la Semaine 52, et
s'est maintenue jusqu'à la Semaine 104. Parmi les 250 patients ayant terminé l’étude d’extension en
ouvert, l’amélioration des capacités fonctionnelles s’est maintenue au cours des 10 ans de traitement.
Spondyloarthrite axiale
Spondylarthrite ankylosante (SA)
L’adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées,
en double-aveugle, contrôlées contre placebo, d'une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints
de spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d'activité de la maladie
[Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes)
qui n'avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix-neuf
(20,1 %) patients étaient traités de manière concomitante par des DMARD et 37 (9,4 %) patients par
des glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d'une période en ouvert pendant laquelle les
patients recevaient 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines
supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n'étaient pas répondeurs à l'ASAS 20 aux
Semaines 12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d'adalimumab toutes
les 2 semaines en sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les
analyses statistiques de la phase double-aveugle.
Dans l'étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante
avec l’adalimumab comparé au placebo. La première réponse significative a été observée à la
Semaine 2 et s'est maintenue pendant 24 semaines (Tableau 12).
95
Tableau 12. Réponses d'efficacité de l'étude SA contrôlée contre
placebo étude I réduction des signes et symptômes
réponse
placebo
N=107
adalimumab
N=208
ASAS
a
20
Semaine 2
16 %
42 %***
Semaine 12
21 %
58 %***
Semaine 24
19 %
51 %***
ASAS 50
Semaine 2
3 %
16 %***
Semaine 12
10 %
38 %***
Semaine 24
11 %
35 %***
ASAS 70
Semaine 2
0 %
7 %**
Semaine 12
5 %
23 %***
Semaine 24
8 %
24 %***
BASDAI
b
50
Semaine 2
4 %
20 %***
Semaine 12
16 %
45 %***
Semaine 24
15 %
42 %***
***,**
statistiquement significatif à p < 0.001, <0.01 pour toutes
les comparaisons entre l’adalimumab et le placebo aux Semaines 2, 12 et 24
a
évaluation du spondylarthrite ankylosante
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)
Les patients traités par adalimumab avaient une amélioration significativement plus importante à la
Semaine 12 qui se maintenait jusqu'à la Semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l'Ankylosing
Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).
Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans
une étude sur la SA moins importante, randomisée, double-aveugle, contrôlée contre placebo (II)
de 82 patients adultes atteints d'une spondylarthrite ankylosante active.
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans deux études randomisées, en double
aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des patients atteints de spondyloarthrite axiale non
radiographique (nr-axSpA). L’étude nr-axSpA I a évalué des patients atteints de nr-axSpA active.
L’étude nr-axSpA II était une étude d’arrêt du traitement chez des patients atteints de nr-axSpA active
ayant obtenu une rémission au cours d’un traitement en ouvert par adalimumab.
Étude nr-axSpA I
Dans l’étude nr-axSpA I, l’adalimumab administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été
évalué dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d’une durée
de 12 semaines menée chez 185 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité
de la maladie [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les
patients traités par adalimumab et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une
réponse inadéquate ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS.
A l’inclusion dans l’étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des DMARD
et 146 patients (79 %) par des AINS. La période en double aveugle a été suivie d’une période en
ouvert au cours de laquelle les patients ont reçu l’adalimumab 40 mg toutes les deux semaines par voie
sous-cutanée pendant 144 semaines supplémentaires. Les résultats à la Semaine 12 ont montré une
96
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de nr-axSpA active chez les
patients traités par adalimumab comparativement au placebo (Tableau 13).
Tableau 13. Réponse d’efficacité dans l’étude nr-axSpA I contrôlée contre placebo
double aveugle
réponse à la Semaine 12
placebo
N=94
adalimumab
N=91
ASAS
a
40
15 %
36 %***
ASAS 20
31 %
52 %**
ASAS 5/6
6 %
31 %***
ASAS rémission partielle
5 %
16 %*
BASDAI
b
50
15 %
35 %**
ASDAS
c,d,e
-0,3
-1,0***
ASDAS maladie inactive
4 %
24 %***
hs-CRP
d,f,g
-0,3
-4,7***
SPARCC
h
IRM des articulations sacro-iliaques
d,i
-0,6
-3,2**
SPARCC IRM du rachis
d,j
-0,2
-1,8**
a
évaluation de la Société internationale de spondylarthrite (SpondyloArthritis International
Society)
b
Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)
c
score d’activité de la maladie de spondylarthrite ankylosante
d
Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
e
n = 91 placebo et n = 87 adalimumab
f
Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
g
n = 73 placebo et n = 70 adalimumab
h
Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
i
n = 84 placebo et adalimumab
j
n = 82 placebo et n = 85 adalimumab
***, **, *
résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour
toutes les comparaisons entre l’adalimumab et le placebo.
Dans l’étude d’extension en ouvert, l’amélioration des signes et symptômes s’est maintenue avec le
traitement par adalimumab jusqu’à la Semaine 156.
Inhibition de l’inflammation
Une amélioration significative des signes d’inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et
l’IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s’est maintenue chez les patients traités par
adalimumab jusqu’à la Semaine 156 et la Semaine 104, respectivement.
Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l’aide des questionnaires
HAQ-S et SF-36. Les patients traités par adalimumab ont présenté une amélioration significativement
supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire
SF-36 de l’inclusion à la Semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée
à la santé et la fonction physique s’est maintenue au cours de l’étude d’extension en ouvert jusqu’à la
Semaine 156.
Étude nr-axSpA II
673 patients atteints de nr-axSpA active (le score initial moyen d’activité de la maladie [BASDAI]
était de 7,0) qui avaient présenté une réponse insuffisante à 2 AINS ou une intolérance ou une
contre-indication aux AINS ont été inclus dans la période en ouvert de l’étude nr-axSpA II au cours de
laquelle ils ont reçu de l’adalimumab 40 mg toutes les deux semaines pendant 28 semaines. Ces
patients présentaient également des signes objectifs d’inflammation à l’IRM des articulations sacro-
iliaques ou du rachis ou un taux élevé de hs-CRP. Les patients ayant obtenu une rémission prolongée
97
pendant au moins 12 semaines (N = 305) (ASDAS < 1,3 aux Semaines 16, 20, 24 et 28) au cours de la
période en ouvert ont ensuite été randomisés soit pour poursuivre le traitement par adalimumab 40 mg
toutes les deux semaines (N = 152) soit pour recevoir un placebo (N = 153) pendant 40 semaines
supplémentaires dans le cadre d’une période en double aveugle, contrôlée contre placebo (durée totale
de l’étude : 68 semaines). Les patients présentant une poussée de la maladie au cours de la période en
double aveugle étaient autorisés à recevoir un traitement de secours par adalimumab 40 mg toutes les
deux semaines pendant au moins 12 semaines.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité était le pourcentage de patients sans poussée à la
Semaine 68 de l’étude. Une poussée était définie comme un score ASDAS ≥ 2,1 lors de deux visites
consécutives séparées de quatre semaines. Une proportion plus importante de patients sous
adalimumab n’a pas présenté de poussée de la maladie au cours de la période en double aveugle versus
placebo (70,4 % versus 47,1 %, p < 0,001) (figure 1).
Figure 1 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai jusqu’à une poussée de la maladie dans
l’étude nr-axSpA II
PROBABILITÉ D’ ABSENCE DE POUSSÉE
TEMPS (SEMAINES)
Traitement Placebo Adalimumab ∆ Censuré
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)) ; A = Adalimumab
(Nombre de patients à risque (Nombre de poussées)).
Parmi les 68 patients avec des poussées dans le groupe qui a arrêté le traitement, 65 ont reçu
12 semaines de traitement de secours par adalimumab, parmi lesquels 37 (56,9 %) ont de nouveau
obtenu une rémission (ASDAS < 1,3) 12 semaines après avoir repris le traitement en ouvert.
À la Semaine 68, les patients recevant un traitement continu par adalimumab ont montré une
amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de la nr-axSpA active versus les
patients qui ont arrêté le traitement pendant la période en double aveugle de l’étude (Tableau 14).
98
Tableau 14. Réponse d’efficacité dans la période contrôlée contre placebo de l’étude nr-axSpA II
Double aveugle
Réponse à la Semaine 68
Placebo
N = 153
adalimumab
N = 152
ASAS
a,b
20
47,1 %
70,4 %***
ASAS
a,b
40
45,8 %
65,8 %***
ASAS
a
Rémission partielle
26,8 %
42,1 %**
ASDAS
c
Maladie inactive
33,3 %
57,2 %***
Poussée partielle
d
64,1 %
40,8 %***
a
Assessment of SpondyloArthritis International Society
b
L’inclusion est définie comme l’inclusion dans la période en ouvert lorsque les patients ont
une maladie active.
c
Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
d
Une poussée partielle est définie comme un score ASDAS ≥ 1,3 mais < 2,1 lors de 2 visites
consécutives.
***, **
Résultat statistiquement significatif à p < 0,001 et < 0,01 respectivement pour toutes les
comparaisons entre l’adalimumab et le placebo.
Rhumatisme psoriasique
L’adalimumab, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme
psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et
II sur le RPs. Dans l'étude I sur le RPs d'une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui
avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi
lesquels environ 50 % prenaient du méthotrexate. Dans l'étude II sur le RPs d'une durée
de 12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été
traités. A la fin des 2 études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d’extension en ouvert, au
cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux (1 sem/2).
En raison du petit nombre de patients étudiés les preuves de l'efficacité de l'adalimumab, chez les
patients souffrant d'arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.
Tableau 15. Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans
le rhumatisme psoriasique (pourcentage de patients)
étude I sur le RPs
étude II sur le RPs
réponse
placebo
N=162
adalimumab
N=151
placebo
N=49
adalimumab
N=51
ACR 20
14 %
58 %***
16 %
39 %*
Semaine 12
Semaine 24
15 %
57 %***
N/A
N/A
ACR 50
Semaine 12
4 %
36 %***
2 %
25 %***
Semaine 24
6 %
39 %***
N/A
N/A
ACR 70
Semaine 12
1 %
20 %***
0 %
14 %*
Semaine 24
1 %
23 %***
N/A
N/A
***
p < 0,001 pour toutes comparaisons entre l’adalimumab et le placebo
*
p < 0,05 pour toutes comparaisons entre l’adalimumab et le placebo
N/A non applicable
Les réponses ACR dans l'étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par
le méthotrexate. Les réponses ACR se sont maintenues jusqu’à 136 semaines au cours de l’étude
d’extension en ouvert.
99
Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études du rhumatisme psoriasique.
Des images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l’étude
puis au cours de la Semaine 24 de la phase en double insu, au cours de laquelle les patients étaient
sous adalimumab ou sous placebo, et de la Semaine 48, lorsque tous les patients recevaient
l’adalimumab en ouvert. Un score total de Sharp modifié (modified Total Sharp Score, mTSS),
incluant les articulations inter-phalangiennes distales (c’est-à-dire une mesure différente par rapport au
TSS utilisé dans les études de la polyarthrite rhumatoïde) a été utilisé.
Comparativement au placebo, l’adalimumab a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires
périphériques, mesurée par les modifications du mTSS (moyenne ± ET) 0,8 ± 2,5 dans le groupe
placebo (à la Semaine 24) contre 0,0 ± 1,9 ; (p < 0,001) dans le groupe adalimumab (à la Semaine 48).
Chez 84 % des 102 patients traités par adalimumab et ne présentant pas de progression radiographique
entre le début de l’étude et la Semaine 48, cette absence de progression radiographique s’est
poursuivie jusqu’au terme des 144 semaines de traitement.
Comparativement au placebo, les patients sous adalimumab ont montré une amélioration
statistiquement significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health
Survey (SF 36) au bout de 24 semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s’est
maintenue jusqu’à la Semaine 136 de l’étude d’extension en ouvert.
Psoriasis
L’efficacité et la tolérance de l’adalimumab ont été étudiées lors d’études randomisées menées en
double aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant 10 %
de la surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) 12 ou
10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73 % des
patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou
une photothérapie. L’efficacité et la tolérance de l’adalimumab ont également été étudiées chez des
patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte
concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une
étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).
L’étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1 212 patients pendant trois périodes de traitement.
Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg,
suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d’une semaine après la dose initiale. Au bout
de 16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse
PASI 75 (amélioration d’au moins 75 % du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient
dans la période B et recevaient 40 mg d’adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients
dont la réponse restait PASI 75 à la Semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour
recevoir le traitement actif pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C
pour recevoir 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux ou un placebopendant 19 semaines
supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le
score PGA (Physician’s Global Assessment, évaluation initiale globale du médecin) était compris
entre « modéré » (53 % des sujets inclus) et « sévère » (41 %), voire « très sévère » (6 %).
L’étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab à
celles du méthotrexate et d’un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose
initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu’à la Semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg,
ou bien une dose initiale de 80 mg d’adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en
commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d’aucune
donnée concernant la comparaison entre l’adalimumab et le MTX au-delà de 16 semaines de
traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse PASI 50 à la Semaine 8 et/ou 12,
la dose n’était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial
moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de « léger » (< 1 %) à « modéré » (48 %), « sévère »
(46 %) et « très sévère » (6 %).
100
Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour
entrer dans une étude d’extension en ouvert, dans laquelle l’adalimumab était administré pendant au
moins 108 semaines supplémentaires.
Un des principaux critères d’évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de
patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l’inclusion et la Semaine 16 (voir Tableaux 16 et 17).
Tableau 16. Étude I sur le psoriasis (REVEAL) - résultats d’efficacité à 16 semaines
placebo
N = 398
n (%)
adalimumab 40 mg 1 sem/2
N = 814
n (%)
PASI 75
a
26 (6,5)
578 (70,9)
b
PASI 100
3 (0,8)
163 (20,0)
b
PGA : clair/minimal
17 (4,3)
506 (62,2)
b
a
le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI 75 a été
calculé comme un taux ajusté en fonction du centre d’étude
b
p<0,001, adalimumab vs. Placebo
Tableau 17. Étude II sur le psoriasis (CHAMPION) - résultats d’efficacité à 16 semaines
placebo
N = 53
n (%)
MTX
N = 110
n (%)
adalimumab 40 mg 1 sem/2
N=108
n (%)
PASI 75
10 (18,9)
39 (35,5)
86 (79,6)
a, b
PASI 100
1 (1,9)
8 (7,3)
18 (16,7)
c, d
PGA :
clair/minimal
6 (11,3)
33 (30,0)
79 (73,1)
a, b
a
p<0,001 adalimumab vs. placebo
b
p<0,001 adalimumab vs. méthotrexate
c
p<0,01 adalimumab vs. placebo
d
p<0,05 adalimumab vs. méthotrexate
Dans l’étude I sur le psoriasis, 28 % des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés
à nouveau pour recevoir le placebo à la Semaine 33 et 5 % de ceux poursuivant le traitement par
adalimumab (p < 0,001), ont présenté « une diminution de la réponse appropriée » (score PASI entre
la Semaine 33 et la Semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à
l’inclusion, avec un minimum d’augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la Semaine 33).
Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans
le groupe placebo et ensuite recrutés dans l’étude d’extension en ouvert, 38 % (25/66) et 55 % (36/66)
ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines de traitement.
Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la Semaine 16 et à la Semaine 33 ont reçu un traitement
en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l’étude I et ont poursuivi le traitement par
adalimumab dans l’étude d’extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal
chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de
traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d’étude pour
effets indésirables ou pour manque d’efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été
considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces
patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement
en ouvert (total de 160 semaines).
Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d’interruption de traitement
et de retraitement dans une étude d’extension en ouvert. Durant la période d’interruption de traitement,
les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute
(régression vers un PGA « modéré » ou plus sévère) d’environ 5 mois. Aucun patient n’a présenté de
101
rebond durant la phase d’interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans
la période de retraitement ont eu une réponse PGA « clair » ou « minimal » après 16 semaines de
retraitement, indépendamment du fait qu’ils aient rechuté ou non durant l’interruption de traitement
(69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d’interruption et 88,8 % [95/107]
pour les patients qui n’ont pas rechuté durant la période d’interruption). Un profil de tolérance
similaire a été observé durant le retraitement et avant l’interruption de traitement. L’index
dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence des
améliorations significatives à la Semaine 16 par rapport à l’inclusion, comparativement au placebo
(études I et II) et au MTX (étude II). Dans l’étude I, les améliorations des scores résumés des
composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au
placebo.
Dans une étude d’extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une
semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d’une réponse PASI inférieure
à 50 %, 26,4 % (92/349) et 37,8 % (132/349) des patients ont atteint une réponse PASI 75 à la
Semaine 12 et à la Semaine 24, respectivement.
L’étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab versus
placebo chez 72 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une
atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg
d’adalimumab suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose
initiale) ou le placebo pendant 16 semaines. A la Semaine 16, une proportion statistiquement
significative plus importante de patients ayant reçu l’adalimumab ont atteint un PGA « clair » ou
« pratiquement clair » pour les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 %
versus 4,3 %, respectivement [p = 0,014]).
L’étude IV dans le psoriasis a comparé l’efficacité et la tolérance de l’adalimumab versus placebo
chez 217 patients adultes atteints de psoriasis unguéal modéré à sévère. Les patients ont reçu une
dose initiale de 80 mg d’adalimumab, suivie par 40 mg toutes les deux semaines (en commençant une
semaine après la dose initiale) ou un placebo pendant 26 semaines suivi d’un traitement par
adalimumab en ouvert pendant 26 semaines supplémentaires. L’évaluation du psoriasis unguéal a été
faite sur la base de l’indice modifié de sévérité du psoriasis unguéal (mNAPSI, Modified Nail
Psoriasis Severity Index), de l’évaluation globale par le médecin de la sévérité du psoriasis des ongles
des mains (PGA-F, Physician’s Global Assessment of Fingernail Psoriasis) et de l’indice de sévérité
du psoriasis unguéal (NAPSI, Nail Psoriasis Severity Index) (voir Tableau 18). L’adalimumab a
démontré un bénéfice dans le traitement des patients atteints de psoriasis unguéal présentant différents
degrés d’atteinte cutanée (Surface Corporelle Atteinte SCA 10 % (60 % des patients) et SCA < 10 %
et ≥ 5 % (40 % des patients)).
Tableau 18. Etude IV sur le psoriasis - résultats d’efficacité à 16, 26 et 52 semaines
critères
Semaine 16
contrôlée versus
placebo
Semaine 26
contrôlée versus
placebo
Semaine 52
en ouvert
placebo
N=108
adalimumab
40 mg/2sem
N=109
Placebo
N=108
adalimumab
40 mg/2sem
N=109
adalimumab
40 mg/2sem
N=80
≥ mNAPSI 75 (%)
2.9
26.0
a
3.4
46.6
a
65.0
PGA-F clair/minimal et
2-grade d’amélioration (%)
2.9
29.7
a
6.9
48.9
a
61.3
pourcentage de variation du
NAPSI des ongles des mains
total (%)
-7.8
-44.2
a
-11.5
-56.2
a
-72.2
a
p< 0.001, adalimumab vs. placebo
Les patients traités par adalimumab ont montré des améliorations statistiquement significatives du
DLQI à la Semaine 26 par rapport au groupe placebo.
102
Hidrosadénite suppurée
La sécurité et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées au cours d'études randomisées, en
double-aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients
adultes atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une
contre-indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois
minimum. Les patients des études HS-I et HS-II présentaient une maladie de stade II ou III selon la
classification de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.
L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la période
A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la Semaine 0,
puis 80 mg à la Semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la Semaine 4 à la Semaine 11. L'utilisation
concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de traitement,
les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans la
période B dans l'un des 3 groupes de traitement (adalimumab 40 mg toutes les semaines,
adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la Semaine 12 à la Semaine 35). Les
patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe
adalimumab 40 mg toutes les semaines de la période B.
L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la période
A, les patients recevaient le placebo ou l’adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la Semaine 0,
puis 80 mg à la Semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la Semaine 4 à la Semaine 11. 19,3 % des
patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu’ils avaient à
l’inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période
A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement
(adalimumab 40 mg toutes les semaines, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de
la Semaine 12 à la Semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la
période A ont été affectés au groupe placebo de la période B.
Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en
ouvert au cours de laquelle l’adalimumab 40 mg était administré toutes les semaines. L’exposition
moyenne dans toute la population traitée par l’adalimumab a été de 762 jours. Tout au long
des 3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.
Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules
drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée
(HiSCR : réduction d’au-moins 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans
augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à
l’inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle
numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l’inclusion un score initial supérieur ou égal
à 3 sur une échelle de 11 points.
À la Semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab
comparativement au groupe placebo. À la Semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage
significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la
douleur liée à l'HS (voir Tableau 19). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction
significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.
103
Tableau 19. Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II
étude HS-I
étude HS-II
placebo
adalimumab 40 mg
par semaine
Placebo
adalimumab 40 mg
par semaine
HiSCR
a
- taux de
réponse clinique dans
l'hidrosadénite
suppurée
N = 154
40 (26,0 %)
N = 153
64 (41,8 %)*
N = 163
45 (27,6 %)
N = 163
96 (58,9 %) ***
réduction ≥ 30 % de
la douleur cutanée
b
N = 109
27 (24,8 %)
N = 122
34 (27,9 %)
N = 111
23 (20,7 %)
N = 105
48 (45,7 %) ***
*
p < 0,05
***
p < 0,001, adalimumab versus placebo
a
chez tous les patients randomisés.
b
chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l’inclusion 3, sur la base d'une
échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée
imaginable.
Le traitement par adalimumab 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque
d'aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et
HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès
(23,0 % versus 11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %,
respectivement), comparativement aux groupes adalimumab.
Comparativement au placebo, des améliorations plus importantes entre l’inclusion et la
Semaine 12 ont été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée
par l'indice de qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du
patient par rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction
relative au traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée
par la composante physique du score SF-36 (étude HS-I).
Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la Semaine 12, traités par
adalimumab 40 mg administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la
Semaine 36 était plus élevé chez les patients recevant l’adalimumab toutes les semaines par rapport
aux patients chez lesquels la fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou
chez lesquels le traitement était interrompu (voir Tableau 20).
Tableau 20. Pourcentage de patients
a
répondeurs HiSCR
b
aux Semaines 24 et 36 après
re-randomisation des traitements à la Semaine 12, patients issus du groupe adalimumab 40 mg
par semaine
placebo (arrêt du
traitement)
N = 73
adalimumab 40 mg
toutes les deux
semaines
N = 70
adalimumab 40 mg
par semaine
N = 70
Semaine 24
24 (32,9 %)
36 (51,4 %)
40 (57,1 %)
Semaine 36
22 (30,1 %)
28 (40,0 %)
39 55,7 %)
a
patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par adalimumab 40 mg
par semaine après 12 semaines.
b
les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de perte de réponse
ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et étaient comptabilisés comme
non-répondeurs.
Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la Semaine 12 et traités en continu par
adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la Semaine 48 était de 68,3 % et de
65,1 % à la Semaine 96. Un traitement à plus long terme par adalimumab 40 mg une fois par semaine
pendant 96 semaines n’a identifié aucun nouveau signal de sécurité.
104
Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la Semaine 12 dans les études
HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'adalimumab 40 mg
toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du
traitement (56,0 %).
Maladie de Crohn
La tolérance et l'efficacité de l'adalimumab ont été évaluées chez plus de 1 500 patients ayant une
maladie de Crohn active modérée à sévère (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease
Activity Index (CDAI)] 220 et 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, contrôlées
versus placebo. Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou
d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80 % des patients ont continué à recevoir au moins un de
ces médicaments.
L'induction d'une rémission clinique (définie par un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux
études, l’étude I sur la MC (CLASSIC I) et l’étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la
MC, 299 patients non précédemment traités par un anti-TNF ont été randomisés vers l'un des quatre
groupes de traitement de l'étude ; placebo aux Semaines 0 et 2, 160 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2, 80 mg à la Semaine 0 et 40 mg à la Semaine 2, et 40 mg à la
Semaine 0 et 20 mg à la Semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant
intolérants à l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2 soit un placebo aux Semaines 0 et 2. Les non-pondeurs primaires
ont été exclus des études et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.
Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans l'étude
III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la Semaine 0 et 40 mg à la Semaine 2. A la
Semaine 4, les patients ont été randomisés pour recevoir 40 mg toutes les deux semaines ou 40 mg
toutes les semaines soit un placebo pour une durée totale de 56 semaines. Les patients présentant une
réponse clinique (diminution de l’indice CDAI 70) à la Semaine 4 ont été stratifiés et analysés
séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la Semaine 4. La diminution
progressive des corticoïdes était autorisée après la Semaine 8.
Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont
présentés dans le Tableau 21.
Tableau 21. Induction d'une rémission clinique et d'une réponse clinique
(pourcentage de patients)
étude I sur la MC : patients naïfs
d'infliximab
étude II sur la MC : patients
précédemment traités par
l'infliximab
placebo
N = 74
adalimumab
80/40 mg
N = 75
adalimumab
160/80 mg
N = 76
placebo
N = 166
adalimumab
160/80 mg
N = 159
Semaine 4
rémission clinique
12 %
24 %
36 %*
7 %
21 %*
réponse clinique
(CR-100)
24 %
37 %
49 %**
25 %
38 %**
Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour
adalimumab versus placebo
*
p < 0,001
**
p < 0,01
Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg
à la Semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.
105
Dans l'étude III sur la MC, 58 % (499/854) des patients présentaient une réponse clinique à la
Semaine 4 et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse
clinique à la Semaine 4, 48 % avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF.
Les taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés dans le Tableau 22. Les résultats de
rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure
éventuelle à un anti-TNF. Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont
été réduites de manière statistiquement significative avec l’adalimumab comparé au placebo à la
Semaine 56.
Tableau 22. Maintien de la rémission clinique et de la réponse clinique
(pourcentage de patients)
placebo
40 mg
d’adalimumab
toutes les deux
semaines
40 mg
d’adalimumab
toutes les
semaines
Semaine 26
N = 170
N = 172
N = 157
rémission clinique
17 %
40 %*
47 %*
réponse clinique (CR-100)
27 %
52 %*
52 %*
patients en rémission sans
corticoïdes depuis >= 90 jours
a
3 % (2/66)
19 % (11/58)**
15 % (11/74)**
Semaine 56
N = 170
N = 172
N = 157
rémission clinique
12 %
36 %*
41 %*
réponse clinique (CR-100)
17 %
41 %*
48 %*
patients en rémission sans
corticoïdes depuis >= 90 jours
a
5 % (3/66)
29 % (17/58)*
20 % (15/74)**
*
p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
**
p < 0,02 pour adalimumab versus placebo, comparaisons combinées des pourcentages
a
parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients non répondeurs à la Semaine 4, 43 % des patients recevant un traitement d'entretien
par adalimumab ont répondu à la Semaine 12 contre 30 % des patients recevant le placebo en
traitement d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la
Semaine 4 bénéficient de la poursuite du traitement d'entretien jusqu'à la Semaine 12. La poursuite du
traitement au-delà de 12 semaines n'est pas significativement associée à plus de réponses (voir
rubrique 4.2).
