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parcourue en 6 minutes ajustée par rapport à l’effet dans le groupe placebo, ont été de 45 mètres (p
< 0,0001), 46 mètres (p < 0,0001) et 50 mètres (p < 0,0001) pour les groupes recevant respectivement
20 mg, 40 mg et 80 mg de sildénafil 3 fois par jour. Aucune différence significative n’a été observée
en termes d’effet entre les doses de sildénafil. Chez les patients dont la distance de marche à 6 minutes
était initialement < 325 m, une amélioration a été observée avec des doses élevées (effet corrigé par
rapport à l’effet dans le groupe placebo : 58 mètres, 65 mètres et 87 mètres avec respectivement
20 mg, 40 mg et 80 mg 3 fois par jour).
Une augmentation statistiquement significative de la distance parcourue en 6 minutes a été observée
dans le groupe à la dose de 20 mg lors de l’analyse en fonction de la classe fonctionnelle OMS. Pour
la classe fonctionnelle II et la classe fonctionnelle III, les augmentations de la distance de marche
ajustée par rapport à l’effet dans le groupe placebo étaient respectivement de 49 mètres (p = 0,0007) et
de 45 mètres (p = 0,0031).
L’amélioration de la distance parcourue en 6 minutes était apparente après 4 semaines de traitement et
cet effet était toujours présent aux semaines 8 et 12. Les résultats étaient dans l’ensemble cohérents
entre les sous-groupes déterminés en fonction de l’étiologie (HTAP idiopathique et associée à une
maladie du tissu conjonctif), la classe fonctionnelle de l’OMS, le sexe, la race, la localisation, la
pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm) et l’index de résistance vasculaire pulmonaire.
Les patients sous sildénafil toutes doses confondues ont obtenu une diminution statistiquement
significative de leur PAPm et de la résistance vasculaire pulmonaire (RVP) par rapport aux patients
sous placebo. Les effets sur la PAPm, exprimés en valeur moyenne ajustée par rapport à la valeur de
l’effet dans le groupe placebo, ont été de –2,7 mmHg (p=0,04), de –3 mmHg (p=0,01) et de –
5,1 mmHg (p<0,0001) avec respectivement 20 mg, 40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour. Les
effets du traitement, corrigés par rapport au placebo, sur la RVP étaient respectivement de –178
dyne.sec/cm
5
(p=0,0051), de –195 dyne.sec/cm
5
(p=0,0017) et de –320 dyne.sec/cm
5
(p<0,0001), avec
respectivement 20 mg ,40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour. La diminution de la RVP à la
12
ème
semaine avec 20 mg ,40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour (11,2%, 12,9%, 23,3% par
rapport à la valeur de base) a été proportionnellement plus importante que celle de la résistance
vasculaire systémique (RVS) (7,2%, 5,9%, 14,4%). L’effet du sildénafil sur la mortalité n’est pas
connu.
Avec chacune des doses de sildénafil, un pourcentage plus important de patients (soit 28%, 36% et
42% des patients ayant reçu respectivement 20 mg ,40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour) ont
présenté une amélioration d’au moins une classe fonctionnelle OMS à la 12
ème
semaine
comparativement au placebo (7%). Les odd ratio respectifs étaient de 2,92 (p=0,0087), 4,32
(p=0,0004) et 5,75 (p<0,0001).
Données de survie à long terme dans une population naïve
Les patients inclus dans l’étude pivot étaient éligibles pour participer à l’étude d’extension long terme
en ouvert. A 3 ans, 87% des patients recevaient la dose de 80 mg 3 fois par jour. Au total 207 patients
ont été traités avec du sildénafil dans l’étude pivot, et la mortalité a été mesurée sur une période de
suivi d’au moins 3 ans. Dans cette population, les estimations par la méthode de Kaplan-Meier des
taux de survie à 1, 2 et 3 ans ont été respectivement de 96%, 91% et 82%. La survie à 1, 2 et 3 ans des
patients qui à l’inclusion étaient en classe fonctionnelle OMS II a été respectivement de 99%, 91% et
84%, et pour les patients de la classe fonctionnelle OMS III à l’inclusion, la survie estimée était
respectivement 94%, 90% et 81%.
Données d’efficacité chez les patients adultes présentant une hypertension artérielle pulmonaire (lors
de l’association à l’époprosténol)
Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée versus placebo a été conduite chez 267 patients
présentant une HTAP, et stabilisés par l’administration intraveineuse d’époprosténol. Les patients
présentant une HTAP incluaient ceux présentant une hypertension artérielle pulmonaire primitive
(212/267, 79%) et une HTAP associée à une maladie du tissu conjonctif (55/267, 21%). La plupart des