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ANNEXE I
RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
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1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 2 mg d’exénatide.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
Poudre : de couleur blanche à blanc cassé.
Solvant : solution claire, d’incolore à jaune pâle ou brun pâle.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Bydureon est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus atteints de
diabète de type 2 pour améliorer le contrôle de la glycémie en association avec d’autres médicaments
destinés au traitement du diabète incluant l’insuline basale, lorsque le traitement en cours, en
complément d’un régime alimentaire et d’une activité physique, ne permet pas d’assurer un contrôle
adéquat de la glycémie.
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les
événements cardiovasculaires, et les populations étudiées, voir les rubriques 4.4, 4.5 et 5.1.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose recommandée est de 2 mg d’exénatide une fois par semaine.
Chez les patients passant de l’exénatide à libération immédiate (Byetta) à l’exénatide à libération
prolongée (Bydureon ou Bydureon BCise), il peut être observé des augmentations transitoires de la
glycémie. La situation s’améliore généralement dans les deux premières semaines qui suivent
l’initiation du traitement. Il est possible de passer d’un produit à base d’exénatide à libération
prolongée à l’autre (Bydureon ou Bydureon BCise), sans qu’aucun effet significatif sur la glycémie ne
soit attendu.
Quand l’exénatide à libération prolongée est associé à un traitement par metformine et/ou une
thiazolidinedione, le traitement par metformine et/ou une thiazolidinedione peut être poursuivi à la
me posologie. Quand il est associé à un traitement par un sulfamide hypoglycémiant, une
diminution de la posologie du sulfamide hypoglycémiant doit être envisagée afin de diminuer le risque
d’hypoglycémie (voir rubrique 4.4). L’association avec la thiazolidinedione n'a été étudiée que chez
les patients adultes.
L’exénatide à libération prolongée doit être administré une fois par semaine, le même jour chaque
semaine. Le jour de l’administration hebdomadaire peut être modifié si nécessaire à condition que la
dernière dose ait été administrée au moins trois jours avant. L’exénatide à libération prolongée peut
être administré à n’importe quel moment de la journée, avec ou sans repas.
3
En cas d’oubli d’une dose, celle-ci doit être administrée dès que possible, à condition que la dose
suivante soit prévue au moins 3 jours plus tard. Les patients peuvent ensuite reprendre l’administration
hebdomadaire habituelle.
En cas d’oubli d’une dose et la dose suivante étant prévue 1 ou 2 jours plus tard, le patient ne doit pas
s’administrer la dose oubliée et doit reprendre l’administration de l’exénatide à libération prolongée le
jour suivant prévu.
L’utilisation de l’exénatide à libération prolongée ne nécessite pas d’autosurveillance supplémentaire.
Une autosurveillance glycémique est nécessaire afin d’ajuster la dose des sulfamides hypoglycémiants
ou d’insuline, notamment lors de l’instauration du traitement par exénatide à libération prolongée et de
la réduction de l’insuline. L’adoption d’une approche par étapes de la réduction de la dose d’insuline
est recommandée.
Si un traitement hypoglycémiant différent est initié après l’arrêt de l’exénatide à libération prolongée,
la libération prolongée du produit doit être prise en compte (voir rubrique 5.2).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge. Cependant, la fonction rénale du
patient doit être prise en compte car elle diminue généralement avec l’âge (voir Atteinte de la fonction
rénale) (voir rubrique 5.2).
Atteinte de la fonction rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients avec une atteinte légère ou modérée
de la fonction rénale.
L’exénatide à libération prolongée n’est pas recommandé chez les patients avec une pathologie rénale
terminale ou une atteinte sévère de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire [DFG] < 30
mL/min) (voir rubrique 4.4).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients avec une atteinte de la fonction
hépatique (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et
plus. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 10 ans (voir rubriques 5.1 et
5.2).
Mode d’administration
Voie sous-cutanée
L’exénatide à libération prolongée est à administrer par le patient lui-même. Chaque kit doit être
utilisé par une personne uniquement et une seule fois.
Avant l’initiation de lexénatide à libération prolongée, il est fortement recommandé que les patients et
les soignants soient formés par leur professionnel de santé. Le « Manuel d’utilisation », fourni à
l’intérieur de la boîte, doit être suivi attentivement.
Chaque dose doit être administrée par injection sous-cutanée dans l’abdomen, la cuisse, ou l’arrière du
bras immédiatement après la mise en suspension de la poudre dans le solvant.
Quand il est associé à de l’insuline, l’exénatide à libération prolongée et l’insuline doivent être
administrés en deux injections séparées.
Pour les instructions concernant la mise en suspension du médicament avant administration, voir la
rubrique 6.6 et le « Manuel d’utilisation ».
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4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé chez les patients ayant un diabète de type 1
ou une acidocétose diabétique.
L’exénatide à libération prolongée ne peut pas se substituer à l’insuline. Des cas d’acidocétose
diabétique ont été rapportés chez des patients insulino-dépendants après une interruption rapide de la
prise d’insuline ou une réduction rapide de la dose d’insuline (voir rubrique 4.2).
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou
intramusculaire.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale terminale dialysés, la fréquence et la sévérité des effets
indésirables gastro-intestinaux sont augmentées par des doses uniques de l’exénatide à libération
immédiate ; par conséquent, l’exénatide à libération prolongée n’est pas recommandé chez les patients
ayant une insuffisance rénale terminale ou une atteinte sévère de la fonction rénale (DFG < 30
mL/min).
Il y a eu des notifications peu fréquentes d’altération de la fonction rénale avec l’exénatide, incluant
des cas d’augmentation de la créatinine sérique, d’atteinte rénale, d’aggravation d’une insuffisance
rénale chronique et d’insuffisance rénale aiguë, nécessitant parfois une hémodialyse. Certains de ces
évènements sont survenus chez des patients qui présentaient par ailleurs d’autres conditions pouvant
entraîner une déshydratation parmi lesquelles des nausées, des vomissements et/ou des diarrhées et/ou
recevant des médicaments connus pour affecter la fonction rénale et l’état d’hydratation. Ces
médicaments peuvent être : les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de
l’angiotensine II, les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens et les diurétiques. L’altération
de la fonction rénale a été réversible sous traitement symptomatique et après l’arrêt des médicaments
potentiellement en cause, dont l’exénatide.
Maladie gastro-intestinale sévère
L’exénatide à libération prolongée n’a pas été étudié chez les patients ayant une pathologie gastro-
intestinale sévère, dont la gastroparésie. Son utilisation est souvent associée à des effets indésirables
gastro-intestinaux incluant des nausées, des vomissements et des diarrhées. L’utilisation de l’exénatide
à libération prolongée n’est donc pas recommandée chez les patients atteints d’une maladie gastro-
intestinale sévère.
Pancréatite aiguë
L’utilisation des agonistes du récepteur GLP-1 a été associée à un risque de développement de
pancréatites aiguës. Dans les études cliniques portant sur l’exénatide à libération prolongée, une
pancréatite aiguë est survenue chez 0,3 % des patients. Il y a eu des notifications spontanées de
pancréatites aiguës avec l’exénatide à libération prolongée. L’évolution des pancréatites a é
favorable sous traitement symptomatique, à l’exception de très rares cas de pancréatite nécrosante ou
hémorragique et/ou de décès rapportés. Les patients doivent être informés des symptômes
caractéristiques des pancréatites aiguës : une douleur abdominale sévère et persistante. Si une
pancréatite est suspectée, l’exénatide à libération prolongée doit être arrêté ; si la pancréatite aiguë est
confirmée, l’exénatide à libération prolongée ne doit pas être réadministré. La prudence s’impose chez
les patients avec des antécédents de pancréatite.
Association de médicaments
L’utilisation de l’exénatide à libération prolongée en association avec les dérivés de la D-
phénylalanine (les méglitinides), les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase, les inhibiteurs de la dipeptidyl
5
peptidase-4 ou les agonistes des récepteurs au GLP-1, n’a pas été étudiée. L’utilisation de l’exénatide
à libération prolongée en association à l’exénatide à libération immédiate n’a pas été étudiée et n’est
pas recommandée.
Manque d'efficacité dû aux anticorps anti-médicaments (ADA) chez les patients pédiatriques
Les patients pédiatriques sont plus enclins à développer des titres élevés d'ADA que les adultes (voir
rubrique 4.8). Les patients présentant des titres élevés d'anticorps peuvent avoir une réponse atténuée
de l'HbA
1c
.
Aucun test commercial d'anticorps anti-médicament n'est disponible, mais si le contrôle glycémique
ciblé n'est pas atteint malgré l'observance confirmée du patient, quelle que soit la raison de ce manque
d'efficacité, les médecins doivent envisager un autre traitement antidiabétique.
Interaction avec la warfarine
Des cas d’augmentation de l’INR (International Normalized Ratio) ont été spontanément rapportés,
parfois associées à des saignements, lors de l’utilisation concomitante de la warfarine et de l’exénatide
(voir rubrique 4.5).
Hypoglycémie
Le risque d’hypoglycémie était augmenté lorsque l’exénatide à libération prolongée était utilisé en
association à un sulfamide hypoglycémiant au cours des études cliniques. En outre, dans les études
cliniques, l’incidence des hypoglycémies était augmentée chez les patients ayant une insuffisance
rénale légère et traités par une association comportant un sulfamide hypoglycémiant, par rapport aux
patients ayant une fonction rénale normale. Afin de diminuer le risque d’hypoglycémie associé à
l’utilisation d’un sulfamide hypoglycémiant, une diminution de la dose du sulfamide hypoglycémiant
doit être envisagée.
Perte de poids rapide
Une perte de poids rapide supérieure à 1,5 kg par semaine a été observée chez des patients traités par
l’exénatide. Une perte de poids de cette importance pourrait avoir des conséquences délétères. Les
patients ayant une perte de poids rapide doivent être surveillés à la recherche de signes et de
symptômes de cholélithiase.
Arrêt de traitement
Après l’arrêt du traitement, l’effet de l’exénatide à libération prolongée peut perdurer car les taux
plasmatiques de l’exénatide diminuent pendant plus de 10 semaines. Par conséquent, le choix d’autres
médicaments et de leur dose doit être pris en compte, car des effets indésirables peuvent continuer à se
produire et l’efficacité peut, au moins en partie, persister tant que les taux de l’exénatide diminuent.
Aspiration pulmonaire lors d’une anesthésie générale ou d’une sédation profonde
Des cas d’aspiration pulmonaire ont été signalés chez des patients recevant des agonistes du récepteur
du GLP-1 soumis à une anesthésie générale ou à une sédation profonde. Par conséquent, le risque
accru de contenu résiduel gastrique dû au retard de vidange gastrique (voir rubrique 4.8) doit être pris
en considération avant d’effectuer des procédures sous anesthésie générale ou sédation profonde.
Excipients
Contenu en sodium : ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23mg) par dose, et peut
donc être considéré comme pratiquement « sans sodium ».
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Sulfamides hypoglycémiants
Un ajustement de la dose du sulfamide hypoglycémiant peut être nécessaire du fait de l’augmentation
du risque d’hypoglycémie associée à un traitement par sulfamide hypoglycémiant (voir rubriques 4.2
et 4.4).
Vidange gastrique
6
Les résultats d’une étude utilisant le paracétamol comme marqueur de la vidange gastrique suggèrent
que l’effet de l’exénatide à libération prolongée en tant que ralentisseur de la vidange gastrique est
mineur et qu’il n’est pas attendu que cet effet entraîne des réductions cliniquement significatives du
taux et de l’étendue de l’absorption de traitements oraux administrés en association. Par conséquent,
aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour les médicaments sensibles à une vidange gastrique
retardée.
Lorsque 1 000 mg de paracétamol en comprimés ont été administrés, avec ou sans repas, après
14 semaines de traitement par l’exénatide à libération prolongée, aucun changement significatif de
l’ASC du paracétamol n’a été observé par rapport à la période contrôle. La C
max
du paracétamol
diminuait de 16 % (à jeun) et de 5 % (post-prandial) et le t
max
était augmenté approximativement
d’1 heure à 1,4 heure (à jeun) et 1,3 heure (post-prandial) au cours de la période contrôle.
Les études d’interaction suivantes ont été conduites en utilisant 10 µg d’exénatide à libération
immédiate mais pas exénatide à libération prolongée :
Warfarine
Un allongement du t
max
d’environ 2 h a été observé quand la warfarine a été administrée 35 min après
l’exénatide à libération immédiate. Aucun effet cliniquement significatif n’a été observé sur la C
max
ou
l’ASC. L’augmentation de l’INR a été spontanément rapportée en cas d’association de la warfarine et
de l’exénatide à libération prolongée. Chez les patients traités par warfarine et/ou des dérivés de la
coumarine, l’INR doit être étroitement surveillé lors de l’initiation du traitement par l’exénatide à
libération prolongée (voir rubrique 4.4 et 4.8).
Inhibiteurs de la hydroxy méthyl glutaryl-coenzyme A réductase
Quand l’exénatide à libération immédiate était associé à une dose unique de lovastatine (40 mg),
l’ASC et la C
max
de la lovastatine étaient respectivement diminuées d’environ 40 % et 28 %, le t
max
étant allongé d’environ 4 heures par rapport à la lovastatine administrée seule. Des études cliniques
avec l’exénatide à libération immédiate contrôlées versus placebo d’une durée de 30 semaines ont
montré que l’utilisation concomitante de l’exénatide et des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
n’était pas associée à des modifications significatives des paramètres lipidiques (voir rubrique 5.1).
Aucune modification de posologie n’est nécessaire ; cependant, les paramètres lipidiques doivent être
surveillés de façon appropriée.
Digoxine et lisinopril
Il n’y a eu aucun effet cliniquement significatif sur la C
max
ou l’ASC au cours des études d’interaction
de l’effet de l’exénatide à libération immédiate sur la digoxine ou le lisinopril, cependant, un
allongement du t
max
d’environ 2 h a été observé.
Ethinyl estradiol et lévonorgestrel
L’administration d’une association de contraceptifs oraux (30 µg d’éthinyl estradiol et 150 µg de
lévonorgestrel) une heure avant l’exénatide à libération immédiate n’a pas modifié l’ASC, la C
max
et la
C
min
de l’éthinyl estradiol et du lévonorgestrel. L’administration du contraceptif oral 35 min après
l’exénatide n’a pas modifié l’ASC mais a induit une diminution de la C
max
de l’ethinyl estradiol de
45 % et de la C
max
du lévonorgestrel de 27-41 % ainsi qu’un retard de la t
max
de 2-4 h du fait du
ralentissement de la vidange gastrique. La significativité clinique de la diminution de la C
max
est
limitée et aucun ajustement de dose des contraceptifs oraux n’est nécessaire.