117/276 patients de l’étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis
pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l’adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement,
sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue
chez 102 et 233 patients, respectivement.
Qualité de vie
Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été
obtenue à la Semaine 4 chez les patients traités par adalimumab 80/40 mg et 160/80 mg versus placebo
et également aux Semaines 26 et 56 dans l'étude III sur la MC ainsi que dans tous les groupes traités
par l'adalimumab versus placebo.
Rectocolite hémorragique
La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes
atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un
sous-score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées
versus placebo.
106
Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un
placebo aux Semaines 0 et 2, soit 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivis de 80 mg à la
Semaine 2, soit 80 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivis de 40 mg à la Semaine 2. Après la
Semaine 2, les patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La
rémission clinique (définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la
Semaine 8.
Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0, 80 mg à la
Semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques
ont été évalués en termes d'induction d'une rémission à la Semaine 8 et de maintien de la rémission à
la Semaine 52.
Les taux de rémission clinique versus placebo à la Semaine 8 ont été significativement plus importants
chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'adalimumab dans l'étude I sur la
RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH (respectivement 17 %
versus 9 %, p = 0,019). Dans l’étude II sur la RCH, parmi les patients traités par adalimumab qui
étaient en rémission à la Semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la Semaine 52.
Les résultats de l’ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés dans le Tableau 23.
Tableau 23. Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH
(pourcentage de patients)
placebo
40 mg d'adalimumab
toutes les deux semaines
Semaine 52
N = 246
N = 248
réponse clinique
18 %
30 %*
rémission clinique
9 %
17 %*
cicatrisation de la muqueuse
15 %
25 %*
rémission sans corticoïdes depuis ≥ 90 jours
a
6 %
13 % *
(N = 140)
(N = 150)
Semaines 8 et 52
réponse maintenue
12 %
24 %**
rémission maintenue
4 %
8 %*
cicatrisation de la muqueuse maintenue
11 %
19 %*
Une rémission clinique est définie par un score Mayo 2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo ≥ 3 points et ≥ 30% par rapport à la valeur de
base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] ≥ 1 ou une valeur absolue du
SSR de 0 ou 1 ;
*
p < 0,05 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
**
p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
a
parmi ceux initialement traités par corticoïdes
Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8
ème
semaine, 47 % étaient en réponse clinique,
29 % étaient en rémission clinique, 41 % avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20 % étaient en
rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la Semaine 52.
Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur
par l'infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était moindre versus celle chez les
patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une
rémission a été obtenue à la Semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous
adalimumab.
Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d’être inclus dans l’étude d'extension
à long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l’adalimumab,
75 % (301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.
107
Taux d’hospitalisation
Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d’hospitalisation toutes
causes confondues et d’hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par
l’adalimumab comparé au bras placebo. Le nombre d’hospitalisations toutes causes confondues dans
le groupe traité par l’adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans
le groupe placebo et le nombre correspondant d’hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par
patient-année versus 0,22 par patient-année.
Qualité de vie
Dans l’étude II sur la RCH, le traitement par l’adalimumab entraînait des améliorations du score du
questionnaire sur les maladies inflammatoires de l’intestin (IBDQ).
Uvéite
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints d’uvéite
non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de panuvéite, à l’exclusion des patients présentant une
uvéite antérieure isolée, dans deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo
(UV I et II). Les patients recevaient un placebo ou l’adalimumab à la dose initiale de 80 mg puis
de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l’administration de la première
dose. L’administration concomitante d’un immunosuppresseur non biologique à dose stable était
autorisée.
L’étude UV I a évalué 217 patients présentant une uvéite active malgré un traitement par corticoïdes
(prednisone par voie orale à la dose de 10 à 60 mg/jour). Au moment de l’inclusion dans l’étude, tous
les patients ont reçu une dose de 60 mg/jour de prednisone pendant deux semaines, progressivement
réduite selon un schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la Semaine 15.
L’étude UV II a évalué 226 patients présentant une uvéite inactive nécessitant une corticothérapie
chronique (prednisone par voie orale à la dose de 10 à 35 mg/jour) au moment de l’inclusion dans
l’étude pour contrôler leur maladie. La dose de corticoïdes était progressivement réduite selon un
schéma standardisé jusqu’à l’arrêt complet de la corticothérapie à la Semaine 19.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité dans les deux études était le « délai de survenue de la
rechute ». La rechute était définie par un critère composite basé sur la présence de lésions vasculaires
rétiniennes et/ou choriorétiniennes inflammatoires, le Tyndall cellulaire de la chambre antérieure,
l’inflammation vitréenne et la meilleure acuité visuelle corrigée.
Les patients ayant terminé les études UV I et UV II étaient éligibles pour participer à une étude
d’extension à long terme non contrôlée d'une durée initialement prévue de 78 semaines. Les patients
ont été autorisés à continuer à prendre le médicament de l'étude au-delà de la Semaine 78 jusqu'à ce
qu'ils aient accès à adalimumab.
Réponse clinique
Les résultats des deux études ont mis en évidence une réduction statistiquement significative du risque
de rechute chez les patients traités par adalimumab comparativement aux patients recevant le placebo
(voir Tableau 24). Les deux études ont montré un effet précoce et durable sur le taux de rechute sous
adalimumab comparativement au placebo (voir figure 2).
108
Tableau 24. Délai de survenue de la rechute dans les études UV I et UV II
analyse
traitement
N
rechute
N (%)
délai médian de
survenue de la
rechute (mois)
HR
a
IC à 95 %
pour le HR
a
valeur de p
b
délai de survenue de la rechute à ou après la Semaine 6 dans l’étude UV I
analyse principale (ITT)
placebo
107
84 (78,5)
3,0
--
--
--
adalimumab
110
60 (54,5)
5,6
0,50
0,36 ; 0,70
< 0,001
délai de survenue de la rechute à ou après la Semaine 2 dans l’étude UV II
analyse principale (ITT)
placebo
111
61 (55,0)
8,3
--
--
--
adalimumab
115
45 (39,1)
NE
c
0,57
0,39 ; 0,84
0,004
Remarque : la rechute à ou après la Semaine 6 (étude UV I) ou la Semaine 2 (étude UV II) était
comptabilisée comme un événement. Les sorties d’étude pour d’autres raisons qu’une rechute étaient
censurées au moment de la sortie d’étude.
a
HR pour l’adalimumab versus placebo par une analyse de régression à risque proportionnel
ajusté sur le traitement.
b
valeur de p bilatérale selon le test de log-rank.
c
NE = non estimable. Moins de la moitié des patients à risque ont présenté un événement.
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute à ou après la
Semaine 6 (étude UV I) ou la Semaine 2 (étude UV II)
TEMPS (MOIS)
Etude UV I Traitement Placebo Adalimumab
TEMPS (MOIS)
Etude UV II Traitement Placebo Adalimumab
TAUX DE RECHUTE (%)
TAUX DE RECHUTE (%)
109
Remarque : P# = Placebo (Nombre d’événements/Nombre de patients à risque) ; A# = adalimumab
(Nombre d’événements/Nombre de patients à risque)
Dans l’étude UV I, des différences statistiquement significatives en faveur de l’adalimumab versus
placebo ont été observées pour chaque composante du critère de rechute. Dans l’étude UV II, des
différences statistiquement significatives ont été observées pour l’acuité visuelle, toutes les autres
composantes étaient cependant numériquement en faveur de l’adalimumab.
Sur les 424 patients inclus dans l’extension à long-terme non contrôlée des études UV I et
UV II, 60 patients ont été considérés inéligibles (par exemple, en raison de déviations ou en raison de
complications secondaires à une rétinopathie diabétique, suite à une chirurgie de la cataracte ou une
vitrectomie) et ont été exclus de l’analyse des critères primaires d’efficacité. Sur les 364 patients
restants, 269 patients évaluables (74 %) ont été traités pendant 78 semaines en ouvert par
l’adalimumab. Sur la base des données observées, 216 (80,3 %) étaient en phase de quiescence
(absence de lésions inflammatoires actives, Tyndall cellulaire ≤ 0,5+, inflammation du vitré de grade
0,5+) avec corticothérapie concomitante à une dose ≤ 7,5 mg par jour, et 178 (66,2 %) étaient en
phase de quiescence sans corticoïdes. La meilleure acuité visuelle corrigée était soit améliorée soit
maintenue (détérioration < 5 lettres) pour 88,6 % des yeux évalués à la Semaine 78. Les données au-
delà de la Semaine 78 concordaient globalement avec ces résultats, mais le nombre de sujets inclus a
diminué après cette période. Dans l'ensemble, parmi les patients sortis de l'étude, 18 % ont arrêté
l'étude en raison d’événements indésirables et 8 % en raison d’une réponse insuffisante au traitement
par l’adalimumab.
Qualité de vie
Les résultats rapportés par les patients en termes de qualité de vie liée à la fonction visuelle ont fait
l’objet d’une évaluation dans les deux études cliniques, à l’aide du questionnaire de qualité de vie
NEI VFQ-25. La majorité des sous-scores étaient numériquement en faveur de l’adalimumab, avec des
différences moyennes statistiquement significatives en termes de vision générale, douleur oculaire,
vision de près, santé mentale, et de score total dans l’étude UV I, et en termes de vision générale et
santé mentale dans l’étude UV II. Les effets sur la qualité de vie liée à la fonction visuelle n’étaient
pas numériquement en faveur de l’adalimumab pour le sous-score vision des couleurs dans l’étude UV
I et pour les sous-scores vision des couleurs, vision périphérique et vision de près dans l’étude UV II.
Immunogénicité
Des anticorps anti-adalimumab peuvent se développer pendant le traitement par adalimumab.
La formation d’anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une
diminution de l’efficacité de l’adalimumab. Il n’y a pas de corrélation apparente entre la présence
d’anticorps anti-adalimumab et la survenue d’effets indésirables.
Population pédiatrique
Arthrite juvénile idiopathique (AJI)
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire (AJIp)
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans deux études (AJIp I et II) chez des
enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d’évolution
polyarticulaire, qui présentaient différentes formes de début de la maladie (le plus souvent polyarthrite
avec facteur rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).
AJIp I
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique
randomisée en double aveugle en groupes parallèles menée chez 171 enfants (de 4 à 17 ans) présentant
une AJI polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés
110
en deux groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la
strate « sans MTX » étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins
avant l’administration du médicament à l’étude. Les patients sont restés sous doses stables d’anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou de prednisone (≤ 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au
maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, tous les patients ont reçu
24 mg/m
2
d’adalimumab, jusqu’à un maximum de 40 mg, toutes les deux semaines pendant
16 semaines. Le Tableau 25 présente la distribution des patients par âge et doses minimales, médianes
et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.
Tableau 25. Distribution des patients par âge et doses d’adalimumab reçues pendant la
phase de pré-inclusion en ouvert
Groupe d’âge
Nombre de patients au début de
l’étude n (%)
Dose minimale, médiane et
maximale
4 à 7 ans
31 (18,1)
10, 20 et 25 mg
8 à 12 ans
71 (41,5)
20, 25 et 40 mg
13 à 17 ans
69 (40,4)
25, 40 et 40 mg
Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en Semaine 16 étaient éligibles pour être
randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu l’adalimumab à raison de
24 mg/m
2
jusqu’à un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines
de plus ou jusqu’à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d’au
moins 30 % d’au moins 3 des 6 critères du score ACR pédiatrique, la présence d’au moins deux
articulations actives et une amélioration supérieure à 30 % d’un critère seulement sur les six. Après
32 semaines ou au moment d’une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans
la phase d’extension en ouvert.
Tableau 26. Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l’étude de l’AJI
Strate
MTX
Sans MTX
Phase
Pré-inclusion en ouvert de
16 semaines
Réponse ACR 30
Péd. (n/N)
94,1 % (80/85)
74,4 % (64/86)
Critères d’efficaci
Double aveugle de
32 semaines
Adalimumab/MTX
(N = 38)
Placebo/MTX
(N = 37)
Adalimumab
(N = 30)
Placebo
(N = 28)
Poussées de la
maladie à la fin des
32 semaines
a
(n/N)
36,8 % (14/38)
64,9 %
(24/37)
b
43,3 % (13/30)
71,4 %
(20/28)
c
Délai médian jusqu’à
une poussée de la
maladie
> 32 semaines
20 semaines
> 32 semaines
14 semaines
a
Réponses ACR Péd. 30/50/70 en Semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients
sous placebo.
b
p = 0,015
c
p = 0,031
Chez les sujets qui avaient répondu en Semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique
30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu’à six ans dans la phase d’extension en
ouvert chez les patients qui avaient reçu l’adalimumab pendant toute l’étude. Dix-neuf patients dont 11
du groupe d’âge de 4 à 12 ans et 8 du groupe d’âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.
111
Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des
anticorps a été plus faible avec l’association adalimumab plus MTX qu’avec l’adalimumab en
monothérapie. En tenant compte de ces résultats, Hyrimoz est recommandé en association avec le
MTX et en monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (voir
rubrique 4.2).
AJIp II
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude en ouvert, multicentrique
chez 32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI
polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu l’adalimumab à la dose de
24 mg/m
2
de surface corporelle jusqu’à une dose maximale de 20 mg en une seule injection
sous-cutanée toutes les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l’étude, la plupart des
patients avaient un traitement concomitant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes
ou des AINS.
A la Semaine 12 et à la Semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %,
respectivement, en utilisant les données observées. La proportion de patients avec ACR50/70/90
Pédiatrique à la Semaine 12 et à la Semaine 24 était de 90,3 %/61,3 %/38,7 % et
83,3 %/73,3 %/36,7 %, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la
Semaine 24 (n=27 sur les 30 patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu’à
60 semaines dans la phase d’extension en ouvert chez les patients qui ont reçu l’adalimumab durant
toute cette période. Globalement, 20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.
Arthrite liée à l’enthésite
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée en double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une
arthrite liée à l’enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux
semaines pendant 12 semaines, soit une dose d’adalimumab de 24 mg/m² de surface corporelle jusqu’à
une dose maximale de 40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d’une phase en
ouvert durant laquelle les patients recevaient une dose d’adalimumab de 24 mg/m² de surface
corporelle jusqu’à une dose maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée
pendant 192 semaines supplémentaires. Le critère d’évaluation principal était la variation en
pourcentage du nombre d’articulations actives touchées par l’arthrite (gonflement non lié à une
malformation ou articulations avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l’inclusion
et la Semaine 12. Une réduction moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée
chez les patients traités par adalimumab par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les
patients recevant le placebo. L’amélioration relative au nombre d’articulations actives touchées par
l’arthrite a été maintenue au cours de la phase en ouvert jusqu’à la Semaine 156 pour les 26 patients
sur les 31 (84 %) du groupe adalimumab qui sont restés dans l’étude. Une amélioration clinique mais
non statistiquement significative a été observée chez la majorité des patients pour les critères
secondaires tels que le nombre de sites d’enthésite, le nombre d’articulations douloureuses, le nombre
d’articulations gonflées, et la réponse selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.
Psoriasis en plaques de l’enfant et l’adolescent
L’efficacité de l’adalimumab a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle
chez 114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique
sévère (défini par un score PGA [Physician’s Global Assessment, évaluation globale du
médecin] 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des lésions très épaisses
ou un score PASI [Psoriasis Area and Severity Index, indice d’étendue et de sévérité du
psoriasis] 20 ou ≥ 10 avec atteinte cliniquement significative du visage, des organes génitaux ou des
mains et/ou pieds) qui n’était pas suffisamment contrôlé par un traitement topique et l’héliothérapie ou
la photothérapie.
112
Les patients ont reçu l’adalimumab à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 40 mg),
ou 0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu’à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg
une fois par semaine (jusqu’à 25 mg). À la Semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75)
chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par
rapport aux patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le
MTX.
Tableau 27. Psoriasis en plaques pédiatrique résultats d’efficacité à 16 semaines
MTX
a
N = 37
adalimumab 0,8 mg/kg
toutes les 2 semaines
N = 38
PASI 75
b
12 (32,4 %)
22 (57,9 %)
PGA : clair/minimal
c
15 (40,5 %)
23 (60,5 %)
a
MTX = méthotrexate
b
p = 0,027, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX.
c
p = 0,083, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX.
Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA « clair ou minimal », le traitement a
été arrêté pendant une durée allant jusqu’à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de
contrôle de la maladie (c’est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients
ont ensuite été retraités par l’adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines
supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux
rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients
(15 sur 19) et score PGA « clair ou minimal » chez 52,6 % (10 sur 19).
Dans la phase en ouvert de l’étude, les réponses PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont été
maintenues pendant une durée allant jusqu’à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de
sécurité.
Hidrosadénite suppurée de l’adolescent
Il n’existe pas d’étude clinique conduite avec l’adalimumab chez des adolescents atteints d’HS.
L’efficacité de l’adalimumab pour le traitement des adolescents atteints d’HS est prédite sur la base de
l’efficacité et de la relation exposition-réponse démontrées chez des patients adultes atteints d’HS ainsi
que de la probabilité que l’évolution de la maladie, sa physiopathologie et les effets du médicament
soient sensiblement similaires à ceux observés chez les adultes aux mêmes niveaux d’exposition. La
tolérance de la dose recommandée d’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est basée sur le
profil de tolérance de l’adalimumab dans ses indications croisées chez les adultes et chez les patients
pédiatriques à des doses similaires ou plus fréquentes (voir rubrique 5.2).
Maladie de Crohn de l'enfant et l'adolescent
Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance
de l’adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en
fonction du poids (< 40 kg ou ≥ 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus),
présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie
de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients
devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou
un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à
l'infliximab.
Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de
leur poids initial : 160 mg à la Semaine 0 et 80 mg à la Semaine 2 pour les patients de poids ≥ 40 kg et
respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.
113
À la Semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette
date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le
montre le Tableau 28.
Tableau 28. Schéma posologique d'entretien
Poids du patient
Dose faible
Dose standard
< 40 kg
10 mg toutes les
deux semaines
20 mg toutes les deux
semaines
40 kg
20 mg toutes les
deux semaines
40 mg toutes les deux
semaines
Résultats d'efficacité
Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la Semaine 26, définie par un
score PCDAI 10.
Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au
moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le Tableau 29. Les taux d'arrêt des
corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés dans le Tableau 30.
Tableau 29. Etude sur la MC pédiatrique
Rémission et réponse cliniques (PCDAI)
Dose standard
40/20 mg toutes les
deux semaines
N = 93
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
N = 95
Valeur de
p*
Semaine 26
Rémission
clinique
38,7 %
28,4 %
0,075
Réponse clinique
59,1 %
48,4 %
0,073
Semaine 52
Rémission
clinique
33,3 %
23,2 %
0,100
Réponse clinique
41,9 %
28,4 %
0,038
* Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.
Tableau 30. Etude sur la MC pédiatrique
Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules
Dose standard
40/20 mg toutes les
deux semaines
Dose faible
20/10 mg toutes les
deux semaines
Valeur de p
1
Arrêt des corticoïdes
N = 33
N = 38
Semaine 26
84,8 %
65,8 %
0,066
Semaine 52
69,7 %
60,5 %
0,420
Arrêt des immunomodulateurs
2
N = 60
N = 57
Semaine 52
30,0 %
29,8 %
0,983
Fermeture des fistules
3
N = 15
N = 21
Semaine 26
46,7 %
38,1 %
0,608
Semaine 52
40,0 %
23,8 %
0,303
1
Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
2
Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la Semaine 26, à la libre
appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
3
Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite
114
initiale
Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la
vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite
initiale et les Semaines 26 et 52.
Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont
également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y
compris IMPACT III).
Cent patients (n = 100) issus de l’étude sur la MC pédiatrique ont été inclus dans une étude
d’extension à long terme, en ouvert. Après 5 ans de traitement par l’adalimumab, 74,0 % (37/50) des
50 patients restant dans l’étude continuaient à être en rémission clinique et 92,0 % (46/50) des patients
continuaient à être en réponse clinique selon le score PCDAI.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité d’adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique,
randomisée, en double aveugle, menée chez 93 patients âgés de 5 à 17 ans et atteints de rectocolite
hémorragique modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à
3 points, confirmé par une endoscopie évaluée par une relecture centralisée) qui présentaient une
réponse inadéquate ou une intolérance au traitement conventionnel. Environ 16 % des patients de
l’étude étaient en échec d’un précédent traitement par anti‑TNF. Les patients recevant des
corticoïdes au moment de l’inclusion ont été autorisés à diminuer progressivement leur traitement
par corticoïdes après la Semaine 4.
Au cours de la période d’induction de l’étude, 77 patients ont été randomisés (3:2) pour recevoir un
traitement en double aveugle par adalimumab à une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la
Semaine 2 ; ou une dose d’induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0, un
placebo à la Semaine 1 et une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2. Les
deux groupes ont reçu une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la Semaine 4 et à la
Semaine 6. Suite à un amendement de l’étude, les 16 patients restants recrutés au cours de la période
d’induction ont reçu un traitement en ouvert par adalimumab à la dose d’induction de 2,4 mg/kg
(dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de
80 mg) à la Semaine 2.
À la Semaine 8, 62 patients ayant présenté une réponse clinique selon le score Mayo partiel (SMP ;
définie comme une diminution du SMP ≥ 2 points et ≥ 30 % par rapport à la valeur initiale) ont été
randomisés pour recevoir un traitement d’entretien en double aveugle par adalimumab à une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, ou une dose d’entretien de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) toutes les deux semaines. Après l’amendement, 12 patients supplémentaires
ayant présenté une réponse clinique d’après le SMP ont été randomisés pour recevoir un placebo,
mais ces derniers n’ont pas été inclus dans l’analyse principale d’efficacité.
Une poussée de la maladie était définie comme une augmentation du SMP d’au moins 3 points (pour
les patients présentant un SMP de 0 à 2 à la Semaine 8), d’au moins 2 points (pour les patients
présentant un SMP de 3 à 4 à la Semaine 8), ou d’au moins 1 point (pour les patients présentant un
SMP de 5 à 6 à la Semaine 8).
Les patients dont l’état répondait aux critères de poussée de la maladie à la Semaine 12 ou après ont
été randomisés pour recevoir une dose de réinduction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) ou
une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) et ont conservé leur dose d’entretien respective par
la suite.
115
Résultats d’efficacité
Les co‑critères principaux d’évaluation de l’étude étaient la rémission clinique selon le SMP (définie
par un SMP ≤ 2 sans aucun sous‑score individuel > 1) à la Semaine 8, et la rémission clinique selon
le score SMT (score Mayo total) (définie par un score Mayo ≤ 2 sans aucun sous‑score individuel
> 1) à la Semaine 52 chez les patients ayant obtenu une réponse clinique d’après le SMP à la
Semaine 8.
À la Semaine 8, les taux de rémission clinique selon le SMP pour les patients de chaque groupe
ayant reçu le traitement d’induction par adalimumab en double aveugle sont présentés dans le
tableau 31.
Tableau 31. Rémission clinique selon le SMP à 8 semaines
Adalimumab
a
Dose maximale de 160
mg à
la Semaine 0/placebo à la
Semaine 1
N = 30
Adalimumab
b, c
Dose maximale de 160 mg à
la Semaine 0 et à la
Semaine 1
N = 47
Rémission clinique
13/30 (43,3 %)
28/47 (59,6 %)
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0, placebo à la
Semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la
Semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose
maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose
maximale de 80 mg) à la Semaine 2
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de
0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) à la Semaine 4 et à la Semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 8, le
critère d’évaluation est considéré comme n’étant pas atteint.
À la Semaine 52, la rémission clinique selon le SMT chez les patients ayant présenté une réponse
clinique à la Semaine 8, la réponse clinique selon le SMT (définie comme une diminution du score
Mayo ≥ 3 points et ≥ 30 %) chez les patients ayant présenté une réponse à la Semaine 8, la
cicatrisation de la muqueuse (définie comme un sous-score endoscopique Mayo ≤ 1) chez les patients
ayant présenté une réponse à la Semaine 8, la rémission clinique selon le SMT chez les patients en
rémission à la Semaine 8, et la proportion de patients en rémission sans corticoïdes selon le SMT
chez les patients ayant présenté une réponse à la Semaine 8 ont été évaluées pour les patients ayant
reçu de l’adalimumab en double aveugle à la dose d’entretien maximale de 40 mg 1 semaine sur
2 (0,6 mg/kg) et à la dose d’entretien maximale de 40 mg (0,6 mg/kg) chaque semaine (tableau 32).
Tableau 32. Résultats d’efficacité à 52 semaines
Adalimumab
a
Dose maximale de
40 mg 1 semaine sur 2
N = 31
Adalimumab
b
Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
N = 31
Rémission clinique chez
les répondeurs à la
Semaine 8 selon le SMP
9/31 (29,0 %) 14/31 (45,2 %)
Réponse clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon le SMP
19/31 (61,3 %) 21/31 (67,7 %)
116
Adalimumab
a
Dose maximale de
40 mg 1 semaine sur 2
N = 31
Adalimumab
b
Dose maximale de 40 mg
chaque semaine
N = 31
Cicatrisation de la
muqueuse chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon le SMP
12/31 (38,7 %) 16/31 (51,6 %)
Rémission clinique chez
les patients en rémission à
la Semaine 8 selon le
SMP
9/21 (42,9 %) 10/22 (45,5 %)
Rémission sans corticoïdes
chez les répondeurs à la
Semaine 8 selon le SMP
c
4/13 (30,8 %) 5/16 (31,3 %)
a
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
b
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
c
Pour les patients recevant un traitement concomitant par corticoïdes à l’inclusion.
Remarque : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 52 ou qui
ont été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été
considérés comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la
Semaine 52.
Les autres critères d’évaluation exploratoires de l’efficacité comprenaient la réponse clinique selon
l’indice d’activité de la rectocolite hémorragique pédiatrique (Paediatric Ulcerative Colitis Activity
Index, PUCAI) (définie comme une diminution de l’indice PUCAI ≥ 20 points par rapport à la valeur
initiale) et la rémission clinique selon l’indice PUCAI (définie comme un indice PUCAI < 10) à la
Semaine 8 et à la Semaine 52 (tableau 33).
