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hydroxyvitamine D
3
 dans le foie, et y est conservée jusqu’à utilisation. La transformation dans le rein 
en hormone active de mobilisation du calcium, la 1,25-dihydroxyvitamine D
3
 (calcitriol) est 
étroitement régulée. L’action principale de la 1,25-dihydroxyvitamine D
3
 est d’accroître l’absorption 
intestinale du calcium et du phosphate ainsi que d’équilibrer le bilan phospho-calcique, la formation et 
la résorption osseuse. 
 
La vitamine D
3
 est nécessaire à la formation normale de l’os. L’insuffisance en vitamine D apparaît 
quand l’exposition solaire et l’apport alimentaire sont tous les deux insuffisants. L’insuffisance est 
associée à une balance calcique négative, une perte osseuse et un risque accru de fracture osseuse. 
Dans les cas sévères, le déficit entraîne un hyperparathyroïdisme secondaire, une hypophosphorémie, 
une faiblesse musculaire proximale et une ostéomalacie, un risque accru de chutes et de fractures chez 
les individus ostéoporotiques. Un apport supplémentaire en vitamine D réduit ces risques et leurs 
conséquences. 
 
L’ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 
écarts types en dessous de la valeur moyenne d’une population normale jeune ou par un antécédent de 
fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO. 
 
Efficacité et sécurité clinique 
 
Études ADROVANCE  
L’effet du dosage le plus faible d’ADROVANCE (70 mg d'alendronate/2 800 UI de vitamine D
3
) sur 
le taux en vitamine D a été démontré lors d’une étude internationale de 15 semaines, chez 682 femmes 
ayant une ostéoporose post-ménopausique (25- hydroxyvitamine D sérique à l’inclusion : moyenne, 
56 nmol/l soit 22,3 ng/ml ; intervalle, 22,5-225 nmol/l soit 9-90 ng/ml). Les patientes ont reçu une fois 
par semaine soit ADROVANCE, au dosage le plus faible (70 mg/2 800 UI) (n = 350), soit 
FOSAMAX 70 mg (alendronate) (n = 332) ; des apports complémentaires en vitamine D étaient 
interdits. Après 15 semaines de traitement, les taux moyens sériques de 25-hydroxyvitamine D étaient 
significativement plus élevés (26 %) dans le groupe ADROVANCE (70 mg/2 800 UI) (56 nmol/l soit 
23 ng/ml) que dans le groupe alendronate seul (46 nmol/l soit 18,2 ng/ml). Le pourcentage de patientes 
avec une insuffisance en vitamine D (25-hydroxyvitamine D sérique < 37,5 nmol/l soit < 15 ng/ml) 
était significativement réduit de 62,5 % avec ADROVANCE (70 mg/2 800 UI) versus alendronate seul 
(12 % versus 32 %, respectivement) à la semaine 15. Le pourcentage de patientes avec un déficit en 
vitamine D (25-hydroxyvitamine D sérique < 22,5 nmol/l soit < 9 ng/ml) était significativement réduit 
de 92 % avec ADROVANCE (70 mg/2 800 UI) versus alendronate seul (1 % versus 13 %, 
respectivement). Dans cette étude, les taux moyens de 25-hydroxyvitamine D chez les patientes avec 
une insuffisance en vitamine D à l’inclusion (25-hydroxyvitamine D, 22,5 à 37,5 nmol/l soit 9 à 
< 15 ng/ml) ont augmenté de 30 nmol/l soit 12,1 ng/ml à 40 nmol/l soit 15,9 ng/ml à la semaine 15 
dans le groupe ADROVANCE (70 mg/2 800 UI) (n = 75) et ont diminué de 30 nmol/l soit 12,0 ng/ml 
à l’inclusion à 26 nmol/l soit 10,4 ng/ml à la semaine 15 dans le groupe alendronate seul (n = 70). Il 
n’y avait pas de différence entre les valeurs moyennes de la calcémie, de la phosphorémie ou de la 
calciurie des 24 heures entre les groupes de traitement. 
 
L'effet du dosage le plus faible d’ADROVANCE (70 mg d'alendronate/2 800 UI de vitamine D
3
) avec 
l'ajout de 2 800 UI de vitamine D
3
, soit un total de 5 600 UI (quantité de vitamine D
3
 dans le dosage le 
plus fort d’ADROVANCE) une fois par semaine a été démontré lors d'une extension d'étude de 24 
semaines, chez 619 femmes ayant une ostéoporose post-ménopausique. Les patientes du groupe 
2 800 UI de vitamine D
3
 ont reçu ADROVANCE (70 mg/2 800 UI) (n = 299) et les patientes du 
groupe 5 600 UI de vitamine D
3
 ont reçu ADROVANCE (70 mg/2 800 UI) avec l'ajout de 2 800 UI de 
vitamine D
3
 (n = 309) une fois par semaine ; des apports complémentaires en vitamine D
 
étaient 
permis. Après 24 semaines de traitement, les taux moyens sériques de 25-hydroxyvitamine D étaient 
significativement plus élevés dans le groupe 5 600 UI de vitamine D
3
 (69 nmol/l soit 27,6 ng/ml) que 
dans le groupe 2 800 UI de vitamine D
3
 (64 nmol/l soit 25,5 ng/ml). Le pourcentage de patientes 
présentant une insuffisance en vitamine D était de 5,4 % dans le groupe 2 800 UI de vitamine D
3
 
versus 3,2 % dans le groupe 5 600 UI de vitamine D
3
 pendant l'extension d'étude de 24 semaines. Le 
pourcentage de patientes présentant un déficit en vitamine D était de 0,3 % dans le groupe 2 800 UI de 
vitamine D
3
 versus zéro dans le groupe 5 600 UI de vitamine D
3
. Il n’y avait pas de différence entre