Population pédiatrique
Les études d’interaction avec l’exénatide n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants
En raison de la longue période d’élimination de l’exénatide à libération prolongée, les femmes en âge
de procréer doivent utiliser une contraception pendant le traitement par l’exénatide à libération
prolongée. Ce médicament devra être interrompu au moins 3 mois avant une grossesse planifiée.
7
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l’exénatide à libération
prolongée chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une
toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n'est pas connu.
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l’utilisation
d’insuline est alors recommandée.
Allaitement
Aucune donnée n’existe sur l’excrétion de l’exénatide dans le lait humain. L’exénatide à libération
prolongée ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fécondité
Aucune étude de fécondité n’a été conduite chez l’homme.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’exénatide à libération prolongée a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Lorsque l’exénatide à libération prolongée est utilisé en association avec un
sulfamide hypoglycémiant, les patients doivent être informés des précautions à prendre afin d’éviter
une hypoglycémie lors de la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d’emploi
Les effets indésirables les plus fréquents chez les adultes étaient principalement gastro-intestinaux
(nausées qui étaient l’effet indésirable le plus fréquent et qui étaient associées à l’initiation du
traitement et qui diminuaient avec le temps, et des diarrhées). Par ailleurs, des réactions au site
d’injection (prurits, nodules, érythèmes), une hypoglycémie (avec les sulfamides hypoglycémiants), et
des céphalées ont été observées. La plupart des effets indésirables associés à l’utilisation de
lexénatide à libération prolongée étaient d’intensité légère à modérée.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les fréquences des effets indésirables de l’exénatide à libération prolongée identifiés à partir des
études cliniques et des notifications spontanées chez les adultes (non observés dans les études
cliniques, fréquence indéterminée) sont résumées dans le Tableau 1 ci-dessous.
Dans les études cliniques de l’exénatide à libération prolongée chez les adultes, les traitements de base
incluaient un régime alimentaire et une activité physique, la metformine, un sulfamide
hypoglycémiant, une thiazolidinedione, une association de traitements hypoglycémiants oraux ou une
insuline basale.
Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la terminologie MedDRA par classe de système
d’organe et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10),
fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1: Effets indésirables de l’exénatide à libération prolongée identifiés dans les études
cliniques
et les notifications spontanées chez les adultes
Classe de système
d’organes /Effets
indésirables
Fréquence de survenue
Très
fréquent
Fréquent
Peu
fréquent
Rare
Très
rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
8
système lymphatique
Thrombocytopénie
d’origine
médicamenteuse
X
4
Affections
patobiliaires
Cholécystite
X
6
Lithiase biliaire
X
6
Affections du système
immunitaire
Réaction
anaphylactique
X
1
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Hypoglycémie (avec
un sulfamide
hypoglycémiant)
X
1
Hypoglycémie (avec
insuline)
X
2, 3
Diminution de
l’appétit
X
1
Déshydratation
X
1
Affections du système
nerveux
Céphalées
X
1
Sensation vertigineuse
X
1
Dysgueusie
X
1
Somnolence
X
1
Affections gastro-
intestinales
Obstruction intestinale
X
1
Pancréatite aiguë (voir
rubrique 4.4)
X
1
Nausées
X
1
Vomissements
X
1
Diarrhée
X
1
Dyspepsie
X
1
Douleur abdominale
X
1
Reflux gastro-
oesophagien
X
1
Distension abdominale
X
1
Eructation
X
1
Constipation
X
1
Flatulence
X
1
Retard de la vidange
gastrique
X
5
Affections de la peau
et du tissu sous-
cutané
Eruption maculaire ou
papuleuse
X
4
Prurit, et/ou urticaire
X
1
Oedème
X
4
9
angioneurotique
Abcès et cellulite au
site d’injection
X
4
Hyperhidrose
X
1
Alopécie
X
1
Affections du rein et
des voies urinaires
Altération de la
fonction rénale
incluant insuffisance
rénale aiguë,
aggravation d’une
insuffisance rénale
chronique, atteinte
rénale, augmentation
de la créatinine sérique
(voir rubrique 4.4).
X
1
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Prurit au site
d’injection
X
1
Fatigue
X
1
Erythème au site
d’injection
X
1
Eruption au site
d’injection
X
1
Asthénie
X
1
Sensation de nervosité
X
1
Investigations
INR augmenté (voir
rubrique 4.4)
X
4
1
Fréquence établie à partir de la base de données des douze études à long terme terminées d’efficacité
et de sécurité de l’exénatide à libération prolongée. N total = 2868, (patients sous sulfamide
hypoglycémiant n = 1002)
2
Basée sur les événements d’hypoglycémie qui :
1. résultent d’une perte de conscience, de convulsions, ou d’un coma qui se sont résolus après
administration de glucagon ou de glucose OU
2. demandent l’assistance d’une tierce personne pour la prise en charge du fait d’une altération de
la conscience ou du comportement et présentant une glycémie < 54 mg/dL (3 mmol/L) OU
3. présentent des symptômes d’une hypoglycémie avec une glycémie concomitante < 54 mg/dL
(3 mmol/L) avant traitement.
3
Fréquence rapportée, de la période de traitement de 28 semaines de l’étude contrôlée, de l’exénatide
à libération prolongée en ajout de l’insuline glargine (N=231).
4
Fréquence établie à partir des données issues des notifications spontanées de l’exénatide à libération
prolongée (dénominateur inconnu).
5
Fréquence établie à partir de 16 études d'efficacité et de sécurité à long terme réalisées avec
l'exénatide à libération prolongée N = 4086 au total.
6
Fréquence établie à partir des études d'innocuité et d'efficacité réalisées avec BYDUREON (n=3560
au total) ; comprend les études DURATION 7 et DURATION 8.
Description des effets indésirables sélectionnés
Thrombocytopénie d’origine médicamenteuse
Une thrombocytopénie d’origine médicamenteuse, avec des anticorps anti-plaquettaires induits par
l'exénatide, a été signalée chez les adultes dans le cadre du suivi post-commercialisation. La
10
thrombocytopénie d’origine médicamenteuse est une réaction à médiation immunitaire qui est causée
par des anticorps, médicament dépendant, ciblant les plaquettes. Ces anticorps entrainent une
destruction des plaquettes en présence du médicament sensibilisant.
Hypoglycémie
L’incidence des hypoglycémies était augmentée quand l’exénatide à libération prolongée était associé
chez les adultes à un sulfamide hypoglycémiant (24,0 % versus 5,4 %) (voir rubrique 4.4). Afin de
réduire le risque d’hypoglycémie associé à l’utilisation d’un sulfamide hypoglycémiant, une réduction
de la dose de sulfamide hypoglycémiant peut être envisagée (voir rubriques 4.2 et 4.4).
L’exénatide à libération prolongée était associé à une incidence des épisodes d’hypoglycémie
significativement plus faible que l’insuline basale chez les patients recevant également un traitement
par metformine (3 % versus 19 %) et chez les patients recevant également un traitement par
metformine plus sulfamide hypoglycémiant (20 % versus 42 %).
A travers 12 études sur l’exénatide à libération prolongée, la plupart des épisodes (99,9 % n=649)
d’hypoglycémie étaient mineurs, et résolus avec une administration orale d’hydrate de carbone. Une
hypoglycémie majeure a été rapportée chez un patient qui a eu une glycémie faible (2,2 mmol/L) et a
nécessité une assistance avec un traitement oral par hydrate de carbone qui a résolu l’effet indésirable.
Quand l’exénatide à libération prolongée était ajouté à l’insuline basale, aucun ajustement de la dose
initiale d’insuline ne s’est avéré nécessaire. L’exénatide à libération prolongée en association avec
l’insuline basale n’a montré aucune différence cliniquement significative de l’incidence des épisodes
d’hypoglycémie comparée à l’insuline. Aucun épisode d’hypoglycémie majeure n’a été rapporté dans
le groupe de l’exénatide à libération prolongé associé à l’insuline.
Nausées
L’effet indésirable rapporté le plus fréquemment chez les adultes était des nausées. D’une façon
générale, 20 % des patients traités avec l’exénatide à libération prolongée ont présenté au moins un
épisode de nausées comparé à 34 % des patients traités avec l’exénatide à libération immédiate. La
plupart des épisodes de nausées étaient d’intensité légère à modérée. Chez la plupart des patients ayant
présenté des nausées lors de l’initiation du traitement, la fréquence des nausées a diminué avec la
poursuite du traitement.
Dans l’étude contrôlée sur 30 semaines, l’incidence des sorties d’études pour effets indésirables était
de 6 % chez les patients traités par l’exénatide à libération prolongée, de 5 % chez les patients traités
par l’exénatide à libération immédiate. Dans les différents groupes de traitement, les effets
indésirables ayant le plus fréquemment conduit à une sortie d’étude étaient des nausées et des
vomissements. Les sorties d’étude liées aux nausées ou vomissements concernaient respectivement
< 1 % des patients traités par l’exénatide à libération prolongée et 1 % des patients traités par
l’exénatide à libération immédiate.
Réactions au site d’injection
Des réactions au site d’injection chez les adultes ont été observées plus fréquemment chez les patients
traités par l’exénatide à libération prolongée comparé aux patients traités par un comparateur (16 %
versus 2 à 7 %) durant la phase contrôlée de 6 mois des études. Ces réactions au site d’injection ont
généralement été d’intensité légère et n’ont d’ordinaire pas conduit à une sortie d’étude. Les patients
peuvent recevoir un traitement symptomatique pour les soulager, tout en continuant Bydureon. Un
autre site d’injection doit être utilisé chaque semaine pour les injections ultérieures. En post-
commercialisation, des cas d’abcès et de cellulite au site d’injection ont été rapportés.
Des petits nodules sous-cutanés au site d’injection ont été observés très fréquemment au cours des
études cliniques, ce qui est cohérent avec les propriétés connues des formulations poly (D,L-lactide-
co-glycolide) des microsphères de polymère. La plupart de ces nodules étaient asymptomatiques,
n’influaient pas sur la participation à l’étude et disparaissaient au bout de 4 à 8 semaines.
Immunogénicité
11
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des protéines et des peptides, les patients
traités par l’exénatide à libération prolongée peuvent développer des anticorps anti-exénatide. Chez la
plupart des patients développant des anticorps, le taux d’anticorps a diminué au cours du temps.
La présence d’anticorps (taux élevés ou faibles) ne prédit en rien le contrôle glycémique pour un
patient donné.
Dans les études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée chez les adultes, approximativement
45 % des patients avaient un faible taux d’anticorps anti-exénatide à la fin de l’étude. Globalement, le
pourcentage de patients avec anticorps était homogène à travers les études cliniques. Globalement, le
contrôle glycémique (HbA
1c
) était comparable à celui observé chez les patients sans anticorps. En
moyenne dans les études de phase 3, 12 % des patients avaient un taux plus élevé d’anticorps. La
réponse glycémique à l’exénatide à libération prolongée était absente à la fin de la période contrôlée
des études pour une partie d’entre eux ; 2,6 % des patients avec un taux élevé d’anticorps n’ont pas eu
d’amélioration de la glycémie alors que 1,6 % des patients sans anticorps n’ont pas non plus présenté
d’amélioration de la glycémie.
Les patients avec anticorps anti-exénatide ont tendance à présenter plus de réactions au site d’injection
(par exemple : rougeur de la peau et démangeaison), en revanche, les taux et les types d’effets
indésirables étaient similaires à ceux observés chez les patients sans anticorps anti-exénatide.
Au cours de l’étude de 30 semaines et des deux études de 26 semaines, l’incidence des réactions au
site d’injection potentiellement immunogènes (le plus souvent prurit avec ou sans érythème) était de
9 % chez les patients adultes traités par l’exénatide à libération prolongée. Ces réactions étaient moins
fréquemment observées chez les patients sans anticorps (4 %) comparé aux patients avec anticorps
(13 %), avec une incidence plus grande chez ceux avec un taux d’anticorps plus élevé.
L’étude d’échantillons sanguins avec anticorps anti-exénatide n’a montré aucune réaction croisée
significative avec des peptides endogènes similaires (glucagon ou GLP-1).
Perte de poids rapide
Dans une étude à 30 semaines menée chez les adultes, approximativement 3 % (n=4/148) des patients
traités par l’exénatide à libération prolongée ont présenté au moins une période de perte de poids
rapide (perte de poids supérieure à 1,5 kg/semaine enregistrée entre deux visites d’étude consécutives).
Augmentation de la fréquence cardiaque
Une augmentation moyenne de la fréquence cardiaque (FC) de 2,6 battements par minute (bpm) par
rapport à la valeur initiale (74 bpm) a été observée lors de l’analyse poolée des études cliniques avec
l’exénatide à libération prolongée chez les adultes. Quinze pour cent des patients traités par
l’exénatide à libération prolongée ont présenté des augmentations moyennes de la FC 10 bpm ;
environ 5% à 10% des patients au sein des autres groupes de traitement ont présenté des
augmentations moyennes de la FC 10 bpm.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité de l'exénatide dans une étude clinique menée chez des adolescents et des enfants
âgés de 10 ans ou plus (voir rubrique 5.1) était similaire à celui observé dans les études menées chez
les adultes.
Dans l'étude pédiatrique, aucun événement majeur d'hypoglycémie n'a été observé.
Au cours de la période de traitement en double aveugle de 24 semaines, un patient (1,7 %) du groupe
exénatide à libération prolongée et un patient (4,3 %) du groupe placebo ont présenté une
hypoglycémie mineure (définie comme un épisode d'hypoglycémie non majeure présentant des
symptômes compatibles avec une hypoglycémie et une valeur de glucose inférieure à 3 mmol/L [54
mg/dL] avant le traitement de l'épisode). Les deux patients recevaient de l'insuline comme traitement
de fond.
12
D'autres événements d'hypoglycémie, des épisodes qui ne répondaient pas aux critères majeurs ou
mineurs, ont été rapportés par l'investigateur chez 8 patients (13,6 %) et 1 patient (4,3 %) dans les
groupes exénatide à libération prolongée et placebo, respectivement. Parmi ceux-ci, 6 patients du
groupe exénatide à libération prolongée et 1 patient du groupe placebo ont reçu de l'insuline en
traitement de fond.