Tableau 33. Résultats des critères d’évaluation exploratoires selon l’indice PUCAI
Semaine 8
Adalimumab
a
Dose maximale de 160 mg
à la Semaine 0/placebo à la
Semaine 1
N = 30
Adalimumab
b,c
Dose maximale de
160 mg à la Semaine 0
et à la Semaine 1
N = 47
Rémission clinique selon
l’indice PUCAI
10/30 (33,3 %)
22/47 (46,8 %)
Réponse clinique selon
l’indice PUCAI
15/30 (50,0 %)
32/47 (68,1 %)
117
Semaine 8
Adalimumab
a
Dose maximale de 160 mg
à la Semaine 0/placebo à la
Semaine 1
N = 30
Adalimumab
b,c
Dose maximale de
160 mg à la Semaine 0
et à la Semaine 1
N = 47
Semaine 52
Adalimumab
d
Dose maximale de 40 mg
1 semaine sur 2
N = 31
Adalimumab
e
Dose maximale de
40 mg chaque
semaine
N = 31
Rémission clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon l’indice PUCAI
14/31 (45,2 %)
18/31 (58,1 %)
Réponse clinique chez les
répondeurs à la Semaine 8
selon l’indice PUCAI
18/31 (58,1 %)
16/31 (51,6 %)
a
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0, placebo à la
Semaine 1, et 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
b
Adalimumab 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et
1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la Semaine 2
c
En excluant la dose d’induction en ouvert d’adalimumab de 2,4 mg/kg (dose maximale
de 160 mg) à la Semaine 0 et à la Semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg)
à la Semaine 2
d
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines
e
Adalimumab 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine
Remarque 1 : les deux groupes du traitement d’induction ont reçu une dose de 0,6 mg/kg
(dose maximale de 40 mg) à la Semaine 4 et à la Semaine 6.
Remarque 2 : pour les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 8, les
critères d’évaluation sont considérés comme n’étant pas atteints.
Remarque 3 : les patients dont les valeurs étaient manquantes à la Semaine 52 ou qui ont
été randomisés pour recevoir un traitement de réinduction ou d’entretien ont été
considérés comme non répondeurs d’après les critères d’évaluation de la Semaine 52.
Parmi les patients traités par adalimumab qui ont reçu un traitement de réinduction pendant la période
d’entretien, 2/6 (33 %) ont présenté une réponse clinique selon le SMT à la Semaine 52.
Qualité de vie
Par rapport aux données d’inclusion, des améliorations cliniquement significatives ont été observées
au niveau des paramètres IMPACT III et des scores du questionnaire à remplir par le soignant sur la
productivité au travail et la limitation des activités (Work Productivity and Activity Impairment,
WPAI) dans les groupes traités par adalimumab.
Par rapport aux données d’inclusion, des augmentations cliniquement significatives (amélioration) de
la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les groupes traités par adalimumab, et des
augmentations cliniquement significatives (amélioration) de l’indice de masse corporelle ont été
observées chez les sujets recevant la dose d’entretien élevée de 40 mg (0,6 mg/kg) maximum chaque
semaine.
Uvéite chez l’enfant et l’adolescent
La tolérance et l’efficacité de l’adalimumab ont été évaluées dans une étude randomisée, contrôlée, en
double aveugle, conduite chez 90 patients pédiatriques âgés de 2 à < 18 ans atteints d’uvéite active
antérieure non infectieuse associée à une AJI qui étaient réfractaires à un traitement d’au moins
118
12 semaines par le méthotrexate. Les patients ont reçu soit un placebo soit 20 mg d’adalimumab (s’ils
pesaient < 30 kg) ou 40 mg d’adalimumab (s’ils pesaient ≥ 30 kg) toutes les deux semaines en
association avec leur dose initiale de méthotrexate.
Le critère principal d’évaluation était le « délai de survenue de la rechute ». Les critères déterminant la
rechute étaient une aggravation ou l’absence prolongée d’amélioration de l’inflammation oculaire, une
amélioration partielle avec le développement de comorbidités oculaires prolongées ou l’aggravation
des comorbidités oculaires, l’utilisation non autorisée de médicaments concomitants et la suspension
du traitement sur une durée de temps prolongée.
Réponse clinique
L’adalimumab a retardé de manière significative le délai de survenue de la rechute versus placebo
(voir figure 3, p < 0,0001, test de log rank). Le délai médian de survenue de la rechute était de
24,1 semaines pour les patients recevant le placebo, tandis que le délai médian de survenue de la
rechute n’a pas pu être estimé pour les patients traités par l’adalimumab car moins de la moitié de ces
patients a présenté une rechute. L’adalimumab a diminué de manière significative le risque de rechute
de 75 % versus placebo, comme le montre le hazard ratio (HR = 0,25 [IC à 95 % : 0,12 ; 0,49]).
Figure 3 : Courbes de Kaplan-Meier illustrant le délai de survenue de la rechute dans l’étude
sur l’uvéite pédiatrique
TEMPS (SEMAINES)
Traitement Placebo Adalimumab
Remarque : P = Placebo (Nombre de patients à risque) ; A = Adalimumab (Nombre de patients à
risque).
PROBABILITE DE RECHUTE
119
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de
l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après
l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois
études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses
intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la
dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg (~40 mg), les clairances étaient
de 11 à 15 mL/heure, le volume de distribution (V
ss
) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie
terminale moyenne a été de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide
synovial de plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % des
concentrations sériques.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de
l'ordre d'environ 5 µg/mL (sans méthotrexate) et de 8 à 9 µg/mL (avec méthotrexate). Les
concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près
dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux
semaines et toutes les semaines.
Après administration sous-cutanée de 24 mg/m
2
(une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients atteints d’arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés
de 4 à 17 ans, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab (valeurs mesurées des
Semaines 20 à 48) a été de 5,6 ± 5,6 µg/mL (CV 102 %) lorsque l’adalimumab était administré sans
traitement concomitant par le méthotrexate et de 10,9 ± 5,2 µg/mL (CV 47,7 %) en cas
d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Chez les patients atteints d’AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d’un
poids < 15 kg ayant reçu l’adalimumab à la dose de 24 mg/m
2
, la concentration sérique résiduelle
moyenne de l’adalimumab était de 6,0 ± 6,1 µg/mL (CV 101 %) lorsque l’adalimumab était administré
sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 ± 5,6 µg/mL (CV 71,2 %) en cas
d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée d’une dose de 24 mg/m² (une dose maximale de 40 mg) toutes les
deux semaines chez des patients atteints d’arthrite liée à l’enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration
sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre (valeurs mesurées à la Semaine 24) a
été de 8,8 ± 6,6 µg/mL lorsque l’adalimumab était administré sans traitement concomitant par le
méthotrexate et de 11,8 ± 4,3 µg/mL en cas d’administration concomitante avec le méthotrexate.
Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients
adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle
moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) à la Semaine 68 était de 8,0 ±
4,6 µg/mL.
Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration minimale moyenne à l’état d’équilibre
était de 5 µg/mL pendant le traitement par 40 mg d’adalimumab une semaine sur deux en
monothérapie.
Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux
semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration
résiduelle moyenne à l’état d’équilibre de l’adalimumab (moyenne ± ET) était
d’environ 7,4 ±5,8 µg/mL (CV 79 %).
120
Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la Semaine 2, ont permis d’obtenir des concentrations sériques
résiduelles d’adalimumab d'environ 7 à 8 μg/mL à la Semaine 2 et à la Semaine 4. Au cours du
traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes
à l’état d’équilibre, de la Semaine 12 jusqu'à la Semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 μg/mL.
L’exposition à l’adalimumab chez les adolescents atteints d’HS a été prédite en utilisant une
modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basées sur la pharmacocinétique
observée dans des indications croisées chez d’autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique,
arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Le schéma
posologique recommandé d'adalimumab chez les adolescents atteints d’HS est 40 mg toutes les deux
semaines. Comme l’exposition à l’adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les
adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la
dose recommandée chez l’adulte de 40 mg par semaine.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'adalimumab à la
Semaine 0 suivie de 40 mg d'adalimumab à la Semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques
minimales d'adalimumab d'environ 5,5 µg/mL pendant la période d'induction. Une dose de charge
de 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la Semaine 2 permet
d'obtenir des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/mL pendant la période
d'induction. Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 µg/mL ont été
obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg
d'adalimumab toutes les deux semaines.
Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de
l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux Semaines 0 et 2, en
fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. À la Semaine 4, les patients ont été randomisés selon un
rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux
semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les
concentrations sériques résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab obtenues à la Semaine 4 ont été
de 15,7 ± 6,6 µg/mL chez les patients de poids 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 ± 6,1 µg/mL chez les
patients de poids < 40 kg (80/40 mg).
Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
Semaine 52 étaient de 9,5 ± 5,6 µg/mL dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 ± 2,2 µg/mL
dans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez
les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines
pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux
semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (± ET) de l'adalimumab à la
Semaine 52 ont été de 15,3 ± 11,4 μg/mL (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 ± 3,5 μg/mL
(20/10 mg, toutes les semaines).
Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d’induction de 160 mg d'adalimumab à
la Semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la Semaine 2 permet d'obtenir des concentrations
sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 µg/mL pendant la période d'induction. Des
concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 µg/mL ont été observées chez des
patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'adalimumab
toutes les deux semaines.
Après administration sous‑cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de
40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite
hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l’adalimumab à l’état d’équilibre était
de 5,01 ± 3,28 µg/mL à la Semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose
maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (± ET) de
l’adalimumab à l’état d’équilibre était de 15,7 ± 5,60 μg/mL à la Semaine 52.
121
Chez les patients adultes atteints d’uvéite, la dose d’induction de 80 mg d’adalimumab à la
Semaine 0 suivie de 40 mg d’adalimumab toutes les deux semaines à partir de la Semaine 1 a permis
d’obtenir des concentrations sériques moyennes d’adalimumab à l’état d’équilibre
d’environ 8 à 10 μg/mL.
L’exposition à l’adalimumab chez les patients atteints d’uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant
une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique
observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique,
maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l’enthésite). Aucune donnée d’exposition clinique n’est
disponible sur l’utilisation d’une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les
expositions prévisibles indiquent qu’en l’absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner
une augmentation initiale de l’exposition systémique.
Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par
80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris les patients
adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d’HS, et les patients pédiatriques
40 kg atteints de MC et de RCH).
Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique
Sur la base des données des études cliniques chez les patients atteints d’AJI (AJI polyarticulaire et
arthrite liée à l’enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations
plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d’adalimumab apparente
produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/mL
(IC à 95 % : 1-6 μg/mL).
Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l’efficacité chez les patients
pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA
« clair ou minimal », respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA « clair ou minimal » ont
augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d’adalimumab, avec une CE50 apparente
similaire d’environ 4,5 μg/mL (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.
Élimination
Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus
de 1 300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente
de l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des
différences pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab.
Il a été observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab,
AAA) étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.
Insuffisance hépatique ou rénale
L’adalimumab n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
5.3 Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en
administration répétée et de génotoxicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été
réalisée chez des singes cynomolgus à 0, 30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de
signe de fœto-toxicité de l'adalimumab. Les études de cancérogénicité, de fertilité et de toxicité
post-natale n'ont été réalisée avec l'adalimumab en raison de l’absence de modèles appropriés pour cet
anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF de rongeur et en raison du
développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
122
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Acide adipique
Mannitol (E 421)
Polysorbate 80 (E 433)
Acide chlorhydrique (pour l’ajustement du pH) (E 507)
Hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH) (E 524)
Eau pour préparations injectables
6.2 Incompatibilités
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
2 ans
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver la seringue préremplie ou
le stylo prérempli dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Une seringue préremplie ou un stylo prérempli d’Hyrimoz peut être maintenu à des températures allant
jusqu’à 25 °C pendant 42 jours maximum à l’abri de la lumière. Après cette période, le médicament
doit être jeté.
6.5 Nature et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie
0,2 mL de solution dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’un
bouchon en caoutchouc (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille 29G en acier inoxydable avec une
collerette, un capuchon d’aiguille en caoutchouc (élastomère thermoplastique) et un piston en
plastique.
Boîte multipack contenant 2 (2 boîtes de 1) seringues préremplies.
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie
0,4 mL de solution dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’un
bouchon en caoutchouc (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille 29G en acier inoxydable avec
protection d’aiguille automatique à collerette, un capuchon d’aiguille en caoutchouc (élastomère
thermoplastique) et un piston en plastique.
Boîtes de 1 et 2 seringue(s) préremplie(s), sous plaquette.
Boîtes multipack contenant 6 (3 boîtes de 2) seringues préremplies, sous plaquette.
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
0,4 mL de solution dans une seringue préremplie à usage unique intégrée dans un stylo de forme
triangulaire muni d’une fenêtre de visualisation transparente et d’une étiquette. La seringue à
l’intérieur du stylo, en verre de type I et munie d’une aiguille 29G en acier inoxydable, d’un capuchon
123
d’aiguille interne en caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un bouchon en caoutchouc
(caoutchouc bromobutyle).
Boîtes de 1, 2 et 4 stylo(s) prérempli(s).
Boîtes multipack contenant 6 (3 boîtes de 2) stylos préremplis.
Hyrimoz 80 mg solution injectable en seringue préremplie
0,8 mL de solution dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’un
bouchon en caoutchouc (caoutchouc bromobutyle) et d’une aiguille 29G en acier inoxydable avec
protection d’aiguille automatique à collerette, un capuchon d’aiguille en caoutchouc (élastomère
thermoplastique) et un piston en plastique.
Boîtes de 1 et 2 seringue(s) préremplie(s), sous plaquette.
Hyrimoz 80 mg solution injectable en stylo prérempli
0,8 mL de solution dans une seringue préremplie à usage unique intégrée dans un stylo de forme
triangulaire muni d’une fenêtre de visualisation transparente et d’une étiquette. La seringue à
l’intérieur du stylo, en verre de type I et munie d’une aiguille 29G en acier inoxydable, d’un capuchon
d’aiguille interne en caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un bouchon en caoutchouc
(caoutchouc bromobutyl).
Boîtes de 1, 2 et 3 stylo(s) prérempli(s).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6 Précautions particulières d'élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en
vigueur.
Des instructions complètes sont fournies dans la notice, à la rubrique 7 « Instructions d’utilisation ».
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
8. NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/18/1286/019
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/18/1286/012
EU/1/18/1286/013
EU/1/18/1286/014
124
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/18/1286/015
EU/1/18/1286/016
EU/1/18/1286/017
EU/1/18/1286/018
Hyrimoz 80 mg solution injectable en seringue préremplie
EU/1/18/1286/008
EU/1/18/1286/009
Hyrimoz 80 mg solution injectable en stylo prérempli
EU/1/18/1286/010
EU/1/18/1286/011
EU/1/18/1286/020
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
Date de première autorisation : 26 juillet 2018
Date du dernier renouvellement : 15 février 2023
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
125
ANNEXE II
A. FABRICANT(S) DU/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D’ORIGINE
BIOLOGIQUE ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA
LIBÉRATION DES LOTS
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET
D’UTILISATION
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHÉ
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
126
A. FABRICANT(S) DE LA/DES SUBSTANCE(S) ACTIVE(S) D’ORIGINE BIOLOGIQUE
ET FABRICANT(S) RESPONSABLE(S) DE LA LIBÉRATION DES LOTS
Nom et adresse du (des) fabricant(s) du (des) substance(s) active(s) d’origine biologique
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Nom et adresse du (des) fabricant(s) responsable(s) de la libération des lots
Sandoz GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DÉLIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale restreinte (voir annexe I: Résumé des Caractéristiques du
Produit, rubrique 4.2).
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHÉ
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la
liste des dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe
7, de la directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des
médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités de pharmacovigilance
et interventions requises décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de
l’autorisation de mise sur le marché, ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
127
De plus, un PGR actualisé doit être soumis:
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
Mesures additionnelles de minimisation du risque
Les cartes de surveillance du patient contiennent les principaux éléments suivants :
o infections, y compris la tuberculose
o cancer
o affections du système nerveux
o vaccinations
128
ANNEXE III
ÉTIQUETAGE ET NOTICE
129
A. ÉTIQUETAGE
130
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 ml contient 20 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
20 mg/0,4 mL
2 seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
131
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/007 2 seringues préremplies
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 20 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
132
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
TEXTE DES PLAQUETTES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 20 mg injection
adalimumab
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
SANDOZ
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
SC
20 mg/0,4 mL
133
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 20 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,4 mL
134
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (AVEC BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,2 mL contient 20 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
20 mg/0,2 mL
Boîte multipack : 2 (2 boîtes de 1) seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
135
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/019 2 seringues préremplies (2 boîtes de 1)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 20 mg/0,2 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
136
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (SANS BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 20 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,2 mL contient 20 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
20 mg/0,2 mL
1 seringue préremplie
Composant d’une boîte multipack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
Ouvrir ici
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
137
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
1/18/1286/019 2 seringues préremplies (2 boîtes de 1)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 20 mg/0,2 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
138
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 20 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,2 mL
139
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,8 mL
1 seringue préremplie
2 seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
140
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/001 1 seringue préremplie
EU/1/18/1286/002 2 seringues préremplies
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
141
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (AVEC BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,8 mL
Boîte multipack : 6 (3 boîtes de 2) seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
142
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/003 6 seringues préremplies (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
143
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (SANS BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,8 mL
2 seringues préremplies
Composant d’une boîte multipack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
144
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/003 6 seringues préremplies (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
145
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
TEXTE DES PLAQUETTES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg injection
adalimumab
2. NOM DU TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
SANDOZ
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
SC
40 mg/0,8 mL
146
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 40 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,8 mL
147
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,8 mL
1 stylo prérempli (SensoReady)
2 stylos préremplis (SensoReady)
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
148
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/004 1 stylo prérempli
EU/1/18/1286/005 2 stylos préremplis
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
149
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (AVEC BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,8 mL
Boîte multipack : 6 (3 boîtes de 2) stylos préremplis (SensoReady)
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
150
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/006 6 stylos préremplis (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
151
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (SANS BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 ml contient 40 mg d’adalimumab
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium, mannitol, polysorbate 80,
acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,8 mL
2 stylos préremplis (SensoReady)
Composant d’une boîte multipack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
152
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/006 6 stylos préremplis (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
153
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 40 mg injection
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,8 mL
154
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 mL contient 40 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,4 mL
1 seringue préremplie
2 seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
155
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/012 1 seringue préremplie
EU/1/18/1286/013 2 seringues préremplies
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
156
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (AVEC BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 mL contient 40 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,4 mL
Boîte multipack : 6 (3 boîtes de 2) seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
157
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/014 6 seringues préremplies (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
158
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (SANS BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,4 mL contient 40 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,4 mL
2 seringues préremplies
Composant d’une boîte multipack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
159
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/014 6 seringues préremplies (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
160
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
TEXTE DES PLAQUETTES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable
adalimumab
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sandoz
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
SC
40 mg/0,4 mL
161
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 40 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,4 mL
162
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 mL contient 40 mg d’adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,4 mL
1 stylo prérempli (SensoReady)
2 stylos préremplis (SensoReady)
4 stylos préremplis (SensoReady)
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
163
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/015 1 stylo prérempli
EU/1/18/1286/016 2 stylos préremplis
EU/1/18/1286/017 4 stylos préremplis
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
164
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
165
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (AVEC BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 mL contient 40 mg d’adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,4 mL
Boîte multipack : 6 (3 boîtes de 2) stylos préremplis (SensoReady)
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
166
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/018 6 stylos préremplis (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
167
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE INTÉRIEUR DE LA BOÎTE MULTIPACK (SANS BOÎTE BLEUE)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 40 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,4 mL contient 40 mg d’adalimumab
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
40 mg/0,4 mL
2 stylos préremplis (SensoReady)
Composant d’une boîte multipack, ne peut être vendu séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
168
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/018 6 stylos préremplis (3 boîtes de 2)
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 40 mg/0,4 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
169
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 40 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,4 mL
170
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 80 mg solution injectable en seringue préremplie.
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Une seringue préremplie de 0,8 mL contient 80 mg d'adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
80 mg/0,8 mL
1 seringue préremplie
2 seringues préremplies
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
À usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
171
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Conserver les seringues préremplies dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/008 1 seringue préremplie
EU/1/18/1286/009 2 seringues préremplies
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 80 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
172
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
173
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PLAQUETTES OU LES FILMS
THERMOSOUDÉS
TEXTE DES PLAQUETTES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 80 mg solution injectable
adalimumab
2. NOM DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
SANDOZ
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. AUTRE
SC
80 mg/0,8 mL
174
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTES DES SERINGUES
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 80 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,8 mL
175
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
EMBALLAGE EXTÉRIEUR DE LA BOÎTE UNITAIRE
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Hyrimoz 80 mg solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Un stylo prérempli de 0,8 mL contient 80 mg d’adalimumab.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients : acide adipique, mannitol, polysorbate 80, acide chlorhydrique, hydroxyde de sodium, eau
pour préparations injectables.
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Solution injectable
80 mg/0,8 mL
1 stylo prérempli (SensoReady)
2 stylos préremplis (SensoReady)
3 stylos préremplis (SensoReady)
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée.
A usage unique.
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
176
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Conserver les stylos préremplis dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS
NON UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL
Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
A-6250 Kundl
Autriche
12. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/18/1286/010 1 stylo prérempli
EU/1/18/1286/011 2 stylos préremplis
EU/1/18/1286/020 3 stylos préremplis
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
Hyrimoz 80 mg/0,8 mL
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
Code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
177
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
178
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Hyrimoz 80 mg solution injectable
adalimumab
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
6. AUTRE
0,8 mL
179
B. NOTICE
180
Notice : Information du patient
Hyrimoz 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
20 mg/0,4 mL
Veuillez lire attentivement cette notice avant que votre enfant utilise ce médicament car elle
contient des informations importantes.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on administre Hyrimoz à
votre enfant et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous ou votre enfant pendant le
traitement et durant 4 mois après la dernière injection d’Hyrimoz à votre enfant.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament a été personnellement prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres
personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux
de votre enfant.
-
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant prenne Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Psoriasis en plaques chez l’enfant,
Maladie de Crohn chez l’enfant,
Uvéite non infectieuse chez l’enfant.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une autre protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée à l’enthésite sont des maladies
inflammatoires des articulations qui apparaissent généralement dans l’enfance.
181
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans et l’arthrite liée à l’enthésite chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans. On
pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond aux patients tels que du méthotrexate. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz aux patients pour traiter leur
arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ou leur arthrite liée à l’enthésite.
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés
de 4 à 17 ans pour lesquels des médicaments appliqués sur la peau et un traitement par la lumière UV
n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas adaptés.
Maladie de Crohn chez l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant de 6 à 17 ans.
Votre enfant recevra peut-être d’abord d'autres médicaments. Si ces médicaments ne sont pas
suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz à votre enfant afin d'atténuer les signes et symptômes de
sa maladie de Crohn.
Uvéite non infectieuse chez l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse
présentant une inflammation de la partie avant de l’œil
Votre enfant recevra peut-être d’abord d'autres médicaments. Si ces médicaments ne sont pas
suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz à votre enfant afin d'atténuer les signes et symptômes de
sa maladie.
2. Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant prenne Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
si votre enfant est allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si votre enfant a une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie
(empoisonnement du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles
associées à un système immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si
votre enfant présente des signes d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une
sensation de fatigue, des problèmes dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
si votre enfant souffre d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer
votre médecin si votre enfant a eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
182
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si votre enfant présente des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infection
Si votre enfant a une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par
exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de
doute, contactez votre médecin.
Votre enfant peut développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si la fonction pulmonaire de votre enfant est réduite. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des
champignons, des parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels
et septicémie (empoisonnement du sang).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si votre enfant présente des symptômes tels que de la fièvre, s’il a des plaies, s’il
se sent fatigué ou s’il a des problèmes dentaires. Votre médecin peut recommander d’arrêter
momentanément le traitement par Hyrimoz.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant les antécédents
médicaux de votre enfant et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et
test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur sa
carte de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si votre enfant a déjà contracté
la tuberculose ou s’il a été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même s’il a reçu un traitement préventif
de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids, apathie,
légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le traitement, prévenez votre
médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si votre enfant a habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont courantes.
Informez votre médecin si votre enfant a des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si votre enfant est porteur du virus de l’hépatite B (VHB), s’il a une
hépatite B active ou si vous pensez qu’il présente un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le
VHB chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si votre
enfant prend d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation
d’une infection par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
183
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si votre enfant doit avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin
qu’il est traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément
son traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si votre enfant a ou développe une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera s’il doit recevoir
ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin s’il présente des
symptômes tels que des modifications de sa vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou
un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de son corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz.
Si votre enfant a reçu Hyrimoz alors qu’elle est enceinte, son bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la
grossesse. Il est important de dire aux médecins de son bébé et aux autres professionnels de
santé que votre enfant a eu Hyrimoz pendant sa grossesse ; ils pourront ainsi décider quand son
bébé devra recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si votre enfant a eu ou a des problèmes cardiaques
graves. Si votre enfant a une insuffisance cardiaque légère et qu’il est traité par Hyrimoz, l’état
de son insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Si votre enfant
développe de nouveaux symptômes ou si ceux de son insuffisance cardiaque s’aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si votre enfant a une fièvre
qui ne disparaît pas, ou des contusions ou s’il saigne très facilement, ou présente une pâleur,
contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si votre enfant prend Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou
d’autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de
lymphome a été observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients
étaient également traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre
médecin si votre enfant prend de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
184
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant de
l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou après le
traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent d’aspect,
signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si votre enfant souffre de BPCO ou est un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si votre enfant prend, a récemment pris ou pourrait prendre
tout autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Votre enfant ne devrait pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les
substances actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Votre enfant doit envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter
toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement
par Hyrimoz.
