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En utilisant l’aire sous la courbe comme paramètre reflétant la concentration plasmatique, une relation 
entre l’inhibition de la sécrétion acide et l’exposition a été démontrée. 
 
Au cours du traitement par les médicaments anti-sécrétoires, la concentration de gastrine dans le sérum 
augmente en réponse à la réduction de la sécrétion gastrique acide. Aussi, la CgA augmente à cause de 
la diminution de l’acidité gastrique. Le taux de CgA augmenté peut interférer avec les recherches 
diagnostiques  de tumeurs neuroendocrines. 
 
Des données publiées disponibles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons doivent être 
arrêtés entre 5 jours et 2 semaines avant les mesures de la CgA, ceci afin de permettre aux taux de 
CgA qui pourraient être faussement élevés après un traitement par IPP de revenir aux valeurs de 
référence. 
 
Une augmentation du nombre de cellules ECL en relation possible avec l’augmentation des 
concentrations sériques de la gastrine a été observée chez certains patients traités au long cours avec 
l’ésoméprazole. 
 
La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause, notamment celle induite par les 
inhibiteurs de la pompe à protons IPPs, augmente dans l’estomac le nombre de bactéries que l'on 
trouve normalement dans le tube digestif. Le traitement par IPPs pourrait augmenter légèrement le 
risque d'infections gastro-intestinales dues à des germes tels que par Salmonella et Campylobacter et, 
éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.  
 
Efficacité clinique 
Il a été démontré que l'ésoméprazole 20 mg, traite efficacement les brûlures d'estomac fréquentes chez 
les sujets recevant une dose par 24 heures pendant 2 semaines. Dans deux études pivots 
multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo, 234 sujets ayant des 
antécédents récents de brûlures d'estomac fréquentes ont été traités avec 20 mg d'ésoméprazole 
pendant 4 semaines. Les symptômes associés au reflux acide (tels que les brûlures d'estomac et les 
régurgitations acides) ont été évalués rétrospectivement sur une période de 24 heures. Dans les deux 
études, l'ésoméprazole 20 mg a été significativement plus efficace que le placebo sur le critère 
principal, la résolution complète des brûlures d'estomac définie par l'absence de brûlures d'estomac au 
cours des 7 jours précédant la visite finale (33,9% - 41,6% vs 11,9% - 13,7% pour le placebo (p< 
0,001). Le critère secondaire, à savoir la résolution complète des brûlures d'estomac définie comme 
l'absence de brûlures d'estomac consignées dans le journal du patient pendant 7 jours consécutifs, était 
statistiquement significatif aussi bien à la semaine 1 (10,0% - 15,2% vs 0,9% - 2,4% sous placebo, 
p= 0,014, p< 0,001) qu'à la semaine 2 (25,2% - 35,7% vs 3,4% - 9,0% sous placebo, p< 0,001).  
 
Les autres critères secondaires étaient concordants avec le critère principal, y compris le soulagement 
des brûlures d’estomac aux semaines 1 et 2, le pourcentage de journées de 24 heures sans brûlures 
d'estomac aux semaines 1 et 2, la sévérité moyenne des brûlures d'estomac aux semaines 1 et 2 et 
le temps d'obtention de la première résolution et de la résolution durable des brûlures d'estomac sur 
une période de 24 heures et pendant la nuit, en comparaison avec le placebo. Environ 78% des sujets 
recevant 20 mg d'ésoméprazole ont rapporté une première résolution des brûlures d'estomac pendant la 
première semaine de traitement contre 52% à 58% des sujets sous placebo. Le temps d'obtention d'une 
résolution durable des brûlures d'estomac, définie par 7 journées consécutives sans brûlure d'estomac 
depuis la première constatation des brûlures d'estomac, était significativement plus court dans le 
groupe recevant 20 mg d'ésoméprazole (39,7% - 48,7% au jour 14 vs 11,0% - 20,2% sous placebo). Le 
temps médian d'obtention de la première résolution des brûlures d'estomac nocturnes était de 1 jour,  
cette valeur était statistiquement significative par rapport au placebo dans une étude (p = 0,048) et 
proche de la signification dans l'autre (p = 0,069). Environ 80% des nuits étaient sans brûlures 
d'estomac pendant toutes les périodes et 90% des nuits étaient sans brûlures d'estomac la deuxième 
semaine de chaque étude clinique, contre 72,4% à 78,3% pour le placebo. L'évaluation de la résolution 
des brûlures d'estomac par les investigateurs concordait avec celle des sujets, avec des différences 
statistiquement significatives entre l'ésoméprazole (34,7% - 41,8%) et le placebo (8,0% - 11,4%). Les 
investigateurs ont également établi que l'ésoméprazole était significativement plus efficace que le