
7
Efficacité
L'efficacité contre une MVRI associée au VRS, chez les adultes de 60 ans et plus, a été évaluée dans le
cadre d'une étude clinique de phase III toujours en cours, randomisée, contrôlée par placebo et menée
en simple aveugle (insu de l'observateur) dans 17 pays de l'hémisphère Nord et de l'hémisphère Sud. Il
est prévu que les participants soient suivis pendant une période pouvant aller jusqu'à 36 mois.
La population principale utilisée pour l'analyse d'efficacité (référencée comme population exposée
modifiée, définie comme étant les adultes de 60 ans et plus qui ont reçu 1 dose d’Arexvy ou de
placebo et n'ayant pas déclaré d’infection respiratoire aiguë [IRA] confirmée liée au VRS avant le
15ème jour suivant la vaccination) totalisait 24 960 participants, randomisés de manière égale dans le
groupe recevant 1 dose d’Arexvy (N = 12 466) ou dans le groupe placebo (N = 12 494). Au moment
de l'analyse primaire confirmatoire d'efficacité, les participants avaient été suivis pour le
développement d’une MVRI associée au VRS pour une durée médiane de 6,7 mois.
L'âge médian des participants était de 69 ans (intervalle : 59 à 102 ans), dont environ 74 % avaient
plus de 65 ans, environ 44 % plus de 70 ans et environ 8 % plus de 80 ans. Environ 52 % des
participants étaient des femmes. À l'inclusion, 39,3 % des participants présentaient au moins une
comorbidité d’intérêt ; 19,7 % des participants avaient une maladie cardiorespiratoire sous-jacente
(BPCO, asthme, toute maladie respiratoire/pulmonaire chronique ou insuffisance cardiaque chronique)
et 25,8 % des participants avaient une maladie endocrino-métabolique (diabète, maladie hépatique ou
rénale avancée).
Efficacité contre les MVRI associées au VRS pendant la première saison de VRS (analyse
confirmatoire)
L'objectif principal était de démontrer l'efficacité dans la prévention d'un premier épisode confirmé de
MVRI liée au VRS A et/ou B au cours de la première saison de VRS. Les cas confirmés de VRS ont
été déterminés par une réaction quantitative en chaîne par polymérase à transcription inverse (qRT-
PCR) sur un prélèvement nasopharyngé. La MVRI a été définie sur la base des critères suivants : le
participant doit avoir présenté au moins deux symptômes/signes respiratoires des voies inférieures,
dont au moins un signe respiratoire des voies inférieures pendant au moins 24 heures, ou avoir
présenté au moins trois symptômes respiratoires des voies inférieures pendant au moins 24 heures. Les
symptômes respiratoires des voies inférieures comprenaient : expectorations nouvelles ou accrues,
toux nouvelle ou accrue, dyspnée nouvelle ou accrue (souffle court). Les signes respiratoires des voies
inférieures comprenaient : respiration sifflante nouvelle ou accrue, crépitations/sibilances, fréquence
respiratoire ≥ 20 respirations/min, saturation en oxygène faible ou diminuée (saturation en O
2
< 95 %
ou ≤ 90 % si la valeur d'inclusion était < 95 %) ou besoin de supplémentation en oxygène.
L'efficacité du vaccin, globale et par sous-groupe, est présentée dans le tableau 2.
L'efficacité d’Arexvy dans la prévention du premier épisode de MVRI associée au VRS, apparue à
partir du 15ème jour après la vaccination, par rapport au placebo, était de 82,6 % (intervalle de
confiance à 96,95 % de 57,9 % à 94,1 %) chez les participants âgés de 60 ans et plus. L'efficacité du
vaccin contre la MVRI due au VRS a été observée pendant la période médiane de suivi de 6,7 mois.
L'efficacité du vaccin contre les cas de MVRI associée au VRS A et les cas de MVRI associée au
VRS B était respectivement de 84,6 % (IC à 95 % [32,1 à 98,3]) et de 80,9 % (IC à 95 %
[49,4 à 94,3]).