Si votre enfant est enceinte, si elle pense être enceinte ou planifie une grossesse, demandez
conseil à son médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si votre enfant reçoit Hyrimoz pendant sa grossesse, le bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de son bébé ainsi que les autres professionnels de santé
qu’elle a eu Hyrimoz pendant sa grossesse et ceci, avant que son bébé ne reçoive ses vaccins
(pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique « Avertissements et
précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
185
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,4 ml, c’est-à-dire qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Hyrimoz est disponible en stylo de 40 mg et en seringue préremplie de 20 mg et 40 mg pour
administrer une dose complète de 20 mg ou 40 mg.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes à
partir de 2 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant entre 10 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Arthrite liée à l’enthésite
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 40 mg,
suivie d’une dose de 40 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
Dose initiale de 20 mg,
suivie d’une dose de 20 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant 40 kg et
plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
186
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 20 mg une semaine
sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 80 mg (sous forme de
deux injections de 40 mg par
jour), suivie deux semaines
plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
187
Uvéite non infectieuse chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines, en association au
méthotrexate
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 80 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines, en association au
méthotrexate
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 40 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que votre enfant a reçu plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de faire une injection à votre enfant, vous devez injecter Hyrimoz dès que vous vous
en rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous
n’aviez pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec le médecin de votre enfant. Ses
symptômes peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations
à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
éruption cutanée sévère, urticaire ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
188
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l'effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; sensation de faiblesse ou de fatigue ou toux ;
symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; engourdissement ; vision
double ou faiblesse des bras ou des jambes ;
signes de cancer de la peau tels que un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
189
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer, y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
190
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
191
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP. A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 21 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, votre seringue préremplie doit
être utilisée dans les 21 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur. Vous devez noter la
date à laquelle votre seringue préremplie a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date
à laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
192
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque seringue préremplie contient 20 mg
d’adalimumab dans 0,4 ml de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium,
mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E
524) et eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 20 mg, solution injectable (injection) en seringue préremplie pour usage pédiatrique est
fourni dans 0,4 ml de solution transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’une
aiguille 29G en acier inoxydable avec protection d’aiguille à collerette, d’un capuchon d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un piston en plastique, la seringue contient 0,4 ml de
solution.
La boîte contient 2 seringues préremplies d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tel: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel.: +32 2 722 97 97
193
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tel.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malta
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tel: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tel: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tel: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tel: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tel: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tel: +40 21 407 51 60
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tel: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tel: +386 1 580 29 02
Ireland
Rowex Ltd.
Tel: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tel: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tel: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tel: +358 10 6133 400
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
194
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte du médicament, il est important
de suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide de la seringue préremplie avant votre première utilisation. Pour toute
question, interrogez votre professionnel de santé.
Votre seringue préremplie à usage unique Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette
intégrée
Figure A : seringue préremplie Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette intégrée
Il est important de :
ne pas ouvrir l’emballage extérieur tant que vous n’êtes pas prêt à utiliser la seringue.
ne pas utiliser la seringue si la plaquette n’est pas hermétiquement fermée, car cela peut
présenter un danger pour vous.
ne jamais laisser la seringue sans surveillance car d’autres personnes pourraient la manipuler.
si votre seringue tombe, ne pas l’utiliser si elle semble endommagée ou si elle est tombée alors
que le capuchon de l’aiguille était retiré.
ne retirer le capuchon de l’aiguille que juste avant d’effectuer l’injection.
veiller à ne pas toucher les ailettes de la protection de l’aiguille avant utilisation. Si vous les
touchez, la protection de l’aiguille risque d’être activée trop tôt. Ne pas retirer la collerette
avant l’injection.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter la seringue usagée juste après l’avoir utilisée. Ne pas réutiliser une seringue. Voir
rubrique « 4. Élimination des seringues usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation.
Conditions de conservation d’Hyrimoz
Conserver votre boîte de seringues au réfrigérateur, à une température comprise entre 2 °C et
8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 21 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur et conservée à température ambiante, votre
seringue préremplie doit être utilisée dans les 21 jours ou jetée, même si elle est remise au
195
réfrigérateur. Vous devez noter la date à laquelle votre seringue a été retirée pour la première
fois du réfrigérateur et la date à laquelle elle doit être jetée.
Conserver les seringues dans leur boîte d’origine jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à être utilisées
pour les protéger de la lumière.
Ne pas conserver les seringues dans des conditions extrêmes de température (chaleur ou froid).
Ne pas congeler les seringues.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte :
Hyrimoz seringue(s) préremplie(s) (voir figure A). Chaque seringue contient 20 mg/0,4 ml
d’Hyrimoz.
Matériel non inclus dans votre boîte (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
Voir rubrique « 4. Élimination des seringues usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation.
Avant votre injection
Figure C : la protection de l’aiguille n’est pas
activée : la seringue est prête à être utilisée
Figure D : la protection de l’aiguille est
activée : ne pas utiliser
o Dans ce cas, la protection de l’aiguille
est NON ACTIVÉE.
o La seringue est prête à être utilisée
(voir figure C).
o Dans ce cas, la protection de
l’aiguille est ACTIVÉE.
o NE PAS UTILISER la seringue
(voir figure D).
196
Préparation de la seringue
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez la plaquette contenant la seringue du réfrigérateur
et posez-la non ouverte sur votre plan de travail pendant 15 à 30 minutes environ afin qu’elle
atteigne la température ambiante.
Sortez la seringue de la plaquette.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez pas en présence de particules et/ou de
décolorations. En cas de doute concernant l’aspect de la solution, prenez conseil auprès de votre
pharmacien.
N’utilisez pas la seringue si elle est cassée ou si la protection de l’aiguille est activée. Ramenez
la seringue et son emballage à la pharmacie.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre seringue. N’utilisez pas la seringue si la date de
péremption est dépassée.
Contactez votre pharmacien si la seringue ne satisfait pas à l’une des vérifications mentionnées
ci-dessus.
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des cuisses.
Vous pouvez également utiliser le bas du ventre (bas
abdomen), mais pas la zone située à moins de 5 cm de votre
nombril (voir figure E).
Changez de site à chaque auto-injection.
N'injectez pas dans des zones où la peau est sensible,
contusionnée, rouge, pelée ou dure. Évitez les zones avec
des cicatrices ou des vergetures. Si vous souffrez de
psoriasis, vous NE devez PAS injecter directement dans les
zones avec des plaques de psoriasis.
Figure E : choisissez votre site
d’injection
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements circulaires
avec une compresse imbibée d’alcool. Laissez sécher le site
avant l’injection (voir figure F).
Ne touchez pas la zone nettoyée avant l’injection.
Figure F : nettoyez votre site
d’injection
197
3. L'injection:
Tirez doucement sur le capuchon de l’aiguille pour le
retirer de la seringue (voir figure G).
Jeter le capuchon de l’aiguille.
Une goutte de liquide peut apparaître à l’extrémité de
l’aiguille. C’est normal.
Figure G : retirez le capuchon de
l’aiguille
Pincez doucement la peau au niveau du site d’injection
(voir figure H).
Insérez l’aiguille dans la peau comme illustré.
Introduisez la totalité de l’aiguille dans la peau pour être
sûr que le médicament est totalement administré.
Figure H : insérez l’aiguille
Tenez la seringue comme illustré (voir figure I).
Appuyez lentement sur le piston sur toute sa course, en
veillant à ce que la tête du piston soit bien placée entre les
ailettes de l’aiguille.
Continuez à appuyer sur le piston tout en maintenant la
seringue en place pendant 5 secondes.
Figure I : maintenez la seringue en
place
Maintenez le piston totalement enfoncé pendant que
vous retirez délicatement l’aiguille du site d’injection et de
la peau (voir figure J).
Figure J : retirez l’aiguille
198
Relâchez lentement le piston et laissez la protection de
l’aiguille recouvrir automatiquement l'aiguille exposée
(voir figure K).
Une petite goutte de sang peut apparaître au niveau du site
d’injection. Dans ce cas, vous pouvez appliquer une boule
de coton ou une compresse sur le site d’injection pendant
10 secondes. Ne frottez pas le site d’injection. Vous
pouvez mettre un petit pansement adhésif sur le site
d’injection, si nécessaire.
Figure K : relâchez lentement le
piston
4. Élimination des seringues usagées:
Jetez la seringue usagée dans un collecteur d’objets
tranchants (conteneur non perforable refermable). Pour
votre sécurité, votre santé et celles des autres, les aiguilles
et les seringues usagées ne doivent jamais être réutilisées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les
ordures ménagères. Demandez à votre médecin ou
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez
plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement. Tout médicament non utilisé ou déchet
doit être éliminé conformément à la réglementation locale
en vigueur.
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
199
Notice : Information du patient
Hyrimoz 20 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
20 mg/0,2 mL
Veuillez lire attentivement cette notice avant que votre enfant utilise ce médicament car elle
contient des informations importantes.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on administre Hyrimoz à
votre enfant et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous ou votre enfant pendant le
traitement et durant 4 mois après la dernière injection d’Hyrimoz à votre enfant.
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament a été personnellement prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres
personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques à ceux
de votre enfant.
-
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant prenne Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Psoriasis en plaques chez l’enfant,
Maladie de Crohn chez l’enfant,
Uvéite non infectieuse chez l’enfant.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une autre protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans. On pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond aux patients tels
200
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz aux
patients pour traiter leur arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des points d’attache entre
les tendons et les os.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les enfants et les adolescents âgés de 6
à 17 ans.
Les patients peuvent d’abord recevoir d’autres traitements de fond tels que du méthotrexate.
Si ces traitements ne fonctionnent pas assez bien, les patients pourront recevoir Hyrimoz pour traiter
leur arthrite liée à l’enthésite.
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés
de 4 à 17 ans pour lesquels des médicaments appliqués sur la peau et un traitement par la lumière UV
n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas adaptés.
Maladie de Crohn chez l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la maladie de Crohn modérée à sévère chez l’enfant de 6 à 17 ans.
Votre enfant recevra peut-être d’abord d'autres médicaments. Si ces médicaments ne sont pas
suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz à votre enfant afin d'atténuer les signes et symptômes de
sa maladie de Crohn.
Uvéite non infectieuse chez l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse
présentant une inflammation de la partie avant de l’œil
Votre enfant recevra peut-être d’abord d'autres médicaments. Si ces médicaments ne sont pas
suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz à votre enfant afin d'atténuer les signes et symptômes de
sa maladie.
2. Quelles sont les informations à connaître avant que votre enfant prenne Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
si votre enfant est allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si votre enfant a une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie
(empoisonnement du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles
201
associées à un système immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si
votre enfant présente des signes d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une
sensation de fatigue, des problèmes dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
si votre enfant souffre d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer
votre médecin si votre enfant a eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si votre enfant présente des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si votre enfant a une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par
exemple, ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de
doute, contactez votre médecin.
Votre enfant peut développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si la fonction pulmonaire de votre enfant est réduite. Ces infections
peuvent être graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des
champignons, des parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels
et septicémie (empoisonnement du sang).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si votre enfant présente des symptômes tels que de la fièvre, s’il a des plaies, s’il
se sent fatigué ou s’il a des problèmes dentaires. Votre médecin peut recommander d’arrêter
momentanément le traitement par Hyrimoz.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant les antécédents
médicaux de votre enfant et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et
test tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur sa
carte de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si votre enfant a déjà contracté
la tuberculose ou s’il a été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même s’il a reçu un traitement préventif
de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids, manque
d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le traitement,
prévenez votre médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si votre enfant a habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont très courantes.
Informez votre médecin si votre enfant a des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
202
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si votre enfant est porteur du virus de l’hépatite B (VHB), s’il a une
hépatite B active ou si vous pensez qu’il présente un risque d’attraper le VHB. Votre médecin
devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si votre enfant
prend d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une
infection par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si votre enfant doit avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin
qu’il est traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément
son traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si votre enfant a ou développe une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera s’il doit recevoir
ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin s’il présente des
symptômes tels que des modifications de sa vision, une faiblesse dans les bras ou les jambes, ou
un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de son corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz.
Si votre enfant a reçu Hyrimoz alors qu’elle est enceinte, son bébé peut présenter un risque plus
élevé d’avoir une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la
grossesse. Il est important de dire aux médecins de son bébé et aux autres professionnels de
santé que votre enfant a eu Hyrimoz pendant sa grossesse ; ils pourront ainsi décider quand son
bébé devra recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si votre enfant a eu ou a des problèmes cardiaques
graves. Si votre enfant a une insuffisance cardiaque légère et qu’il est traité par Hyrimoz, l’état
de son insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin. Si votre enfant
développe de nouveaux symptômes ou si ceux de son insuffisance cardiaque s’aggravent (par
exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter immédiatement votre
médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si votre enfant a une fièvre
qui ne disparaît pas, ou des contusions ou s’il saigne très facilement, ou présente une pâleur,
contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le traitement.
203
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si votre enfant prend Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou
d’autres cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de
lymphome a été observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients
étaient également traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre
médecin si votre enfant prend de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant de
l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou après le
traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent d’aspect,
signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si votre enfant souffre de BPCO ou est un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si votre enfant prend, a récemment pris ou pourrait prendre
tout autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Votre enfant ne devrait pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les
substances actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Votre enfant doit envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter
toute grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement
par Hyrimoz.
Si votre enfant est enceinte, si elle pense être enceinte ou planifie une grossesse, demandez
conseil à son médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
204
Si votre enfant reçoit Hyrimoz pendant sa grossesse, le bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de son bébé ainsi que les autres professionnels de santé
qu’elle a eu Hyrimoz pendant sa grossesse et ceci, avant que son bébé ne reçoive ses vaccins
(pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique « Avertissements et
précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur l’aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser des
machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,2 mL, c’est-à-dire qu’il
est pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hyrimoz pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hyrimoz si votre enfant a besoin
d’une dose différente.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 2 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant entre 10 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Arthrite liée à l’enthésite
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
205
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 40 mg,
suivie d’une dose de 40 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
Dose initiale de 20 mg,
suivie d’une dose de 20 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant 40 kg et
plus
Dose initiale de 80 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 40 mg.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg, suivie deux
semaines plus tard de 80 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 20 mg une semaine
sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 80 mg, suivie deux
semaines plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
206
Uvéite non infectieuse chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
40 mg toutes les deux
semaines. Hyrimoz est
recommandé en association au
méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 40 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle de 20 mg toutes
les deux semaines. Hyrimoz
est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que votre enfant a reçu plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de faire une injection à votre enfant, vous devez injecter Hyrimoz dès que vous vous
en rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous
n’aviez pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec le médecin de votre enfant. Ses
symptômes peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations
à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
207
Consultez un médecin en urgence si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
éruption cutanée sévère, urticaire ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; sensation de faiblesse ou de fatigue ou toux ;
symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; engourdissement ; vision
double ou faiblesse des bras ou des jambes ;
signes de cancer de la peau tels que un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
208
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer, y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
209
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
210
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si votre enfant ressent un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP. A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 42 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, votre seringue préremplie doit
être utilisée dans les 42 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur. Vous devez noter la
date à laquelle votre seringue préremplie a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date
à laquelle elle doit être jetée.
211
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque seringue préremplie contient 20 mg
d’adalimumab dans 0,2 mL de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide
chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E 524) et eau pour préparations injectables (voir
rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 20 mg, solution injectable (injection) en seringue préremplie pour usage pédiatrique est
fourni dans 0,2 mL de solution transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’une
aiguille 29G en acier inoxydable avec une collerette, d’un capuchon d’aiguille en caoutchouc
(élastomère thermoplastique) et d’un piston en plastique, la seringue contient 0,2 mL de solution.
La boîte multipack contient 2 (2 boîtes de 1) seringues préremplies d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tel: +370 5 2636 037
212
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel.: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tel.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malta
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tel: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tel: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tel: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tel: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tel: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tel: +40 21 407 51 60
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tel: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tel: +386 1 580 29 02
Ireland
Rowex Ltd.
Tel: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tel: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tel: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tel: +358 10 6133 400
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
213
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte du médicament, il est important
de suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide de la seringue unidose préremplie avant votre première utilisation. Pour
toute question, interrogez votre professionnel de santé.
Votre seringue préremplie à usage unique Hyrimoz
Figure A : seringue préremplie Hyrimoz
Il est important de :
ne pas utiliser la seringue préremplie si l’emballage extérieur n’est pas hermétiquement
fermé, car cela peut présenter un danger.
ne pas ouvrir l’emballage intérieur avant d’être prêt à utiliser la seringue préremplie
Hyrimoz.
ne jamais laisser la seringue préremplie sans surveillance car d’autres personnes pourraient
la manipuler.
si votre seringue tombe, ne pas l’utiliser si elle semble endommagée ou si elle est tombée
alors que le capuchon de l’aiguille était retiré.
ne retirer le capuchon de l’aiguille que juste avant effectuer l’injection.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter la seringue usagée juste après l’avoir utilisée. Ne pas réutiliser une seringue. Voir
rubrique « 4. Élimination des seringues usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation.
consulter votre prestataire de santé ou infirmier/ère pour connaître le site d’injection et la
technique d’injection appropriés si vous êtes en sous-poids ou si vous injectez le produit à un
enfant.
214
Conditions de conservation de la seringue unidose préremplie Hyrimoz
Conserver la seringue préremplie Hyrimoz dans la boîte d’origine à l’abri de la lumière.
Conserver votre boîte de seringues préremplies au réfrigérateur, à une température comprise
entre 2 °C et 8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), vous pouvez conserver la seringue préremplie à
température ambiante (jusqu’à 25 °C) pendant un maximum de 42 jours.
Jeter la seringue préremplie après 42 jours de conservation à température ambiante.
Vous devez noter la date à laquelle votre seringue a été retirée pour la première fois du
réfrigérateur et la date à laquelle elle doit être jetée.
Ne pas conserver votre seringue préremplie dans des conditions extrêmes de température
(chaleur ou froid).
Ne pas congeler votre seringue préremplie.
Ne pas utiliser votre seringue préremplie après la date de péremption figurant sur la boîte ou
sur l’étiquette de la seringue. Si la seringue est périmée, ramener l’ensemble de l’emballage à
la pharmacie.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte de seringues préremplies :
Hyrimoz seringue préremplie (voir figure A). Chaque seringue préremplie contient
20 mg/0,2 mL d’adalimumab.
Matériel non inclus dans votre boîte de seringues préremplies Hyrimoz (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants ; voir rubrique « 4. Élimination des seringues usagées » à la
fin de ces instructions d’utilisation
Pansement adhésif
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
215
Préparation de la seringue préremplie
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez la boîte contenant la seringue préremplie du
réfrigérateur et posez-la non ouverte sur votre plan de travail pendant 15 à 30 minutes
environ afin qu’elle atteigne la température ambiante.
Sortez la seringue préremplie de la boîte et inspectez-la. La solution est incolore ou
légèrement jaunâtre et transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez pas en présence
de particules et/ou de décolorations. En cas de doute concernant l’aspect de la solution,
prenez conseil auprès de votre pharmacien.
N’utilisez pas la seringue préremplie si elle est cassée. Ramenez l’ensemble de l’emballage
du produit à la pharmacie.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre seringue préremplie. N’utilisez pas votre
seringue préremplie si la date de péremption est dépassée.
Contactez votre pharmacien si la seringue préremplie ne satisfait pas à l’une des vérifications
mentionnées ci-dessus.
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection est l’endroit du corps où vous allez
injecter la seringue préremplie Hyrimoz.
Le site d’injection recommandé est le devant des
cuisses. Vous pouvez également utiliser le bas du
ventre (bas abdomen), mais pas la zone située à
moins de 5 cm de votre nombril (voir figure C).
Changez de site à chaque injection.
N'injectez pas dans des zones où la peau est
sensible, contusionnée, rouge, pelée ou dure.
Évitez les zones avec des cicatrices ou des
vergetures.
Si vous souffrez de psoriasis, vous ne devez pas
injecter directement dans les zones avec des
plaques de psoriasis.
Figure C : choisissez votre site
d’injection
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lorsque vous êtes prêt à utiliser la seringue
préremplie, lavez-vous soigneusement les mains
au savon et à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements
circulaires avec une compresse imbibée d’alcool.
Laissez sécher le site avant l’injection (voir
figure D).
Ne touchez plus cette zone avant d’administrer
l’injection. Laissez la peau sécher avant
l’injection. Évitez de ventiler ou souffler sur la
zone nettoyée.
Figure D : nettoyez votre site
d’injection
216
3. L'injection :
Tirez doucement sur le capuchon de l’aiguille pour le
retirer de la seringue (voir figure E).
Éliminez (jetez) le capuchon de l’aiguille.
Une goutte de liquide peut apparaître à l’extrémité de
l’aiguille. C’est normal.
Figure E : retirez le capuchon de
l’aiguille
Pincez doucement la peau au niveau du site d’injection
(voir figure F).
Insérez l’aiguille dans la peau, à un angle de 45°,
comme illustré (voir figure F).
Figure F : insérez l’aiguille
Tenez la seringue unidose préremplie comme illustré
(voir figure G).
Appuyez lentement sur le piston sur toute sa course.
Continuez à appuyer sur le piston tout en maintenant la
seringue en place pendant 5 secondes.
Retirez délicatement l’aiguille du site d’injection et
relâchez la peau. Une petite goutte de sang peut
apparaître au niveau du site d’injection. Dans ce cas,
vous pouvez appliquer une boule de coton ou une
compresse sur le site d’injection pendant 10 secondes.
Ne frottez pas le site d’injection. Vous pouvez mettre
un petit pansement adhésif sur le site d’injection, si
nécessaire.
Figure G : appuyez sur le piston
217
4. Élimination des seringues préremplies usagées :
Jetez la seringue usagée dans un collecteur d’objets
tranchants (conteneur non perforable refermable).
Pour votre sécurité, votre santé et celles des autres,
les aiguilles et les seringues usagées ne doivent
jamais être réutilisées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec
les ordures ménagères. Demandez à votre médecin
ou pharmacien d'éliminer les médicaments que vous
n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement. Tout médicament non utilisé ou
déchet doit être éliminé conformément à la
réglementation locale en vigueur.
Figure H : jetez la seringue préremplie
usagée
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
218
Notice : Information du patient
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
40 mg/0,8 mL
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Hyrimoz
et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous pendant votre traitement et durant
4 mois après votre dernière injection d’Hyrimoz (ou celle de votre enfant).
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique, et
Uvéite non infectieuse.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une autre protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
219
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Hyrimoz peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hyrimoz peut ralentir les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par la maladie et
améliorer les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Hyrimoz est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin considère que le
méthotrexate est inapproprié, Hyrimoz peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée à l’enthésite sont des maladies
inflammatoires des articulations qui apparaissent généralement dans l’enfance.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans et l’arthrite liée à l’enthésite chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans. On
pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond aux patients tels que du méthotrexate. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz aux patients pour traiter leur
arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ou leur arthrite liée à l’enthésite.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hyrimoz est utilisé chez l’adulte pour traiter ces maladies. Si vous avez une spondylarthrite
ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes de votre
maladie.
Psoriasis en plaques chez l’adulte et l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte. Hyrimoz est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés
de 4 à 17 ans pour lesquels des médicaments appliqués sur la peau et un traitement par la lumière UV
n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas adaptés.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations associée au psoriasis.
220
Hyrimoz est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Hyrimoz peut ralentir les
altérations du cartilage et de l’os des articulations dues à la maladie et améliorer les capacités
fonctionnelles.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire à
long terme de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus.
Elle touche le plus souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les
aisselles, l'intérieur des cuisses, l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également
apparaître sur les zones concernées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l'hidrosadénite suppurée chez l'adulte et l’adolescent à partir de 12 ans.
Hyrimoz peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant de 6 à 17 ans. Si vous êtes
atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes
de votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et les
enfants âgés de 6 à 17 ans. Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord
d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira
Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière
de l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
221
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie (empoisonnement
du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles associées à un système
immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infection
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de doute,
contactez votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est réduite. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels et septicémie
(empoisonnement du sang).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous
recommander d’arrêter momentanément votre traitement par Hyrimoz.
222
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents
médicaux et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et test
tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte
de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la
tuberculose ou si vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement
préventif de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids,
apathie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le traitement,
prévenez votre médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si vous avez habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont courantes.
Informez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le
VHB chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous
prenez d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une
infection par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Sujets âgés de plus de 65 ans
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Hyrimoz. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Hyrimoz. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin que vous
êtes traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre
traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
223
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz. Si vous avez reçu
Hyrimoz alors que vous êtes enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé d’avoir
une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse. Il est
important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que vous
avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes
cardiaques graves. Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par
Hyrimoz, l’état de votre insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin.
Si vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si vous avez une fièvre qui
ne disparaît pas, ou des contusions ou si vous saignez très facilement, si vous présentez une
pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le
traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si vous prenez Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient également
traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre médecin si vous
prenez de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant de
l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou après le
traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent d’aspect,
signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté pour vous.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
224
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
d’Hyrimoz.
Ne donnez pas Hyrimoz aux enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
avant l’âge de 2 ans.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hyrimoz.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Hyrimoz pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser
des machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
225
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Hyrimoz est disponible en stylo de 40 mg et en seringue préremplie de 20 mg et 40 mg pour
administrer une dose complète de 20 mg ou 40 mg.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
40 mg toutes les
deux semaines en dose unique
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi avec celui par
Hyrimoz. Si votre médecin juge
que le méthotrexate est
inapproprié, Hyrimoz peut être
donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hyrimoz, votre
médecin peut décider de vous
prescrire 40 mg d’Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes à
partir de 2 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant entre 10 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Arthrite liée à l’enthésite
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes à
partir de 6 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
226
Psoriasis
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie de 40 mg
administrés une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la dose initiale.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin. Si cette dose n’est
pas suffisamment efficace,
votre médecin pourra
augmenter la dose à 40 mg
toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de 4
à 17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 40 mg, suivie
d’une dose de 40 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Sans objet
Enfants et adolescents âgés de 4
à 17 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
Dose initiale de 20 mg, suivie
d’une dose de 20 mg une
semaine plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 20 mg une semaine sur
deux.
Sans objet
Hidrosadénite suppurée
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg en
un jour ou de deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs),
suivie d'une dose de 80 mg
deux semaines après
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Après deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d'une dose de 40 mg toutes
les semaines ou de 80 mg
toutes les deux semaines,
suivant la prescription de
votre médecin
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
227
Hidrosadénite suppurée
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adolescents âgés de 12 à 17 ans
pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie d’une dose
de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la
semaine suivante.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir une
réponse plus rapide, votre
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours consécutifs),
suivie deux semaines plus tard
de 80 mg (administrés sous
forme de deux injections de
40 mg en un jour).
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
228
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de 6
à 17 ans et pesant 40 kg et plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de 6
à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg, suivie
deux semaines plus tard de
20 mg une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 80 mg (sous
forme de deux injections de
40 mg par jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose habituelle
est de 20 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
229
Rectocolite hémorragique
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg en
un jour ou de deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs),
suivie de 80 mg (sous forme
de deux injections de 40 mg
en un jour) deux semaines
plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents à partir de
6 ans pesant 40 kg et plus
Dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour) deux semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 80 mg une semaine sur
deux (sous forme de deux
injections de 40 mg en un jour).
Les patients atteignant l’âge de
18 ans alors qu’ils reçoivent une
dose de 80 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre
leur traitement à la dose
prescrite.
