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l’effet dans le groupe placebo ont été de –2,7 mmHg (p=0,04), de –3 mmHg (p=0,01) et de –
5,1 mmHg (p<0,0001) avec respectivement 20 mg, 40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour. Les
effets du traitement corrigés par rapport au placebo de la RVP étaient respectivement de –178
dyne.sec/cm
5
(p=0,0051), de –195 dyne.sec/cm
5
(p=0,0017) et de –320 dyne.sec/cm
5
(p<0,0001), pour
respectivement 20 mg ,40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour. La diminution de la RVP à la
12
ème
semaine avec 20 mg ,40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour (11,2%, 12,9%, 23,3% par
rapport à la valeur de base) a été proportionnellement plus importante que celle de la résistance
vasculaire systémique (RVS) (7,2 %, 5,9%, 14,4%).
L’effet du sildénafil sur la mortalité n’est pas connu.
Avec chacune des doses de sildénafil, un pourcentage plus important de patients (soit 28% 36% et
42% des patients ayant reçu respectivement 20 mg ,40 mg et 80 mg de sildénafil trois fois par jour) ont
présenté une amélioration d’au moins une classe fonctionnelle OMS à la 12
ème
semaine
comparativement au placebo (7%). Les odd ratio respectifs étaient de 2,92 (p=0,0087), 4,32
(p=0,0004) et 5,75 (p<0,0001).
Données de survie à long terme dans une population naïve
Les patients inclus dans l’étude pivot par voie orale étaient éligibles pour participer à l’étude
d’extension long terme en ouvert. A 3 ans, 87% des patients recevaient la dose de 80 mg 3 fois par
jour. Au total 207 patients ont été traités avec Revatio dans l’étude pivot, et la mortalité a été mesurée
sur une période de suivie d’au moins 3 ans. Dans cette population, les estimations par la méthode de
Kaplan-Meier des taux de survie à 1, 2 et 3 ans ont été respectivement de 96 %, 91 % et 82 %. La
survie à 1, 2 et 3 ans des patients qui à l’inclusion étaient en classe fonctionnelle OMS II a
été respectivement de 99 %, 91 % et 84 %, et pour les patients de la classe fonctionnelle OMS III à
l’inclusion, la survie estimée était respectivement 94 %, 90 % et 81 %.
Données d’efficacité du sildénafil par voie orale chez les patients adultes présentant une hypertension
artérielle pulmonaire (lors de l’association à l’époprosténol)
Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée versus placebo a été conduite chez 267 patients
présentant une HTAP, et stabilisés par l’administration intraveineuse d’époprosténol. Les patients
présentant une HTAP incluaient ceux présentant une hypertension artérielle pulmonaire primitive
(212/267, 79 %) et une HTAP associée à une maladie du tissu conjonctif (55/267, 21 %). La plupart
des patients étaient en classe fonctionnelle II de l’OMS (68/267, 26%) ou III (175/267, 66%) ; moins
de patients étaient en classe I (3/267, 1 %) ou IV (16/267, 6 %) à l’état initial ; la classe fonctionnelle
de l’OMS de quelques patients (5/267, 2 %) était inconnue. Les patients étaient randomisés dans les
groupes placebo ou sildénafil (selon un schéma posologique consistant en l’administration de doses
croissantes partant de 20 mg, puis 40 mg, puis 80 mg, trois fois par jour en fonction de la tolérance) en
cas d’administration combinée d’époprosténol par voie intraveineuse.
Le critère principal d’efficacité a été l’évolution, entre l’état initial et la semaine 16, du test de marche
évaluant la distance parcourue en 6 minutes. Une amélioration statistiquement significative de la
distance parcourue en 6 minutes a été observée pour le sildénafil par rapport au placebo. Une
augmentation moyenne de la distance de marche parcourue de 26 mètres, corrigée par rapport au
placebo, a été observée en faveur de sildénafil (95 % CI : 10,8, 41,2) (p=0,0009).
Pour les patients présentant une distance de marche initiale ≥325 m, l’effet du traitement a été de 38,4
m en faveur du sildénafil. Pour les patients présentant une distance de marche initiale <325 m, l’effet
du traitement a été de 2,3 m en faveur du placebo. Pour les patients présentant une HTAP primitive,
l’effet du traitement a été de 31,1 m comparé à 7,7 m pour les patients présentant une HTAP associée à
une maladie du tissu conjonctif. La différence de résultat entre ces sous-groupes de randomisation peut
être due au hasard, compte tenu de la petite taille des échantillons de patients traités.
Les patients sous sildénafil ont obtenu une diminution statistiquement significative de leur PAPm par
rapport aux patients sous placebo. Un effet moyen du traitement corrigé par rapport au placebo de –
3,9 mmHg était observé en faveur de sildénafil (95 % CI : -5,7, -2,1) (p=0,00003). Le délai
d’apparition d’une aggravation clinique était un critère secondaire défini comme le délai entre la