
18
BREATHE-3 (AC-052-356)
Cet essai, en ouvert et non contrôlé, a été conduit avec le bosentan en comprimés pelliculés chez 19 enfants
âgés de 3 à 15 ans présentant une HTAP. Cet essai était essentiellement conçu pour une étude de la
pharmacocinétique (voir rubrique 5.2). Les enfants présentaient une HTAP primitive (10 patients) ou une
HTAP associée à une cardiopathie congénitale (9 patients) et étaient, à l’inclusion, en classe fonctionnelle
OMS II (n = 15, 79 %) ou en classe fonctionnelle OMS III (n = 4, 21 %). Ils étaient répartis en 3 groupes
selon leur poids corporel et recevaient le bosentan à une dose d’environ 2 mg/kg deux fois par jour pendant
12 semaines. A l’inclusion dans l’essai, la moitié des patients de chacun des groupes était traitée par
époprosténol intraveineux. La dose d’époprosténol n’a pas été modifiée pendant toute la durée de l’étude.
Les paramètres hémodynamiques ont été mesurés chez 17 patients. Comparée aux données de base,
l’augmentation moyenne de l’index cardiaque était de 0,5 l/min/m
2
, la diminution moyenne de la pression
artérielle pulmonaire moyenne était de 8 mmHg, et la diminution moyenne des résistances vasculaires
pulmonaires était de 389 dyn·sec·cm
-5
. L’amélioration de ces paramètres hémodynamiques par rapport aux
valeurs à l’inclusion était du même ordre de grandeur avec ou sans administration concomitante
d’époprosténol. Les résultats des tests à l’effort à 12 semaines étaient extrêmement variables et aucune des
variations par rapport aux valeurs à l’inclusion n’a été significative.
FUTURE 1/2 (AC-052-365 / AC-052-367)
FUTURE 1 était une étude en ouvert, non contrôlée conduite avec le bosentan en comprimés dispersibles
administré à une dose d’entretien de 4 mg/kg deux fois par jour chez 36 patients âgés de 2 à 11 ans. Cette
étude a été principalement conçue pour une étude de la pharmacocinétique (voir rubrique 5.2). A l’inclusion,
les patients présentaient une HTAP idiopathique (31 patients [86 %]) ou familiale (5 patients [14 %]), et
étaient en classe fonctionnelle OMS II (n = 23, 64 %) ou en classe fonctionnelle OMS III (n = 13, 36 %).
Dans l’étude FUTURE 1, l’exposition médiane au traitement de l’étude a été de 13,1 semaines (allant de 8,4
à 21,1 semaines). 33 de ces patients ont poursuivi le traitement par bosentan en comprimés dispersibles à la
dose de 4 mg/kg deux fois par jour dans l’étude d’extension non contrôlée FUTURE-2 pendant une durée
médiane totale de traitement de 2,3 ans (allant de 0,2 à 5,0 ans). A l’inclusion dans l’étude FUTURE-1, 9
patients étaient traités par l’époprosténol. Pendant l’étude, un traitement spécifique de l’HTAP a été initié
chez 9 patients. L’estimation par la méthode de Kaplan-Meier de l’absence de survenue d’événement
d’aggravation de l’HTAP (décès, transplantation pulmonaire, ou hospitalisation pour aggravation de
l’HTAP) était de 78,9 % à 2 ans. L’estimation par la méthode de Kaplan-Meier de la survie globale était de
91,2 % à 2 ans.
FUTURE 3 (AC-052-373)
Dans cette étude randomisée conduite en ouvert avec le bosentan 32 mg en comprimés dispersibles, 64
enfants âgés de 3 mois à 11 ans et présentant une HTAP stable ont été randomisés pour recevoir le bosentan
pendant 24 semaines à la dose de 2 mg/kg deux fois par jour (n = 33) ou à la dose 2 mg/kg trois fois par jour
(n = 31). 43 patients (67,2 %) étaient âgés de 2 à 11 ans, 15 (23,4 %) étaient âgés de 1 à 2 ans, et 6 (9,4 %)
avaient entre 3 mois et 1 an. L’essai a été principalement conçu pour une étude de la pharmacocinétique
(voir rubrique 5.2), et l’analyse de l’efficacité était uniquement exploratoire. Les étiologies de l’HTAP, selon
la classification de Dana Point, étaient idiopathique (46 %), héritable (3 %), et associée à une cardiopathie
congénitale après chirurgie cardiaque réparatrice (38 %), ou avec shunts gauche-droit y compris des cas de
syndrome d’Eisenmenger (13 %). Au moment de l’initiation des traitements à l’étude, les patients étaient en
classe fonctionnelle OMS I (n = 19, 29 %), II (n = 27, 42 %) ou III (n = 18, 28 %). A l’inclusion, les patients
étaient traités par des médicaments spécifiques de l’HTAP (plus fréquemment un inhibiteur de la
phosphodiéstérase de type 5 (IPDE5)[sildénafil] seul [35,9 %], du bosentan seul [10,9 %], et une association
de bosentan, iloprost et sildénafil [10,9 %]) qui ont été maintenus pendant l’étude.
Au début de l’étude, moins de la moitié des patients inclus (45,3 % [29/64]) ont reçu un traitement par
bosentan seul, non associé à d’autres médicaments spécifiques de l’HTAP. 40,6 % (26/64) sont restés en
monothérapie sous bosentan pendant les 24 semaines de l’étude sans détérioration de leur état clinique.
Basée sur l’analyse de la classe fonctionnelle OMS (non spécifique de l’enfant) dans la population entière de
l’étude (64 patients), la majorité des patients sont restés au moins stables (c’est-à-dire, sans détérioration)
soit 97 % à la posologie de deux fois par jour et 100 % à la posologie de trois fois par jour. Il en était de