Enfants et adolescents à partir de
6 ans pesant moins de 40 kg
Dose initiale de 80 mg (sous
forme de deux injections de
40 mg en un jour), suivie de
40 mg (sous forme d’une seule
injection de 40 mg) deux
semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge de
18 ans alors qu’ils reçoivent une
dose de 40 mg toutes les deux
semaines doivent poursuivre
leur traitement à la dose
prescrite.
230
Uvéite non infectieuse
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg),
suivie de 40 mg administrés
une semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Dans l’uvéite non infectieuse,
l’administration de
corticoïdes ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Hyrimoz.
Hyrimoz peut aussi être
administré seul.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines, en association au
méthotrexate
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 80 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines, en association au
méthotrexate
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 40 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que vous en avez pris plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hyrimoz dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations
à votre médecin ou à votre pharmacien.
231
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
éruption cutanée sévère, urticaire ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement à l'effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; sensation de faiblesse ou de fatigue ou toux ;
symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; engourdissement ; vision
double ou faiblesse des bras ou des jambes ;
signes de cancer de la peau tels que un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
232
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer, y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
233
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
234
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP. A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
235
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 21 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, votre seringue préremplie doit
être utilisée dans les 21 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur. Vous devez noter la
date à laquelle votre seringue préremplie a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date
à laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque seringue préremplie contient 40 mg
d’adalimumab dans 0,8 ml de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium,
mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E
524) et eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 40 mg, solution injectable (injection) en seringue préremplie est fourni dans 0,8 ml de
solution transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’une
aiguille 29G en acier inoxydable avec protection d’aiguille à collerette, d’un capuchon d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un piston en plastique, la seringue contient 0,8 ml de
solution.
Les boîtes contiennent 1 et 2 seringues préremplies d’Hyrimoz.
Les boîtes multipack contiennent 6 (3 boîtes de 2) seringues préremplies d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
236
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tel: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel.: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tel.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malta
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tel: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tel: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tel: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tel: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tel: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tel: +40 21 407 51 60
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tel: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tel: +386 1 580 29 02
Ireland
Rowex Ltd.
Tel: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tel: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tel: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tel: +358 10 6133 400
237
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte du médicament, il est important
de suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide de la seringue préremplie avant votre première utilisation. Pour toute
question, interrogez votre professionnel de santé.
Votre seringue préremplie à usage unique Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette
intégrée
Figure A : seringue préremplie Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette intégrée
Il est important de :
ne pas ouvrir l’emballage extérieur tant que vous n’êtes pas prêt à utiliser la seringue.
ne pas utiliser la seringue si la plaquette n’est pas hermétiquement fermée, car cela peut
présenter un danger pour vous.
ne jamais laisser la seringue sans surveillance car d’autres personnes pourraient la manipuler.
si votre seringue tombe, ne pas l’utiliser si elle semble endommagée ou si elle est tombée alors
que le capuchon de l’aiguille était retiré.
ne retirer le capuchon de l’aiguille que juste avant d’effectuer l’injection.
238
veiller à ne pas toucher les ailettes de la protection de l’aiguille avant utilisation. Si vous les
touchez, la protection de l’aiguille risque d’être activée trop tôt. Ne pas retirer la collerette
avant l’injection.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter la seringue usagée juste après l’avoir utilisée. Ne pas réutiliser une seringue. Voir
rubrique « 4. Élimination des seringues usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation.
Conditions de conservation d’Hyrimoz
Conserver votre boîte de seringues au réfrigérateur, à une température comprise entre 2 °C et
8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 21 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur et conservée à température ambiante, votre
seringue préremplie doit être utilisée dans les 21 jours ou jetée, même si elle est remise au
réfrigérateur. Vous devez noter la date à laquelle votre seringue a été retirée pour la première
fois du réfrigérateur et la date à laquelle elle doit être jetée.
Conserver les seringues dans leur boîte d’origine jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à être utilisées
pour les protéger de la lumière.
Ne pas conserver les seringues dans des conditions extrêmes de température (chaleur ou froid).
Ne pas congeler les seringues.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte :
Hyrimoz seringue(s) préremplie(s) (voir figure A). Chaque seringue contient 40 mg/0,8 ml
d’Hyrimoz.
Matériel non inclus dans votre boîte (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
Voir rubrique « 4. Élimination des seringues usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation.
239
Avant votre injection
Figure C : la protection de l’aiguille n’est pas
activée : la seringue est prête à être utilisée
Figure D : la protection de l’aiguille est
activée : ne pas utiliser
o Dans ce cas, la protection de l’aiguille
est NON ACTIVÉE.
o La seringue est prête à être utilisée
(voir figure C).
o Dans ce cas, la protection de
l’aiguille est ACTIVÉE.
o NE PAS UTILISER la seringue
(voir figure D).
Préparation de la seringue
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez la plaquette contenant la seringue du réfrigérateur
et posez-la non ouverte sur votre plan de travail pendant 15 à 30 minutes environ afin qu’elle
atteigne la température ambiante.
Sortez la seringue de la plaquette.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez pas en présence de particules et/ou de
décolorations. En cas de doute concernant l’aspect de la solution, prenez conseil auprès de votre
pharmacien.
N’utilisez pas la seringue si elle est cassée ou si la protection de l’aiguille est activée. Ramenez
la seringue et son emballage à la pharmacie.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre seringue. N’utilisez pas la seringue si la date de
péremption est dépassée.
Contactez votre pharmacien si la seringue ne satisfait pas à l’une des vérifications mentionnées
ci-dessus.
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des cuisses.
Vous pouvez également utiliser le bas du ventre (bas
abdomen), mais pas la zone située à moins de 5 cm de votre
nombril (voir figure E).
Changez de site à chaque auto-injection.
N'injectez pas dans des zones où la peau est sensible,
contusionnée, rouge, pelée ou dure. Évitez les zones avec
des cicatrices ou des vergetures. Si vous souffrez de
psoriasis, vous NE devez PAS injecter directement dans les
zones avec des plaques de psoriasis.
Figure E : choisissez votre site
d’injection
240
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements circulaires
avec une compresse imbibée d’alcool. Laissez sécher le site
avant l’injection (voir figure F).
Ne touchez pas la zone nettoyée avant l’injection.
Figure F : nettoyez votre site
d’injection
3. L'injection:
Tirez doucement sur le capuchon de l’aiguille pour le
retirer de la seringue (voir figure G).
Jeter le capuchon de l’aiguille.
Une goutte de liquide peut apparaître à l’extrémité de
l’aiguille. C’est normal.
Figure G : retirez le capuchon de
l’aiguille
Pincez doucement la peau au niveau du site d’injection
(voir figure H).
Insérez l’aiguille dans la peau comme illustré.
Introduisez la totalité de l’aiguille dans la peau pour être
sûr que le médicament est totalement administré.
Figure H : insérez l’aiguille
Tenez la seringue comme illustré (voir figure I).
Appuyez lentement sur le piston sur toute sa course, en
veillant à ce que la tête du piston soit bien placée entre les
ailettes de l’aiguille.
Continuez à appuyer sur le piston tout en maintenant la
seringue en place pendant 5 secondes.
Figure I : maintenez la seringue en
place
241
Maintenez le piston totalement enfoncé pendant que
vous retirez délicatement l’aiguille du site d’injection et de
la peau (voir figure J).
Figure J : retirez l’aiguille
Relâchez lentement le piston et laissez la protection de
l’aiguille recouvrir automatiquement l'aiguille exposée
(voir figure K).
Une petite goutte de sang peut apparaître au niveau du site
d’injection. Dans ce cas, vous pouvez appliquer une boule
de coton ou une compresse sur le site d’injection pendant
10 secondes. Ne frottez pas le site d’injection. Vous
pouvez mettre un petit pansement adhésif sur le site
d’injection, si nécessaire.
Figure K : relâchez lentement le
piston
4. Élimination des seringues usagées:
Jetez la seringue usagée dans un collecteur d’objets
tranchants (conteneur non perforable refermable). Pour
votre sécurité, votre santé et celles des autres, les aiguilles
et les seringues usagées ne doivent jamais être réutilisées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les
ordures ménagères. Demandez à votre médecin ou
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez
plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement. Tout médicament non utilisé ou déchet
doit être éliminé conformément à la réglementation locale
en vigueur.
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
242
Notice : Information du patient
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
40 mg/0,8 mL
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Hyrimoz
et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous pendant votre traitement et durant
4 mois après votre dernière injection d’Hyrimoz (ou celle de votre enfant).
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce-qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique, et,
Uvéite non infectieuse.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
243
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Hyrimoz peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite sévère, active et évolutive non traitée
préalablement par le méthotrexate.
Hyrimoz peut ralentir les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par la maladie et
améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Hyrimoz est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin considère que le
méthotrexate est inapproprié, Hyrimoz peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et l’arthrite liée à l’enthésite sont des maladies
inflammatoires des articulations qui apparaissent généralement dans l’enfance.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans et l’arthrite liée à l’enthésite chez l’enfant et l’adolescent de 6 à 17 ans. On
pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond aux patients tels que du méthotrexate. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz aux patients pour traiter leur
arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ou leur arthrite liée à l’enthésite.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hyrimoz est utilisé chez l’adulte pour traiter ces maladies. Si vous avez une spondylarthrite
ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes de votre
maladie.
Psoriasis en plaques chez l’adulte et l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges croûteuses couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entrainant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte. Hyrimoz est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés
de 4 à 17 ans pour lesquels des médicaments appliqués sur la peau et un traitement par la lumière UV
n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas adaptés.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une inflammation des articulations associée au psoriasis.
244
Hyrimoz est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Hyrimoz peut ralentir les
altérations du cartilage et de l’os des articulations dues à la maladie et améliorer les capacités
fonctionnelles.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire à
long terme de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus.
Elle touche le plus souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les
aisselles, l'intérieur des cuisses, l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également
apparaître sur les zones concernées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l'hidrosadénite suppurée chez l'adulte et l’adolescent à partir de 12 ans.
Hyrimoz peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant de 6 à 17 ans. Si vous êtes
atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d'autres médicaments. Si votre réponse à ces
traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes
de votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et les
enfants âgés de 6 à 17 ans. Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord
d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira
Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière
de l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
245
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie (empoisonnement
du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles associées à un système
immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections dHyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infection
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est réduite. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels et septicémie
(empoisonnement du sang).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous
recommander d’arrêter momentanément votre traitement par Hyrimoz.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents
médicaux et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et test
tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte
de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la
tuberculose ou si vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement
préventif de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids,
apathie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le traitement,
prévenez votre médecin immédiatement.
246
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si vous avez habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont courantes.
Informez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque de contracter le VHB. Votre
médecin devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le
VHB chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous
prenez d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une
infection par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Sujets âgés de plus de 65 ans
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Hyrimoz. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traités par Hyrimoz. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin que vous
êtes traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre
traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz. Si vous avez reçu
Hyrimoz alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé d’avoir
une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse. Il est
important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que vous
avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
247
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes
cardiaques graves. Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par
Hyrimoz, l’état de votre insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin.
Si vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si vous avez une fièvre qui
ne disparaît pas ou des contusions ou si vous saignez très facilement, si vous présentez une
pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le
traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si vous prenez Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient également
traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre médecin si vous
prenez de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
De plus, des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant de l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou
après le traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent
d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté pour vous.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
d’Hyrimoz.
Ne donnez pas Hyrimoz aux enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
avant l’âge de 2 ans.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
248
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hyrimoz.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Hyrimoz pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser
des machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 ml, c’est-à-dire qu’il est
pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Hyrimoz est disponible en stylo de 40 mg et en seringue préremplie de 20 mg et 40 mg pour
administrer une dose complète de 20 mg ou 40 mg.
249
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
40 mg toutes les
deux semaines en dose unique
Dans la polyarthrite rhumatoïde,
le traitement par méthotrexate
est poursuivi avec celui par
Hyrimoz. Si votre médecin juge
que le méthotrexate est
inapproprié, Hyrimoz peut être
donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas de
méthotrexate avec votre
traitement par Hyrimoz, votre
médecin peut décider de vous
prescrire 40 mg d’Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes à
partir de 2 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant entre 10 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Arthrite liée à l’enthésite
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes à
partir de 6 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Psoriasis
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie de 40 mg
administrés une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la dose initiale.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin. Si cette dose n’est
pas suffisamment efficace,
votre médecin pourra
augmenter la dose à 40 mg
toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
250
Psoriasis en plaques
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 40 mg,
suivie d’une dose de 40 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
Dose initiale de 20 mg,
suivie d’une dose de 20 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Hidrosadénite suppurée
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg en
un jour ou de deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs),
suivie d'une dose de 80 mg
deux semaines après
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Après deux semaines
supplémentaires, le traitement
doit être poursuivi à raison
d'une dose de 40 mg toutes
les semaines ou de 80 mg
toutes les deux semaines,
suivant la prescription de
votre médecin
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Adolescents âgés de 12 à 17 ans
pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie d’une dose
de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la
semaine suivante.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
251
Maladie de Crohn
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de 6
à 17 ans et pesant 40 kg et plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
252
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de 6
à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg, suivie
deux semaines plus tard de
20 mg une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide, votre
médecin pourra prescrire une
dose initiale de 80 mg (sous
forme de deux injections de
40 mg par jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose habituelle
est de 20 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
Rectocolite hémorragique
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg en
un jour ou de deux injections
de 40 mg par jour pendant
deux jours consécutifs),
suivie de 80 mg (sous forme
de deux injections de 40 mg
en un jour) deux semaines
plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
253
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents à partir de
6 ans pesant 40 kg et plus
Dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour) deux semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 80 mg une semaine sur
deux (sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour).
Les patients atteignant l’âge de
18 ans alors qu’ils reçoivent
une dose de 80 mg toutes les
deux semaines doivent
poursuivre leur traitement à la
dose prescrite.
Enfants et adolescents à partir de
6 ans pesant moins de 40 kg
Dose initiale de 80 mg (sous
forme de deux injections de
40 mg en un jour), suivie de
40 mg (sous forme d’une seule
injection de 40 mg) deux
semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge de
18 ans alors qu’ils reçoivent
une dose de 40 mg toutes les
deux semaines doivent
poursuivre leur traitement à la
dose prescrite.
254
Uvéite non infectieuse
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg),
suivie de 40 mg administrés
une semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Dans l’uvéite non infectieuse,
l’administration de
corticoïdes ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Hyrimoz.
Hyrimoz peut aussi être
administré seul.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines, en association au
méthotrexate
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 80 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines, en association au
méthotrexate
Votre médecin peut
également lui prescrire une
dose initiale de 40 mg qui
pourra être administrée une
semaine avant le début de la
dose usuelle.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que vous en avez pris plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hyrimoz dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
255
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence, si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
une éruption cutanée sévère, de l'urticaire ;
un gonflement de la face, des mains, des pieds ;
une gêne respiratoire, gêne en avalant ;
un essoufflement à l'effort ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
des signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies,
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; une sensation de faiblesse ou de fatigue, ou une toux ;
des symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; un engourdissement; une
vision double, ou une faiblesse des bras ou des jambes ;
des signes de cancer de la peau tels quun « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
des signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
256
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
cancer ; y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
257
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire
du corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisée de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
258
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
259
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 21 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, votre stylo prérempli doit être
utilisé dans les 21 jours ou jeté, même sil est remis au réfrigérateur. Vous devez noter la date à
laquelle votre stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque stylo prérempli contient 40 mg d’adalimumab
dans 0,8 ml de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, acide citrique monohydraté, chlorure de sodium,
mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium
(E 524) et eau pour préparations injectables (voir rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 40 mg, solution injectable (injection) en stylo prérempli est fourni dans 0,8 ml de solution
transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue préremplie à usage unique intégrée dans un stylo de forme
triangulaire muni d’une fenêtre de visualisation et d’une étiquette. La seringue à l’intérieur du stylo, en
verre de type I et munie d’une aiguille 29G en acier inoxydable et d’un capuchon interne d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique), contient 0,8 ml de solution.
Les boîtes contiennent 1 et 2 stylos préremplis d’Hyrimoz.
Les boîtes multipack contiennent 6 (3 packs de 2) stylos préremplis d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
260
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tel: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel.: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tel.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malta
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tel: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tel: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tel: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tel: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tel: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tel: +40 21 407 51 60
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tel: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tel: +386 1 580 29 02
Ireland
Rowex Ltd.
Tel: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tel: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tel: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tel: +358 10 6133 400
261
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte du médicament, il est important
de suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide du stylo prérempli avant votre première utilisation. Pour toute question,
interrogez votre professionnel de santé.
Votre stylo prérempli à usage unique Hyrimoz
Figure A : les différentes parties du stylo Hyrimoz
Dans la figure A, le stylo est illustré avec le capuchon retiré. Ne pas retirer le capuchon tant que vous
n’êtes pas prêt à injecter.
Il est important de :
ne pas ouvrir l’emballage extérieur tant que vous n’êtes pas prêt à utiliser le stylo.
ne pas utiliser le stylo si l’emballage extérieur n’est pas hermétiquement fermé ou si le sceau
de sécurité du stylo est cassé.
ne jamais laisser le stylo sans surveillance car d’autres personnes pourraient le manipuler.
Si votre stylo tombe, ne pas l’utiliser s’il semble endommagé ou s’il est tombé alors que le
capuchon était retiré.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter le stylo usagé juste après l’avoir utilisé. Ne pas réutiliser le stylo. Voir rubrique « 8.
Élimination des stylos usagés » à la fin de ces instructions d’utilisation.
262
Conditions de conservation de votre stylo
Conserver votre stylo dans sa boîte au réfrigérateur, à une température comprise entre 2 °C et
8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à une température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 21 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retiré du réfrigérateur et conservé à température ambiante, votre stylo
prérempli doit être utilisé dans les 21 jours ou jeté, même s’il est remis au réfrigérateur. Vous
devez noter la date à laquelle votre stylo prérempli a été retiré pour la première fois du
réfrigérateur et la date à laquelle il doit être jeté.
Conserver votre stylo dans sa boîte d’origine jusqu’à ce qu’il soit prêt à être utilisé pour le
protéger de la lumière.
Ne pas conserver votre stylo dans des conditions extrêmes de température (chaleur ou froid).
Ne pas congeler votre stylo.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte :
Hyrimoz stylo/s prérempli(s) (voir figure A). Chaque stylo contient 40 mg/0,8 ml d’Hyrimoz.
Matériel non inclus dans votre boîte (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
Voir rubrique « 8. Élimination des stylos usagés » à la fin de ces instructions d’utilisation.
Avant votre injection
Préparation du stylo
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez votre stylo du réfrigérateur 15 à 30 minutes avant
d’injecter Hyrimoz pour qu’il atteigne la température ambiante.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez pas en présence de particules et/ou de
décolorations. En cas de doute concernant l’aspect de la solution, prenez conseil auprès de votre
pharmacien.
263
Figure C : contrôles de sécurité avant
l’injection
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre stylo. N’utilisez pas votre stylo si la date de
péremption est dépassée.
N’utilisez pas le stylo si le sceau de sécurité est cassé
Contactez votre pharmacien si le stylo ne satisfait pas à l’une des vérifications mentionnées ci-
dessus.
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des cuisses.
Vous pouvez également utiliser le bas du ventre (bas
abdomen), mais pas la zone située à moins de 5 cm de votre
nombril (voir figure D).
Changez de site à chaque auto-injection.
N’injectez pas dans des zones où la peau est sensible,
contusionnée, rouge, pelée ou dure. Évitez les zones avec
des cicatrices ou des vergetures. Si vous souffrez de
psoriasis, vous NE devez PAS injecter directement dans les
zones avec des plaques de psoriasis.
Figure D : choisissez votre site
d’injection
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements circulaires avec
une compresse imbibée d’alcool. Laissez sécher le site
avant l’injection (voir figure E).
Ne touchez plus la zone nettoyée avant l’injection.
Figure E : nettoyez votre site
d’injection
264
3. Retrait du capuchon du stylo :
Retirez le capuchon uniquement lorsque vous êtes prêt à
utiliser le stylo.
Tournez le capuchon dans le sens des flèches (voir
figure F).
Jetez le capuchon après son retrait. N’essayez pas de
remettre le capuchon.
Utilisez votre stylo dans les 5 minutes qui suivent le retrait
du capuchon.
Quelques gouttes de liquide peuvent apparaître à l’extrémité
de l’aiguille. C’est normal.
Figure F : retirez le capuchon
4. Comment tenir le stylo :
Tenez votre stylo à un angle de 90° par rapport au point
d'injection nettoyé (voir figure G).
Correct Incorrect
Figure G : prenez votre stylo dans la
main
Votre injection
Vous devez lire ce qui suit avant l’injection
Pendant l’injection, vous entendrez 2 clics très audibles :
o Le 1
er
clic indique que l’injection a débuté.
o Quelques secondes plus tard, un 2
e
clic indique que l’injection est presque terminée.
Maintenez votre stylo fermement appuyé contre la peau jusqu’à ce qu’un indicateur vert ait
rempli la fenêtre et soit fixe.
5. Début de l’injection :
Appuyez fermement votre stylo contre la peau pour
commencer l’injection (voir figure H).
Le 1
er
clic indique que l’injection a débuté.
Maintenez toujours votre stylo fermement appuyé contre
la peau.
L’indicateur vert indique la progression de l’injection.
Figure H : commencez votre
injection
265
6. Fin de l’injection :
Attendez le 2
e
clic. Il indique que l’injection est presque
terminée.
Assurez-vous que l’indicateur vert remplit la fenêtre et
qu’il est fixe (voir figure I).
Le stylo peut désormais être retiré.
Figure I : terminez votre injection
Après votre injection
7. Assurez-vous que l’indicateur vert remplit la fenêtre (voir figure J) :
Cela signifie que le médicament a été injecté. Contactez
votre médecin si l’indicateur vert n’est pas visible.
Une petite goutte de sang peut apparaître au niveau du site
d’injection. Dans ce cas, appuyez avec une boule de coton
ou une compresse sur le site d’injection pendant
10 secondes. Ne frottez pas le site d’injection. Vous pouvez
mettre un petit pansement adhésif sur le site d’injection, si
nécessaire.
Figure J : vérifiez l’indicateur vert
8. Élimination des stylos usagés :
Jetez les stylos usagés dans un collecteur d’objets
tranchants (conteneur non perforable refermable). Pour
votre sécurité, votre santé et celles des autres, les stylos ne
doivent jamais être réutilisés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les
ordures ménagères. Demandez à votre médecin ou
pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez
plus. Ces mesures contribueront à protéger
l'environnement. Tout médicament non utilisé ou déchet
doit être éliminé conformément à la réglementation locale
en vigueur.
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
266
Notice : Information du patient
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
40 mg/0,4 mL
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Hyrimoz
et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous pendant votre traitement et durant
4 mois après votre dernière injection d’Hyrimoz (ou celle de votre enfant).
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis en plaques,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une autre protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
267
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Hyrimoz peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hyrimoz peut ralentir les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par la maladie et
améliorer les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Hyrimoz est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin considère que le
méthotrexate est inapproprié, Hyrimoz peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans. On pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond aux patients tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz aux
patients.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os. Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir
de 6 ans.
On pourra d’abord prescrire aux patients des médicaments de fond tels que du méthotrexate.
Si les patients répondent insuffisamment à ces traitements, on leur prescrira Hyrimoz.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hyrimoz est utilisé chez l’adulte pour traiter ces maladies. Si vous avez une spondylarthrite
ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes de votre
maladie.
Psoriasis en plaques chez l’adulte et l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte. Hyrimoz est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés
268
de 4 à 17 ans pour lesquels des médicaments appliqués sur la peau et un traitement par la lumière UV
n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas adaptés.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une maladie inflammatoire des articulations associée au psoriasis.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Hyrimoz peut ralentir les
altérations du cartilage et de l’os des articulations dues à la maladie et améliorer les capacités
fonctionnelles.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire à
long terme de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus.
Elle touche le plus souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les
aisselles, l'intérieur des cuisses, l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également
apparaître sur les zones concernées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez les adultes et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans.
Hyrimoz peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les adultes et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans.
Si vous êtes atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d'autres médicaments. Si votre
réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à
17 ans.
Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre rectocolite hémorragique.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
269
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière
de l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie (empoisonnement
du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles associées à un système
immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de doute,
contactez votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est réduite. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels et septicémie
(empoisonnement du sang). Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient.
Il est important de prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si
vous avez des plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre
médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre traitement par Hyrimoz.
270
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents
médicaux et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et test
tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte
de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la
tuberculose ou si vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement
préventif de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si vous avez habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont très courantes.
Informez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB. Votre médecin
devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une infection
par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Sujets âgés de plus de 65 ans
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Hyrimoz. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Hyrimoz. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin que vous
êtes traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre
traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
271
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz. Si vous avez reçu
Hyrimoz alors que vous êtes enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé d’avoir
une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse. Il est
important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que vous
avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes
cardiaques graves. Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par
Hyrimoz, l’état de votre insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin.
Si vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si vous avez une fièvre qui
ne disparaît pas, ou des contusions ou si vous saignez très facilement, si vous présentez une
pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le
traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si vous prenez Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient également
traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre médecin si vous
prenez de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant de
l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou après le
traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent d’aspect,
signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté pour vous.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
272
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
d’Hyrimoz.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hyrimoz.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Hyrimoz pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser
des machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,4 mL, c’est-à-dire qu’il
est pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
273
Les doses recommandées d’Hyrimoz pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hyrimoz si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
40 mg toutes les
deux semaines en dose
unique
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Hyrimoz. Si votre
médecin juge que le
méthotrexate est inapproprié,
Hyrimoz peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Hyrimoz, votre
médecin peut décider de vous
prescrire 40 mg d’Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 2 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant entre 10 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Arthrite liée à l’enthésite
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
274
Psoriasis en plaques
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie de 40 mg
administrés une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la dose
initiale.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin. Si cette dose n’est
pas suffisamment efficace,
votre médecin pourra
augmenter la dose à 40 mg
toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 40 mg,
suivie d’une dose de 40 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
Dose initiale de 20 mg,
suivie d’une dose de 20 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Hidrosadénite suppurée
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie d'une
dose de 80 mg deux
semaines après (administrée
sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour).
Après deux semaines
supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi
à raison d'une dose de 40 mg
toutes les semaines
ou de
80 mg toutes les deux
semaines, suivant la
prescription de votre
médecin
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
275
Hidrosadénite suppurée
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adolescents âgés de 12 à
17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie d’une dose
de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la
semaine suivante.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
276
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant 40 kg et
plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 20 mg une semaine
sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 80 mg (sous forme de
deux injections de 40 mg par
jour), suivie deux semaines
plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
277
Rectocolite hémorragique
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour) deux semaines plus
tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
40 kg et plus
Dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour) deux semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 80 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge
de 18 ans alors qu’ils
reçoivent une dose de 80 mg
toutes les deux semaines
doivent poursuivre leur
traitement à la dose prescrite.
