
12
premier co-critère principal, ou d’une procédure de revascularisation (coronarienne, carotidienne ou
périphérique), ou d’une hospitalisation pour insuffisance cardiaque.
Les critères secondaires d’efficacité ont inclus la mortalité toutes causes confondues et un critère
composite d’atteintes microvasculaires.
L’insuline glargine n’a pas altéré le risque relatif de morbidité et de mortalité CV comparativement au
traitement standard. Aucune différence n’a été observée entre l’insuline glargine et le traitement
standard pour les deux co-critères principaux d’efficacité, ni pour chacun des évènements évalué
isolément dans ces deux critères, ni pour toutes les causes de mortalité, ni pour les atteintes
microvasculaires.
La dose moyenne d’insuline glargine à la fin de l’étude a été de 0,42 U/kg. La valeur médiane de
l’HbA1c a été de 6,4% à l’inclusion, puis cette valeur sous traitement a été comprise entre 5,9% et
6,4% dans le groupe insuline glargine et entre 6,2% et 6.6% dans le groupe traitement standard
pendant toute la durée du suivi.
Les taux d’hypoglycémie sévère (nombre de patients pour 100 patients par année d’exposition) ont été
de 1,05 dans le groupe insuline glargine et de 0,30 dans le groupe traitement standard ; les taux
d’hypoglycémie non sévère confirmée ont été de 7,71 dans le groupe insuline glargine et de 2,44 dans
le groupe traitement standard. Au cours de cette étude de 6 ans, 42% des patients du groupe insuline
glargine n’ont jamais présenté d’hypoglycémie.
Lors de la dernière visite de suivi, il y a eu une augmentation moyenne du poids corporel de 1,4 kg
dans le groupe insuline glargine et une diminution moyenne de 0,8 kg dans le groupe traitement
standard.
Population pédiatrique
Dans une étude clinique randomisée contrôlée, des enfants et des adolescents (6-15 ans) diabétiques de
type 1 (n = 349) ont été traités pendant 28 semaines par un schéma de type basal/bolus, avec une
insuline rapide humaine avant chaque repas. L’insuline glargine était administrée une fois par jour au
coucher et l’insuline NPH humaine était administrée une ou deux fois par jour. Les effets sur
l’hémoglobine glyquée et l’incidence des hypoglycémies symptomatiques ont été similaires entre les
deux groupes de traitement, cependant la glycémie à jeun a plus diminué par rapport à sa valeur
initiale avec l’insuline glargine qu’avec l’insuline NPH. Il y a eu aussi moins d’hypoglycémies sévères
avec l’insuline glargine. Cent quarante-trois des patients traités par l’insuline glargine dans cette étude
ont continué leur traitement par insuline glargine lors d’une extension non contrôlée de l’étude, avec
une durée moyenne de suivi de 2 ans. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été repéré durant
l’extension du traitement par insuline glargine.
Une étude en cross-over chez 26 adolescents diabétiques de type 1 âgés de 12 à 18 ans comparant
l’insuline glargine avec de l’insuline lispro à l’insuline NPH avec de l’insuline rapide humaine
(chaque traitement étant administré pendant 16 semaines dans un ordre aléatoire) a également été
menée. Comme dans l’étude pédiatrique décrite ci-dessus, la réduction de la glycémie à jeun par
rapport à sa valeur initiale a été plus importante avec l’insuline glargine qu’avec l’insuline NPH. Les
variations d’HbA1c par rapport à la valeur initiale ont été similaires entre les deux groupes de
traitement, cependant les valeurs glycémiques enregistrées durant la nuit ont été significativement plus
élevées dans le groupe insuline glargine/insuline lispro que dans le groupe insuline NPH/insuline
rapide humaine, avec un nadir moyen de 5,4 mmol/L contre 4,1 mmol/L. En conséquence, les
incidences des hypoglycémies nocturnes ont été de 32 % dans le groupe insuline glargine/insuline
lispro contre 52 % dans le groupe insuline NPH/insuline rapide humaine.
Une étude de 24 semaines en groupes parallèles a été menée chez 125 enfants diabétiques de type 1
âgés de 2 à 6 ans, comparant l’insuline glargine, une fois par jour le matin, à l’insuline NPH, une ou
deux fois par jour, administrées en insuline basale. Les deux groupes ont reçu des bolus d’insuline
avant les repas.
L’objectif principal visant à démontrer la non-infériorité de l’insuline glargine par rapport à la NPH
sur les hypoglycémies totales n’a pas été atteint et le nombre d'événements hypoglycémiques a eu