
13
sévère (CrCl ≤ 30 ml/min) étaient respectivement de 5 410, 6 780 et 6 990 ng.h/ml ; elles étaient donc
supérieures aux valeurs d’exposition systémique observées chez les sujets sains à fonction rénale
normale (5 070 ng·h/ml). L’insuffisance rénale n’a aucun effet sur la C
max.
.
Sexe
Une analyse pharmacocinétique de population n’a montré aucun effet du sexe sur les propriétés
pharmacocinétiques du plérixafor.
Sujets âgés
Une analyse pharmacocinétique de population n’a montré aucun effet de l’âge sur les propriétés
pharmacocinétiques du plérixafor.
Population pédiatrique
Les propriétés pharmacocinétiques du plérixafor ont été évaluées chez 48 patients (de 1 à moins de 18
ans) atteints de tumeurs solides à des doses sous-cutanées de 0.16, 0.24 et 0.32 mg/kg, avec une
mobilisation standard (G-CSF plus ou moins chimiothérapie). Sur la base du modèle de
pharmacocinétique de population et de la même manière que chez les adultes, une posologie en µg/kg
résulte en une augmentation de l’exposition au plérixafor avec l’augmentation du poids chez les
patients pédiatriques. Pour le même schéma d’administration basé sur le poids de 240 µg/kg,
l’exposition moyenne au plérixafor (AUC
0-24h
) est plus faible chez les patients pédiatriques âgés de 2 à
< 6 ans (1410 ng.h/mL), de 6 à < 12 ans (2318 ng.h/mL), et de 12 à < 18 ans (2981 ng.h/mL) que chez
les adultes (4337 ng.h/mL). Sur la base du modèle de pharmacocinétique de population, les
expositions moyennes au plerixafor (AUC
0-24h
) chez les patients pédiatriques âgés de 2 à < 6 ans (1905
ng.h/mL), de 6 à < 12 ans (3063 ng.h/mL), et de 12 à < 18 ans (4015 ng.h/mL), à la dose de 320 µg/kg
sont plus proches de l’exposition chez les adultes recevant 240 µg/kg. Cependant, la mobilisation des
cellules CD34+ dans le sang périphérique a été observée durant la 2
ème
étape de l’essai.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les résultats de plusieurs études menées chez le rat et la souris, portant sur l’administration sous-
cutanée d’une dose unique de plérixafor, ont montré que le médicament pouvait provoquer des effets
neuromusculaires sévères mais transitoires (absence de coordination des mouvements), des effets de
type sédatif (hypoactivité), une dyspnée, un décubitus ventral ou latéral, et/ou des spasmes
musculaires. D’autres effets du plérixafor ont été observés systématiquement dans des études chez
l’animal, lors de l’administration de doses répétées, notamment hyperleucocytose, augmentation de
l’excrétion urinaire du calcium et du magnésium chez le rat et le chien, splénomégalie légère chez le
rat et diarrhées et tachycardie chez le chien. Des signes anatomopathologiques d’hématopoïèse
extramédullaire ont été observés dans le foie et la rate des chiens et/ou des rats. Un ou plusieurs de ces
résultats ont souvent été observés à des expositions systémiques de même ordre que celles de
l’homme, ou légèrement supérieures.
Les résultats de l’étude de recherche de dose chez des jeunes porcs nains et les études définitives chez
les jeunes rats étaient similaires à ceux observés chez les souris, les rats et les chiens adultes.
Les marges d’exposition chez le jeune rat à la dose maximale tolérée (DMT) étaient 18 fois
supérieures à la dose clinique pédiatrique la plus élevée chez les enfants jusqu’à 18 ans.
Un test in vitro général sur l’activité des récepteurs a démontré que le plérixafor, à une concentration
(5 µg/ml) plusieurs fois supérieure au niveau systémique humain maximum, possède une affinité de
liaison modérée ou forte à différents récepteurs essentiellement situés sur des terminaisons nerveuses
pré-synaptiques dans le système nerveux central (SNC) et/ou le système nerveux périphérique (SNP)
(canal calcique de type N, canal potassique SK
CA
, récepteurs histaminergiques H
3
, de l’acétylcholine
muscarinique M
1
et M
2
, adrénergique α1
B
et α2
C
, du neuropeptide Y/Y
1
et récepteurs NMDA du
glutamate liant les polyamines). La pertinence clinique de ces données n’est pas connue.
Des études pharmacologiques de tolérance du plérixafor administré par voie intraveineuse chez le rat
ont montré une dépression respiratoire et cardiaque à des expositions systémiques légèrement
supérieures à celles observées en clinique humaine, alors qu’une administration par voie sous-cutanée