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
moins de 40 kg
Dose initiale de 80 mg (sous
forme de deux injections de
40 mg en un jour), suivie de
40 mg (sous forme d’une seule
injection de 40 mg) deux
semaines plus tard. Par la suite,
la dose habituelle est de 40 mg
une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge
de 18 ans alors qu’ils
reçoivent une dose de 40 mg
toutes les deux semaines
doivent poursuivre leur
traitement à la dose prescrite.
278
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Uvéite non infectieuse
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg),
suivie de 40 mg administrés
une semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Dans l’uvéite non infectieuse,
l’administration de
corticoïdes ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Hyrimoz.
Hyrimoz peut aussi être
administré seul.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
40 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
20 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que vous en avez pris plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hyrimoz dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
279
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations
à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
éruption cutanée sévère, urticaire ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; sensation de faiblesse ou de fatigue ou toux ;
symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; engourdissement ; vision
double ou faiblesse des bras ou des jambes ;
signes de cancer de la peau tels que un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
280
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
281
cancer, y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
282
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
283
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP. A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 42 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, votre seringue préremplie doit
être utilisée dans les 42 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur. Vous devez noter la
date à laquelle votre seringue préremplie a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date
à laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque seringue préremplie contient 40 mg
d’adalimumab dans 0,4 mL de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide
chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E 524) et eau pour préparations injectables (voir
rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 40 mg, solution injectable (injection) en seringue préremplie est fourni dans 0,4 mL de
solution transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’une
aiguille 29G en acier inoxydable avec protection d’aiguille à collerette, d’un capuchon d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un piston en plastique, la seringue contient 0,4 mL de
solution.
Les boîtes contiennent 1 et 2 seringues préremplies d’Hyrimoz.
Les boîtes multipack contiennent 6 (3 boîtes de 2) seringues préremplies d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
284
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tél: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tél.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malte
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tél: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tél: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tél: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tél: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tél: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tél: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tél: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tél: +40 21 407 51 60
285
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tél: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tél: +386 1 580 29 02
Irlande
Rowex Ltd.
Tél: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tél: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tél: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tél.: +358 10 6133 400
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte du médicament, il est important
de suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide de la seringue unidose préremplie avant votre première utilisation. Pour
toute question, interrogez votre professionnel de santé.
Votre seringue préremplie à usage unique Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette
286
intégrée
Figure A : seringue préremplie Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette
Il est important de :
ne pas utiliser la seringue préremplie si la plaquette n’est pas hermétiquement fermée, car
cela peut présenter un danger pour vous.
ne pas ouvrir l’emballage extérieur tant que vous n’êtes pas prêt à utiliser la seringue
préremplie.
ne jamais laisser la seringue préremplie sans surveillance car d’autres personnes pourraient
la manipuler.
si votre seringue tombe, ne pas l’utiliser si elle semble endommagée ou si elle est tombée
alors que le capuchon de l’aiguille était retiré.
ne retirer le capuchon de l’aiguille que juste avant effectuer l’injection.
veiller à ne pas toucher les ailettes de la protection de l’aiguille avant utilisation. Si vous
les touchez, la protection de l’aiguille risque d’être activée trop tôt.
ne pas retirer la collerette avant l’injection.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter la seringue usagée juste après l’avoir utilisée. Ne pas réutiliser une seringue
préremplie. Voir rubrique « 4. Élimination des seringues préremplies usagées » à la fin de
ces instructions d’utilisation.
287
Conditions de conservation de la seringue unidose préremplie Hyrimoz
Conserver votre boîte de seringues préremplies au réfrigérateur, à une température comprise
entre 2 °C et 8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 42 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur et conservée à température ambiante, votre
seringue préremplie doit être utilisée dans les 42 jours ou jetée, même si elle est remise au
réfrigérateur. Vous devez noter la date à laquelle votre seringue a été retirée pour la première
fois du réfrigérateur et la date à laquelle elle doit être jetée.
Conserver vos seringues préremplies dans leur boîte d’origine jusqu’à ce qu’elles soient
prêtes à être utilisées pour les protéger de la lumière.
Ne pas conserver les seringues préremplies dans des conditions extrêmes de température
(chaleur ou froid).
Ne pas congeler les seringues préremplies.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte de seringue(s) préremplie(s) :
Hyrimoz seringue(s) préremplie(s) (voir figure A). Chaque seringue préremplie contient
40 mg/0,4 mL d’adalimumab.
Matériel non inclus dans votre boîte de seringue(s) préremplie(s) Hyrimoz (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants ; voir rubrique « 4. Élimination des seringues préremplies
usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation
Pansement adhésif
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
Avant votre injection
Figure C : la protection de l’aiguille n’est pas
activée : la seringue est prête à être utilisée
o Dans ce cas, la protection de l’aiguille est
NON ACTIVÉE.
o La seringue est prête à être utilisée (voir
figure C).
Figure D : la protection de l’aiguille est
activée : ne pas utiliser
o Dans ce cas, la protection de l’aiguille est
ACTIVÉE.
o NE PAS UTILISER la seringue (voir
figure D).
288
Préparation de la seringue
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez la boîte contenant la seringue préremplie du
réfrigérateur et posez-la non ouverte sur votre plan de travail pendant 15 à 30 minutes
environ afin de l’amener à température ambiante.
Sortez la seringue préremplie de la plaquette.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez pas en présence de particules et/ou de
décolorations. En cas de doute concernant l’aspect de la solution, prenez conseil auprès de
votre pharmacien.
N’utilisez pas la seringue préremplie si elle est cassée ou si la protection de l’aiguille est
activée. Ramenez la seringue préremplie et son emballage à la pharmacie.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre seringue préremplie. N’utilisez pas la seringue
préremplie si la date de péremption est dépassée.
Contactez votre pharmacien si la seringue ne satisfait pas à l’une des vérifications
mentionnées ci-dessus.
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des
cuisses. Vous pouvez également utiliser le bas
du ventre (bas abdomen), mais pas la zone située
à moins de 5 cm de votre nombril (voir
figure E).
Changez de site à chaque auto-injection.
N'injectez pas dans des zones où la peau est
sensible, contusionnée, rouge, pelée ou dure.
Évitez les zones avec des cicatrices ou des
vergetures. Si vous souffrez de psoriasis, vous
NE devez PAS injecter directement dans les
zones avec des plaques de psoriasis.
Figure E : choisissez votre site
d’injection
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et
à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements
circulaires avec une compresse imbibée d’alcool.
Laissez-le sécher avant l’injection (voir
figure F).
Ne touchez pas la zone nettoyée avant
l’injection.
Figure F : nettoyez votre site d’injection
289
3. L'injection :
Tirez doucement sur le capuchon de l’aiguille pour
le retirer de la seringue préremplie (voir figure G).
Jetez le capuchon de l’aiguille.
Une goutte de liquide peut apparaître à l’extrémité
de l’aiguille. C’est normal.
Figure G : retirez le capuchon de
l’aiguille
Pincez doucement la peau au niveau du site
d’injection (voir figure H).
Insérez l’aiguille dans la peau comme illustré.
Introduisez la totalité de l’aiguille dans la peau
pour être sûr que le médicament est totalement
administré.
Utilisez votre seringue dans les 5 minutes qui
suivent le retrait du capuchon.
Figure H : insérez l’aiguille
Tenez la seringue préremplie comme illustré (voir
figure I).
Appuyez lentement sur le piston sur toute sa
course, en veillant à ce que la tête du piston soit
bien placée entre les ailettes de l’aiguille.
Continuez à appuyer sur le piston tout en
maintenant la seringue en place pendant
5 secondes.
Figure I : maintenez la seringue en
place
290
Maintenez le piston totalement enfoncé pendant
que vous retirez délicatement l’aiguille du site
d’injection et de la peau (voir figure J).
Figure J : retirez l’aiguille
Relâchez lentement le piston et laissez la
protection de l’aiguille recouvrir automatiquement
l'aiguille exposée (voir figure K).
Une petite goutte de sang peut apparaître au niveau
du site d’injection. Dans ce cas, vous pouvez
appliquer une boule de coton ou une compresse sur
le site d’injection pendant 10 secondes. Ne frottez
pas le site d’injection. Vous pouvez mettre un petit
pansement adhésif sur le site d’injection, si
nécessaire.
Figure K : relâchez lentement le piston
4. Élimination des seringues usagées :
Jetez la seringue usagée dans un collecteur
d’objets tranchants (conteneur non perforable
refermable, voir figure L). Pour votre sécurité,
votre santé et celles des autres, les aiguilles et les
seringues usagées ne doivent jamais être
réutilisées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou
avec les ordures ménagères. Demandez à votre
médecin ou pharmacien d'éliminer les
médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures
contribueront à protéger l'environnement. Tout
médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé
conformément à la réglementation locale en
vigueur.
Figure L : jetez votre seringue usagée
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
291
Notice : Information du patient
Hyrimoz 40 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
40 mg/0,4 mL
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Hyrimoz
et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous pendant votre traitement et durant
4 mois après votre dernière injection d’Hyrimoz (ou celle de votre enfant).
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce-qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire,
Arthrite liée à l’enthésite,
Spondylarthrite ankylosante,
Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante,
Rhumatisme psoriasique,
Psoriasis en plaques,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
292
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Hyrimoz peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite sévère, active et évolutive non traitée
préalablement par le méthotrexate.
Hyrimoz peut ralentir les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par la maladie et
améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Hyrimoz est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin considère que le
méthotrexate est inapproprié, Hyrimoz peut être donné seul.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
L’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est une maladie inflammatoire des articulations qui
apparaît généralement dans l’enfance.
Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire chez l’enfant et
l’adolescent de 2 à 17 ans . On pourra d’abord prescrire d’autres traitements de fond aux patients tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on prescrira Hyrimoz aux
patients.
Arthrite liée à l’enthésite
L’arthrite liée à l’enthésite est une maladie inflammatoire des articulations et des zones de fixation des
tendons sur les os. Hyrimoz est utilisé pour traiter l’arthrite liée à l’enthésite chez les patients à partir
de 6 ans.
On pourra d’abord prescrire aux patients des médicaments de fond tels que du méthotrexate.
Si les patients répondent insuffisamment à ces traitements, on leur prescrira Hyrimoz.
Spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante
La spondylarthrite ankylosante et la spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de
spondylarthrite ankylosante sont des maladies inflammatoires de la colonne vertébrale.
Hyrimoz est utilisé chez l’adulte pour traiter ces maladies. Si vous avez une spondylarthrite
ankylosante ou une spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite
ankylosante, on vous prescrira d'abord d'autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et symptômes de votre
maladie.
Psoriasis en plaques chez l’adulte et l’enfant
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges croûteuses couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entrainant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
293
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte. Hyrimoz est
également utilisé pour traiter le psoriasis en plaques sévère chez les enfants et adolescents âgés
de 4 à 17 ans pour lesquels des médicaments appliqués sur la peau et un traitement par la lumière UV
n’ont pas été assez efficaces ou ne sont pas adaptés.
Rhumatisme psoriasique
Le rhumatisme psoriasique est une inflammation des articulations associée au psoriasis.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le rhumatisme psoriasique chez l’adulte. Hyrimoz peut ralentir les
altérations du cartilage et de l’os des articulations dues à la maladie et améliorer les capacités
fonctionnelles.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire à
long terme de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus.
Elle touche le plus souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les
aisselles, l'intérieur des cuisses, l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également
apparaître sur les zones concernées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hyrimoz peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les adultes et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans.
Si vous êtes atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d'autres médicaments. Si votre
réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre maladie de Crohn.
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à
17 ans.
Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre rectocolite hémorragique.
294
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière
de l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie (empoisonnement
du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles associées à un système
immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est réduite. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels et septicémie
(empoisonnement du sang).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
295
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous
recommander d’arrêter momentanément votre traitement par Hyrimoz.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents
médicaux et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et test
tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte
de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la
tuberculose ou si vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement
préventif de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si vous avez habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont très courantes.
Informez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB. Votre médecin
devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une infection
par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Sujets âgés de plus de 65 ans
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Hyrimoz. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traités par Hyrimoz. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin que vous
êtes traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre
traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
296
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz. Si vous avez reçu
Hyrimoz alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé d’avoir
une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse. Il est
important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que vous
avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes
cardiaques graves. Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par
Hyrimoz, l’état de votre insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin.
Si vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si vous avez une fièvre qui
ne disparaît pas ou des contusions ou si vous saignez très facilement, si vous présentez une
pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le
traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si vous prenez Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient également
traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre médecin si vous
prenez de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
De plus, des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant de l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou
après le traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent
d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté pour vous.
297
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
d’Hyrimoz.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hyrimoz.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Hyrimoz pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser
des machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,4 mL, c’est-à-dire qu’il
est pratiquement « sans sodium ».
298
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hyrimoz pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hyrimoz si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
40 mg toutes les
deux semaines en dose
unique
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Hyrimoz. Si votre
médecin juge que le
méthotrexate est inapproprié,
Hyrimoz peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Hyrimoz, votre
médecin peut décider de vous
prescrire 40 mg d’Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 2 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans pesant entre 10 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Arthrite liée à l’enthésite
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
à partir de 6 ans pesant 30 kg et
plus
40 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
Enfants et adolescents à partir
de 6 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
20 mg toutes les
deux semaines
Sans objet
299
Psoriasis en plaques
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie de 40 mg
administrés une semaine sur
deux en commençant une
semaine après la dose
initiale.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin. Si cette dose n’est
pas suffisamment efficace,
votre médecin pourra
augmenter la dose à 40 mg
toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Psoriasis en plaques chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 40 mg,
suivie d’une dose de 40 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Enfants et adolescents âgés de
4 à 17 ans pesant entre 15 kg et
30 kg
Dose initiale de 20 mg,
suivie d’une dose de 20 mg
une semaine plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Sans objet
Hidrosadénite suppurée
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie d'une
dose de 80 mg deux
semaines après (administrée
sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour).
Après deux semaines
supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi
à raison d'une dose de 40 mg
toutes les semaines ou de
80 mg toutes les deux
semaines, suivant la
prescription de votre
médecin
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
300
Hidrosadénite suppurée
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adolescents âgés de 12 à
17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie d’une dose
de 40 mg toutes les deux
semaines à partir de la
semaine suivante.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
301
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant 40 kg et
plus
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg
une semaine sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(administrés sous forme de
deux injections de 40 mg en
un jour).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 20 mg une semaine
sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 80 mg (sous forme de
deux injections de 40 mg par
jour), suivie deux semaines
plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
302
Rectocolite hémorragique
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(administrée sous forme de
quatre injections de 40 mg
en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour) deux semaines plus
tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
40 kg et plus
Dose initiale de 160 mg (sous
forme de quatre injections de
40 mg en un jour ou de deux
injections de 40 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie de 80 mg
(sous forme de deux
injections de 40 mg en un
jour) deux semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 80 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge
de 18 ans alors qu’ils
reçoivent une dose de 80 mg
toutes les deux semaines
doivent poursuivre leur
traitement à la dose prescrite.
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
moins de 40 kg
Dose initiale de 80 mg (sous
forme de deux injections de
40 mg en un jour), suivie de
40 mg (sous forme d’une seule
injection de 40 mg) deux
semaines plus tard. Par la suite,
la dose habituelle est de 40 mg
une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge
de 18 ans alors qu’ils
reçoivent une dose de 40 mg
toutes les deux semaines
doivent poursuivre leur
traitement à la dose prescrite.
303
Uvéite non infectieuse
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg
(administrée sous forme de
deux injections de 40 mg),
suivie de 40 mg administrés
une semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Dans l’uvéite non
infectieuse, l’administration
de corticoïdes ou d’autres
immunomodulateurs peut
être poursuivie au cours du
traitement par Hyrimoz.
Hyrimoz peut aussi être
administré seul.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
40 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
20 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que vous en avez pris plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hyrimoz dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
304
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence, si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
une éruption cutanée sévère, de l'urticaire ;
un gonflement de la face, des mains, des pieds ;
une gêne respiratoire, gêne en avalant ;
un essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des
pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
des signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies,
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; une sensation de faiblesse ou de fatigue, ou une toux ;
des symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; un engourdissement; une
vision double, ou une faiblesse des bras ou des jambes ;
des signes de cancer de la peau tels qu’un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
des signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
305
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
306
cancer ; y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire
du corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisée de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
307
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
308
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 42 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, votre stylo prérempli doit être
utilisé dans les 42 jours ou jeté, même s’il est remis au réfrigérateur. Vous devez noter la date à
laquelle votre stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque stylo prérempli contient 40 mg d’adalimumab
dans 0,4 mL de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide
chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E 524) et eau pour préparations injectables (voir
rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 40 mg, solution injectable (injection) en stylo prérempli est fourni dans 0,4 mL de solution
transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue préremplie à usage unique intégrée dans un stylo de forme
triangulaire muni d’une fenêtre de visualisation et d’une étiquette. La seringue à l’intérieur du stylo, en
verre de type I et munie d’une aiguille 29G en acier inoxydable et d’un capuchon interne d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique), contient 0,4 mL de solution.
Les boîtes contiennent 1, 2 et 4 stylos préremplis d’Hyrimoz.
Les boîtes multipack contiennent 6 (3 packs de 2) stylos préremplis d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
309
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tél: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tél.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malte
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tél: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tél: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tél: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tél: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tél: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tél.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tel: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tél: +351 21 000 86 00
310
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tel: +40 21 407 51 60
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tél: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tél: +386 1 580 29 02
Irlande
Rowex Ltd.
Tél: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tél: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tél: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tél.: +358 10 6133 400
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte d’Hyrimoz, il est important de
suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide du stylo prérempli unidose Hyrimoz avant votre première utilisation.
Pour toute question, interrogez votre professionnel de santé.
Votre stylo prérempli à usage unique Hyrimoz
Figure A : les différentes parties du stylo Hyrimoz
311
Dans la figure A, le stylo est illustré avec le capuchon retiré. Ne pas retirer le capuchon tant que vous
n’êtes pas prêt à injecter.
Il est important de :
ne pas utiliser le stylo si l’emballage extérieur n’est pas hermétiquement fermé ou si le sceau
de sécurité du stylo est cassé.
conserver votre stylo dans l’emballage extérieur hermétiquement fermé jusqu’à ce que vous
soyez prêt à l’utiliser.
ne jamais laisser le stylo sans surveillance car d’autres personnes pourraient le manipuler.
ne pas utiliser votre stylo s’il tombe, s’il semble endommagé ou s’il est tombé alors que le
capuchon était retiré.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter le stylo usagé juste après l’avoir utilisé. Ne pas réutiliser le stylo. Voir rubrique « 8.
Élimination des stylos usagés » à la fin de ces instructions d’utilisation.
Conditions de conservation de votre stylo
Conserver votre boîte de stylo au réfrigérateur, à une température comprise entre 2 °C et
8 °C.
Si nécessaire, par exemple, si vous voyagez, Hyrimoz peut être conservé à une température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 42 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retiré du réfrigérateur et conservé à température ambiante, votre
stylo prérempli doit être utilisé dans les 42 jours ou jeté, même s’il est remis au
réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle votre stylo prérempli a été retiré pour la première fois du
réfrigérateur et la date à laquelle il doit être jeté.
Conserver votre stylo dans sa boîte d’origine jusqu’à ce qu’il soit prêt à être utilisé pour le
protéger de la lumière.
Ne pas conserver votre stylo dans des conditions extrêmes de température (chaleur ou froid).
Ne pas congeler votre stylo.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte :
Hyrimoz stylo/s prérempli(s) (voir figure A). Chaque stylo contient 40 mg/0,4 mL
d’adalimumab.
Matériel non inclus dans votre boîte contenant le stylo (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants ; voir rubrique « 8. Élimination des stylos usagés » à la fin de
ces instructions d’utilisation
Pansement adhésif
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
312
Avant votre injection
Préparation du stylo
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez votre
stylo du réfrigérateur 15 à 30 minutes avant
d’injecter Hyrimoz pour qu’il atteigne la
température ambiante.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la
solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne
l’utilisez pas en présence de particules et/ou de
décolorations. Vous pourriez voir de petites bulles
d’air, ce qui est normal. En cas de doute
concernant l’aspect de la solution, prenez conseil
auprès de votre pharmacien.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre
stylo (voir figure C). N’utilisez pas votre stylo si la
date de péremption est dépassée.
N’utilisez pas le stylo si le sceau de sécurité est
cassé
Contactez votre pharmacien si le stylo ne satisfait pas
à l’une des vérifications mentionnées ci-dessus.
Figure C : contrôles de sécurité
avant l’injection
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des
cuisses. Vous pouvez également utiliser le bas
du ventre (bas abdomen), mais pas la zone située
à moins de 5 cm de votre nombril (voir
figure D).
Changez de site à chaque auto-injection.
N’injectez pas dans des zones où la peau est
sensible, contusionnée, rouge, pelée ou dure.
Évitez les zones avec des cicatrices ou des
vergetures.
Si vous souffrez de psoriasis, vous NE devez
PAS injecter directement dans les zones avec des
plaques de psoriasis.
Figure D : choisissez votre site
d’injection
313
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et
à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements
circulaires avec une compresse imbibée d’alcool.
Laissez-le sécher avant l’injection (voir
figure E).
Ne touchez plus la zone nettoyée avant
l’injection.
Figure E : nettoyez votre site
d’injection
3. Retrait du capuchon de votre stylo :
Retirez le capuchon uniquement lorsque vous
êtes prêt à utiliser le stylo.
Tournez le capuchon dans le sens des flèches
(voir figure F).
Jetez le capuchon après son retrait. N’essayez
pas de remettre le capuchon.
Utilisez votre stylo dans les 5 minutes qui
suivent le retrait du capuchon.
Quelques gouttes de liquide peuvent apparaître à
l’extrémité de l’aiguille. C’est normal.
Figure F : retirez le capuchon
4. Comment tenir le stylo :
Tenez votre stylo à un angle de 90° par rapport
au point d'injection nettoyé (voir figure G).
Correct Incorrect
Figure G : prenez votre stylo dans la
main
Votre injection
Vous devez lire ce qui suit avant l’injection
Pendant l’injection, vous entendrez 2 clics très audibles :
o Le premier clic indique que l’injection a débuté.
o Quelques secondes plus tard, un second clic indique que l’injection est presque
terminée.
Maintenez votre stylo fermement appuyé contre la peau jusqu’à ce qu’un indicateur vert ait
rempli la fenêtre et soit fixe.
314
5. Début de l’injection :
Appuyez fermement votre stylo contre la peau
pour commencer l’injection (voir figure H).
Le premier clic indique que l’injection a débuté.
Maintenez toujours votre stylo fermement
appuyé contre la peau.
L’indicateur vert indique la progression de
l’injection.
Figure H : commencez votre injection
6. Fin de l’injection :
Attendez le second clic. Il indique que
l’injection est presque terminée.
Assurez-vous que l’indicateur vert remplit la
fenêtre et qu’il est fixe (voir figure I).
Le stylo peut désormais être retiré.
Figure I : terminez votre injection
Après votre injection
7. Assurez-vous que l’indicateur vert remplit la
fenêtre (voir figure J) :
Cela signifie que le médicament a été injecté.
Contactez votre médecin si l’indicateur vert n’est
pas visible.
Une petite goutte de sang peut apparaître au
niveau du site d’injection. Dans ce cas, appuyez
avec une boule de coton ou une compresse sur le
site d’injection pendant 10 secondes. Ne frottez
pas le site d’injection. Vous pouvez mettre un
petit pansement adhésif sur le site d’injection, si
nécessaire.
Figure J : vérifiez l’indicateur vert
315
8. Élimination des stylos usagés :
Jetez les stylos usagés dans un collecteur d’objets
tranchants (conteneur non perforable refermable,
voir Figure K). Pour votre sécurité, votre santé et
celles des autres, les stylos ne doivent jamais être
réutilisés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou
avec les ordures ménagères. Demandez à votre
médecin ou pharmacien d'éliminer les
médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures
contribueront à protéger l'environnement. Tout
médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé
conformément à la réglementation locale en
vigueur.
Figure K : jetez votre stylo usagé
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
316
Notice : Information du patient
Hyrimoz 80 mg, solution injectable en seringue préremplie
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Hyrimoz
et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous pendant votre traitement et durant
4 mois après votre dernière injection d’Hyrimoz (ou celle de votre enfant).
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Psoriasis en plaques,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une autre protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
317
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Hyrimoz peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive non
traitée préalablement par le méthotrexate.
Hyrimoz peut ralentir les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par la maladie et
améliorer les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Hyrimoz est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin considère que le
méthotrexate est inapproprié, Hyrimoz peut être donné seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges, croûteuses, couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entraînant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire à
long terme de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus.
Elle touche le plus souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les
aisselles, l'intérieur des cuisses, l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également
apparaître sur les zones concernées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hyrimoz peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les adultes et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans.
Si vous êtes atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d'autres médicaments. Si votre
réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre maladie de Crohn.
318
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à
17 ans.
Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre rectocolite hémorragique.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière
de l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie (empoisonnement
du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles associées à un système
immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
319
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de doute,
contactez votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est réduite. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels et septicémie
(empoisonnement du sang). Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient.
Il est important de prévenir votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si
vous avez des plaies, si vous vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre
médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre traitement par Hyrimoz.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents
médicaux et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et test
tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte
de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la
tuberculose ou si vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement
préventif de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si vous avez habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont très courantes.
Informez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB. Votre médecin
devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une infection
par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Sujets âgés de plus de 65 ans
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Hyrimoz. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traité par Hyrimoz. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
320
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin que vous
êtes traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre
traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz. Si vous avez reçu
Hyrimoz alors que vous êtes enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé d’avoir
une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse. Il est
important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que vous
avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes
cardiaques graves. Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par
Hyrimoz, l’état de votre insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin.
Si vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si vous avez une fièvre qui
ne disparaît pas, ou des contusions ou si vous saignez très facilement, si vous présentez une
pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le
traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si vous prenez Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient également
traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre médecin si vous
prenez de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
321
Des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients prenant de
l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou après le
traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent d’aspect,
signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté pour vous.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
d’Hyrimoz.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hyrimoz.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Hyrimoz pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
322
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser
des machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 mL, c’est-à-dire qu’il
est pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hyrimoz pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hyrimoz si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
40 mg toutes les
deux semaines en dose
unique
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Hyrimoz. Si votre
médecin juge que le
méthotrexate est inapproprié,
Hyrimoz peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Hyrimoz, votre
médecin peut décider de vous
prescrire 40 mg d’Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
de 40 mg administrés une
semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin. Si cette dose n’est
pas suffisamment efficace,
votre médecin pourra
augmenter la dose à 40 mg
toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
323
Hidrosadénite suppurée
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(deux injections de 80 mg en
un jour ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie
d'une dose de 80 mg deux
semaines après (une
injection de 80 mg).