Dans l'étude pédiatrique, le titre maximal d'anticorps obtenu à tout moment de l'étude était faible
(<625) pour environ 29,3 % des patients et élevé (≥625) pour environ 63,8 % des patients. Le
pourcentage de patients présentant des titres d'anticorps positifs a atteint un pic à la semaine 12
environ. Au fur et à mesure que l'étude se poursuivait jusqu'à la semaine 52, le pourcentage de patients
présentant des titres élevés avait diminué (30,4 %) et le pourcentage de patients présentant des titres
faibles (41,3 %) avait augmenté. Les patients présentant des titres d'anticorps élevés peuvent présenter
une réponse atténuée de l'HbA1c (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Les effets de surdosages avec l’exénatide (fondés sur les études cliniques avec l’exénatide à libération
immédiate) comportaient des nausées importantes, des vomissements importants et des diminutions
rapides des glycémies. En cas de surdosage, un traitement symptomatique adéquat doit être initié en
fonction des signes et des symptômes cliniques du patient.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, analogues du Glucagon-like
peptide-1 (GLP-1), code ATC : A10BJ01.
Mécanisme d’action
L’exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs
actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). La séquence d’acides aminés de
l’exénatide correspond partiellement à celle du GLP-1 humain. In vitro, l’exénatide se lie et active les
récepteurs humains connus du GLP-1, son mécanisme d’action utilisant l’AMP cyclique et/ou d’autres
voies de transmission intracellulaires.
L’exénatide augmente de façon glucose-dépendante la sécrétion d’insuline par les cellules bêta
pancréatiques. Lorsque la glycémie diminue, la sécrétion d’insuline diminue. Quand l’exénatide était
associé à la metformine et/ou à une thiazolidinedione, aucune augmentation de l’incidence des
hypoglycémies n’a été observée par rapport à la metformine et/ou une thiazolidinedione. Ceci peut
être dû au mécanisme insulino-sécréteur glucose-dépendant (voir rubrique 4.4).
L’exénatide inhibe la sécrétion de glucagon, connue pour être anormalement élevée dans le diabète de
type 2. Des concentrations plus faibles de glucagon conduisent à une diminution de la production de
glucose hépatique. En réponse à une hypoglycémie, l’exénatide n’inhibe cependant pas la réponse
normale du glucagon et celle d’autres hormones.
L’exénatide ralentit la vidange gastrique, diminuant ainsi le taux d’absorption intestinal du glucose.
Une diminution de la prise alimentaire due à une diminution de l’appétit et à une augmentation de la
satiété a été montrée lors de l’administration de l’exénatide.
13
Effets pharmacodynamiques
L’exénatide améliore le contrôle glycémique des patients ayant un diabète de type 2 en diminuant de
manière durable les glycémies à jeun et post-prandiales. Contrairement aux GLP-1 endogènes,
l’exénatide à libération prolongée a un profil pharmacocinétique et pharmacodynamique approprié à
une administration hebdomadaire.
Une étude pharmacodynamique avec l’exénatide a démontré chez des patients ayant un diabète de
type 2 (n=13) une restauration de la première phase de sécrétion d’insuline et une seconde phase de
sécrétion d’insuline améliorée, en réponse à un bolus intraveineux de glucose.
Efficacité et sécurité cliniques
Les résultats des études cliniques à long terme de l’exénatide à libération prolongée sont présentés ci-
dessous, ces études ont inclus 1 356 sujets adultes traités par l’exénatide à libération prolongée, 52 %
d’hommes et 48 % de femmes ; 230 sujets (17 %) étaient âgés de 65 ans et plus.
De plus, une étude de suivi cardiovasculaire, en double aveugle contre placebo (EXSCEL) a inclus
14 752 patients adultes présentant un diabète de type 2 associé à un risque CV de tout niveau en ajout
des traitements standards.
Contrôle glycémique
Dans deux études menées chez les adultes, l’exénatide à libération prolongée 2 mg hebdomadaire a été
comparé à l’exénatide 5 µg à libération immédiate administré deux fois par jour pendant 4 semaines
suivi de l’exénatide 10 µg à libération immédiate administré deux fois par jour. Une des études durait
24 semaines (n= 252) et l’autre étude durait 30 semaines (n=295), suivies d’une période d’extension
en ouvert au cours de laquelle tous les patients étaient traités par l’exénatide à libération prolongée
2 mg hebdomadaire pour une période supplémentaire de 7 ans (n=258). Dans ces études, les baisses
d’HbA
1c
étaient manifestes dans les deux groupes de traitement dès la première mesure de l’HbA
1c
après traitement (semaines 4 ou 6).
L’exénatide à libération prolongée a conduit à une réduction statistiquement significative de l’HbA
1c
comparé aux patients recevant l’exénatide à libération immédiate (Tableau 2).
Un effet cliniquement pertinent sur l’HbA
1c
a été observé chez les patients traités par l’exénatide à
libération prolongée et l’exénatide à libération immédiate, quel que soit le traitement antidiabétique de
fond dans les deux études.
Dans les deux études, un nombre cliniquement et statistiquement significativement plus important de
patients traités par l’exénatide à libération prolongée comparé à ceux traités par l’exénatide à
libération immédiate a atteint une réduction de l’HbA
1c
7 % ou < 7 % (p < 0,05 et p 0,0001
respectivement).
Les patients traités par l’exénatide à libération prolongée et ceux traités par l’exénatide à libération
immédiate ont tous présenté une perte de poids par rapport au poids initial, mais la différence entre les
deux bras de traitement n’était pas significative.
Dans l’extension d'étude non contrôlée, les patients évaluables qui sont passés à la semaine 30 de
l’exénatide à libération immédiate à l’exénatide à libération prolongée (n = 121), ont obtenu la même
amélioration de l'HbA
1c
de -2,0% par rapport à la valeur initiale à la semaine 52 que les patients traités
avec l'exénatide à libération prolongée.
Pour tous les patients qui ont terminé la phase d’extension d'étude non contrôlée de 7 ans (n = 122 des
258 patients inclus dans la phase d'extension), l’HbA
1c
a progressivement augmenté à partir de la
semaine 52, mais elle était toujours réduite après 7 ans par rapport à la valeur initiale (-1,5%). La perte
de poids a été maintenue pendant 7 ans chez ces patients.
Tableau 2 : Résultats de deux études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée versus
l’exénatide à libération immédiate associés à un régime alimentaire et une activité physique
14
seuls, à la metformine et/ou un sulfamide hypoglycémiant et à la metformine et/ou une
thiazolidinedione (patients en intention de traiter).
Exénatide à
libération
prolongée
2 mg
Exénatide à
libération
immédiate
10 µg deux
fois par jour
129
123
8,5
8,4
-1,6 (±0,1)**
-0,9 (±0,1)
-0,67 (-0,94, -0,39) **
58
30
-1,4 (±0,2)
-0,3 (±0,2)
97
94
-2,3 (±0,4)
-1,4 (± 0,4)
-0,95 (-1,91, 0,01)
148
147
8,3
8,3
-1,9 (±0,1)*
-1,5 (±0,1)
-0,33 (-0,54, -0,12) *
73
57
-2,3 (±0,2)
-1,4 (±0,2)
102
102
-3,7 (±0,5)
-3,6 (±0,5)
-0,08 (-1,29, 1,12)
SE = erreur standard, IC= intervalle de confiance, * p < 0,05, **p < 0,0001
Une étude d’une durée de 26 semaines a été conduite chez les adultes au cours de laquelle l’exénatide
à libération prolongée 2 mg a été comparé à l’insuline glargine une fois par jour. Par rapport au
traitement par insuline glargine, l’exénatide à libération prolongée a démontré une variation de
l’HbA
1c
supérieure, a diminué significativement le poids corporel moyen et était associé à moins
d’épisodes hypoglycémiques (Tableau 3).
15
Tableau 3 : Résultats d’une étude de 26 semaines avec l’exénatide à libération prolongée versus
insuline glargine en association avec la metformine avec ou sans sulfamide hypoglycémiant
(patients en intention de traiter).
Exénatide à
libération
prolongée 2 mg
Insuline
glargine
1
N
233
223
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,3
8,3
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,5 (± 0,1)*
-1,3 (± 0,1)*
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-0,16 (-0,29, -0,03)*
Patients (%) ayant atteint un taux d’HbA
1c
7 %
62
54
Variation de la glycémie à jeun (mmol/L) (± SE)
-2,1 (± 0,2)
-2,8 (± 0,2)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
91
91
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,6 (± 0,2)
+1,4 (±0,2)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-4,05 (-4,57, -3,52) *
SE = erreur standard, IC= intervalle de confiance, * p< 0,05
1
La dose d’insuline glargine était titrée pour obtenir une glycémie à jeun entre 4,0 et 5,5 mmol/L (72 à
100 mg/dL). La dose moyenne d’insuline glargine en début de traitement était de 10,1 UI/jour et a
augmenté jusqu’à 31,1 UI/jour pour les patients traités par insuline glargine.
Les résultats à 156 semaines étaient cohérents avec ceux rapportés précédemment dans le rapport
intermédiaire à 26 semaines. Le traitement par l’exénatide à libération prolongée a permis une
amélioration persistante et significative du contrôle glycémique et du contrôle du poids,
comparativement au traitement par l’insuline glargine. Les résultats de tolérance à 156 semaines
étaient cohérents avec ceux rapportés à 26 semaines.
Dans une étude de 26 semaines en double aveugle, l’exénatide à libération prolongée était comparé
aux doses maximales quotidiennes de sitagliptine et de pioglitazone chez des sujets adultes traités
également par metformine. Tous les groupes de traitement présentaient une réduction significative de
l’HbA
1c
comparé à la valeur initiale. L’exénatide à libération prolongée a démontré une supériorité par
rapport à la fois à la sitagliptine et à la pioglitazone sur la variation de l’HbA
1c
par rapport à la valeur
initiale.
L’exénatide à libération prolongée a démontré des réductions du poids significativement plus
importantes comparé à la sitagliptine. Les patients traités par pioglitazone ont pris du poids
(Tableau 4).
16
Tableau 4 : Résultats d’une étude de 26 semaines de l’exénatide à libération prolongée versus
sitagliptine et versus pioglitazone en association à la metformine (patients en intention de
traiter).
Exénatide à
libération
prolongée
2 mg
Sitagliptine
100 mg
Pioglitazone
45 mg
N
160
166
165
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,6
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,6 (± 0,1)*
-0,9 (± 0,1)*
-1,2 (± 0,1)*
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus sitagliptine
-0,63 (-0,89, -0,37)**
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus pioglitazone
-0,32 (-0,57, -0,06)*
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
7 %
62
36
49
Variation de la glycémie à jeun
(mmol/L) (± SE)
-1,8 (± 0,2)
-0,9 (± 0,2)
-1,5 (± 0,2)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
89
87
88
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,3 (± 0,3)
-0,8 (± 0,3)
+2,8 (± 0,3)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus sitagliptine
-1,54 (-2,35, -0,72)*
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus pioglitazone
-5,10 (-5,91, -4,28)**
SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance, * p < 0,05, **p < 0,0001
Dans une étude de 28 semaines en double aveugle menée chez les adultes, l’association d’exénatide à
libération prolongée et de dapagliflozine a été comparée à l’exénatide à libération prolongée seule et à
la dapagliflozine seule chez des sujets traités également par de la metformine. Tous les groupes de
traitement ont obtenu une diminution de l’HbA
1C
par rapport à la valeur initiale. Le groupe de
traitement exénatide à libération prolongée et dapagliflozine a présenté des réductions supérieures de
l’HbA
1c
par rapport à l’exénatide seule ou à la dapagliflozine seule en comparaison à la valeur initiale
(Tableau 5).
L’association d’exénatide à libération prolongée et de dapagliflozine a démontré significativement une
plus grande réduction du poids en comparaison à chaque médicament seul (Tableau 5).
17
Tableau 5 : Résultats d’un essai de 28 semaines comparant l’association d’exénatide à libération
prolongée et de dapagliflozine à l’exénatide à libération prolongée seule et à la dapagliflozine
seule, en association à la metformine (patients en intention de traiter).
Exénatide à libération
prolongée 2 mg QW
+
Dapagliflozine 10 mg
QD
Exénatide à
libération
prolongée 2 mg
QW
+
Placebo QD
Dapagliflozine
10 mg QD
+
Placebo QW
N
228
227
230
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
9,3
9,3
9,3
Variation depuis l’inclusion
(± SE)
a
-2,0 (±0,1)
-1,6 (±0,1)
-1,4 (±0,1)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-0,38*
(-0,63; -0,13)
-0,59**
(-0,84; -0,34)
Patients (%) ayant atteint
un taux d’HbA
1c
7 %
45
27
19
Moyenne de la variation
depuis l’inclusion de la
glycémie à jeun (mmol/L)
(±SE)
a
-3,7 (±0,2)
-2,5 (±0,2)
-2,7 (±0,2)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-1,12**
(-1,55 ; -0,68)
-0,92**
(-1,36 ; -0,49)
Moyenne de la variation
depuis l’inclusion de la
glycémie postprandiale à
2 heures (mmol/L) (SE)
a
-4,9 (±0,2)
-3,3 (±0,2)
-3,4 (±0,2)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-1,54**
(-2,10 ; -0,98)
-1,49**
(-2,04 ; -0,93)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
92
89
91
Variation depuis l’inclusion
(± SE)
a
-3,6 (±0,3)
-1,6 (±0,3)
-2,2 (±0,3)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-2,00**
(-2,79; -1,20)
-1,33**
(-2,12; -0,55)
QW= une fois par semaine, QD= une fois par jour, SE = erreur standard, CI= intervalle de confiance,
N=nombre de patients.
a
La moyenne ajustée des moindres carrés et la différence entre les différents groupes de traitement de
la variation entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 28 ont été modellisées en utilisant un modèle
mixte à mesures répétées (MMMR) incluant comme facteurs fixes le traitement, la région, la catégorie
de l’HbA
1C
à l’inclusion (< 9,0 % or 9,0 %), la semaine, et le traitement par semaine et la valeur à
l’inclusion en tant que co-variante.
18
*p < 0.01, **p < 0.001.
Les valeurs de p sont toutes des valeurs de p ajustées pour des mesures multiples.
Les analyses excluent les mesures post traitement et après arrêt prématuré de la prise des produits à
l’étude.
Dans une étude en double aveugle de 28 semaines menée chez les adultes, l’exénatide à libération
prolongée ajouté à l’insuline glargine seule ou avec la metformine a été comparé au placebo ajouté à
l’insuline glargine seule ou avec la metformine. L’insuline glargine ciblant une glycémie à jeun entre
4,0 et 5,5 mmol/L (72 à 99 mg/dL) a été titrée.
L’exénatide à libération prolongée a démontré une supériorité au placebo en diminuant l’HbA
1c
de la
valeur initiale à la semaine 28 (Tableau 6).
