
72 
10 semaines de monothérapie ont été de 7,6 % (1 600 mg) et de 8,3 % (1 200 mg) dans une étude et de 
10,0 % (1 600 mg) et 7,4 % (1 200 mg) dans une autre étude. 
 
Sujets âgés  
La sécurité et l’efficacité de l’acetate d’eslicarbazepine en association pour le traitement des crises 
partielles chez les sujets âgés ont été évaluées lors d’une étude non contrôlée, d’une durée de 26 
semaines, sur 72 personnes (âgées de ≥ 65 ans). Les résultats montrent que l’incidence des effets 
indésirables dans cette population (65.3 %) est similaire à celle de la population générale analysée lors 
des études double-aveugle sur l’épilepsie (66.8%). Les effets indésirables individuels les plus 
fréquents ont été sensations vertigineuses (12.5% des patients), somnolence (9.7%), fatigue, 
convulsion et hyponatrémie (8.3%, chacun), nasopharyngite (6.9%) et infection des voies respiratoires 
supérieures (5.6%). Un total de 50 sur 72 individus qui ont commencé l’étude ont terminé le traitement 
de 26 semaines, ce qui correspond à un taux de maintien de 69,4% (voir section 4.2 pour plus 
d’information sur l’utilisation chez les sujets âgés). Les données disponibles chez la population âgée 
en monothérapie sont limitées. Seuls quelques sujets (N=27) âgés de plus de 65 ans ont été traités par 
acétate d’eslicarbazépine dans une étude sur la monothérapie. 
 
Population pédiatrique 
L’efficacité et la sécurité de l’acétate d’eslicarbazépine en association pour le traitement des crises 
partielles chez l’enfant ont été évaluées lors d’une étude de phase II menée chez des enfants âgés de 6 
à 16 ans (N=123) et d’une étude de phase III menée chez des enfants âgés de 2 à 18 ans (N=304). Ces 
deux études étaient en double aveugle et contrôlées contre placebo avec une période d’entretien de 
respectivement 8 semaines (étude 208) et 12 semaines (étude 305). L’étude 208 a inclus 2 périodes 
consécutives d’extension en ouvert, à long terme (1 an pour la période II et 2 ans pour la période III) et 
l’étude 305 a inclus 4 périodes consécutives d’extension en ouvert, à long terme (1 an pour les 
périodes II, III et IV et 2 ans pour la période V). L’acétate d’eslicarbazépine a été testé à des doses de 
20 et 30 mg/kg/jour, jusqu’à un maximum de 1 200 mg/jour. La dose cible était de 30 mg/kg/jour dans 
l’étude 208 et de 20 mg/kg/jour dans l’étude 305. Les doses pouvaient être ajustées en fonction de la 
tolérance et de la réponse au traitement. 
 
Durant la période en double aveugle de l’étude de phase II, l’évaluation de l’efficacité était un critère 
secondaire. La réduction moyenne (méthode des moindres carrés) de la fréquence standardisée des 
crises entre l’inclusion et la période d’entretien était significativement plus élevée avec l’acétate 
d’eslicarbazépine (-34,8 %) comparé au placebo (-13,8 %). 42 patients (50,6 %) dans le groupe acétate 
d’eslicarbazépine contre 10 patients (25,0 %) dans le groupe placebo étaient répondeurs (réduction de 
la fréquence standardisée des crises ≥50 %), ce qui représente une différence significative (p=0,009). 
 
Durant la période en double aveugle de l’étude de phase III, la réduction moyenne (méthode des 
moindres carrés) de la fréquence standardisée des crises avec l’acétate d’eslicarbazépine (-18,1 % par 
rapport à la valeur initiale) était différente du placebo (-8,6 % par rapport à la valeur initiale), mais non 
statistiquement significative (p=0,2490). 41 patients (30,6 %) dans le groupe acétate d’eslicarbazépine 
contre 40 patients (31,0 %) dans le groupe placebo étaient répondeurs (réduction de la fréquence 
standardisée des crises ≥50 %), ce qui représente une différence non significative (p = 0,9017). Des 
analyses post-hoc de sous-groupes pour l’étude de phase III ont été conduites par tranches d’âge et chez 
des patients de plus de 6 ans, ainsi que par dose. Chez les enfants de plus de 6 ans, 36 patients (35,0 %) 
dans le groupe acétate d’eslicarbazépine contre 29 patients (30,2 %) dans le groupe placebo étaient 
répondeurs (p = 0,4759) et la réduction moyenne (méthode des moindres carrés) de la fréquence 
standardisée des crises était plus élevée dans le groupe acétate d’eslicarbazépine par rapport au groupe 
placebo (-24,4 % contre -10,5 %) ; cependant, la différence de 13,9 % n’était pas statistiquement 
significative (p = 0,1040). Au total, 39 % des patients de l’étude 305 ont bénéficié d’un ajustement à la 
dose maximale possible (30 mg/kg/jour). Parmi eux, en excluant les patients âgés de 6 ans et moins, 
14 patients (48,3 %) du groupe acétate d’eslicarbazépine et 11 patients (30,6 %) du groupe placebo 
étaient répondeurs (p = 0,1514). Malgré la solidité limitée de ces analyses post-hoc de sous-groupes, les 
données suggèrent une augmentation de la taille de l’effet dépendant de l’âge et de la dose. 
 
Dans l’extension en ouvert de 1 an (période II) de l’étude de phase III (population en intention de 
traiter N = 225), le taux global de répondeurs était de 46,7 % (en constante augmentation de 44,9 %