Après deux semaines
supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi
à raison d'une dose de 40 mg
toutes les semaines ou de
80 mg toutes les deux
semaines, suivant la
prescription de votre
médecin
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Adolescents âgés de 12 à
17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
d’une dose de 40 mg toutes
les deux semaines à partir de
la semaine suivante.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
pesant 40 kg et plus
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
deux semaines plus tard
de 40 mg une semaine sur
deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (deux injections
de 80 mg en un jour ou une
injection de 80 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(une injection de 80 mg).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
324
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 20 mg une semaine
sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 80 mg (une injection de
80 mg), suivie deux
semaines plus tard de 40 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
Rectocolite hémorragique
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(deux injections de 80 mg en
un jour ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie
de 80 mg (une injection de
80 mg) deux semaines plus
tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
40 kg et plus
Dose initiale de 160 mg
(deux injection de 80 mg en
un jour ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie
de 80 mg (une injection de
80 mg) deux semaines plus
tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 80 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge de
18 ans alors qu’ils reçoivent
une dose de 80 mg toutes les
deux semaines doivent
poursuivre leur traitement à la
dose prescrite.
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
moins de 40 kg
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg (sous forme d’une seule
injection de 40 mg) deux
semaines plus tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 40 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge de
18 ans alors qu’ils reçoivent
une dose de 40 mg toutes les
deux semaines doivent
poursuivre leur traitement à la
dose prescrite.
325
Uvéite non infectieuse
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
de 40 mg administrés une
semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Dans l’uvéite non infectieuse,
l’administration de
corticoïdes ou d’autres
immunomodulateurs peut être
poursuivie au cours du
traitement par Hyrimoz.
Hyrimoz peut aussi être
administré seul.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
40 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
20 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré en injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que vous en avez pris plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hyrimoz dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
326
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations
à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
éruption cutanée sévère, urticaire ;
gonflement de la face, des mains, des pieds ;
gêne respiratoire, gêne en avalant ;
essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies ou
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; sensation de faiblesse ou de fatigue ou toux ;
symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; engourdissement ; vision
double ou faiblesse des bras ou des jambes ;
signes de cancer de la peau tels que un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
infections fongiques ;
327
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
328
cancer, y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire du
corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisé de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
329
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
330
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP. A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans son emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 42 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retirée du réfrigérateur pour être conservée à température ambiante, votre seringue préremplie doit
être utilisée dans les 42 jours ou jetée, même si elle est remise au réfrigérateur. Vous devez noter la
date à laquelle votre seringue préremplie a été retirée la première fois du réfrigérateur et la date
à laquelle elle doit être jetée.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque seringue préremplie contient 80 mg
d’adalimumab dans 0,8 mL de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide
chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E 524) et eau pour préparations injectables (voir
rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 80 mg, solution injectable (injection) en seringue préremplie est fourni dans 0,8 mL de
solution transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue en verre transparent de type I à usage unique munie d’une
aiguille 29G en acier inoxydable avec protection d’aiguille à collerette, d’un capuchon d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique) et d’un piston en plastique, la seringue contient 0,8 mL de
solution.
Les boîtes contiennent 1 et 2 seringues préremplies d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
331
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tél: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tél.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malte
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tél: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tél: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tél: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tél: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tél: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tél.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tél: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tél: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tél: +40 21 407 51 60
332
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tel: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tél: +386 1 580 29 02
Irlande
Rowex Ltd.
Tél: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tél: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tél: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tél.: +358 10 6133 400
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte du médicament, il est important
de suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide de la seringue unidose préremplie avant votre première utilisation. Pour
toute question, interrogez votre professionnel de santé.
333
Votre seringue préremplie à usage unique Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette
intégrée
Figure A : seringue préremplie Hyrimoz avec protection d’aiguille et collerette
Il est important de :
ne pas utiliser la seringue préremplie si la plaquette n’est pas hermétiquement fermée, car
cela peut présenter un danger pour vous.
ne pas ouvrir l’emballage extérieur tant que vous n’êtes pas prêt à utiliser la seringue.
ne jamais laisser la seringue préremplie sans surveillance car d’autres personnes pourraient
la manipuler.
si votre seringue tombe, ne pas l’utiliser si elle semble endommagée ou si elle est tombée
alors que le capuchon de l’aiguille était retiré.
ne retirer le capuchon de l’aiguille que juste avant effectuer l’injection.
veiller à ne pas toucher les ailettes de la protection de l’aiguille avant utilisation. Si vous les
touchez, la protection de l’aiguille risque d’être activée trop tôt.
ne pas retirer la collerette avant l’injection.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter la seringue usagée juste après l’avoir utilisée. Ne pas réutiliser une seringue
préremplie. Voir rubrique « 4. Élimination des seringues préremplies usagées » à la fin de
ces instructions d’utilisation.
334
Conditions de conservation de la seringue unidose préremplie Hyrimoz
Conserver votre boîte de seringues préremplies au réfrigérateur, à une température comprise
entre 2 °C et 8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 42 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retirée du réfrigérateur et conservée à température ambiante, votre
seringue préremplie doit être utilisée dans les 42 jours ou jetée, même si elle est remise au
réfrigérateur. Vous devez noter la date à laquelle votre seringue a été retirée pour la première
fois du réfrigérateur et la date à laquelle elle doit être jetée.
Conserver vos seringues préremplies dans leur boîte d’origine jusqu’à ce qu’elles soient
prêtes à être utilisées pour les protéger de la lumière.
Ne pas conserver les seringues préremplies dans des conditions extrêmes de température
(chaleur ou froid).
Ne pas congeler les seringues préremplies.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte de seringue(s) préremplie(s) :
Hyrimoz seringue(s) préremplie(s) (voir figure A). Chaque seringue préremplie contient
80 mg/0,8 mL d’adalimumab.
Matériel non inclus dans votre boîte de seringue(s) préremplie(s) Hyrimoz (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants ; voir rubrique « 4. Élimination des seringues préremplies
usagées » à la fin de ces instructions d’utilisation
Pansement adhésif
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
Avant votre injection
Figure C : la protection de l’aiguille n’est pas
activée : la seringue unidose préremplie est prête
à être utilisée
o Dans ce cas, la protection de l’aiguille est
NON ACTIVÉE.
o La seringue est prête à être utilisée (voir
figure C).
Figure D : la protection de l’aiguille est
activée : ne pas utiliser
o Dans ce cas, la protection de l’aiguille de
votre seringue preremplie est
ACTIVÉE.
o NE PAS UTILISER la seringue (voir
figure D).
335
Préparation de la seringue
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez la boîte contenant la seringue préremplie du
réfrigérateur et posez-la non ouverte sur votre plan de travail pendant 15 à 30 minutes
environ afin de l’amener à température ambiante.
Sortez la seringue préremplie de la plaquette.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez pas en présence de particules et/ou de
décolorations. En cas de doute concernant l’aspect de la solution, prenez conseil auprès de
votre pharmacien.
N’utilisez pas la seringue préremplie si elle est cassée ou si la protection de l’aiguille est
activée. Ramenez la seringue préremplie et son emballage à la pharmacie.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre seringue préremplie. N’utilisez pas la seringue
préremplie si la date de péremption est dépassée.
Contactez votre pharmacien si la seringue ne satisfait pas à l’une des vérifications
mentionnées ci-dessus.
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des
cuisses. Vous pouvez également utiliser le bas
du ventre (bas abdomen), mais pas la zone située
à moins de 5 cm de votre nombril (voir
figure E).
Changez de site à chaque auto-injection.
N'injectez pas dans des zones où la peau est
sensible, contusionnée, rouge, pelée ou dure.
Évitez les zones avec des cicatrices ou des
vergetures. Si vous souffrez de psoriasis, vous
NE devez PAS injecter directement dans les
zones avec des plaques de psoriasis.
Figure E : choisissez votre site
d’injection
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et
à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements
circulaires avec une compresse imbibée d’alcool.
Laissez-le sécher avant l’injection (voir
figure F).
Ne touchez pas la zone nettoyée avant
l’injection.
Figure F : nettoyez votre site d’injection
336
3. L'injection :
Tirez doucement sur le capuchon de l’aiguille
pour le retirer de la seringue préremplie (voir
figure G).
Jetez le capuchon de l’aiguille.
Une goutte de liquide peut apparaître à
l’extrémité de l’aiguille. C’est normal.
Figure G : retirez le capuchon de
l’aiguille
Pincez doucement la peau au niveau du site
d’injection (voir figure H).
Insérez l’aiguille dans la peau comme illustré.
Introduisez la totalité de l’aiguille dans la peau
pour être sûr que le médicament est totalement
administré.
Utilisez votre seringue dans les 5 minutes qui
suivent le retrait du capuchon.
Figure H : insérez l’aiguille
Tenez la seringue préremplie comme illustré
(voir figure I).
Appuyez lentement sur le piston sur toute sa
course, en veillant à ce que la tête du piston soit
bien placée entre les ailettes de l’aiguille.
Continuez à appuyer sur le piston tout en
maintenant la seringue en place pendant
5 secondes.
Figure I : maintenez la seringue en place
337
Maintenez le piston totalement enfoncé
pendant que vous retirez délicatement l’aiguille
du site d’injection et de la peau (voir figure J).
Relâchez lentement le piston et laissez la
protection de l’aiguille recouvrir
automatiquement l'aiguille exposée (voir
figure K).
Une petite goutte de sang peut apparaître au
niveau du site d’injection. Dans ce cas, vous
pouvez appliquer une boule de coton ou une
compresse sur le site d’injection pendant
10 secondes. Ne frottez pas le site d’injection.
Vous pouvez mettre un petit pansement adhésif
sur le site d’injection, si nécessaire.
Figure J : retirez l’aiguille
Figure K : relâchez lentement le piston
4. Élimination des seringues usagées :
Jetez la seringue usagée dans un collecteur
d’objets tranchants (conteneur non perforable
refermable, voir figure L). Pour votre sécurité,
votre santé et celles des autres, les aiguilles et
les seringues usagées ne doivent jamais être
réutilisées.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou
avec les ordures ménagères. Demandez à votre
médecin ou pharmacien d'éliminer les
médicaments que vous n'utilisez plus. Ces
mesures contribueront à protéger
l'environnement. Tout médicament non utilisé
ou déchet doit être éliminé conformément à la
réglementation locale en vigueur.
Figure L : jetez votre seringue usagée
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.
338
Notice : Information du patient
Hyrimoz 80 mg, solution injectable en stylo prérempli
adalimumab
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
-
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
-
Votre médecin vous remettra également une carte de surveillance qui comporte d'importantes
informations sur la tolérance que vous devez connaître avant que l'on vous administre Hyrimoz
et pendant le traitement. Conservez cette carte avec vous pendant votre traitement et durant
4 mois après votre dernière injection d’Hyrimoz (ou celle de votre enfant).
-
Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou pharmacien.
-
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes.
Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
-
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette
notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice?
1. Qu’est-ce qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
3. Comment utiliser Hyrimoz
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Hyrimoz
6. Contenu de l’emballage et autres informations
7. Instructions d’utilisation
1. Qu’est-ce-qu’Hyrimoz et dans quels cas est-il utilisé
La substance active contenue dans Hyrimoz est l’adalimumab, un médicament qui agit sur le système
immunitaire (de défense) de votre corps.
Hyrimoz est destiné au traitement des maladies inflammatoires décrites ci-dessous :
Polyarthrite rhumatoïde,
Psoriasis en plaques,
Hidrosadénite suppurée,
Maladie de Crohn,
Rectocolite hémorragique,
Uvéite non infectieuse.
La substance active dans Hyrimoz, l’adalimumab, est un anticorps monoclonal humain. Les anticorps
monoclonaux sont des protéines qui se lient à une cible spécifique dans votre corps.
La cible de l’adalimumab est une protéine appelée facteur de nécrose tumorale (TNFα) qui est
présente à des taux augmentés dans les maladies inflammatoires mentionnées ci-dessus. En se liant au
TNFα, Hyrimoz bloque son action et diminue le processus inflammatoire dans ces maladies.
339
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations.
Hyrimoz est utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde chez l’adulte. Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde active modérée à sévère, on pourra d’abord vous prescrire des médicaments de fond tels
que du méthotrexate. Si ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz
pour traiter votre polyarthrite rhumatoïde.
Hyrimoz peut aussi être utilisé pour traiter la polyarthrite sévère, active et évolutive non traitée
préalablement par le méthotrexate.
Hyrimoz peut ralentir les lésions cartilagineuses et osseuses des articulations causées par la maladie et
améliore les capacités fonctionnelles.
Habituellement, Hyrimoz est utilisé avec le méthotrexate. Si votre médecin considère que le
méthotrexate est inapproprié, Hyrimoz peut être donné seul.
Psoriasis en plaques
Le psoriasis en plaques est une maladie de peau inflammatoire qui provoque la formation de plaques
squameuses rouges croûteuses couvertes de squames argentées. Le psoriasis en plaques peut aussi
toucher les ongles, entrainant leur effritement, leur épaississement et leur décollement du lit de l’ongle,
ce qui peut être douloureux. On pense que le psoriasis est causé par un dérèglement du système
immunitaire de l’organisme qui entraîne une augmentation de la production de cellules cutanées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter le psoriasis en plaques modéré à sévère chez l’adulte.
Hidrosadénite suppurée chez l’adulte et l’adolescent
L'hidrosadénite suppurée (également appelée maladie de Verneuil) est une maladie inflammatoire à
long terme de la peau souvent douloureuse. Les symptômes peuvent inclure des nodules sensibles
(bosses) et des abcès (furoncles) avec éventuellement écoulement de pus.
Elle touche le plus souvent des zones spécifiques de la peau, telles que les plis sous les seins, les
aisselles, l'intérieur des cuisses, l'aine, et les fesses. Des cicatrices en relief peuvent également
apparaître sur les zones concernées.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l'adulte et
l'hidrosadénite suppurée modérée à sévère chez l’adolescent âgé de 12 à 17 ans.
Hyrimoz peut réduire le nombre de nodules et d'abcès que vous avez, et la douleur souvent associée à
la maladie. On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si ces traitements ne sont pas
suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz.
Maladie de Crohn chez l’adulte et l’enfant
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire des intestins.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les adultes et
la maladie de Crohn modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 17 ans.
Si vous êtes atteint de la maladie de Crohn, on vous prescrira d’abord d'autres médicaments. Si votre
réponse à ces traitements n'est pas assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre maladie de Crohn.
340
Rectocolite hémorragique chez l’adulte et l’enfant
La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire du gros intestin.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les adultes et
la rectocolite hémorragique modérée à sévère chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à
17 ans.
Si vous souffrez de rectocolite hémorragique, on vous prescrira d’abord d’autres médicaments. Si ces
traitements ne sont pas suffisamment efficaces, on vous prescrira Hyrimoz afin d'atténuer les signes et
symptômes de votre maladie.
Uvéite non infectieuse chez l’adulte et l’enfant
L’uvéite non infectieuse est une maladie inflammatoire touchant certaines parties de l’œil. Cette
inflammation entraîne une baisse de la vision et/ou la présence de particules flottant dans l’œil (points
noirs ou filaments qui se déplacent dans le champ de vision). Hyrimoz agit en réduisant cette
inflammation.
Hyrimoz est utilisé pour traiter
les adultes atteints d’uvéite non infectieuse présentant une inflammation de la partie arrière
de l’œil
les enfants à partir de 2 ans atteints d’uvéite chronique non infectieuse présentant une
inflammation de la partie avant de l’œil
On pourra d’abord vous prescrire d’autres médicaments. Si votre réponse à ces traitements n’est pas
assez bonne, on vous prescrira Hyrimoz.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Hyrimoz
Ne prenez jamais Hyrimoz
Si vous êtes allergique à l’adalimumab ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Si vous avez une infection sévère, y compris une tuberculose, une septicémie (empoisonnement
du sang) ou d’autres infections opportunistes (infections inhabituelles associées à un système
immunitaire affaibli). Il est important de signaler à votre médecin si vous avez des signes
d’infections, par exemple : de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue, des problèmes
dentaires (voir « Avertissements et précautions »).
Si vous souffrez d'insuffisance cardiaque modérée ou sévère. Il est important d'informer votre
médecin si vous avez eu des problèmes cardiaques graves (voir « Avertissements et
précautions »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser Hyrimoz
Réaction allergique
Si vous présentez des réactions allergiques avec des symptômes tels qu’oppression dans la
poitrine, respiration sifflante, sensations vertigineuses, gonflement ou éruption cutanée, arrêtez
les injections d’Hyrimoz et contactez votre médecin immédiatement car dans de rares cas, ces
réactions peuvent menacer le pronostic vital.
341
Infections
Si vous avez une infection, y compris une infection de longue durée ou localisée (par exemple,
ulcère de jambe), consultez votre médecin avant de commencer Hyrimoz. En cas de doute,
veuillez contacter votre médecin.
Vous pouvez développer plus facilement des infections au cours du traitement par Hyrimoz.
Ce risque peut augmenter si votre fonction pulmonaire est réduite. Ces infections peuvent être
graves et elles incluent tuberculose, infections causées par des virus, des champignons, des
parasites ou des bactéries ou autres micro-organismes infectieux inhabituels et septicémie
(empoisonnement du sang).
Dans de rares cas, ces infections peuvent menacer la vie du patient. Il est important de prévenir
votre médecin si vous avez des symptômes tels que de la fièvre, si vous avez des plaies, si vous
vous sentez fatigué ou si vous avez des problèmes dentaires. Votre médecin peut vous
recommander d’arrêter momentanément votre traitement par Hyrimoz.
Tuberculose
Comme des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par adalimumab, votre
médecin recherchera tout signe ou symptôme de tuberculose avant de débuter le traitement par
Hyrimoz. Ceci comprendra une évaluation médicale approfondie incluant vos antécédents
médicaux et les examens de dépistage (par exemple radiographie pulmonaire et test
tuberculinique). La réalisation et les résultats de ces tests devront être enregistrés sur votre carte
de surveillance. Il est très important de dire à votre médecin si vous avez déjà contracté la
tuberculose ou si vous avez été en contact étroit avec quelqu’un qui a eu la tuberculose. Une
tuberculose peut se développer pendant le traitement, même si vous avez reçu un traitement
préventif de la tuberculose. Si des symptômes de tuberculose (toux persistante, perte de poids,
manque d’énergie, légère fièvre) ou si d’autres infections apparaissent durant ou après le
traitement, prévenez votre médecin immédiatement.
Voyages/infection récurrente
Informez votre médecin si vous avez habité ou voyagé dans des régions où les infections
fongiques telles qu’histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose sont très courantes.
Informez votre médecin si vous avez des antécédents d’infections récurrentes ou d’autres
problèmes de santé qui pourraient accroître le risque d’infection.
Virus de l’hépatite B
Informez votre médecin si vous êtes porteur du virus de l’hépatite B (VHB), si vous avez une
hépatite B active ou si vous pensez pouvoir avoir un risque d’attraper le VHB. Votre médecin
devra effectuer un dépistage du VHB. L’adalimumab peut réactiver une infection par le VHB
chez les patients qui sont porteurs de ce virus. Dans de rares cas, particulièrement si vous prenez
d’autres médicaments qui diminuent le système immunitaire, une réactivation d’une infection
par le virus de l’hépatite B peut être extrêmement grave.
Sujets âgés de plus de 65 ans
Si vous avez plus de 65 ans, vous pouvez être plus sensibles aux infections pendant le traitement
par Hyrimoz. Vous et votre médecin devez apporter une attention particulière aux signes
d’infection lorsque vous êtes traités par Hyrimoz. Il est important de signaler à votre médecin si
vous avez des signes d’infection tels que de la fièvre, des plaies, une sensation de fatigue ou des
problèmes dentaires.
342
Intervention chirurgicale ou dentaire
Si vous devez avoir une intervention chirurgicale ou dentaire, avertissez votre médecin que vous
êtes traité par Hyrimoz. Votre médecin peut vous recommander d’arrêter momentanément votre
traitement par Hyrimoz.
Maladie démyélinisante
Si vous avez ou développez une maladie démyélinisante (maladie affectant la couche isolante
qui entoure les nerfs, telle que la sclérose en plaques), votre médecin évaluera si vous devez
recevoir ou continuer de recevoir Hyrimoz. Informez immédiatement votre médecin si vous
présentez des symptômes tels que des modifications de votre vision, une faiblesse dans les bras
ou les jambes, ou un engourdissement ou des fourmillements dans une partie de votre corps.
Vaccination
Certains vaccins contiennent des formes vivantes mais affaiblies (dites atténuées) de bactéries
ou de virus provoquant des maladies et ne doivent pas être administrés pendant le traitement par
Hyrimoz au cas où ils causeraient des infections. Vérifiez avec votre médecin avant toute
vaccination. Il est recommandé si possible, que les enfants soient à jour de toutes les
vaccinations prévues pour leur âge avant le début du traitement par Hyrimoz. Si vous avez reçu
Hyrimoz alors que vous étiez enceinte, votre enfant peut présenter un risque plus élevé d’avoir
une infection pendant environ 5 mois après la dernière dose reçue pendant la grossesse. Il est
important de dire aux médecins de votre enfant et aux autres professionnels de santé que vous
avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse ; ils pourront ainsi décider quand votre bébé devra
recevoir ses vaccins.
Insuffisance cardiaque
Il est important d’informer votre médecin si vous avez eu ou si vous avez des problèmes
cardiaques graves. Si vous avez une insuffisance cardiaque légère et que vous êtes traité par
Hyrimoz, l’état de votre insuffisance cardiaque doit être étroitement surveillé par votre médecin.
Si vous développez de nouveaux symptômes ou si ceux de votre insuffisance cardiaque
s’aggravent (par exemple souffle court ou gonflement des pieds), vous devez contacter
immédiatement votre médecin.
Fièvre, contusions, saignements ou pâleur
Chez certains patients, l'organisme peut ne pas parvenir à fabriquer assez de cellules sanguines
qui luttent contre les infections ou aident à arrêter les hémorragies. Si vous avez une fièvre qui
ne disparaît pas ou des contusions ou si vous saignez très facilement, si vous présentez une
pâleur, contactez tout de suite votre médecin. Votre médecin pourrait décider d'arrêter le
traitement.
Cancer
Il y a eu de très rares cas de certains types de cancers chez des enfants et des adultes traités par
adalimumab ou par d'autres anti-TNFα. Les sujets avec une polyarthrite rhumatoïde plus grave
qui ont développé la maladie depuis longtemps ont un risque plus élevé que la moyenne de
développer un lymphome et une leucémie (cancers qui touchent les cellules du sang et la moelle
osseuse). Si vous prenez Hyrimoz, le risque d’avoir un lymphome, une leucémie ou d’autres
cancers peut augmenter. Dans de rares cas, une forme spécifique et sévère de lymphome a été
observée chez des patients prenant de l’adalimumab. Certains de ces patients étaient également
traités par les médicaments azathioprine ou mercaptopurine. Indiquez à votre médecin si vous
prenez de l’azathioprine ou de la mercaptopurine avec Hyrimoz.
343
De plus, des cas de cancers de la peau non mélanomes ont été observés chez des patients
prenant de l’adalimumab. Si de nouvelles zones de peau endommagée apparaissent pendant ou
après le traitement ou si des marques ou des zones d’endommagement pré-existantes changent
d’aspect, signalez-le à votre médecin.
Il y a eu des cas de cancers autres que des lymphomes chez des patients souffrant d'une maladie
pulmonaire spécifique appelée bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et traités
par un autre anti-TNFα. Si vous souffrez de BPCO ou êtes un gros fumeur, vous devriez
discuter avec votre médecin si un traitement par un anti-TNFα est adapté pour vous.
Maladies auto-immunes
Dans de rares cas, le traitement par Hyrimoz peut entraîner un syndrome de type lupus.
Contactez votre médecin si des symptômes tels que rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur
articulaire ou fatigue surviennent.
Enfants et adolescents
Vaccinations : si possible, les enfants doivent être à jour dans leurs vaccinations avant d’utiliser
d’Hyrimoz.
Autres médicaments et Hyrimoz
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Hyrimoz peut être pris en association avec le méthotrexate ou certains traitements de fond de la
polyarthrite rhumatoïde (sulfasalazine, hydroxychloroquine, léflunomide et préparations injectables
à base de sels d’or), corticoïdes ou médicaments contre la douleur y compris les anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS).
Vous ne devriez pas prendre Hyrimoz en association avec des médicaments contenant les substances
actives, anakinra ou abatacept en raison du risque accru d’infection grave. L’association
d’adalimumab ou d’autres anti-TNF et d’anakinra ou d’abatacept n’est pas conseillée du fait du
possible risque accru d’infections, telles que les infections graves, et d’autres interactions
médicamenteuses potentielles. Si vous vous posez des questions, consultez votre médecin.
Grossesse et allaitement
Vous devez envisager l’utilisation d’une méthode de contraception efficace pour éviter toute
grossesse et poursuivre son utilisation pendant au moins 5 mois après l’arrêt du traitement par
Hyrimoz.
Si vous êtes enceinte, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil
à votre médecin avant de prendre ce médicament.
Hyrimoz doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
D’après une étude sur la grossesse, il n’existait pas de risque plus élevé d’anomalies
congénitales lorsque la mère avait reçu de l’adalimumab pendant la grossesse par rapport aux
mères ayant la même maladie et n’ayant pas reçu d’adalimumab pendant la grossesse.
Hyrimoz peut être utilisé pendant l’allaitement.
Si vous recevez Hyrimoz pendant votre grossesse, votre bébé peut présenter un risque plus élevé
d’avoir une infection.
Il est important de prévenir les médecins de votre bébé ainsi que les autres professionnels de
santé que vous avez eu Hyrimoz pendant votre grossesse et ceci, avant que votre bébé ne
reçoive ses vaccins (pour plus d’informations concernant les vaccins, voir rubrique
« Avertissements et précautions »).
344
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Hyrimoz peut avoir une influence mineure sur votre aptitude à conduire, à faire du vélo ou à utiliser
des machines. Des sensations de tête qui tourne (vertiges) et des troubles de la vision peuvent survenir
après l’injection d’Hyrimoz.
Hyrimoz contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 mL, c’est-à-dire qu’il
est pratiquement « sans sodium ».
3. Comment utiliser Hyrimoz
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien, en cas de doute.
