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Les données de sécurité d’emploi provenant de l’ensemble des données regroupées d’études en double 
aveugle et de toutes les études de phase 2/3, ainsi que les données de pharmacocinétique d’une étude 
de phase 1, n’ont montré aucun risque supplémentaire de sécurité chez les sujets âgés de ≥ 65 ans au 
début de l’étude. Un regroupement supplémentaire par âge pour les sujets âgés de ≥ 65 ans au cours de 
la participation à l’étude a montré des résultats similaires pour les réactions indésirables chez 
ces 87 sujets par rapport aux 51 sujets âgés de ≥ 65 ans au début de l’étude (voir rubrique 4.2). 
 
Déclaration des effets indésirables suspectés 
 
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle 
per
met une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de 
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration – voir Annexe V. 
 
4.9  Surdosage 
 
Les symptômes de surdosage devraient correspondre aux effets indésirables connus d’Ontozry et 
comprennent la somnolence, la fatigue et les étourdissements. Il n’existe aucun antidote spécifique aux 
effets du cénobamate. Un traitement symptomatique général du patient est indiqué, y compris la 
surveillance des signes vitaux et l’observation de l’état clinique du patient. 
 
 
5.  PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 
 
5.1  Propriétés pharmacodynamiques 
 
Classe pharmacothérapeutique: antiépileptiques, autres antiépileptiques, Code ATC: N03AX25. 
 
Mécanisme d’action 
 
Le cénobamate est une petite molécule avec un double mécanisme d’action. C’est un modulateur 
allostérique positif de sous-types du canal ionique de l’acide γ-aminobutyrique (GABA
A
), qui ne se lie 
pas au site de liaison des benzodiazépines. Le cénobamate réduit les décharges neuronales répétitives 
en améliorant l’inactivation des canaux sodiques et en inhibant la persistance du courant sodique. Le 
mécanisme d’action précis par lequel le cénobamate exerce ses effets thérapeutiques chez les patients 
présentant des crises d’épilepsie focales est inconnu. 
 
Effets pharmacodynamiques 
 
Électrophysiologie cardiaque 
Dans une étude contrôlée  évaluant l’effet du cénobamate versus placebo sur l’intervalle chez des 
volontaires sains, un raccourcissement dose-dépendant de l’intervalle QTcF a été observé avec le 
cénobamate. L’intervalle ΔΔQTcF moyen est de -10,8 ms [IC: -13,4, -8,2] pour 200 mg une fois par 
jour et de -18,4 ms [IC: -21,5, -15,2] pour 500 mg une fois par jour (1,25 fois la posologie maximale 
recommandée). Aucune réduction de l’intervalle QTc en dessous de 340 ms n’a été observée (voir 
rubrique 4.4). 
 
Efficacité et sécurité cliniques  
 
L’efficacité du cénobamate comme traitement adjuvant dans les crises d’épilepsie partielles a été 
étudiée dans une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, chez 
des patients adultes dont l’épilepsie partielle n’était pas correctement contrôlée par les traitements 
antiépileptiques antérieurs. Les patients ont été traités par un à trois médicaments antiépileptiques 
concomitants, maintenus à posologie stable au cours de l’étude en double aveugle. La dose 
quotidienne de cénobamate était de 100 à 400 mg/jour.  
L’étude comportait une période initiale de 8 semaines, pendant laquelle les patients devaient présenter 
au moins 3 ou 4 crises épileptiques partielles sur 28 jours et aucune période sans crise 
dépassant 3 à 4 semaines, suivie d’une période de traitement de 18 semaines dont 12 semaines à dose