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Efficacité et sécurité cliniques dans le syndrome des jambes sans repos
L’efficacité du pramipexole a été évaluée dans quatre essais cliniques contrôlés contre placebo chez
environ 1 000 patients atteints de syndrome idiopathique des jambes sans repos, d’intensité modérée à
très sévère.
Les critères principaux d’efficacité ont été la modification moyenne des scores de l’échelle
d’évaluation du syndrome des jambes sans repos (RLSRS, Restless Legs Syndrome Rating Scale) et
du questionnaire d’impression clinique globale (CGI- Clinical Global Impression Improvement) par
rapport à l’entrée dans l’étude. Pour les deux critères principaux, des différences statistiquement
significatives ont été observées entre les groupes pramipexole 0.25 mg ,0.5 mg et 0.75 mg de
pramipexole sel et le groupe placebo. Après 12 semaines de traitement, le score RLSRS initial s’est
amélioré de 23.5 à 14.1 points sous placebo et de 23.4 à 9.4 points sous pramipexole (doses
regroupées). La différence moyenne ajustée a été de -4.3 points (IC 95% -6.4 ; -2.1, valeur de
p<0,0001). Les taux des répondeurs CGI (améliorés, très améliorés) ont été de 51.2% sous placebo et
de 72.0% sous pramipexole (différence 20% ; IC 95% : 8.1%-31.8%, p<0,0005). Le produit s’est
avéré efficace dès la première semaine de traitement à la dose quotidienne de 0,088 mg de
pramipexole base (soit 0,125 mg de sel).
Dans une étude polysomnographique contrôlée contre placebo d’une durée de 3 semaines,
pramipexole a significativement diminué le nombre des mouvements périodiques des jambes pendant
la nuit.
L’efficacité à long terme a été évaluée dans un essai clinique contrôlé contre placebo. Après 26
semaines de traitement, il a été observé une diminution moyenne ajustée du score total de RLSRS de
13,7 et 11,1 points, respectivement dans les groupes pramipexole et placebo, avec une différence
moyenne entre traitements statistiquement significative (p = 0,008) de -2,6. Les taux des répondeurs
CGI (bien améliorés, très améliorés) ont été de 50,3 % (80 sur 159) et 68,5 % (111 sur 162),
respectivement sous placebo et pramipexole (p = 0,001) correspondant à un nombre de patients à
traiter (NNT) de 6 patients (IC 95 % : 3,5 ; 13,4).
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études
réalisées avec pramipexole dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le
syndrome des jambes sans repos (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage
pédiatrique).
Efficacité et sécurité cliniques dans la maladie de Gilles de la Tourette
L’efficacité du pramipexole (0,0625-0,5 mg/jour) chez des patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans
atteints de la maladie de Gilles de la Tourette a été évaluée dans le cadre d’une étude clinique à doses
flexibles, contrôlée contre placebo, randomisée, en double-aveugle d’une durée de 6 semaines. Au
total, 63 patients ont été randomisés (43 dans le groupe pramipexole, 20 dans le groupe placebo). Le
critère principal était la modification par rapport à l’état initial du score total des tics (Total Tic Score
–TTS) sur l’échelle de sévérité globale des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale – YGTSS).
Aucune différence n’a été observée entre le pramipexole et le placebo pour le critère principal et les
critères secondaires d’efficacité qui comprenaient le score total sur l’échelle YGTSS, l’impression
globale d’amélioration du patient (Patient Global Impression of Improvement – PGI-I), l’impression
globale clinique d’amélioration (Clinical Global Impression of Improvement –CGI-I) ou les
impressions globales cliniques de la sévérité de la maladie (Clinical Global Impressions of Severity of
Illness – CGI-S). Les événements indésirables survenant chez au moins 5 % des patients du groupe
pramipexole et plus fréquemment que chez les patients sous placebo ont été: céphalée (27,9%, 25%
sous placebo), somnolence (7,0%, 5,0% sous placebo), nausée (18,6%, 10,0% sous placebo),
vomissements (11,6%, 0,0% sous placebo), douleur dans la partie supérieure de l’abdomen (7,0%,
5,0% sous placebo), hypotension orthostatique (9,3%, 5,0% sous placebo), myalgie (9,3%, 5,0% sous
placebo), troubles du sommeil (7,0 %, 0,0% sous placebo), dyspnée (7,0 %, 0,0% sous placebo) et
infection des voies respiratoires supérieures (7,0%, 5,0% sous placebo). D’autres événements
indésirables significatifs ayant conduit à la sortie de l’essai clinique des patients qui recevaient le