
gravité légère (8 sur 9 [89 %] RACB à lymphocytes T, 2 sur 4 [50 %] RACB par anticorps) dans le
groupe sirolimus. Les patients dont le rejet était par les anticorps et par les lymphocytes T sur la même
biopsie ont été comptés une fois pour chaque catégorie. Plus de patients convertis au sirolimus ont
développé une nouvelle apparition de diabète, définie comme l’utilisation pendant 30 jours ou plus de
façon continue ou au moins 25 jours sans arrêt (sans intervalle) d’un quelconque traitement
antidiabétique après la randomisation, une glycémie à jeun ≥ 126 mg/dl ou une glycémie non à jeun
≥ 200 mg/dl après la randomisation (18,3 % vs. 5,6 %, p = 0.025*). Une incidence plus faible de
cancers épidermoïdes de la peau a été observée dans le groupe sirolimus (0 % vs. 4,9 %).
* Note: valeurs de p non contrôlées pour les tests multiples.
Dans deux études cliniques multi-centriques, les patients transplantés rénaux de novo traités par le
sirolimus, le mycophénolate mofétil (MMF), les corticoïdes et un antagoniste du récepteur IL-2
avaient un taux de rejet aigu significativement plus élevé et un taux de mortalité numériquement plus
élevé comparés aux patients traités par un inhibiteur de la calcineurine, le MMF, les corticoïdes et un
antagoniste de récepteur IL-2 (voir rubrique 4.4).
La fonction rénale n’était pas meilleure chez les patients traités par sirolimus de novo sans inhibiteur
de la calcineurine. Un schéma abrégé de dosage du daclizumab a été utilisé dans l’une des études.
Une étude randomisée comparative évaluant le ramipril versus placebo dans la prévention de la
protéinurie chez des patients transplantés rénaux ayant remplacé les inhibiteurs de la calcineurine par
le sirolimus, a permis d’observer une différence du nombre de patients présentant un RACB sur
52 semaines [13 (9,5 %) contre 5 (3,2 %), respectivement ; p=0,073]. Le taux de rejet des patients
ayant débuté le ramipril à la dose de 10 mg était supérieur (15 %) à celui des patients ayant débuté le
ramipril à la dose de 5 mg (5 %). La plupart des rejets sont survenus au cours des six mois qui ont
suivi le remplacement du traitement et étaient légers ; aucune perte de greffon n’a été signalée pendant
l’étude (voir rubrique 4.4).
Patients présentant une lymphangioléiomyomatose sporadique (S-LAM)
La sécurité et l’efficacité de Rapamune dans le traitement de la S-LAM ont été évaluées dans un essai
contrôlé, multicentrique, en double aveugle et randomisé. Cette étude a comparé Rapamune (dose
ajustée à 5-15 ng/ml) à un placebo pendant une période de traitement de 12 mois, suivie d’une période
d’observation de 12 mois chez les patients présentant une CST-LAM ou S-LAM. Quatre-vingt-neuf
(89) patients ont été inclus dans 13 centres d’étude aux États-Unis, au Canada et au Japon dont
81 patients présentaient une S-LAM ; chez ces patients présentant une S-LAM, 39 ont été randomisés
pour recevoir le placebo et 42 pour recevoir Rapamune. Le critère d'inclusion principal était le volume
expiratoire maximal par seconde (VEMS) post-bronchodilatateur ≤ 70 % de la valeur prédite au cours
de la visite d’inclusion. Chez les patients présentant une S-LAM, les patients inclus présentaient une
atteinte pulmonaire modérément avancée, avec un VEMS initial de 49,2 ± 13,6 % (moyenne ± SD
[Déviation Standard]) de la valeur prédite. Le critère d’évaluation principal était la différence du taux
de variation (pente) du VEMS entre les groupes. Pendant la période de traitement chez les patients
présentant une S-LAM, la pente moyenne ± SE VEMS a été de -12 ± 2 ml par mois dans le groupe
placebo et de 0,3 ± 2 ml par mois dans le groupe Rapamune (p < 0,001). La différence absolue de
variation moyenne du VEMS entre les groupes au cours de la période de traitement a été de 152 ml,
soit environ 11 % du VEMS moyen à l’inclusion.
Par rapport au groupe placebo, le groupe sirolimus a présenté, sur la période allant de l’inclusion à
12 mois, une amélioration de la capacité vitale forcée (-12 ± 3 vs. 7 ± 3 ml par mois, respectivement,
p < 0,001), du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire sérique D (VEGF-D ; -8,6 ± 15,2 vs. -
85,3 ± 14,2 pg/ml par mois, respectivement, p < 0,001), de la qualité de vie (score échelle visuelle
analogique – qualité de vie [EVA-QdV] : -0,3 ± 0,2 vs. 0,4 ± 0,2 par mois, respectivement, p = 0,022)
et de la performance fonctionnelle (-0,009 ± 0,005 vs. 0,004 ± 0,004 par mois, respectivement,
p = 0,044) chez les patients présentant une S-LAM. Il n’y a pas eu de différence significative entre les
groupes dans cet intervalle en termes de capacité fonctionnelle résiduelles, de modification de la
distance de marche de 6 minutes, de capacité de diffusion pulmonaire pour le monoxyde de carbone,
ou de score de bien-être général chez les patients présentant une S-LAM.