
19
Cohorte non psychiatrique Cohorte psychiatrique
Comparaisons des traitements :
rapport des cotes (IC 95 %), valeur p
Varénicline vs placebo 2,99 (2,33 ; 3,83), P<0,0001 2,50 (1,90 ; 3,29), P<0,0001
Bupropion vs placebo 2,00 (1,54 ; 2,59), P<0,0001 1,77 (1,33 ; 2,36), P<0,0001
PSN vs placebo 1,96 (1,51 ;2,54), P<0,0001 1,65 (1,24 ; 2,20), P=0,0007
Varénicline vs PSN 1,52 (1,23 ; 1,89), P=0,0001 1,51 (1,19 ; 1,93), P=0,0008
AC = taux d’abstinence continue ; IC = intervalle de confiance ; PSN=Produit de substitution
nicotinique en patch
Méta-analyses et études observationnelles de la sécurité neuropsychiatrique
Les analyses des données d’essais cliniques n’ont pas mis en évidence une augmentation du risque
d’événements neuropsychiatriques graves avec la varénicline par rapport au placebo. Par ailleurs, les
études observationnelles indépendantes n’ont pas révélé d’augmentation du risque d’événements
neuropsychiatriques graves chez les patients traités par la varénicline par rapport aux patients recevant
des produits de substitution nicotinique (PSN) ou du bupropion.
Arrêt du traitement
Le taux d’arrêt du traitement en raison d’effets indésirables a été de 11,4 % avec la varénicline contre
9,7 % avec le placebo. Dans ce groupe, les taux d’arrêt du traitement pour les effets indésirables les
plus fréquents chez les patients traités par la varénicline ont été les suivants : nausées (2,7 % versus
0,6 % pour le placebo), céphalées (0,6 % versus 1,0 % pour la placebo), insomnie (1,3 % versus 1,2 %
pour le placebo) et rêves anormaux (0,2 % versus 0,2 % pour le placebo).
Analyses des essais cliniques :
Une méta-analyse de 5 essais randomisés, en double aveugle, contrôlés contre placebo, incluant
1907 patients (1130 traités par varénicline, 777 sous placebo) a été réalisée afin d’évaluer les idées et
comportements suicidaires tels que rapportés sur l’échelle Columbia-Suicide Severity Rating Scale (C-
SSRS). Cette méta-analyse incluait un essai (N = 127) mené chez des patients présentant des
antécédents de schizophrénie ou de trouble schizo-affectif, ainsi qu’un essai (N = 525) mené chez des
patients présentant des antécédents de dépression. Les résultats n’ont pas montré d’augmentation de
l’incidence des idées et/ou comportements suicidaires chez les patients traités par la varénicline en
comparaison aux patients ayant reçu le placebo, comme montré dans le tableau ci-dessous. Sur les
55 patients ayant signalé des idées ou comportements suicidaires, 48 (24 traités par varénicline et 24
sous placebo) provenaient des deux essais ayant inclus des patients présentant des antécédents de
schizophrénie / trouble schizo-affectif ou des antécédents de dépression. Peu de patients ont signalé
ces événements dans les trois autres essais (4 traités par varénicline et 3 sous placebo).
Nombre de patients et Risque Relatif pour les idées et/ou comportements suicidaires rapportés
sur l’échelle C-SSRS, d’après une méta-analyse de 5 essais cliniques comparant la varénicline à
un placebo :
Varénicline
Placebo
Patients ayant présenté des idées et/ou comportements suicidaires*
28 (2,5) 27 (3,5)
* Parmi ces patients, un patient de chaque groupe de traitement a signalé un comportement
suicidaire.
** Patients ayant présenté des événements jusqu’à 30 jours après le traitement ; les pourcentages ne
sont pas pondérés par étude.
taux d’incidence pour 100
Une méta-analyse de 18 essais cliniques randomisés, en double aveugle, contrôlés contre placebo, a
été réalisée pour évaluer la sécurité neuropsychiatrique de la varénicline. Ces essais cliniques
incluaient les 5 essais décrits ci-dessus ayant utilisé l’échelle C-SSRS, et 8521 patients au total