Pour la diminution du poids corporel, l’exénatide à libération prolongée a été supérieur au placebo à la
semaine 28 (Tableau 6).
Tableau 6 : Résultats d’une étude de 28 semaines de l’exénatide à libération prolongée versus
placebo en association avec l’insuline glargine seule ou avec la metformine (patients en intention
de traiter)
Exénatide à libération
prolongée 2 mg
+ Insuline glargine
a
Placebo
+ Insuline glargine
a
N
230
228
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
b
-1,0 (±0,1)
-0,2 (±0,1)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-0,74*
(-0,94 ; -0,54)
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
7 %
c
33*
7
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
94
94
Variation depuis l’inclusion (± SE)
b
-1,0 (±0,3)
0,5 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-1,52*
(-2,19 ; -0,85)
Variation de la glycémie postprandiale à
2 heures depuis l’inclusion (mmol/L) (SE)
b,d
-1,6 (±0,3)
-0,1 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-1,54*
(-2,17 ; -0,91)
N= nombre de patients dans chaque groupe de traitement, SE = erreur standard, IC = intervalle de
confiance, *valeur de p < 0,001 (ajustée pour des mesures multiples).
a. La variation de la moyenne des moindres carrés de la dose journalière moyenne était de 1,6 unités
pour le groupe de l’exénatide à libération prolongée et 3,5 unités pour le groupe placebo.
b. La moyenne ajustée des moindres carrés et la différence entre les différents groupes de traitement
de la variation entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 28 ont été modellisées en utilisant un
modèle mixte à mesures répétées (MMMR) incluant comme facteurs fixes le traitement, la région,
la catégorie de l’HbA
1C
à l’inclusion (< 9,0 % or ≥ 9,0 %), l’utilisation de SU (oui, non), la
semaine, et le traitement par semaine et la valeur à l’inclusion en tant que co-variante. La variation
absolue de la glycémie post-prondiale à 2 heures à la semaine 28 est modellisée de manière
similaire en utilisant ANCOVA.
c. Tous les patients avec des données manquantes ont été considérés comme non répondeurs.
d. Après un repas test.
Les analyses excluent les mesures d’urgence post traitement ainsi que l’arrêt prématuré de la prise des
médicaments de l’étude.
19
Évaluation cardiovasculaire
EXSCEL était une étude pragmatique de suivi cardiovasculaire (CV) chez les patients adultes atteints
de diabète de type 2 avec un risque CV de tout niveau. Un total de 14 752 patients ont été randomisés
1:1, soit à l'exénatide à libération prolongée 2 mg une fois par semaine soit au placebo, ajouté aux
soins standards actuels qui pouvaient inclure des inhibiteurs de SGLT2. Les patients ont été suivis
comme dans la pratique clinique standard pendant une période médiane de 38,7 mois avec une durée
médiane de traitement de 27,8 mois. Le statut vital était connu à la fin de l'étude pour 98,9 % et
98,8 % des patients du groupe exénatide à libération prolongée et du groupe placebo, respectivement.
L'âge moyen à l'entrée dans l'étude était de 62 ans (avec 8,5 % des patients âgés de 75 ans et plus).
Environ 62 % des patients étaient des hommes. L'IMC moyen était de 32,7 kg / m
2
et la durée
moyenne du diabète était de 13,1 ans. Le taux moyen d'HbA1c était de 8,1 %. Environ 49,3 %
présentaient une insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] ≥60 à
89 mL / min / 1,73 m
2
) et 21,6 % présentaient une insuffisance rénale modérée (DFG ≥ 30 à
59 mL / min / 1,73 m
2
). Dans l’ensemble, 26,9 % des patients n’avaient jamais eu d’événement CV,
73,1 % avaient au moins un événement CV antérieur.
Le critère principal de sécurité (non infériorité) et d'efficacité (supériorité) dans EXSCEL était le délai
de survenue du premier événement cardiaque majeur (MACE) confirmé : décès cardiovasculaire,
infarctus du myocarde non fatal ou accident vasculaire cérébral non fatal. La mortalité toutes causes
confondues était le critère d'évaluation secondaire initial évalué.
L'exénatide à libération prolongée n'a pas augmenté le risque cardiovasculaire chez les patients atteints
de diabète de type 2 par rapport au placebo lorsqu'il a été ajouté aux soins standards actuels (HR : 0,91
; IC à 95 %: 0,832 ; 1,004 p<0,001 pour une non infériorité), voir figure 1. Dans l’analyse pré-
spécifiée d’un sous-groupe de l’étude EXSCEL, le HR du MACE était de 0,86 (IC à 95% : 0,77
0,97) chez des patients avec un débit de filtration glomérulaire estimé à l’inclusion [DFGe]
60 mL/min/1,73 m
2
et de 1,01 (IC à 95% : 0,86 1,19) chez des patients avec un DFGe à l’inclusion
< 60 mL/min/1,73 m
2
. Les résultats cardiovasculaires des critères composites primaires et secondaires
sont présentés à la figure 2.
Figure 1 : Temps jusqu’au premier MACE (en intention de traiter les patients)
HR=hazard ratio, IC= intervalle de confiance
Figure 2 : Forest Plot : Analyse des critères d'évaluation primaires et secondaires (en intention
de traiter les patients)
Exénatide
Placebo
Exénatide vs Placebo:
HR (IC 95%) 0,91 (0,832, 1,004)
Sujets à risque
Mois depuis la randomisation
Patients avec un événement
(%)
Exénatide
Placebo
20
SCA = syndrome coronaire aigu ; IC = intervalle de confiance ; CV = cardiovasculaire ; IC =
insuffisance cardiaque; HR = hazard ratio; MACE = événement cardiaque indésirable majeur; IM =
infarctus du myocarde; n = nombre de patients avec un événement; N = nombre de patients dans le
groupe de traitement.
1
Le HR (actif / placebo) et l’IC sont basés sur le modèle de régression des risques proportionnels de
Cox, stratifiés par événement CV antérieur, avec le groupe de traitement uniquement comme variable
explicative.
La nécessité d'un traitement antihyperglycémiant supplémentaire a été diminué de 33% dans le groupe
exénatide à libération prolongée (incidence ajustée en fonction de l'exposition de 10,5 pour
100 patients-année) par rapport au groupe placebo (incidence corrigée de l'exposition de 15,7 pour
100 patients-année). Une réduction du taux d'HbA1c a été observée au cours de l’ensemble de l'essai
avec une différence de traitement de -0,53 % (exénatide à libération prolongée par rapport au placebo).
Poids corporel
Une réduction du poids corporel comparé au poids à l’inclusion a été observée dans toutes les études
avec l’exénatide à libération prolongée. Dans les 4 études contrôlées avec comparateurs, cette
réduction du poids a été observée chez les patients traités par l’exénatide à libération prolongée
indépendamment de la présence de nausées, bien que la réduction fût plus importante dans le groupe
ayant des nausées (réduction moyenne de - 2,9 kg à -5,2 kg pour les patients ayant des nausées versus
de - 2,2 kg à -2,9 kg pour ceux n’ayant pas de nausées).
Dans les 4 études contrôlées avec comparateurs, le pourcentage de patients ayant présenté une perte de
poids associée à une diminution de l’HbA
1c
est compris entre 70 et 79 % (le pourcentage de patients
ayant présenté une diminution de l’HbA
1c
est compris entre 88 et 96 %).
Glucose plasmatique/sérique
Le traitement avec l’exénatide à libération prolongée a conduit à des diminutions significatives de la
glycémie plasmatique/sérique à jeun, ces diminutions ont été observées dès 4 semaines. Dans l’étude
contrôlée versus placebo avec l’insuline glargine, la variation de la glycémie à jeun depuis l’inclusion
jusqu’à la semaine 28 était de 0,7 mmol/L pour le groupe de l’exénatide à libération prolongée et de
0,1 mmol/L pour le groupe placebo. De plus, des diminutions des concentrations postprandiales ont
également été observées. L’amélioration des glycémies à jeun était durable pendant 52 semaines.
Fonction bêta-cellulaire
Les études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée mettent en évidence une amélioration de
la fonction bêta-cellulaire, en utilisant des mesures telles que le modèle d’homéostasie (HOMA-B). La
pérennité de l’effet sur la fonction bêta-cellulaire était maintenue durant 52 semaines.
MACE
Mort toutes causes
Décès de cause CV
Infarctus du myocarde
AVC
Hospitalisation pour SCA
Hospitalisation pour IC
Hazard Ratio
Exénatide
Placebo
n (%) Taux d’événements n (%) Taux d’événements HR (IC 95%)
1
<-En faveur de l’exénatide- -En faveur du placebo->
)
21
Pression artérielle
Une diminution de la pression artérielle systolique a été observée au cours des 4 études contrôlées
avec l’exénatide à libération prolongée (de 2,9 mmHg à 4,7 mmHg). Dans l’étude comparative avec
l’exénatide à libération immédiate sur 30 semaines, l’exénatide à libération prolongée et l’exénatide à
libération immédiate ont diminué significativement la pression artérielle systolique par rapport à la
valeur initiale (4,7±1,1 mmHg et 3,4±1,1 mmHg respectivement), la différence entre les groupes de
traitement n’était pas significative. Des améliorations de la pression artérielle étaient maintenues sur
52 semaines.
Dans l’étude contrôlée versus placebo avec l’insuline glargine la variation de la pression artérielle
systolique depuis l’inclusion jusqu’à la semaine 28 était de 2,6 mmHg pour le groupe de l’exénatide
à libération prolongée et de 0,7 mmHg pour le groupe placebo.
Le traitement avec l’association d’exénatide à libération prolongée et de dapagliflozine a conduit à la
semaine 28 à une diminution moyenne significative de -4,3±0,8 mmHg de la pression artérielle
systolique comparée à celle avec l’exénatide à libération prolongée seule de -1,2±0,8 mmHg (p < 0,01)
ou à celle avec la dapagliflozine seule de -1,8±0,8 mmHg (p < 0,05).
Lipides à jeun
L’exénatide à libération prolongée n’a pas montré d’effets négatifs sur les paramètres lipidiques.
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité d'emploi de l'exénatide à libération prolongée 2 mg une fois par semaine ou
d'un placebo ont été évaluées dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo,
en groupes parallèles, chez des adolescents et des enfants âgés de 10 ans et plus atteints de diabète de
type 2 suivant un régime alimentaire et de l’exercice physique seul ou en association avec une dose
stable d'antidiabétiques oraux et/ou d'insuline. L'exénatide à libération prolongée était supérieur au
placebo dans la réduction de l'HbA
1c
après 24 semaines (Tableau 7).
Tableau 7 : Résultats d'une étude de 24 semaines sur l'exénatide à libération prolongée par
rapport au placebo chez des adolescents et des enfants âgés de 10 ans et plus (patients en
intention de traiter).
Exénatide à
liberation prolongée
2 mg
QW
Placebo
QW
Patient en intention de traiter (N)
58
24
Taux de HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,11
8,22
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,36 (0,18)
0,49 (0,27)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
a
-0,85 (-1,51, -0,19)*
Glycémie moyenne à jeun (mmol/L)
A l’inclusion
9,24
9,08
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,29 (0,424)
0,91 (0,63)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
b
-1,2 (-2,72, 0,32)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
100,33
96,96
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,59 (0,67)
0,63 (0,98)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
b
-1,22 (-3,59, 1,15)
22
Exénatide à
liberation prolongée
2 mg
QW
Placebo
QW
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<7,0 %.
31,0%
8,3%
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
6,5 %.
19,0%
4,2%
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
6,5 %.
19,0%
4,2%
*p=0,012
a
La moyenne ajustée de la LS et la différence de groupe de traitement dans le changement des valeurs
de base à chaque visite sont modélisées en utilisant un MMRM incluant le groupe de traitement, la
région, la visite, l'interaction entre le groupe de traitement et la visite, l'HbA
1c
de base et l'interaction
entre l'HbA
1c
de base et la visite comme effets fixes, en utilisant une matrice de covariance non
structurée.
b
La moyenne ajustée de la LS et la différence de groupe de traitement dans le changement des valeurs
de base à chaque visite sont modélisées en utilisant un MMRM incluant le groupe de traitement, la
région, la visite, l'interaction entre le groupe de traitement et la visite, la valeur de base, l'HbA
1c
dedépistage (< 9,0 % ou ≥ 9,0 %) et l'interaction entre l’HbA
1c
de base et la visite comme effets fixes,
en utilisant une matrice de covariance non structurée.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés d’absorption d’exénatide reflètent les propriétés de libération prolongée de la
formulation de l’exénatide à libération prolongée. Une fois absorbé dans la circulation, l’exénatide est
distribué et éliminé conformément à ses propriétés systémiques pharmacocinétiques connues (tel que
décrit dans cette rubrique).
Absorption
Après administration hebdomadaire de 2 mg de l’exénatide à libération prolongée, les concentrations
moyennes d’exénatide dépassaient les concentrations moyennes efficaces (~ 50 pg/mL) en 2 semaines
avec une augmentation graduelle de la concentration plasmatique moyenne d’exénatide pendant plus
de 6 à 7 semaines. Par la suite, des concentrations d’exénatide d’approximativement 151-265 pg/mL
ont été maintenues, indiquant que l’état d’équilibre était atteint. Les concentrations d’exénatide à l’état
d’équilibre étaient maintenues pendant l’intervalle d’une semaine entre les doses avec une fluctuation
minimale en pic et en creux à partir de cette concentration thérapeutique moyenne.
Distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique d’exénatide, le volume de distribution apparent
moyen de l’exénatide est de 28 L.
Biotransformation et élimination
Des études précliniques ont montré que l’exénatide est principalement éliminé par filtration
glomérulaire, suivie d’une dégradation protéolytique. La clairance apparente moyenne de l’exénatide
est de 9 L/h. Ces caractéristiques pharmacocinétiques de l’exénatide sont indépendantes de la dose.
Approximativement 10 semaines après l’arrêt du traitement par l’exénatide à libération prolongée, les
concentrations moyennes plasmatiques d’exénatide ont diminué sous des concentrations minimales
détectables.
Populations particulières
Atteinte de la fonction rénale
Une analyse pharmacocinétique d’une population de patients ayant une insuffisance rénale recevant
l’exénatide à libération prolongée 2 mg, indique qu’il peut y avoir une augmentation de l’exposition
d’approximativement 74 % et 23 % (prédiction médiane dans chaque groupe) respectivement chez les
23
insuffisants rénaux modérés (N=10) et légers (N=56), comparé aux patients ayant une fonction rénale
normale (N=84).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucune étude pharmacocinétique n’a été effectuée chez les patients ayant une insuffisance hépatique.
