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IKERVIS a été de 28,6 %, par rapport à 23,1 % dans le groupe véhicule. La différence n’était pas
statistiquement significative (p = 0,326).
La sévérité de la kératite, évaluée par la CCF, a été améliorée de manière significative par IKERVIS,
entre le début de l’étude et le mois 6, comparé au véhicule (la variation moyenne par rapport au début
de l’étude a été de -1,764 avec IKERVIS contre -1,418 avec le véhicule, p = 0,037). Le pourcentage de
patients traités par IKERVIS-ayant obtenu au mois 6 une amélioration de trois grades sur le score CCF
(de 4 à 1) a été de 28,8 %, par rapport à 9,6 % des sujets traités par le véhicule ; il s’agissait cependant
d’une analyse post hoc, ce qui limite la robustesse de ce résultat. L’effet bénéfique sur la kératite a été
maintenu durant la phase ouverte de l’étude, du mois 6 jusqu’au mois 12.
La variation moyenne par rapport au début de l’étude du score OSDI évalué sur 100 points a été
de -13,6 avec IKERVIS et de -14,1 avec le véhicule au mois 6 (p = 0,858). De plus, aucune
amélioration en faveur d’IKERVIS par rapport au véhicule n’a été observée au mois 6 en ce qui
concerne les autres critères d’évaluation secondaires, y compris le score de gêne oculaire, le test de
Schirmer, l’utilisation concomitante de larmes artificielles, l’évaluation globale de l’efficacité par
l’investigateur, le temps de rupture du film lacrymal, la coloration au vert de lissamine, le score de
qualité de vie et l’osmolarité lacrymale.
Une diminution de l’inflammation de la surface oculaire, évaluée par l’expression de l’antigène
leucocytaire humain DR (HLA-DR) (critère d’évaluation exploratoire), a été observée au mois 6 en
faveur d’IKERVIS (p = 0,021).
De même, dans l’essai clinique support contrôlé contre le véhicule, en double insu, de 6 mois (étude
SICCANOVE), 492 patients atteints de sécheresse oculaire avec une kératite modérée à sévère,
(définie par un score CCF de 2 à 4) ont reçu de façon randomisée de l’IKERVIS ou du véhicule, une
fois par jour au coucher pendant 6 mois. Les co-critères d’évaluation principaux étaient la variation du
score CCF et la variation du score global de gêne oculaire non liée à l’instillation du médicament à
l’étude, mesurés au mois 6. Il a été observé entre les groupes de traitement, une différence faible mais
statistiquement significative, de l’amélioration de la CCF en faveur d’IKERVIS au mois 6 (variation
moyenne par rapport au début de l’étude de la CCF de -1,05 avec IKERVIS et de -0,82 avec le
véhicule, p = 0,009).
La variation moyenne du score de gêne oculaire par rapport au début de l’étude (évaluée à l’aide d’une
échelle visuelle analogique) a été de -12,82 avec IKERVIS et de -11,21 avec le véhicule (p = 0,808).
Dans les deux études, aucune amélioration significative des symptômes n’a été observée avec
IKERVIS par rapport au véhicule après 6 mois de traitement, que ce soit sur l’échelle visuelle
analogique ou le questionnaire OSDI.
Dans les deux études, un tiers des patients en moyenne étaient atteints d’un syndrome de Sjögren ;
comme pour la population globale, une amélioration statistiquement significative de la CCF en faveur
d’IKERVIS a été observée dans ce sous-groupe de patients.
À la fin de l’étude SANSIKA (étude de 12 mois), il a été proposé aux patients de participer à l’étude
Post SANSIKA. Il s’agissait d’une étude d’extension de l’étude SANSIKA, réalisée en ouvert, non
randomisée, comprenant un seul bras, et d’une durée de 24 mois. Dans l’étude Post SANSIKA, les
patients ont reçu un traitement par IKERVIS ou aucun traitement en fonction du score CCF (les
patients recevaient IKERVIS en cas d’aggravation de la kératite).
Cette étude a été conçue pour évaluer l’efficacité à long terme et le taux de rechute chez les patients
qui avaient précédemment reçu IKERVIS.
L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la durée de l’amélioration après l’arrêt du traitement par
IKERVIS suite à l’amélioration d’au moins 2 grades sur l’échelle modifiée d’Oxford par rapport à la
situation initiale du patient dans l’étude SANSIKA.
67 patients ont été recrutés (37,9 % des 177 patients ayant terminé l’étude SANSIKA). Au terme de
cette période de suivi de 24 mois, 61,3 % des 62 patients qui constituent la population retenue pour
évaluer le critère principal de jugement d’efficacité, n’ont pas eu de rechute de la kératite, selon le
score CCF. Le pourcentage de patients ayant eu une récurrence de kératite sévère était de 35 % et de
48 % chez les patients traités respectivement pendant 12 et 6 mois par IKERVIS dans l’étude
SANSIKA.