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1,11, p = 0,460). Toutefois, dans la tranche de population évoquée précédemment, dans le sous-groupe 
de patients identifiés pour être thrombolysés ou ne pas être reperfusés (c’est-à-dire les patients ne 
bénéficiant pas d’ICP primaire), sous-groupe pour lequel le fondaparinux est indiqué, l’incidence de la 
mortalité/récidives d’IDM au 30
ème
 jour a été significativement réduite de 14,3% dans le groupe HNF 
à 11,5% dans le groupe fondaparinux (hazard ratio 0,79, IC 95% : 0,64 – 0,98, p = 0,003). 
 
Au 30
ème
 jour, l’incidence de la mortalité, toutes causes confondues, a également été réduite 
significativement de 8,9 % dans le groupe contrôle à 7,8 % dans le groupe fondaparinux (hazard ratio 
0,87 ; IC 95 % : 0,77 - 0,98 ; p = 0,02). La différence de mortalité observée entre les groupes a été 
statistiquement significative dans la première tranche de population (comparateur placebo) mais pas 
dans la seconde (comparateur HNF). Les bénéfices observés en termes de mortalité dans le groupe 
fondaparinux ont été maintenus jusqu'à la fin du suivi, au 180
ème
 jour.  
 
Chez les patients revascularisés par thrombolyse, le fondaparinux a réduit significativement l'incidence 
de la mortalité/récidives d’IDM au 30
ème
 jour de 13,6 % dans le groupe contrôle à 10,9 % (hazard ratio 
0,79 ; IC 95 % : 0,68 - 0,93 ; p = 0,003). Parmi les patients initialement non reperfusés, l'incidence de 
la mortalité/récidives d’IDM au 30
ème
 jour a été significativement réduite, de 15 % dans le groupe 
contrôle à 12,1 % dans le groupe fondaparinux (hazard ratio 0,79 ; IC 95 % : 0,65 - 0,97 ; p = 0,023). 
Chez les patients traités par ICP primaire, l’incidence de la mortalité/récidives d’IDM au 30
ème
 jour n’a 
pas été statistiquement différente entre les deux groupes [6,0% dans le groupe fondaparinux vs 4,8% 
dans le groupe contrôle ; hazard ratio 1,26 ; IC 95 % : 0,96 - 1,66]. 
 
Au 9
ème
 jour, 1,1 % des patients traités par fondaparinux et 1,4 % des patients du groupe contrôle ont 
présenté une hémorragie sévère. Chez les patients thrombolysés, une hémorragie sévère est survenue 
chez 1,3 % des patients traités par fondaparinux et chez 2,0 % des patients des groupes contrôle. Chez 
les patients initialement non reperfusés, l'incidence des hémorragies sévères a été de 1,2 % dans le 
groupe fondaparinux vs 1,5 % dans les groupes contrôle. Chez les patients bénéficiant d’une ICP 
primaire, l'incidence des hémorragies sévères a été de 1,0 % dans le groupe fondaparinux et 0,4 % 
dans les groupes contrôle. 
 
Chez les patients bénéficiant d’une ICP primaire, l’incidence des thrombus sur cathéter guidé 
adjudiqués a été respectivement de 1.2% pour les patients traités par fondaparinux versus 0% pour les 
patients du groupe contrôle.  
 
Dans les sous-groupes prédéfinis tels que sujets âgés, patients insuffisants rénaux, patients recevant un 
traitement concomitant anti-agrégant plaquettaire (aspirine, thiénopyridines), les résultats d’efficacité 
et de sécurité d’emploi (hémorragies sévères) étaient concordants. 
 
Traitement  des  patients  présentant  une  thrombose  veineuse  superficielle  spontanée  aiguë 
symptomatique sans thrombose veineuse profonde (TVP) associée. 
Une étude clinique randomisée, en double aveugle (CALISTO) a inclus 3 002 patients présentant une 
thrombose  veineuse  superficielle  spontanée  aiguë,  symptomatique,  isolée,  des  membres  inférieurs, 
longue d’au moins 5 cm, confirmée par une échographie de compression. Les patients n’étaient pas 
inclus lorsqu’ils présentaient une TVP associée ou une thrombose veineuse superficielle située à 3 cm 
ou moins de la jonction saphéno-fémorale.  
Les patients étaient exclus s’ils présentaient une insuffisance hépatique sévère, une insuffisance rénale 
sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), un faible poids (<50 kg), un cancer en cours d’évolution, 
une  EP  (embolie  pulmonaire)  symptomatique,  un  antécédent  récent  de  TVP/EP  (<6 mois)  ou  de 
thrombose veineuse  superficielle  (<90 jours) ou  de thrombose  veineuse superficielle  associée à  une 
sclérothérapie ou comme complication de la pose d’une voie intra-veineuse, ou s’ils présentaient un 
risque hémorragique élevé.  
 
Les patients randomisés ont reçu soit 2,5 mg de fondaparinux une fois par jour soit un placebo pendant 
45  jours  en  plus  de  bas  de  contention,  d’analgésiques  et/ou  d’anti-inflammatoires  non  stéroïdiens 
(AINS) à action locale.  
Les patients ont été suivis jusqu’au jour 77.  
64 % de la population étaient des femmes, d’un âge médian de 58 ans,