L’exénatide étant principalement éliminée par le rein ; l’insuffisance hépatique ne devrait pas modifier
les concentrations sanguines de l’exénatide.
Sexe, race et poids
Le sexe, la race et le poids n’ont aucune influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique
de l’exénatide.
Sujets âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées, mais suggèrent que jusqu’à environ 75 ans, il n’y a
pas de modifications importantes de l’exposition à l’exénatide.
Dans une étude de pharmacocinétique avec l’exénatide à libération immédiate chez des patients ayant
un diabète de type 2, l’administration de l’exénatide (10 µg) a entraîné une augmentation moyenne de
l’ASC de l’exénatide de 36 % chez 15 sujets âgés de 75 à 85 ans, par rapport à 15 sujets de 45 à
65 ans. Cette augmentation est susceptible d’être liée à une fonction rénale diminuée dans le groupe le
plus âgé (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
L'analyse pharmacocinétique de population chez les adolescents et les enfants à faible titre d'ADA
âgés de 10 ans et plus atteints de diabète sucré de type 2 a démontré que l'administration d'exénatide à
libération prolongée (2 mg) entraînait une exposition similaire à celle observée chez les adultes.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, ou de génotoxicité conduites avec l’exénatide à libération
immédiate ou l’exénatide à libération prolongée n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Des tumeurs thyroïdiennes ont été observées chez le rat et la souris ayant reçu des agonistes du
récepteur du GLP-1 à longue durée d’action. Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans conduite chez
le rat avec l’exénatide à libération prolongée, une augmentation de l’incidence des adénomes et des
carcinomes à cellules C a été observée à des doses ≥ 2 fois supérieures à l’exposition systémique
humaine basée sur l’ASC. La pertinence clinique de ces résultats n’est actuellement pas connue.
Les études chez l’animal avec l’exénatide n’ont pas montré d’effet délétère sur la fertilité ; des doses
élevées d’exénatide ont entrainé des effets sur le squelette ainsi qu’une diminution de la croissance
fœtale et néonatale.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium, monohydraté
24
phosphate de disodium, heptahydra
eau pour injection
6.2 Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
Après mise en suspension
La suspension doit être injectée immédiatement après mélange de la poudre et du solvant.
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Le kit peut être gardé jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant utilisation.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de le protéger de la lumière.
Pour les conditions de conservation après reconstitution du médicament, voir rubrique 6.3.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
La poudre est conditionnée dans un flacon de 3 mL en verre de type I fermé par un bouchon en
caoutchouc chlorobutyle serti par une bague en aluminium avec un capuchon en plastique.
Le solvant est conditionné dans une seringue pré-remplie de 1,5 mL en verre de type I fermé par une
capsule en caoutchouc bromobutyle et un piston en caoutchouc.
Chaque kit unidose contient un flacon de 2 mg d’exénatide, une seringue pré-remplie de 0,65 mL de
solvant, un connecteur au flacon, et deux aiguilles pour injection (une de rechange).
Conditionnement de 4 kits unidoses et un emballage multiple de 12 (3 conditionnements de 4) kits
unidoses. Tous les conditionnements peuvent ne pas être commercialisés.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Il faut informer le patient afin qu’il élimine la seringue en toute sécurité, avec l’aiguille toujours
attachée après chaque injection. Le patient n’a pas besoin de conserver d’élément du kit unidose.
Le solvant doit être inspecté visuellement avant l’utilisation. Le solvant doit être utilisé uniquement
s’il est limpide et sans particule. Après mise en suspension, le mélange doit être utilisé uniquement sil
est blanc à blanc cassé et trouble.
L’exénatide à libération prolongée doit être injecté immédiatement après la mise en suspension de la
poudre dans le solvant.
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé s’il a été congelé.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
25
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/696/001-002
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 juin 2011
Date du dernier renouvellement : 18 février 2016
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
26
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en stylo pré-
rempli
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque stylo pré-rempli contient 2 mg d’exénatide. Après mise en suspension, chaque stylo délivre
une dose de 2 mg dans 0,65 mL.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
Poudre : de couleur blanche à blanc cassé.
Solvant : solution claire, d’incolore à jaune pâle ou brun pâle.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Bydureon est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus atteints de
diabète de type 2 pour améliorer le contrôle de la glycémie en association avec d’autres médicaments
destinés au traitement du diabète incluant l’insuline basale, lorsque le traitement en cours, en
complément d’un régime alimentaire et d’une activité physique, ne permet pas d’assurer un contrôle
adéquat de la glycémie.
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les
événements cardiovasculaires, et les populations étudiées, voir les rubriques 4.4, 4.5 et 5.1.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose recommandée est de 2 mg d’exénatide une fois par semaine.
Chez les patients passant du traitement par l’exénatide à libération immédiate (Byetta) à l’exénatide à
libération prolongée (Bydureon ou Bydureon BCise), il peut être observé des augmentations
transitoires de la glycémie. La situation s’améliore généralement dans les deux premières semaines qui
suivent l’initiation du traitement. Il est possible de passer d’un produit à base d’exénatide à libération
prolongée à l’autre (Bydureon ou Bydureon BCise), sans qu’aucun effet significatif sur la glycémie
soit attendu.
Quand l’exénatide à libération prolongée est associé à un traitement par metformine et/ou une
thiazolidinedione, le traitement par metformine et/ou une thiazolidinedione peut être poursuivi à la
même posologie. Quand il est associé à un traitement par un sulfamide hypoglycémiant, une
diminution de la posologie du sulfamide hypoglycémiant doit être envisagée afin de diminuer le risque
d’hypoglycémie (voir rubrique 4.4). L’association avec la thiazolidinedione n'a été étudiée que chez
les patients adultes.
L’exénatide à libération prolongée doit être administré une fois par semaine, le même jour chaque
semaine. Le jour de l’administration hebdomadaire peut être modifié si nécessaire à condition que la
27
dernière dose ait été administrée au moins trois jours avant. L’exénatide à libération prolongée peut
être administré à n’importe quel moment de la journée, avec ou sans repas.
En cas d’oubli d’une dose, celle-ci doit être administrée dès que possible, à condition que la dose
suivante soit prévue au moins 3 jours plus tard. Les patients peuvent ensuite reprendre l’administration
hebdomadaire habituelle.
En cas d’oubli d’une dose et la dose suivante étant prévue 1 ou 2 jours plus tard, le patient ne doit pas
s’administrer la dose oubliée et doit reprendre l’administration de l’exénatide à libération prolongée le
jour suivant prévu.
L’utilisation de l’exénatide à libération prolongée ne nécessite pas d’autosurveillance supplémentaire.
Une autosurveillance glycémique est nécessaire afin d’ajuster la dose des sulfamides hypoglycémiants
ou d’insuline, notamment lors de l’instauration du traitement par exénatide à libération prolongée et de
la réduction de l’insuline. L’adoption d’une approche par étapes de la réduction de la dose d’insuline
est recommandée.
Si un traitement hypoglycémiant différent est initié après l’arrêt de l’exénatide à libération prolongée,
la libération prolongée du produit doit être prise en compte (voir rubrique 5.2).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge. Cependant, la fonction rénale du
patient doit être prise en compte car elle diminue généralement avec l’âge (voir Atteinte de la fonction
rénale) (voir rubrique 5.2).
Atteinte de la fonction rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients avec une atteinte légère ou modérée
de la fonction rénale.
L’exénatide à libération prolongée n’est pas recommandé chez les patients avec une pathologie rénale
terminale ou une atteinte sévère de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire [DFG]
< 30 mL/min) (voir rubrique 4.4).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients avec une atteinte de la fonction
hépatique (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et
plus. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 10 ans (voir rubriques 5.1 et
5.2).
Mode d’administration
Voie sous-cutanée
L’exénatide à libération prolongée est à administrer par le patient lui-même. Chaque stylo peut
uniquement être utilisé par une personne et une seule fois.
Avant l’initiation d’exénatide à libération prolongée, il est fortement recommandé que les patients et
les soignants soient forrmés par leur professionnel de santé. Le « Manuel d’utilisation », fourni à
l’intérieur de la boîte, doit être suivi attentivement.
Chaque dose doit être administrée par injection sous-cutanée dans l’abdomen, la cuisse, ou l’arrière du
bras immédiatement après la mise en suspension de la poudre dans le solvant.
Quand il est associé à de l’insuline, l’exénatide à libération prolongée et l’insuline doivent être
administrés en deux injections séparées.
28
Pour les instructions concernant la mise en suspension du médicament avant administration, voir la
rubrique 6.6 et le « Manuel d’utilisation ».
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé chez les patients ayant un diabète de type 1
ou une acidocétose diabétique.
L’exénatide à libération prolongée ne peut pas se substituer à l’insuline. Des cas d’acidocétose
diabétique ont été rapportés chez des patients insulino-dépendants après une interruption rapide de la
prise d’insuline ou une réduction rapide de la dose d’insuline (voir rubrique 4.2).
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou
intramusculaire.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale terminale dialysés, la fréquence et la sévérité des effets
indésirables gastro-intestinaux sont augmentées par des doses uniques d’exénatide à libération
immédiate, par conséquent l’exénatide à libération prolongée n’est pas recommandé chez les patients
ayant une insuffisance rénale terminale ou une atteinte sévère de la fonction rénale (DFG
< 30 mL/min).
Il y a eu des notifications peu fréquentes d’altération de la fonction rénale avec l’exénatide, incluant
des cas d’augmentation de la créatinine sérique, d’atteinte rénale, d’aggravation d’une insuffisance
rénale chronique et d’insuffisance rénale aiguë, nécessitant parfois une hémodialyse. Certains de ces
évènements sont survenus chez des patients qui présentaient par ailleurs d’autres conditions pouvant
entraîner une déshydratation parmi lesquelles des nausées, des vomissements et/ou des diarrhées et/ou
recevant des médicaments connus pour affecter la fonction rénale et l’état d’hydratation. Ces
médicaments peuvent être : les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de
l’angiotensine II, les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens et les diurétiques. L’altération
de la fonction rénale a été réversible sous traitement symptomatique et après l’arrêt des médicaments
potentiellement en cause, dont l’exénatide.
Maladie gastro-intestinale sévère
L’exénatide à libération prolongée n’a pas été étudié chez les patients ayant une pathologie gastro-
intestinale sévère, dont la gastroparésie. Son utilisation est souvent associée à des effets indésirables
gastro-intestinaux incluant des nausées, des vomissements et des diarrhées. L’utilisation de l’exénatide
à libération prolongée n’est donc pas recommandée chez les patients atteints d’une maladie gastro-
intestinale sévère.
Pancréatite aiguë
L’utilisation des agonistes du récepteur GLP-1 a été associée à un risque de développement de
pancréatites aiguës. Dans les études cliniques portant sur l’exénatide à libération prolongée, une
pancréatite aiguë est survenue chez 0,3 % des patients. Il y a eu des notifications spontanées de
pancréatites aiguës avec l’exénatide à libération prolongée. L’évolution des pancréatites a é
favorable sous traitement symptomatique, à l’exception de très rares cas de pancréatite nécrosante ou
hémorragique et/ou de décès rapportés. Les patients doivent être informés des symptômes
caractéristiques des pancréatites aiguës : une douleur abdominale sévère et persistante. Si une
pancréatite est suspectée, l’exénatide à libération prolongée doit être arrêté ; si la pancréatite aiguë est
confirmée, l’exénatide à libération prolongée ne doit pas être réadministré. La prudence s’impose chez
les patients avec des antécédents de pancréatite.
29
Association de médicaments
L’utilisation de l’exénatide à libération prolongée en association avec les dérivés de la D-
phénylalanine (les méglitinides), les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase, les inhibiteurs de la dipeptidyl
peptidase-4 ou les agonistes des récepteurs au GLP-1, n’a pas été étudiée. L’utilisation de l’exénatide
à libération prolongée en association à l’exénatide à libération immédiate n’a pas été étudiée et n’est
pas recommandée.
Manque d'efficacité dû aux anticorps anti-médicaments (ADA) chez les patients pédiatriques
Les patients pédiatriques sont plus enclins à développer des titres élevés d'ADA que les adultes (voir
rubrique 4.8). Les patients présentant des titres élevés d'anticorps peuvent avoir une réponse atténuée
de l'HbA
1c
.
Aucun test commercial d'anticorps anti-médicament n'est disponible, mais si le contrôle glycémique
ciblé n'est pas atteint malgré l'observance confirmée du patient, quelle que soit la raison de ce manque
d'efficacité, les médecins doivent envisager un autre traitement antidiabétique.
Interaction avec la warfarine
Des cas d’augmentation de l’INR (International Normalized Ratio) ont été spontanément rapportés,
parfois associées à des saignements, lors de l’utilisation concomitante de la warfarine et de l’exénatide
(voir rubrique 4.5).
Hypoglycémie
Le risque d’hypoglycémie était augmenté lorsque l’exénatide à libération prolongée était utilisé en
association à un sulfamide hypoglycémiant au cours des études cliniques. En outre, dans les études
cliniques, l’incidence des hypoglycémies était augmentée chez les patients ayant une insuffisance
rénale légère et traités par une association comportant un sulfamide hypoglycémiant, par rapport aux
patients ayant une fonction rénale normale. Afin de diminuer le risque d’hypoglycémie associé à
l’utilisation d’un sulfamide hypoglycémiant, une diminution de la dose du sulfamide hypoglycémiant
doit être envisagée.
Perte de poids rapide
Une perte de poids rapide supérieure à 1,5 kg par semaine a été observée chez des patients traités par
l’exénatide. Une perte de poids de cette importance pourrait avoir des conséquences délétères. Les
patients ayant une perte de poids rapide doivent être surveillés à la recherche de signes et de
symptômes de cholélithiase.
Arrêt de traitement
Après l’arrêt du traitement, l’effet de l’exénatide à libération prolongée peut perdurer car les taux
plasmatiques d’exénatide diminuent pendant plus de 10 semaines. Par conséquent, le choix d’autres
médicaments et de leur dose doit être pris en compte, car des effets indésirables peuvent continuer à se
produire et l’efficacité peut, au moins en partie, persister tant que les taux d’exénatide diminuent.
Aspiration pulmonaire lors d’une anesthésie générale ou d’une sédation profonde
Des cas d’aspiration pulmonaire ont été signalés chez des patients recevant des agonistes du récepteur
du GLP-1 soumis à une anesthésie générale ou à une sédation profonde. Par conséquent, le risque
accru de contenu résiduel gastrique dû au retard de vidange gastrique (voir rubrique 4.8) doit être pris
en considération avant d’effectuer des procédures sous anesthésie générale ou sédation profonde.
