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l’information. La variation moyenne (écart-type, ET) du T-score global de fonction cognitive du 
système CDR à la fin de la période de traitement en double aveugle (19 semaines) par rapport au score 
initial était de 1,1 (7,14) dans le groupe placebo et de –1,0 (8,86) dans le groupe pérampanel, avec une 
différence des moyennes des moindres carrés (IC à 95 %) entre les groupes de traitement de –2,2 (–
5,2 ; 0,8). Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les groupes de traitement 
(P = 0,145). Les T-scores globaux de fonction cognitive du système CDR pour les groupes placebo et 
pérampanel étaient de 41,2 (10,7) et 40,8 (13,0) respectivement lors de l’inclusion. Chez les patients 
traités par le pérampanel dans la phase d’extension en ouvert (n = 112), la variation moyenne (ET) du 
T-score global de fonction cognitive du système CDR à la fin de la période de traitement en ouvert 
(52 semaines) par rapport au score initial était de –1,0 (9,91). Cette différence n’était pas 
statistiquement significative (P = 0,96). Après une durée de traitement par le pérampanel allant jusqu’à 
52 semaines (n = 114), aucun effet sur la croissance osseuse n’a été observé. Il n’a pas été observé 
d’effets sur le poids, la taille et le développement sexuel après une durée de traitement allant jusqu’à 
104 semaines (n = 114). 
 
Une étude non contrôlée en ouvert (étude 311) a été menée pour établir le lien entre exposition et 
efficacité du pérampanel en association chez 180 patients pédiatriques (âgés de 4 à 11 ans) présentant 
des crises partielles ou des crises généralisées tonicocloniques primaires mal contrôlées. La posologie 
était augmentée progressivement sur 11 semaines jusqu’à une dose cible de 8 mg/jour ou jusqu’à la 
dose maximale tolérée (sans dépasser 12 mg/jour) pour les patients n’utilisant pas de médicaments 
antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A (carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine 
et phénytoïne), ou jusqu’à une dose de 12 mg/jour ou la dose maximale tolérée (sans dépasser 
16 mg/jour) pour les patients utilisant un médicament antiépileptique concomitant inducteur du 
CYP3A. La dose de pérampanel atteinte au terme de la période de titration a été maintenue pendant 
12 semaines (pour un total de 23 semaines d’exposition) à la fin de l’étude principale. Les patients qui 
sont entrés dans la phase d’extension ont été traités pendant 29 semaines supplémentaires, pour une 
durée d’exposition totale de 52 semaines. 
 
Chez les patients présentant des crises partielles (n = 148 patients), la variation médiane de la 
fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux 
d’absence de crises après 23 semaines de traitement par pérampanel étaient respectivement de 
‑40,1 %, 46,6 % (n = 69/148), et 11,5 % (n = 17/148) pour la totalité des crises partielles. Les effets du 
traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40‑52 : n = 108 patients, 
‑69,4 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 40‑52 : 62,0 %, n = 67/108), et le taux d’absence de 
crises (semaines 40‑52 : 13,0 %, n = 14/108) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par 
pérampanel. 
 
Dans un sous‑groupe de patients atteints de crises partielles avec généralisation secondaire, les valeurs 
correspondantes étaient respectivement de ‑58,7 %, 64,8 % (n = 35/54), et 18,5 % (n = 10/54) pour les 
crises généralisées tonicocloniques secondaires. Les effets du traitement sur la diminution médiane de 
la fréquence des crises (semaines 40‑52 : n = 41 patients, ‑73,8 %), le taux de répondeurs à 50 % 
(semaines 40‑52 : 80,5 %, n = 33/41), et le taux d’absence de crises (semaines 40‑52 : 24,4 %, 
n = 10/41) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par pérampanel. 
 
Chez les patients présentant des crises généralisées tonicocloniques primaires (n = 22 patients, dont 
19 patients âgés de 7‑< 12 ans et 3 patients âgés de 4‑< 7 ans), la variation médiane de la fréquence 
des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs à 50 % ou plus, et le taux d’absence de 
crises étaient respectivement de ‑69,2 %, 63,6 % (n = 14/22), et 54,5 % (n = 12/22). Les effets du 
traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40‑52 : n = 13 patients, 
‑100,0 %), le taux de répondeurs à 50 % (semaines 40‑52 : 61,5 %, n = 8/13), et le taux d’absence de 
crises (semaines 40‑52 : 38,5 %, n = 5/13) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par 
pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec 
prudence. 
 
Des résultats similaires ont été obtenus dans un sous‑groupe de patients présentant des crises 
généralisées tonicocloniques primaires d’épilepsie généralisée idiopathique (EGI) (n = 19 patients, 
dont 17 patients âgés de 7‑< 12 ans et 2 patients âgés de 4‑< 7 ans) ; les valeurs correspondantes