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Réactions indésirables nouvellement observées
Ecchymoses, pétéchie, anomalie des globules blancs, diminution de la thromboplastine,
anomalie érythrocytaire, déshydratation, augmentation de l’hormone gonadotrope lutéinisante,
perte de poids, augmentation de la phosphatase alcaline, augmentation de la créatinine-
phosphokinase, augmentation de la lipase, hypercalcémie, céphalées, névrite périphérique,
paresthésie, hypertonie, confusion, anxiété, labilité émotionnelle, somnolence, baisse de la
libido, nervosité, cécité nocturne, nystagmus, troubles de la sécrétion des larmes, acouphène,
perversion du goût, douleurs thoraciques, arythmie, troubles vasculaires périphériques, œdème
généralisé, hémoptysie, dyspnée, toux accrue, sinusite, pharyngite, dysphagie, ulcère buccal,
candidose orale, stomatite, dyspepsie, soif, selles anormales, éructation, éruption vésico-
bulleuse, éruption maculo-papuleuse, crampes dans les jambes, hématurie, syndrome grippal,
douleurs pelviennes et changement des odeurs corporelles.
Des observations uniques des effets suivants ont été également été rapportées : dépression
médullaire, diminution de la prothrombine, diminution de l’hormone gonadotrope lutéinisante,
augmentation de l’amylase, hyponatrémie, hypokaliémie, hyperuricémie, hypocholestérolémie,
hypolipémie, hypomagnésémie, démarche anormale, stupeur, paresthésie péribuccale, troubles
de la pensée, douleur oculaire, hypovolémie, hématome sous-dural, insuffisance cardiaque
congestive, palpitations, épistaxis, anomalie vasculaire, trouble vasculaire, pâleur, pneumonie,
troubles de la respiration, trouble pulmonaire, trouble pleural, cholécystite, lésions hépatiques,
ictère, ictère cholestatique, méléna, vomissements, laryngisme, ténesme, rhinite, augmentation
de l’appétit, gingivite, zona, psoriasis, furonculose, dermatite de contact, séborrhée, dermatite
lichénoïde, arthrite, trouble des articulations, rétention des urines, insuffisance urinaire, polyurie,
nycturie, impotence, anomalie des urines, distension mammaire, carcinome, réaction de
photosensibilité, œdème du visage, malaise, infection virale, distension abdominale.
La majorité des effets indésirables ont été observés plus fréquemment avec des doses supérieures
à 300 mg/m
2
/jour. Généralement, ces effets disparaissent sans laisser de séquelles en réduisant la
dose ou en arrêtant le médicament. Toutefois, sur un total de 810 patients, y compris ceux sans
malignité traités par bexarotène, trois effets indésirables graves avec issue fatale ont été observés
(pancréatite aiguë, hématome sous-dural et insuffisance hépatique). Seule l’insuffisance
hépatique, jugée non liée au bexarotène, est survenue chez un patient atteint de LCT.
L’hypothyroïdie apparaît généralement 4 à 8 semaines après le début du traitement. Elle peut
être asymptomatique et répond au traitement par thyroxine ; elle disparaît après l’arrêt du
médicament.
Le bexarotène a un profil d’effets indésirables différent de celui rapporté avec les autres
rétinoïdes oraux, non-RXR (rétinoïde-X-récepteur) sélectifs. Grâce à son activité principalement
sélective pour le RXR, le bexarotène est moins susceptible de provoquer des toxicités muco-
cutanées, des affections des ongles et du cuir chevelu, de l’arthralgie et de la myalgie, effets
fréquemment rapportés avec les agents de liaison récepteurs de l’acide rétinoïque (RAR).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les
professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de
déclaration – voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Aucun surdosage avec Targretin n’a été rapporté. Tout surdosage sera traité avec les soins
appropriés correspondant aux signes et symptômes présents chez le patient.