Excipients
Contenu en sodium : ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par dose, et peut
donc être considéré comme pratiquement « sans sodium ».
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Sulfamides hypoglycémiants
30
Un ajustement de la dose du sulfamide hypoglycémiant peut être nécessaire du fait de l’augmentation
du risque d’hypoglycémie associée à un traitement par sulfamide hypoglycémiant (voir rubriques 4.2
et 4.4).
Vidange gastrique
Les résultats d’une étude utilisant le paracétamol comme marqueur de la vidange gastrique suggèrent
que l’effet de l’exénatide à libération prolongée en tant que ralentisseur de la vidange gastrique est
mineur et qu’il n’est pas attendu que cet effet entraîne des réductions cliniquement significatives du
taux et de l’étendue de l’absorption de traitements oraux administrés en association. Par conséquent,
aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour les médicaments sensibles à une vidange gastrique
retardée.
Lorsque 1 000 mg de paracétamol en comprimés ont été administrés, avec ou sans repas, après
14 semaines de traitement par l’exénatide à libération prolongée, aucun changement significatif de
l’ASC du paracétamol n’a été observé par rapport à la période contrôle. La C
max
du paracétamol
diminuait de 16 % (à jeun) et de 5 % (post-prandial) et le t
max
était augmenté approximativement
d’1 heure à 1,4 heure (à jeun) et 1,3 heure (post-prandial) au cours de la période contrôle.
Les études d’interaction suivantes ont été conduites en utilisant 10 µg d’exénatide à libération
immédiate mais pas avec exénatide à libération prolongée.
Warfarine
Un allongement du t
max
d’environ 2 h a été observé quand la warfarine a été administrée 35 min après
l’exénatide à libération immédiate. Aucun effet cliniquement significatif n’a été observé sur la C
max
ou
l’ASC. L’augmentation de l’INR a été spontanément rapportée en cas d’association de la warfarine et
de l’exénatide à libération prolongée. Chez les patients traités par warfarine et/ou des dérivés de la
coumarine, l’INR doit être étroitement surveillé lors de l’initiation du traitement par l’exénatide à
libération prolongée (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Inhibiteurs de la hydroxy méthyl glutaryl-coenzyme A réductase
Quand l’exénatide à libération immédiate était associé à une dose unique de lovastatine (40 mg),
l’ASC et la C
max
de la lovastatine étaient respectivement diminuées d’environ 40 % et 28 %, le t
max
étant allongé d’environ 4 heures par rapport à la lovastatine administrée seule. Des études cliniques
avec l’exénatide à libération immédiate contrôlées versus placebo d’une durée de 30 semaines ont
montré que l’utilisation concomitante de l’exénatide et des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
n’était pas associée à des modifications significatives des paramètres lipidiques (voir rubrique 5.1).
Aucune modification de posologie n’est nécessaire ; cependant les paramètres lipidiques doivent être
surveillés de façon appropriée.
Digoxine et lisinopril
Il n’y a eu aucun effet cliniquement significatif sur la C
max
ou l’ASC au cours des études d’interaction
de l’effet d’l’exénatide à libération immédiate sur la digoxine ou le lisinopril, cependant un
allongement du t
max
d’environ 2 h a été observé.
Ethinyl estradiol et lévonorgestrel
L’administration d’une association de contraceptifs oraux (30 µg d’éthinyl estradiol et 150 µg de
lévonorgestrel) une heure avant l’exénatide à libération immédiate n’a pas modifié l’ASC, la C
max
et la
C
min
de l’éthinyl estradiol et du lévonorgestrel. L’administration du contraceptif oral 35 min après
l’exénatide n’a pas modifié l’ASC mais a induit une diminution de la C
max
de l’ethinyl estradiol de
45 % et de la C
max
du lévonorgestrel de 27-41 % ainsi qu’un retard de la t
max
de 2-4 h du fait du
ralentissement de la vidange gastrique. La significativité clinique de la diminution de la C
max
est
limitée et aucun ajustement de dose des contraceptifs oraux n’est nécessaire.
Population pédiatrique
Les études d’interaction avec l’exénatide n’ont été réalisées que chez l’adulte.
31
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Femmes en âge d’avoir des enfants
En raison de la longue période d’élimination de l’exénatide à libération prolongée, les femmes en âge
de procréer doivent utiliser une contraception pendant le traitement par l’exénatide à libération
prolongée. Ce médicament devra être interrompu au moins 3 mois avant une grossesse planifiée.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l’exénatide à libération
prolongée chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une
toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n'est pas connu.
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l’utilisation
d’insuline est alors recommandée.
Allaitement
Aucune donnée n’existe sur l’excrétion de l’exénatide dans le lait humain. L’exénatide à libération
prolongée ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fécondité
Aucune étude de fécondité n’a été conduite chez l’homme.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’exénatide à libération prolongée a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Lorsque l’exénatide à libération prolongée est utilisé en association avec un
sulfamide hypoglycémiant, les patients doivent être informés des précautions à prendre afin d’éviter
une hypoglycémie lors de la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d’emploi
Les effets indésirables les plus fréquents chez les adultes étaient principalement gastro-intestinaux
(nausées qui étaient l’effet indésirable le plus fréquent et qui étaient associées à l’initiation du
traitement et qui diminuaient avec le temps, et des diarrhées). Par ailleurs, des réactions au site
d’injection (prurits, nodules, érythèmes), une hypoglycémie (avec les sulfamides hypoglycémiants), et
des céphalées ont été observées. La plupart des effets indésirables associés à l’utilisation de
l’exénatide à libération prolongée étaient d’intensité légère à modérée.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les fréquences des effets indésirables de l’exénatide à libération prolongée identifiés à partir des
études cliniques et des notifications spontanées chez les adultes (non observés dans les études
cliniques, fréquence indéterminée) sont résumées dans le Tableau 1 ci-dessous.
Dans les études cliniques de l’exénatide à libération prolongée chez les adultes, les traitements de base
incluaient un régime alimentaire et une activité physique, la metformine, un sulfamide
hypoglycémiant, une thiazolidinedione, une association de traitements hypogycémiants oraux ou une
insuline basale.
Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la terminologie MedDRA par classe de système
d’organe et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10),
fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare
(< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables de l’exénatide à libération prolongée identifiés dans les études
cliniques
et les notifications spontanées chez les adultes
32
Classe de système
d’organes /Effets
indésirables
Fréquence de survenue
Très
fréquent
Fréquent
Peu
fréquent
Rare
Très
rare
Fréquence
indéterminée
Affections
hématologiques et du
système lymphatique
Thrombocytopénie
d’origine
médicamenteuse
X
4
Affections
hépatobiliaires
Cholécystite
X
6
Lithiase biliaire
X
6
Affections du système
immunitaire
Réaction
anaphylactique
X
1
Troubles du
métabolisme et de la
nutrition
Hypoglycémie (avec
un sulfamide
hypoglycémiant)
X
1
Hypoglycémie (avec
insuline)
X
2, 3
Diminution de
l’appétit
X
1
Déshydratation
X
1
Affections du système
nerveux
Céphalées
X
1
Sensation vertigineuse
X
1
Dysgueusie
X
1
Somnolence
X
1
Affections gastro-
intestinales
Obstruction intestinale
X
1
Pancréatite aiguë (voir
rubrique 4.4)
X
1
Nausées
X
1
Vomissements
X
1
Diarrhée
X
1
Dyspepsie
X
1
Douleur abdominale
X
1
Reflux gastro-
oesophagien
X
1
Distension abdominale
X
1
Eructation
X
1
Constipation
X
1
Flatulence
X
1
Retard de la vidange
gastrique
X
5
33
Affections de la peau
et du tissu sous-
cutané
Eruption maculaire ou
papuleuse
X
4
Prurit, et/ou urticaire
X
1
Oedème
angioneurotique
X
4
Abcès et cellulite au
site d’injection
X
4
Hyperhidrose
X
1
Alopécie
X
1
Affections du rein et
des voies urinaires
Altération de la
fonction rénale
incluant insuffisance
rénale aiguë,
aggravation d’une
insuffisance rénale
chronique, atteinte
rénale, augmentation
de la créatinine sérique
(voir rubrique 4.4).
X
1
Troubles généraux et
anomalies au site
d’administration
Prurit au site
d’injection
X
1
Fatigue
X
1
Erythème au site
d’injection
X
1
Eruption au site
d’injection
X
1
Asthénie
X
1
Sensation de nervosité
X
1
Investigations
INR augmenté (voir
rubrique 4.4)
X
4
34
1
Fréquence établie à partir de la base de données des douze études à long terme terminées d’efficacité
et de sécurité de l’exénatide à libération prolongée. N total = 2868, (patients sous sulfamide
hypoglycémiant n = 1002)
2
Basée sur les événements d’hypoglycémie qui :
1. résultent d’une perte de conscience, de convulsions, ou d’un coma qui se sont résolus après
administration de glucagon ou de glucose OU
2. demandent l’assistance d’une tierce personne pour la prise en charge du fait d’une altération de la
conscience ou du comportement et présentant une glycémie < 54 mg/dL (3 mmol/L) OU
3. présentent des symptômes d’une hypoglycémie avec une glycémie concomitante < 54 mg/dL
(3 mmol/L) avant traitement.
3
Fréquence rapportée, de la période de traitement de 28 semaines de l’étude contrôlée, de l’exénatide
à libération prolongée en ajout de l’insuline glargine (N=231).
4
Fréquence établie à partir des données issues des notifications spontanées de l’exénatide à libération
prolongée (dénominateur inconnu).
5
Fréquence établie à partir de 16 études d'efficacité et de sécurité à long terme réalisées avec
l'exénatide à libération prolongée N = 4086 au total.
6
Fréquence établie à partir des études d'innocuité et d'efficacité réalisées avec BYDUREON (n=3560
au total) ; comprend les études DURATION 7 et DURATION 8.
Description des effets indésirables sélectionnés
Thrombocytopénie d’origine médicamenteuse
Une thrombocytopénie d’origine médicamenteuse, avec des anticorps anti-plaquettaires induits par
l'exénatide, a été signalée chez les adultes dans le cadre du suivi post-commercialisation. La
thrombocytopénie d’origine médicamenteuse est une réaction à médiation immunitaire qui est causée
par des anticorps, médicament dépendant, ciblant les plaquettes. Ces anticorps entrainent une
destruction des plaquettes en présence du médicament sensibilisant.
Hypoglycémie
L’incidence des hypoglycémies était augmentée quand l’exénatide à libération prolongée était associé
chez les adultes à un sulfamide hypoglycémiant (24,0 % versus 5,4 %) (voir rubrique 4.4). Afin de
réduire le risque d’hypoglycémie associé à l’utilisation d’un sulfamide hypoglycémiant, une réduction
de la dose de sulfamide hypoglycémiant peut être envisagée (voir rubriques 4.2 et 4.4).
L’exénatide à libération prolongée était associé à une incidence des épisodes d’hypoglycémie
significativement plus faible que l’insuline basale chez les patients recevant également un traitement
par metformine (3 % versus 19 %) et chez les patients recevant également un traitement par
metformine plus sulfamide hypoglycémiant (20 % versus 42 %).
A travers 12 études, la plupart des épisodes (99,9 % n=649) d’hypoglycémie étaient mineurs, et
résolus avec une administration orale d’hydrate de carbone. Une hypoglycémie majeure a été
rapportée chez un patient qui a eu une glycémie faible (2,2 mmol/L) et a nécessité une assistance avec
un traitement oral par hydrate de carbone qui a résolu l’effet indésirable.
Quand l’exénatide à libération prolongée était ajouté à l’insuline basale, aucun ajustement de la dose
initiale d’insuline ne s’est avéré nécessaire. L’exénatide à libération prolongée en association avec
l’insuline basale n’a montré aucune différence cliniquement significative de l’incidence des épisodes
d’hypoglycémie comparée à l’insuline. Aucun épisode d’hypoglycémie majeure n’a été rapporté dans
le groupe de l’exénatide à libération prolongé associé à l’insuline.
Nausées
L’effet indésirable rapporté le plus fréquemment chez les adultes était des nausées. D’une façon
générale, 20 % des patients traités avec l’exénatide à libération prolongée ont présenté au moins un
épisode de nausées comparé à 34 % des patients traités avec l’exénatide à libération immédiate. La
plupart des épisodes de nausées étaient d’intensité légère à modérée. Chez la plupart des patients ayant
présenté des nausées lors de l’initiation du traitement, la fréquence des nausées a diminué avec la
poursuite du traitement.
35
Dans l’étude contrôlée sur 30 semaines, l’incidence des sorties d’études pour effets indésirables était
de 6 % chez les patients traités par l’exénatide à libération prolongée, de 5 % chez les patients traités
par l’exénatide à libération immédiate. Dans les différents groupes de traitement, les effets
indésirables ayant le plus fréquemment conduit à une sortie d’étude étaient des nausées et des
vomissements. Les sorties d’étude liées aux nausées ou vomissements concernaient respectivement
< 1 % des patients traités par l’exénatide à libération prolongée et 1 % des patients traités par
l’exénatide à libération immédiate.
Réactions au site d’injection
Des réactions au site d’injection chez les adultes ont été observées plus fréquemment chez les patients
traités par l’exénatide à libération prolongée comparé aux patients traités par un comparateur (16 %
versus 2 à 7 %) durant la phase contrôlée de 6 mois des études. Ces réactions au site d’injection ont
généralement été d’intensité légère et n’ont d’ordinaire pas conduit à une sortie d’étude. Les patients
peuvent recevoir un traitement symptomatique pour les soulager, tout en continuant le traitement. Un
autre site d’injection doit être utilisé chaque semaine pour les injections ultérieures. En post-
commercialisation, des cas d’abcès et de cellulite au site d’injection ont été rapportés.
Des petits nodules sous-cutanés au site d’injection ont été observés très fréquemment au cours des
études cliniques, ce qui est cohérent avec les propriétés connues des formulations poly (D,L-lactide-
co-glycolide) des microsphères de polymère. La plupart de ces nodules étaient asymptomatiques,
n’influaient pas sur la participation à l’étude et disparaissaient au bout de 4 à 8 semaines.
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des protéines et des peptides, les patients
traités par l’exénatide à libération prolongée peuvent développer des anticorps anti-exénatide. Chez la
plupart des patients développant des anticorps, le taux d’anticorps a diminué au cours du temps.
La présence d’anticorps (taux élevés ou faibles) ne prédit en rien le contrôle glycémique pour un
patient donné.
