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Infections  
Tous les patients traités par immunosuppresseurs présentent un risque important de développer des 
infections bactériennes, virales et fongiques (certaines pouvant avoir une issue fatale), y compris celles 
dues à des agents opportunistes et à la réactivation d'une infection virale latente. Ce risque augmente 
avec la charge totale d’immunosuppression (voir rubrique 4.4). Les infections les plus graves ont été 
les suivantes : septicémie, péritonite, méningite, endocardite, tuberculose et infections à mycobactéries 
atypiques. Chez les patients recevant CellCept (2 g ou 3 g par jour) avec d’autres immunosuppresseurs, 
dans le cadre d’essais cliniques contrôlés chez des transplantés rénaux, cardiaques et hépatiques suivis 
pendant au moins un an, les infections opportunistes les plus communes ont été les candidoses 
cutanéo-muqueuses, virémie ou syndrome à cytomégalovirus et herpès. Le pourcentage de patients 
présentant une virémie ou un syndrome à cytomégalovirus était de 13,5 %. Des cas de néphropathie à 
virus BK ainsi que des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) à virus JC ont été 
rapportés chez des patients traités par des immunosuppresseurs, dont CellCept.  
 
Affections hématologiques et du système lymphatique 
Les cytopénies, incluant leucopénie, anémie, thrombopénie et pancytopénie, sont des risques connus 
associés au mycophénolate mofétil et elles peuvent mener à des infections et à des hémorragies, ou 
contribuer à leur survenue (voir rubrique 4.4). Des cas d'agranulocytose et de neutropénie ont été 
rapportés ; une surveillance régulière des patients prenant CellCept est donc recommandée (voir 
rubrique 4.4). Des cas d'anémie aplasique et d’insuffisance médullaire ont été rapportés chez des 
patients traités par CellCept ; certains cas ont été mortels.  
 
Des cas d’érythroblastopénie ont été rapportés chez des patients traités par CellCept
 
(voir rubrique 
4.4). 
Des cas isolés de morphologie anormale des neutrophiles, dont l’anomalie acquise de Pelger-Huet, ont 
été observés chez des patients traités par CellCept. Ces changements ne sont pas associés à une 
altération de la fonction des neutrophiles. Ces changements suggèrent un retard dans la maturation des 
neutrophiles (ou « left shift ») lors des analyses hématologiques, ce qui peut être interprété de façon 
erronée comme un signe d’infection chez les patients immunodéprimés tels que ceux traités par 
CellCept. 
 
Affections gastro-intestinales 
Les troubles gastro-intestinaux les plus graves ont été des ulcérations et des hémorragies, qui sont des 
risques connus liés au mycophénolate mofétil. Des ulcères buccaux, œsophagiens, gastriques, 
duodénaux et intestinaux, souvent compliqués par une hémorragie, ainsi que des cas d'hématémèse, de 
méléna et de formes hémorragiques de gastrite et de colite, ont été rapportés fréquemment pendant les 
études cliniques pivotales. Les affections gastro-intestinales les plus fréquentes étaient toutefois des 
diarrhées, des nausées et des vomissements. L'examen par endoscopie de patients présentant des 
diarrhées liées à CellCept a révélé des cas isolés d'atrophie villositaire intestinale (voir rubrique 4.4).  
 
Hypersensibilité 
Des réactions d’hypersensibilité, incluant angioedème et réaction anaphylactique, ont été rapportées. 
 
Grossesse, puerperium et conditions périnatales 
Des cas d’avortements spontanés ont été rapportés chez des patientes exposées au mycophénolate 
mofétil, surtout au cours du premier trimestre, voir rubrique 4.6. 
 
Affections congénitales  
Des malformations congénitales ont été observées après commercialisation chez des enfants de 
patientes exposées au Cellcept en association avec d’autres immunosuppresseurs, voir rubrique 4.6. 
 
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales  
Des cas isolés de pathologie pulmonaire interstitielle et de fibrose pulmonaire, certains ayant eu une 
évolution fatale, ont été rapportés chez des patients traités par CellCept en association avec d’autres 
immunosuppresseurs. Des cas de bronchiectasie ont également été rapportés chez des enfants et des 
adultes.