Les doses recommandées d’Hyrimoz pour chacune des indications approuvées sont présentées dans le
tableau ci-dessous. Votre médecin pourra prescrire un autre dosage d’Hyrimoz si vous avez besoin
d’une dose différente.
Polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante ou
spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
40 mg toutes les
deux semaines en dose
unique
Dans la polyarthrite
rhumatoïde, le traitement par
méthotrexate est poursuivi avec
celui par Hyrimoz. Si votre
médecin juge que le
méthotrexate est inapproprié,
Hyrimoz peut être donné seul.
Si vous avez une polyarthrite
rhumatoïde et ne recevez pas
de méthotrexate avec votre
traitement par Hyrimoz, votre
médecin peut décider de vous
prescrire 40 mg d’Hyrimoz
toutes les semaines ou 80 mg
toutes les deux semaines.
Psoriasis en plaques
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
de 40 mg administrés une
semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin. Si cette dose n’est
pas suffisamment efficace,
votre médecin pourra
augmenter la dose à 40 mg
toutes les semaines ou à
80 mg toutes les deux
semaines.
345
Hidrosadénite suppurée
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(deux injections de 80 mg en
un jour ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie
d'une dose de 80 mg deux
semaines après (une
injection de 80 mg).
Après deux semaines
supplémentaires, le
traitement doit être poursuivi
à raison d'une dose de 40 mg
toutes les semaines ou de
80 mg toutes les deux
semaines, suivant la
prescription de votre
médecin
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Adolescents âgés de 12 à
17 ans pesant 30 kg et plus
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
d’une dose de 40 mg toutes
les deux semaines à partir de
la semaine suivante.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Il est recommandé de laver
quotidiennement les zones
concernées avec un
antiseptique local.
Maladie de Crohn
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants, adolescents et adultes
pesant 40 kg et plus
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
deux semaines plus tard
de 40 mg une semaine sur
deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 160 mg (deux injections
de 80 mg en un jour ou une
injection de 80 mg par jour
pendant deux jours
consécutifs), suivie deux
semaines plus tard de 80 mg
(une injection de 80 mg en
un jour).
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
346
Maladie de Crohn chez l’enfant
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et adolescents âgés de
6 à 17 ans et pesant moins de
40 kg
Dose initiale de 40 mg,
suivie deux semaines plus
tard de 20 mg une semaine
sur deux.
S'il est nécessaire d'obtenir
une réponse plus rapide,
votre médecin pourra
prescrire une dose initiale
de 80 mg (une injection de
80 mg en un jour), suivie
deux semaines plus tard
de 40 mg.
Par la suite, la dose
habituelle est de 20 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, le
médecin de votre enfant
pourra augmenter la dose
à 20 mg par semaine.
Rectocolite hémorragique
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 160 mg
(deux injections de 80 mg en
un jour ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie
de 80 mg (une injection de
80 mg en un jour) deux
semaines plus tard.
Par la suite, la dose
habituelle est de 40 mg une
semaine sur deux.
Si cette dose n’est pas
suffisamment efficace, votre
médecin pourra augmenter la
dose à 40 mg par semaine ou
à 80 mg toutes les deux
semaines.
Rectocolite hémorragique chez l’enfant
Âge et poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
40 kg et plus
Dose initiale de 160 mg (deux
injections de 80 mg en un
jour ou une injection de
80 mg par jour pendant deux
jours consécutifs), suivie
de 80 mg (une injection de
80 mg) deux semaines plus
tard.
Par la suite, la dose habituelle
est de 80 mg une semaine sur
deux.
Les patients atteignant l’âge
de 18 ans alors qu’ils
reçoivent une dose de 80 mg
toutes les deux semaines
doivent poursuivre leur
traitement à la dose prescrite.
Enfants et
adolescents à partir
de 6 ans pesant
moins de 40 kg
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie de
40 mg (sous forme d’une seule
injection de 40 mg) deux
semaines plus tard. Par la suite,
la dose habituelle est de 40 mg
une semaine sur deux.
Les patients atteignant l’âge
de 18 ans alors qu’ils
reçoivent une dose de 40 mg
toutes les deux semaines
doivent poursuivre leur
traitement à la dose prescrite.
347
Uvéite non infectieuse
Âge ou poids corporel
Schéma posologique
Remarques
Adultes
Dose initiale de 80 mg (une
injection de 80 mg), suivie
de 40 mg administrés une
semaine sur deux en
commençant une semaine
après la dose initiale.
Dans l’uvéite non
infectieuse, l’administration
de corticoïdes ou d’autres
immunomodulateurs peut
être poursuivie au cours du
traitement par Hyrimoz.
Hyrimoz peut aussi être
administré seul.
Vous devez continuer le
traitement par Hyrimoz
pendant aussi longtemps que
vous l’a indiqué votre
médecin.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant 30 kg et plus
40 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 80 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
40 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Enfants et adolescents à partir
de 2 ans et pesant moins de
30 kg
20 mg toutes les deux
semaines
Votre médecin peut également
lui prescrire une dose initiale
de 40 mg qui pourra être
administrée une semaine avant
le début de la dose usuelle de
20 mg toutes les deux semaines.
Hyrimoz est recommandé en
association au méthotrexate.
Mode et voie d’administration
Hyrimoz est administré par injection sous la peau (en injection sous-cutanée).
Des instructions détaillées sur la technique d’injection d’Hyrimoz sont fournies à la rubrique 7
« Instructions d’utilisation ».
Si vous avez utilisé plus d’Hyrimoz que vous n’auriez dû
Si vous avez injecté, accidentellement, Hyrimoz plus souvent que vous n’auriez dû, contactez votre
médecin ou pharmacien et expliquez-lui que vous en avez pris plus que la dose requise. Gardez
toujours avec vous la boîte du médicament, même si elle est vide.
Si vous oubliez d’utiliser Hyrimoz
Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devez vous injecter Hyrimoz dès que vous vous en
rendez compte. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n’aviez
pas oublié une dose.
348
Si vous arrêtez d’utiliser Hyrimoz
La décision d’arrêter d’utiliser Hyrimoz doit être discutée avec votre médecin. Vos symptômes
peuvent revenir à l’arrêt du traitement.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart sont légers ou peu importants.
Cependant certains peuvent être graves et nécessiter un traitement. Les effets secondaires peuvent
survenir encore 4 mois ou plus après la dernière injection d’Hyrimoz.
Consultez un médecin en urgence, si vous constatez un des signes de réaction allergique ou
d’insuffisance cardiaque suivants :
une éruption cutanée sévère, de l'urticaire ;
un gonflement de la face, des mains, des pieds ;
une gêne respiratoire, gêne en avalant ;
un essoufflement au cours de l’activité physique ou en position allongée ou gonflement des
pieds.
Informez votre médecin dès que possible si vous constatez un des effets suivants :
des signes et symptômes d’infection tels que fièvre, sensations de nausées ou de malaise, plaies,
problèmes dentaires, brûlures en urinant ; une sensation de faiblesse ou de fatigue, ou une toux ;
des symptômes de problèmes neurologiques tels que fourmillements ; un engourdissement; une
vision double, ou une faiblesse des bras ou des jambes ;
des signes de cancer de la peau tels qu’un « bouton » ou une plaie ouverte qui ne cicatrise pas ;
des signes et symptômes évocateurs de troubles sanguins tels que fièvre persistante, contusions,
saignements, pâleur.
Les effets secondaires suivants ont été observés avec adalimumab
Très fréquent (peut affecter plus d’1 personne sur 10)
réactions au point d'injection (dont douleur, tuméfaction, rougeur ou démangeaison) ;
infections des voies respiratoires (y compris rhume, nez qui coule, sinusite, pneumonie) ;
maux de tête ;
douleurs abdominales (au ventre) ;
nausées et vomissements ;
rash ;
douleurs dans les muscles.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
infections graves (y compris empoisonnement du sang et grippe) ;
infections intestinales (y compris gastroentérite) ;
infections cutanées (y compris cellulite et zona) ;
infections de l’oreille ;
infections buccales (y compris infections dentaires et boutons de fièvre) ;
infections des organes de reproduction ;
infections urinaires ;
349
infections fongiques ;
infections articulaires ;
tumeurs bénignes ;
cancer de la peau ;
réactions allergiques (y compris allergie saisonnière) ;
déshydratation ;
troubles de l’humeur (y compris dépression) ;
anxiété ;
sommeil difficile ;
troubles sensitifs tels que fourmillements, picotements ou engourdissement ;
migraine ;
symptômes de compression des racines nerveuses (y compris douleurs au bas du dos et douleurs
dans les jambes) ;
troubles de la vision ;
inflammation oculaire ;
inflammation de la paupière et gonflement des yeux ;
vertiges (sensation de tête qui tourne) ;
sensation de battements de cœur rapides ;
hypertension ;
bouffées de chaleur ;
hématomes (gonflement dur formé d’un caillot de sang) ;
toux ;
asthme ;
souffle court ;
saignements gastro-intestinaux ;
dyspepsie (indigestion, ballonnement, brûlure gastrique) ;
reflux acide ;
syndrome de Gougerot-Sjögren (y compris sècheresse oculaire et de la bouche) ;
démangeaisons ;
éruption cutanée avec démangeaisons ;
ecchymoses ;
inflammation cutanée (telle qu’eczéma) ;
cassure des ongles des mains et des pieds ;
transpiration excessive ;
chute des cheveux ;
apparition ou aggravation d’un psoriasis ;
spasmes musculaires ;
présence de sang dans les urines ;
problèmes rénaux ;
douleur thoracique ;
œdème (accumulation de liquide dans le corps provoquant le gonflement du tissu affecté) ;
fièvre ;
diminution du nombre de plaquettes sanguines, ce qui augmente le risque de saignements ou
d’hématomes ;
mauvaise cicatrisation.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
infections inhabituelles (incluant la tuberculose et d’autres infections) qui surviennent lorsque la
résistance aux maladies est diminuée ;
infections neurologiques (y compris méningite virale) ;
infections oculaires ;
infections bactériennes ;
diverticulite (inflammation et infection du gros intestin) ;
350
cancer ; y compris cancer affectant le système lymphatique (lymphome) et mélanome (type de
cancer de la peau) ;
troubles immunitaires qui peuvent affecter les poumons, la peau et les ganglions lymphatiques
(le plus souvent sous la forme d’une maladie appelée sarcoïdose) ;
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) ;
tremblements (frissons) ;
neuropathie (endommagement des nerfs) ;
accident vasculaire cérébral ;
perte d’audition, bourdonnements d’oreilles ;
sensation de battements cardiaques irréguliers tels que palpitations ;
troubles cardiaques qui peuvent provoquer un essoufflement ou un œdème des chevilles ;
crise cardiaque ;
poche dans la paroi d’une grosse artère, inflammation et caillot dans une veine, obstruction d’un
vaisseau sanguin ;
maladie pulmonaire pouvant entraîner un essoufflement (y compris inflammation) ;
embolie pulmonaire (obstruction d’une artère du poumon) ;
épanchement pleural (accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale) ;
inflammation du pancréas qui peut provoquer une douleur intense dans l’abdomen et le dos ;
difficulté à avaler ;
œdème du visage (gonflement) ;
inflammation de la vésicule biliaire, calculs dans la vésicule biliaire ;
stéatose du foie (accumulation de graisse dans les cellules du foie) ;
sueurs nocturnes ;
cicatrice ;
faiblesse musculaire anormale ;
lupus érythémateux disséminé (un trouble immunitaire incluant inflammation de la peau, du
cœur, du poumon, des articulations et des autres systèmes d’organes) ;
sommeil interrompu ;
impuissance ;
inflammations.
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
leucémie (cancer affectant le sang et la moelle osseuse) ;
réactions allergiques sévères avec choc ;
sclérose en plaques ;
troubles neurologiques tels qu’inflammation du nerf optique de l’œil et syndrome de
Guillain-Barré, une maladie pouvant entraîner une faiblesse musculaire, des sensations
anormales, des fourmillements dans les bras et le haut du corps ;
arrêt de la fonction de pompage du cœur ;
fibrose pulmonaire (formation de tissus cicatriciels dans les poumons) ;
perforation intestinale (trou dans la paroi de l’intestin) ;
hépatite (inflammation du foie) ;
réactivation d’une hépatite B ;
hépatite auto-immune (inflammation du foie causée par le propre système immunitaire
du corps) ;
vascularite cutanée (inflammation des vaisseaux sanguins dans la peau) ;
syndrome de Stevens-Johnson (réaction mettant la vie en danger avec symptômes de type grippe
et éruption sous forme de cloques) ;
œdème du visage (gonflement) avec réactions allergiques ;
érythème polymorphe (rash inflammatoire de la peau) ;
syndrome de type lupus ;
angioedème (gonflement localisée de la peau) ;
réaction lichénoïde cutanée (éruption cutanée violet-rougeâtre avec démangeaison).
351
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
lymphome hépatosplénique à lymphocytes T (cancer hématologique rare souvent mortel) ;
carcinome à cellules de Merkel (un type de cancer de la peau) ;
Sarcome de Kaposi, un cancer rare lié à l’infection par l’herpèsvirus humain de type 8. Le
sarcome de Kaposi apparaît le plus fréquemment sous la forme de lésions violacées de la peau ;
insuffisance hépatique ;
aggravation d’une maladie appelée dermatomyosite (caractérisée par une éruption cutanée
accompagnant une faiblesse musculaire) ;
prise de poids (pour la plupart des patients, la prise de poids a été faible).
Certains effets indésirables observés avec l’adalimumab ne se traduisent par aucun symptôme et ne
peuvent être détectés qu’au moyen d’examens sanguins. Ils incluent :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
taux faibles de globules blancs ;
taux faibles de globules rouges ;
élévation des taux de lipides dans le sang ;
enzymes hépatiques élevées.
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
taux élevés de globules blancs ;
taux faibles de plaquettes ;
élévation des taux d’acide urique dans le sang ;
taux anormaux de sodium dans le sang ;
taux faibles de calcium dans le sang ;
taux faibles de phosphate dans le sang ;
taux de sucre élevé dans le sang ;
taux élevés de lactate déshydrogénase dans le sang ;
présence d’anticorps dans le sang ;
taux faible de potassium dans le sang.
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
taux élévé de bilirubine (test sanguin du foie).
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
taux faibles de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de
déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir
davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
352
5. Comment conserver Hyrimoz
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette/la plaquette/la boîte
après EXP.
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver le stylo prérempli dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Autres conditions de conservation :
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à température ambiante
(jusqu’à 25 °C) pendant une durée maximale de 42 jours, en le protégeant de la lumière. Après avoir
été retiré du réfrigérateur pour être conservé à température ambiante, votre stylo prérempli doit être
utilisé dans les 42 jours ou jeté, même s’il est remis au réfrigérateur. Vous devez noter la date à
laquelle votre stylo a été retiré la première fois du réfrigérateur et la date à laquelle il doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Hyrimoz
La substance active est l'adalimumab. Chaque stylo prérempli contient 80 mg d’adalimumab
dans 0,8 mL de solution.
Les autres composants sont : acide adipique, mannitol (E 421), polysorbate 80 (E 433), acide
chlorhydrique (E 507), hydroxyde de sodium (E 524) et eau pour préparations injectables (voir
rubrique 2 « Hyrimoz contient du sodium »).
Qu’est-ce qu’Hyrimoz et contenu de l'emballage extérieur
Hyrimoz 80 mg, solution injectable (injection) en stylo prérempli est fourni dans 0,8 mL de solution
transparente à légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaunâtre.
Hyrimoz est fourni dans une seringue préremplie à usage unique intégrée dans un stylo de forme
triangulaire muni d’une fenêtre de visualisation et d’une étiquette. La seringue à l’intérieur du stylo, en
verre de type I et munie d’une aiguille 29G en acier inoxydable et d’un capuchon interne d’aiguille en
caoutchouc (élastomère thermoplastique), contient 0,8 mL de solution.
Les boîtes contiennent 1, 2 et 3 stylos préremplis d’Hyrimoz.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Hyrimoz est disponible en seringue préremplie et en stylo prérempli.
Titulaire de l'Autorisation de mise sur le marché
Sandoz GmbH
Biochemiestr. 10
6250 Kundl
Autriche
353
Fabricant
Sandoz GmbH Schaftenau
Biochemiestr. 10
6336 Langkampfen
Autriche
Novartis Pharmaceutical Manufacturing GmbH
Biochemiestrasse 10
6336 Langkampfen
Autriche
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
Sandoz nv/sa
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Lietuva
Sandoz Pharmaceuticals d.d filialas
Tél: +370 5 2636 037
България
Сандоз България КЧТ
Тел.: +359 2 970 47 47
Luxembourg/Luxemburg
Sandoz nv/sa (Belgique/Belgien)
Tél/Tel: +32 2 722 97 97
Česká republika
Sandoz s.r.o.
Tel: +420 225 775 111
Magyarország
Sandoz Hungária Kft.
Tél.: +36 1 430 2890
Danmark/Norge/Ísland/Sverige
Sandoz A/S
Tlf./Sími/Tel: +45 63 95 10 00
Malte
Sandoz Pharmaceuticals d.d.
Tél: +356 99644126
Deutschland
Hexal AG
Tél: +49 8024 908 0
Nederland
Sandoz B.V.
Tél: +31 36 52 41 600
Eesti
Sandoz d.d. Eesti filiaal
Tél: +372 665 2400
Österreich
Sandoz GmbH
Tél: +43 5338 2000
Ελλάδα
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
Τηλ: +30 216 600 5000
Polska
Sandoz Polska Sp. z o.o.
Tél.: +48 22 209 70 00
España
Sandoz Farmacéutica, S.A.
Tél: +34 900 456 856
Portugal
Sandoz Farmacêutica Lda.
Tél: +351 21 000 86 00
France
Sandoz SAS
Tél: +33 1 49 64 48 00
România
Sandoz Pharmaceuticals SRL
Tél: +40 21 407 51 60
354
Hrvatska
Sandoz d.o.o.
Tél: +385 1 23 53 111
Slovenija
Sandoz farmacevtska družba d.d.
Tel: +386 1 580 29 02
Irlande
Rowex Ltd.
Tél: + 353 27 50077
Slovenská republika
Sandoz d.d. - organizačná zložka
Tél: +421 2 48 200 600
Italia
Sandoz S.p.A.
Tél: +39 02 96541
Suomi/Finland
Sandoz A/S
Puh/Tél.: +358 10 6133 400
Κύπρος
SANDOZ HELLAS ΜΟΝΟΠΡΟΣΩΠΗ Α.Ε.
(Ελλάδα)
Τηλ: +30 216 600 5000
United Kingdom (Northern Ireland)
Sandoz GmbH
Tel: +43 5338 2000
Latvija
Sandoz d.d. Latvia filiāle
Tel: +371 67 892 006
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments https://www.ema.europa.eu.
7. Instructions d’utilisation
Pour éviter de possibles infections et garantir une utilisation correcte d’Hyrimoz, il est important de
suivre ces instructions.
Veuillez lire et suivre ces instructions d’utilisation et vous assurer de les avoir bien comprises avant
d’injecter Hyrimoz. Votre professionnel de santé doit vous montrer comment préparer et injecter
correctement Hyrimoz à l’aide du stylo prérempli unidose Hyrimoz avant votre première utilisation.
Pour toute question, interrogez votre professionnel de santé.
Votre stylo prérempli à usage unique Hyrimoz
Figure A : les différentes parties du stylo Hyrimoz
Dans la figure A, le stylo est illustré avec le capuchon retiré. Ne pas retirer le capuchon tant que vous
n’êtes pas prêt à injecter.
355
Il est important de :
ne pas utiliser le stylo si l’emballage extérieur n’est pas hermétiquement fermé ou si le sceau
de sécurité du stylo est cassé.
conserver votre stylo dans l’emballage extérieur hermétiquement fermé jusqu’à ce que vous
soyez prêt à l’utiliser.
ne jamais laisser le stylo sans surveillance car d’autres personnes pourraient le manipuler.
ne pas utiliser votre stylo s’il tombe, s’il semble endommagé ou s’il est tombé alors que le
capuchon était retiré.
injecter Hyrimoz 15 à 30 minutes après l’avoir sorti du réfrigérateur pour que l'injection soit
plus agréable.
jeter le stylo usagé juste après l’avoir utilisé. Ne pas réutiliser le stylo. Voir rubrique « 8.
Élimination des stylos usagés » à la fin de ces instructions d’utilisation.
Conditions de conservation de votre stylo
Conserver la boîte de votre stylo, à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.
Si nécessaire (par exemple, si vous voyagez), Hyrimoz peut être conservé à une température
ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant une durée maximale de 42 jours, à l’abri de la
lumière. Après avoir été retiré du réfrigérateur et conservé à température ambiante, votre
stylo prérempli doit être utilisé dans les 42 jours ou jeté, même s’il est remis au
réfrigérateur.
Vous devez noter la date à laquelle votre stylo prérempli a été retiré pour la première fois du
réfrigérateur et la date à laquelle il doit être jeté.
Conserver votre stylo dans sa boîte d’origine jusqu’à ce qu’il soit prêt à être utilisé pour le
protéger de la lumière.
Ne pas conserver votre stylo dans des conditions extrêmes de température (chaleur ou froid).
Ne pas congeler votre stylo.
Tenir Hyrimoz et tous les autres médicaments hors de portée des enfants.
Matériel nécessaire pour l’injection
Placer le matériel suivant sur une surface propre et plane.
Matériel inclus dans votre boîte :
Hyrimoz stylo/s prérempli(s) (voir figure A). Chaque stylo contient 80 mg/0,8 mL
d’adalimumab.
Matériel non inclus dans la boîte de votre stylo (voir figure B) :
Compresse imbibée d’alcool
Boule de coton ou compresse
Collecteur d’objets tranchants ; voir rubrique « 8. Élimination des stylos usagés » à la fin de
ces instructions d’utilisation
Pansement adhésif
Figure B : matériel non inclus dans la boîte
356
Avant votre injection
Préparation du stylo
Pour que l'injection soit plus agréable, sortez votre
stylo du réfrigérateur 15 à 30 minutes avant
d’injecter Hyrimoz pour qu’il atteigne la
température ambiante.
Vérifiez par la fenêtre de visualisation que la
solution est incolore ou légèrement jaunâtre et
transparente à légèrement opalescente. Ne l’utilisez
pas en présence de particules et/ou de
décolorations. Vous pourriez voir de petites bulles
d’air, ce qui est normal. En cas de doute concernant
l’aspect de la solution, prenez conseil auprès de
votre pharmacien.
Vérifiez la date de péremption (EXP) sur votre
stylo (voir figure C). N’utilisez pas votre stylo si la
date de péremption est dépassée.
N’utilisez pas le stylo si le sceau de sécurité est
cassé
Contactez votre pharmacien si le stylo ne satisfait pas
à l’une des vérifications mentionnées ci-dessus.
Figure C : contrôles de sécurité
avant l’injection
1. Choix du site d’injection :
Le site d’injection recommandé est le devant des
cuisses. Vous pouvez également utiliser le bas du
ventre (bas abdomen), mais pas la zone située à
moins de 5 cm de votre nombril (voir figure D).
Changez de site à chaque auto-injection.
N’injectez pas dans des zones où la peau est
sensible, contusionnée, rouge, pelée ou dure.
Évitez les zones avec des cicatrices ou des
vergetures. Si vous souffrez de psoriasis, vous NE
devez PAS injecter directement dans les zones
avec des plaques de psoriasis.
Figure D : choisissez votre site
d’injection
2. Nettoyage de votre site d’injection :
Lavez-vous soigneusement les mains au savon et
à l’eau.
Nettoyez le site d’injection par mouvements
circulaires avec une compresse imbibée d’alcool.
Laissez-le sécher avant l’injection (voir figure E).
Ne touchez plus la zone nettoyée avant
l’injection.
Figure E : nettoyez votre site
d’injection
357
3. Retrait du capuchon de votre stylo :
Retirez le capuchon uniquement lorsque vous
êtes prêt à utiliser le stylo.
Tournez le capuchon dans le sens des flèches
(voir figure F).
Jetez le capuchon après son retrait. N’essayez
pas de remettre le capuchon.
Utilisez votre stylo dans les 5 minutes qui
suivent le retrait du capuchon.
Quelques gouttes de liquide peuvent apparaître à
l’extrémité de l’aiguille. C’est normal.
Figure F : retirez le capuchon
4. Comment tenir le stylo :
Tenez votre stylo à un angle de 90° par rapport au
point d'injection nettoyé (voir figure G).
Correct Incorrect
Figure G : prenez votre stylo dans la
main
Votre injection
Vous devez lire ce qui suit avant l’injection
Pendant l’injection, vous entendrez 2 clics très audibles :
o Le premier clic indique que l’injection a débuté.
o Quelques secondes plus tard, un second clic indique que l’injection est presque
terminée.
Maintenez votre stylo fermement appuyé contre la peau jusqu’à ce qu’un indicateur vert ait
rempli la fenêtre et soit fixe.
5. Début de l’injection :
Appuyez fermement votre stylo contre la peau
pour commencer l’injection (voir figure H).
Le premier clic indique que l’injection a débuté.
Maintenez toujours votre stylo fermement
appuyé contre la peau.
L’indicateur vert indique la progression de
l’injection.
Figure H : commencez votre injection
358
6. Fin de l’injection :
Attendez le second clic. Il indique que
l’injection est presque terminée.
Assurez-vous que l’indicateur vert remplit la
fenêtre et qu’il est fixe (voir figure I).
Le stylo peut désormais être retiré.
Figure I : terminez votre injection
Après votre injection
7. Assurez-vous que l’indicateur vert remplit la
fenêtre (voir figure J) :
Cela signifie que le médicament a été injecté.
Contactez votre médecin si l’indicateur vert
n’est pas visible.
Une petite goutte de sang peut apparaître au
niveau du site d’injection. Dans ce cas, appuyez
avec une boule de coton ou une compresse sur
le site d’injection pendant 10 secondes. Ne
frottez pas le site d’injection. Vous pouvez
mettre un petit pansement adhésif sur le site
d’injection, si nécessaire.
Figure J : vérifiez l’indicateur vert
8. Élimination des stylos usagés :
Jetez les stylos usagés dans un collecteur
d’objets tranchants (conteneur non perforable
refermable, voir Figure K). Pour votre sécurité,
votre santé et celles des autres, les stylos ne
doivent jamais être réutilisés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou
avec les ordures ménagères. Demandez à votre
médecin ou pharmacien d'éliminer les
médicaments que vous n'utilisez plus. Ces
mesures contribueront à protéger
l'environnement. Tout médicament non utilisé
ou déchet doit être éliminé conformément à la
réglementation locale en vigueur.
Figure K : jetez votre stylo usagé
Si vous avez des questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère,
qui connaissent bien Hyrimoz.