Dans les études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée, approximativement 45 % des
patients avaient un faible taux d’anticorps anti-exénatide à la fin de l’étude. Globalement le
pourcentage de patients avec anticorps était homogène à travers les études cliniques. Globalement, le
contrôle glycémique (HbA
1c
) était comparable à celui observé chez les patients sans anticorps. En
moyenne dans les études de phase 3, 12 % des patients avaient un taux plus élevé d’anticorps. La
réponse glycémique à l’exénatide à libération prolongée était absente à la fin de la période contrôlée
des études pour une partie d’entre eux ; 2,6 % des patients avec un taux élevé d’anticorps n’ont pas eu
d’amélioration de la glycémie alors que 1,6 % des patients sans anticorps n’ont pas non plus présenté
d’amélioration de la glycémie.
Les patients avec anticorps anti-exénatide ont tendance à présenter plus de réactions au site d’injection
(par exemple : rougeur de la peau et démangeaison), en revanche, les taux et les types d’effets
indésirables étaient similaires à ceux observés chez les patients sans anticorps anti-exénatide.
Au cours de l’étude de 30 semaines et des deux études de 26 semaines, l’incidence des réactions au
site d’injection potentiellement immunogènes (le plus souvent prurit avec ou sans érythème) était de
9 % chez les patients adultes traités par l’exénatide à libération prolongée. Ces réactions étaient moins
fréquemment observées chez les patients sans anticorps (4 %) comparé aux patients avec anticorps
(13 %), avec une incidence plus grande chez ceux avec un taux d’anticorps plus élevé.
L’étude d’échantillons sanguins avec anticorps anti-exénatide n’a montré aucune réaction croisée
significative avec des peptides endogènes similaires (glucagon ou GLP-1).
Perte de poids rapide
Dans une étude à 30 semaines menée chez les adultes, approximativement 3 % (n=4/148) des patients
traités par l’exénatide à libération prolongée ont présenté au moins une période de perte de poids
rapide (perte de poids supérieure à 1,5 kg/semaine enregistrée entre deux visites d’étude consécutives).
36
Augmentation de la fréquence cardiaque
Une augmentation moyenne de la fréquence cardiaque (FC) de 2,6 battements par minute (bpm) par
rapport à la valeur initiale (74 bpm) a été observée lors de l’analyse poolée des études cliniques avec
l’exénatide à libération prolongée chez les adultes. Quinze pour cent des patients traités par
l’exénatide à libération prolongée ont présenté des augmentations moyennes de la FC 10 bpm ;
environ 5% à 10% des patients au sein des autres groupes de traitement ont présenté des
augmentations moyennes de la FC 10 bpm.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité de l'exénatide dans une étude clinique menée chez des adolescents et des enfants
âgés de 10 ans ou plus (voir rubrique 5.1) était similaire à celui observé dans les études menées chez
les adultes.
Dans l'étude pédiatrique, aucun événement majeur d'hypoglycémie n'a été observé.
Au cours de la période de traitement en double aveugle de 24 semaines, un patient (1,7 %) du groupe
exénatide à libération prolongée et un patient (4,3 %) du groupe placebo ont présenté une
hypoglycémie mineure (définie comme un épisode d'hypoglycémie non majeure présentant des
symptômes compatibles avec une hypoglycémie et une valeur de glucose inférieure à 3 mmol/L [54
mg/dL] avant le traitement de l'épisode). Les deux patients recevaient de l'insuline comme traitement
de fond.
D'autres événements d'hypoglycémie, des épisodes qui ne répondaient pas aux critères majeurs ou
mineurs, ont été rapportés par l'investigateur chez 8 patients (13,6 %) et 1 patient (4,3 %) dans les
groupes exénatide à libération prolongée et placebo, respectivement. Parmi ceux-ci, 6 patients du
groupe exénatide à libération prolongée et 1 patient du groupe placebo ont reçu de l'insuline en
traitement de fond.
Dans l'étude pédiatrique, le titre maximal d'anticorps obtenu à tout moment de l'étude était faible
(<625) pour environ 29,3 % des patients et élevé (≥625) pour environ 63,8 % des patients. Le
pourcentage de patients présentant des titres d'anticorps positifs a atteint un pic à la semaine 12
environ. Au fur et à mesure que l'étude se poursuivait jusqu'à la semaine 52, le pourcentage de patients
présentant des titres élevés avait diminué (30,4 %) et le pourcentage de patients présentant des titres
faibles (41,3 %) avait augmenté. Les patients présentant des titres d'anticorps élevés peuvent présenter
une réponse atténuée de l'HbA
1c
(voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Les effets de surdosages avec l’exénatide (fondés sur les études cliniques avec l’exénatide à libération
immédiate) comportaient des nausées importantes, des vomissements importants et des diminutions
rapides des glycémies. En cas de surdosage, un traitement symptomatique adéquat doit être initié en
fonction des signes et des symptômes cliniques du patient.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, analogues du Glucagon-like
peptide-1 (GLP-1), code ATC : A10BJ01.
37
Mécanisme d’action
L’exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs
actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). La séquence d’acides aminés de
l’exénatide correspond partiellement à celle du GLP-1 humain. In vitro, l’exénatide se lie et active les
récepteurs humains connus du GLP-1, son mécanisme d’action utilisant l’AMP cyclique et/ou d’autres
voies de transmission intracellulaires.
L’exénatide augmente de façon glucose-dépendante la sécrétion d’insuline par les cellules bêta
pancréatiques. Lorsque la glycémie diminue, la sécrétion d’insuline diminue. Quand l’exénatide était
associé à la metformine et/ou à une thiazolidinedione, aucune augmentation de l’incidence des
hypoglycémies n’a été observée par rapport à la metformine et/ou une thiazolidinedione. Ceci peut
être dû au mécanisme insulino-sécréteur glucose-dépendant (voir rubrique 4.4).
L’exénatide inhibe la sécrétion de glucagon, connue pour être anormalement élevée dans le diabète de
type 2. Des concentrations plus faibles de glucagon conduisent à une diminution de la production de
glucose hépatique. En réponse à une hypoglycémie, l’exénatide n’inhibe cependant pas la réponse
normale du glucagon et celle d’autres hormones.
L’exénatide ralentit la vidange gastrique diminuant ainsi le taux d’absorption intestinal du glucose.
Une diminution de la prise alimentaire due à une diminution de l’appétit et à une augmentation de la
satiété a été montrée lors de l’administration d’exénatide.
Effets pharmacodynamiques
L’exénatide améliore le contrôle glycémique des patients ayant un diabète de type 2 en diminuant de
manière durable les glycémies à jeun et post-prandiales. Contrairement aux GLP-1 endogènes,
l’exénatide à libération prolongée a un profil pharmacocinétique et pharmacodynamique approprié à
une administration hebdomadaire.
Une étude pharmacodynamique avec l’exénatide a démontré chez des patients ayant un diabète de
type 2 (n=13) une restauration de la première phase de sécrétion d’insuline et une seconde phase de
sécrétion d’insuline améliorée, en réponse à un bolus intraveineux de glucose.
Efficacité et sécurité cliniques
Les résultats des études cliniques à long terme de l’exénatide à libération prolongée sont présentés ci-
dessous, ces études ont inclus 1 356 sujets adultes traités par l’exénatide à libération prolongée, 52 %
d’hommes et 48 % de femmes ; 230 sujets (17 %) étaient âgés de 65 ans et plus.
De plus, une étude de suivi cardiovasculaire, en double aveugle contre placebo (EXSCEL) a inclus
14 752 patients adultes présentant un diabète de type 2 associé à un risque CV de tout niveau en ajout
des traitements standards.
Contrôle glycémique
Dans deux études menées chez les adultes, l’exénatide à libération prolongée 2 mg hebdomadaire a été
comparé à l’exénatide 5 µg à libération immédiate administré deux fois par jour pendant 4 semaines
suivi d’exénatide 10 µg à libération immédiate administré deux fois par jour. Une des études durait
24 semaines (n= 252) et l’autre étude durait 30 semaines (n=295), suivies d’une période d’extension
en ouvert au cours de laquelle tous les patients étaient traités par l’exénatide à libération prolongée
2 mg hebdomadaire pour une période supplémentaire de 7 ans (n=258). Dans ces études, les baisses
d’HbA
1c
étaient manifestes dans les deux groupes de traitement dès la première mesure de l’HbA
1c
après traitement (semaines 4 ou 6).
L’exénatide à libération prolongée a conduit à une réduction statistiquement significative de l’HbA
1c
comparé aux patients recevant l’exénatide à libération immédiate (Tableau 2).
38
Un effet cliniquement pertinent sur l’HbA
1c
a été observé chez les patients traités par l’exénatide à
libération prolongée et l’exénatide à libération immédiate, quel que soit le traitement antidiabétique de
fond dans les deux études.
Dans les deux études, un nombre cliniquement et statistiquement significativement plus important de
patients traités par l’exénatide à libération prolongée comparé à ceux traités par l’exénatide à
libération immédiate a atteint une réduction de l’HbA
1c
7 % ou < 7 % (p < 0,05 et p 0,0001
respectivement).
Les patients traités par l’exénatide à libération prolongée et ceux traités par l’exénatide à libération
immédiate ont tous présenté une perte de poids par rapport au poids initial, mais la différence entre les
deux bras de traitement n’était pas significative.
Dans l’extension d'étude non contrôlée, les patients évaluables qui sont passés à la semaine 30 de
l’exénatide à libération immédiate à l’exénatide à libération prolongée (n = 121), ont obtenu la même
amélioration de l'HbA
1c
de -2,0% par rapport à la valeur initiale à la semaine 52 que les patients traités
avec l'exénatide à libération prolongée.
Pour tous les patients qui ont terminé la phase d’extension d'étude non contrôlée de 7 ans (n = 122 des
258 patients inclus dans la phase d'extension), l’HbA
1c
a progressivement augmenté à partir de la
semaine 52, mais elle était toujours réduite après 7 ans par rapport à la valeur initiale (-1,5%). La perte
de poids a été maintenue pendant 7 ans chez ces patients.
39
Tableau 2 : Résultats de deux études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée versus
l’exénatide à libération immédiate associés à un régime alimentaire et une activité physique
seuls, à la metformine et/ou un sulfamide hypoglycémiant et à la metformine et/ou une
thiazolidinedione (patients en intention de traiter).
Exénatide à
libération
prolongée
2 mg
Exénatide
10 µg à
libération
immédiate
deux fois
par jour
129
123
8,5
8,4
-1,6 (±0,1)**
-0,9 (±0,1)
-0,67 (-0,94 ; -0,39) **
58
30
-1,4 (±0,2)
-0,3 (±0,2)
97
94
-2,3 (±0,4)
-1,4 (± 0,4)
-0,95 (-1,91 ; 0,01)
148
147
8,3
8,3
-1,9 (±0,1)*
-1,5 (±0,1)
-0,33 (-0,54 ; -0,12) *
73
57
-2,3 (±0,2)
-1,4 (±0,2)
102
102
-3,7 (±0,5)
-3,6 (±0,5)
-0,08 (-1,29 ; 1,12)
SE = erreur standard, IC= intervalle de confiance, * p< 0,05, **p< 0,0001
Une étude d’une durée de 26 semaines a été conduite chez les adultes au cours de laquelle l’exénatide
à libération prolongée 2 mg a été comparé à l’insuline glargine une fois par jour. Par rapport au
traitement par insuline glargine, l’exénatide à libération prolongée a démontré une variation de
l’HbA
1c
supérieure, a diminué significativement le poids corporel moyen et était associé à moins
d’épisodes hypoglycémiques (Tableau 3).
40
Tableau 3 : Résultats d’une étude de 26 semaines avec l’exénatide à libération prolongée versus
insuline glargine en association avec la metformine avec ou sans sulfamide hypoglycémiant
(patients en intention de traiter).
Exénatide à
libération
prolongée
2 mg
Insuline
glargine
1
N
233
223
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,3
8,3
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,5 (± 0,1)*
-1,3 (± 0,1)*
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-0,16 (-0,29 ; -0,03)*
Patients (%) ayant atteint un taux d’HbA
1c
7 %
62
54
Variation de la glycémie à jeun (mmol/L) (± SE)
-2,1 (± 0,2)
-2,8 (± 0,2)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
91
91
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,6 (± 0,2)
+1,4 (±0,2)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-4,05 (-4,57 ; -3,52) *
SE = erreur standard, IC= intervalle de confiance, * p< 0,05
1
La dose d’insuline glargine était titrée pour obtenir une glycémie à jeun entre 4,0 et 5,5 mmol/L (72 à
100 mg/dL). La dose moyenne d’insuline glargine en début de traitement était de 10,1 UI/jour et a
augmenté jusqu’à 31,1 UI/jour pour les patients traités par insuline glargine.
Les résultats à 156 semaines étaient cohérents avec ceux rapportés précédemment dans le rapport
intermédiaire à 26 semaines. Le traitement par l’exénatide à libération prolongée a permis une
amélioration persistante et significative du contrôle glycémique et du contrôle du poids,
comparativement au traitement par l’insuline glargine. Les résultats de tolérance à 156 semaines
étaient cohérents avec ceux rapportés à 26 semaines.
Dans une étude de 26 semaines en double aveugle, l’exénatide à libération prolongée était comparé
aux doses maximales quotidiennes de sitagliptine et de pioglitazone chez des sujets adultes traités
également par metformine. Tous les groupes de traitement présentaient une réduction significative de
l’HbA
1c
comparé à la valeur initiale. L’exénatide à libération prolongée a démontré une supériorité par
rapport à la fois à la sitagliptine et à la pioglitazone sur la variation de l’HbA
1c
par rapport à la valeur
initiale.
L’exénatide à libération prolongée a démontré des réductions du poids significativement plus
importantes comparé à la sitagliptine. Les patients traités par pioglitazone ont pris du poids
(Tableau 4).
41
Tableau 4 : Résultats d’une étude de 26 semaines de l’exénatide à libération prolongée versus
sitagliptine et versus pioglitazone en association à la metformine (patients en intention de
traiter).
Exénatide à
libération
prolongée
2 mg
Sitagliptine
100 mg
Pioglitazone
45 mg
N
160
166
165
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,6
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,6 (± 0,1)*
-0,9 (± 0,1)*
-1,2 (± 0,1)*
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus sitagliptine
-0,63 (-0,89 ; -0,37)**
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus pioglitazone
-0,32 (-0,57 ; -0,06)*
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
7 %
62
36
49
Variation de la glycémie à jeun
(mmol/L) (± SE)
-1,8 (± 0,2)
-0,9 (± 0,2)
-1,5 (± 0,2)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
89
87
88
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,3 (± 0,3)
-0,8 (± 0,3)
+2,8 (± 0,3)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus sitagliptine
-1,54 (-2,35 ; -0,72)*
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(95 % IC) versus pioglitazone
-5,10 (-5,91 ; -4,28)**
SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance, * p< 0,05, **p< 0,0001
Dans une étude de 28 semaines en double aveugle menée chez les adultes, l’association d’exénatide à
libération prolongée et de dapagliflozine a été comparée à l’exénatide à libération prolongée seule et à
la dapagliflozine seule chez des sujets traités également par de la metformine. Tous les groupes de
traitement ont obtenu une diminution de l’HbA
1C
par rapport à la valeur initiale. Le groupe de
traitement exénatide à libération prolongée et dapagliflozine a présenté des réductions supérieures de
l’HbA
1c
par rapport à l’exénatide seule ou à la dapagliflozine seule en comparaison à la valeur initiale
(Tableau 5).
L’association d’exénatide à libération prolongée et de dapagliflozine a démontré significativement une
plus grande réduction du poids en comparaison à chaque médicament seul (Tableau 5).
42
Tableau 5 : Résultats d’une étude de 28 semaines comparant l’association d’exénatide à
libération prolongée et de dapagliflozine à l’exénatide à libération prolongée seule et à la
dapagliflozine seule, en association à la metformine (patients en intention de traiter).
Exénatide à libération
prolongée 2 mg QW
+
Dapagliflozine 10 mg
QD
Exénatide à
libération
prolongée 2 mg
QW
+
Placebo QD
Dapagliflozine
10 mg QD
+
Placebo QW
N
228
227
230
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
9,3
9,3
9,3
Variation depuis l’inclusion
(± SE)
a
-2,0 (±0,1)
-1,6 (±0,1)
-1,4 (±0,1)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
dicament actif seul (95 %
IC)
-0,38*
(-0,63; -0,13)
-0,59**
(-0,84; -0,34)
Patients (%) ayant atteint
un taux d’HbA
1c
7 %
45
27
19
Moyenne de la variation
depuis l’inclusion de la
glycémie à jeun (mmol/L)
(±SE)
a
-3,7 (±0,2)
-2,5 (±0,2)
-2,7 (±0,2)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-1,12**
(-1,55 ; -0,68)
-0,92**
(-1,36 ; -0,49)
Moyenne de la variation
depuis l’inclusion de la
glycémie postprandiale à 2
heures (mmol/L) (SE)
a
-4,9 (±0,2)
-3,3 (±0,2)
-3,4 (±0,2)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-1,54**
(-2,10 ; -0,98)
-1,49**
(-2,04 ; -0,93)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
92
89
91
Variation depuis l’inclusion
(± SE)
a
-3,6 (±0,3)
-1,6 (±0,3)
-2,2 (±0,3)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (95 %
IC)
-2,00**
(-2,79; -1,20)
-1,33**
(-2,12; -0,55)
QW= une fois par semaine, QD= une fois par jour, SE = erreur standard, CI= intervalle de confiance,
N=nombre de patients.
a
La moyenne ajustée des moindres carrés et la différence entre les différents groupes de traitement de
la variation entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 28 ont été modellisées en utilisant un modèle
mixte à mesures répétées (MMMR) incluant comme facteurs fixes le traitement, la région, la catégorie
de l’HbA
1C
à l’inclusion (< 9,0 % or 9,0 %), la semaine, et le traitement par semaine et la valeur à
l’inclusion en tant que co-variante.
43
*p < 0.01, **p < 0.001.
Les valeurs de p sont toutes des valeurs de p ajustées pour des mesures multiples.
Les analyses excluent les mesures post traitement et après arrêt prématuré de la prise des produits à
l’étude.
Dans une étude en double aveugle de 28 semaines menée chez les adultes, l’exénatide à libération
prolongée ajouté à l’insuline glargine seule ou avec la metformine a été comparé au placebo ajouté à
l’insuline glargine seule ou avec la metformine. L’insuline glargine ciblant une glycémie à jeun entre
4,0 et 5,5 mmol/L (72 à 99 mg/dL) a été titrée.
L’exénatide à libération prolongée a démontré une supériorité au placebo en diminuant l’HbA
1c
de la
valeur initiale à la semaine 28 (Tableau 6).
Pour la diminution du poids corporel, l’exénatide à libération prolongée a été supérieur au placebo à la
semaine 28 (Tableau 6).
Tableau 6 : Résultats d’une étude de 28 semaines de l’exénatide à libération prolongée versus
placebo en association avec l’insuline glargine seule ou avec la metformine (patients en intention
de traiter)
Exénatide à libération
prolongée 2 mg
+ Insuline glargine
a
Placebo
+ Insuline glargine
a
N
230
228
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
b
-1,0 (±0,1)
-0,2 (±0,1)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-0,74*
(-0,94 ; -0,54)
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
7 %
c
33*
7
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
94
94
Variation depuis l’inclusion (± SE)
b
-1,0 (±0,3)
0,5 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-1,52*
(-2,19 ; -0,85)
Variation de la glycémie postprandiale à
2 heures depuis l’inclusion (mmol/L) (SE)
b,d
-1,6 (±0,3)
-0,1 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (95 % IC)
-1,54*
(-2,17 ; -0,91)
N= nombre de patients dans chaque groupe de traitement, SE = erreur standard, IC = intervalle de
confiance, *valeur de p < 0,001 (ajustée pour des mesures multiples).
a. La variation de la moyenne des moindres carrés de la dose journalière moyenne était de 1,6 unités
pour le groupe de l’exénatide à libération prolongée et 3,5 unités pour le groupe placebo.
b. La moyenne ajustée des moindres carrés et la différence entre les différents groupes de traitement
de la variation entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 28 ont été modellisées en utilisant un
modèle mixte à mesures répétées (MMMR) incluant comme facteurs fixes le traitement, la région,
la catégorie de l’HbA
1C
à l’inclusion (< 9,0 % or ≥ 9,0 %), l’utilisation de SU (oui, non), la
semaine, et le traitement par semaine et la valeur à l’inclusion en tant que co-variante. La variation
absolue de la glycémie post-prondiale à 2 heures à la semaine 28 est modellisée de manière
similaire en utilisant ANCOVA.
c. Tous les patients avec des données manquantes ont été considérés comme non répondeurs.
d. Après un repas test.
Les analyses excluent les mesures d’urgence post traitement ainsi que l’arrêt prématuré de la prise des
médicaments de l’étude.
44
Évaluation cardiovasculaire
EXSCEL était une étude pragmatique de suivi cardiovasculaire (CV) chez les patients adultes atteints
de diabète de type 2 avec un risque CV de tout niveau. Un total de 14 752 patients ont été randomisés
1:1, soit à l'exénatide à libération prolongée 2 mg une fois par semaine soit au placebo, ajouté aux
soins standards actuels qui pouvaient inclure des inhibiteurs de SGLT2. Les patients ont été suivis
comme dans la pratique clinique standard pendant une période médiane de 38,7 mois avec une durée
médiane de traitement de 27,8 mois. Le statut vital était connu à la fin de l'étude pour 98,9 % et
98,8 % des patients du groupe exénatide à libération prolongée et du groupe placebo, respectivement.
L'âge moyen à l'entrée dans l'étude était de 62 ans (avec 8,5 % des patients âgés de 75 ans et plus).
Environ 62 % des patients étaient des hommes. L'IMC moyen était de 32,7 kg / m
2
et la durée
moyenne du diabète était de 13,1 ans. Le taux moyen d'HbA1c était de 8,1 %. Environ 49,3 %
présentaient une insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] ≥60 à
89 mL / min / 1,73 m
2
) et 21,6 % présentaient une insuffisance rénale modérée (DFG ≥ 30 à
59 mL / min / 1,73 m
2
). Dans l’ensemble, 26,9 % des patients n’avaient jamais eu d’événement CV,
73,1 % avaient au moins un événement CV antérieur.
Le critère principal de sécurité (non infériorité) et d'efficacité (supériorité) dans EXSCEL était le délai
de survenue du premier événement cardiaque majeur (MACE) confirmé : décès cardiovasculaire,
infarctus du myocarde non fatal ou accident vasculaire cérébral non fatal. La mortalité toutes causes
confondues était le critère d'évaluation secondaire initial évalué.
L'exénatide à libération prolongée n'a pas augmenté le risque cardiovasculaire chez les patients atteints
de diabète de type 2 par rapport au placebo lorsqu'il a été ajouté aux soins standards actuels (HR :
0,91; IC à 95 %: 0,832 ; 1,004 p < 0,001 pour une non infériorité), voir figure 1. Dans l’analyse pré-
spécifiée d’un sous-groupe de l’étude EXSCEL, le HR du MACE était de 0,86 (IC à 95% : 0,77
0,97) chez des patients avec un débit de filtration glomérulaire estimé à l’inclusion [DFGe]
60 mL/min/1,73 m
2
et de 1,01 (IC à 95% : 0,86 1,19) chez des patients avec un DFGe à l’inclusion
< 60 mL/min/1,73 m
2
. Les résultats cardiovasculaires des critères composites primaires et secondaires
sont présentés à la figure 2.
Figure 1 : Temps jusqu’au premier MACE (en intention de traiter les patients)
HR=hazard ratio, IC= intervalle de confiance
Figure 2 : Forest Plot : Analyse des critères d'évaluation primaires et secondaires (en intention
de traiter les patients)
Exénatide
Placebo
Exénatide vs Placebo:
HR (IC 95%) 0,91 (0,832, 1,004)
Sujets à risque
Mois depuis la randomisation
Patients
avec un événement
(%)
Exénatide
Placebo
45
SCA = syndrome coronaire aigu ; IC = intervalle de confiance ; CV = cardiovasculaire ; IC =
insuffisance cardiaque ; HR = hazard ratio; MACE = événement cardiaque indésirable majeur; IM =
infarctus du myocarde; n = nombre de patients avec un événement; N = nombre de patients dans le
groupe de traitement.
1
Le HR (actif / placebo) et l’IC sont basés sur le modèle de régression des risques proportionnels de
Cox, stratifiés par événement CV antérieur, avec le groupe de traitement uniquement comme variable
explicative.
La nécessité d'un traitement antihyperglycémiant supplémentaire a été diminué de 33% dans le groupe
exénatide à libération prolongée (incidence ajustée en fonction de l'exposition de 10,5 pour
100 patients-année) par rapport au groupe placebo (incidence corrigée de l'exposition de 15,7 pour
100 patients-année). Une réduction du taux d'HbA1c a été observée au cours de l’ensemble de l'essai
avec une différence de traitement de -0,53 % (exénatide à libération prolongée par rapport au placebo).
Poids corporel
Une réduction du poids corporel comparé au poids à l’inclusion a été observée dans toutes les études
avec l’exénatide à libération prolongée. Dans les 4 études contrôlées avec comparateurs, cette
réduction du poids a été observée chez les patients traités par l’exénatide à libération prolongée
indépendamment de la présence de nausées, bien que la réduction fût plus importante dans le groupe
ayant des nausées (réduction moyenne de - 2,9 kg à -5,2 kg pour les patients ayant des nausées versus
de - 2,2 kg à -2,9 kg pour ceux n’ayant pas de nausées).
Dans les 4 études contrôlées avec comparateurs, le pourcentage de patients ayant présenté une perte de
poids associée à une diminution de l’HbA
1c
est compris entre 70 et 79 % (le pourcentage de patients
ayant présenté une diminution de l’HbA
1c
est compris entre 88 et 96 %).
Glucose plasmatique/sérique
Le traitement avec l’exénatide à libération prolongée a conduit à des diminutions significatives de la
glycémie plasmatique/sérique à jeun, ces diminutions ont été observées dès 4 semaines. Dans l’étude
contrôlée versus placebo avec l’insuline glargine, la variation de la glycémie à jeun depuis l’inclusion
jusqu’à la semaine 28 était de 0,7 mmol/L pour le groupe de l’exénatide à libération prolongée et de
0,1 mmol/L pour le groupe placebo. De plus, des diminutions des concentrations postprandiales ont
également été observées. L’amélioration des glycémies à jeun était durable pendant 52 semaines.
Fonction bêta-cellulaire
Les études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée mettent en évidence une amélioration de
la fonction bêta-cellulaire, en utilisant des mesures telles que le modèle d’homéostasie (HOMA-B). La
pérennité de l’effet sur la fonction bêta-cellulaire était maintenue durant 52 semaines.
MACE
Mort toutes causes
Décès de cause CV
Infarctus du myocarde
AVC
Hospitalisation pour SCA
Hospitalisation pour IC
Hazard Ratio
Exénatide
Placebo
n (%) Taux d’événements n (%) Taux d’événements HR (IC 95%)
1
<-En faveur de l’exénatide- -En faveur du placebo->
)
46
Pression artérielle
Une diminution de la pression artérielle systolique a été observée au cours des 4 études contrôlées
avec l’exénatide à libération prolongée (de 2,9 mmHg à 4,7 mmHg). Dans l’étude comparative avec
l’exénatide à libération immédiate sur 30 semaines, l’exénatide à libération prolongée et l’exénatide à
libération immédiate ont diminué significativement la pression artérielle systolique par rapport à la
valeur initiale (4,7±1,1 mmHg et 3,4±1,1 mmHg respectivement), la différence entre les groupes de
traitement n’était pas significative. Des améliorations de la pression artérielle étaient maintenues sur
52 semaines.
Dans l’étude contrôlée versus placebo avec l’insuline glargine la variation de la pression artérielle
systolique depuis l’inclusion jusqu’à la semaine 28 était de 2,6 mmHg pour le groupe de l’exénatide
à libération prolongée et de 0,7 mmHg pour le groupe placebo.
Le traitement avec l’association d’exénatide à libération prolongée et de dapagliflozine a conduit à la
semaine 28 à une diminution moyenne significative de -4,3±0,8 mmHg de la pression artérielle
systolique comparée à celle avec l’exénatide à libération prolongée seule de -1,2±0,8 mmHg (p < 0,01)
ou à celle avec la dapagliflozine seule de -1,8±0,8 mmHg (p < 0,05).
Lipides à jeun
L’exénatide à libération prolongée n’a pas montré d’effets négatifs sur les paramètres lipidiques.
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité d'emploi de l'exénatide à libération prolongée 2 mg une fois par semaine ou
d'un placebo ont été évaluées dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo,
en groupes parallèles, chez des adolescents et des enfants âgés de 10 ans et plus atteints de diabète de
type 2 suivant un régime alimentaire et de l’exercice physique seul ou en association avec une dose
stable d'antidiabétiques oraux et/ou d'insuline. L'exénatide à libération prolongée était supérieur au
placebo dans la réduction de l'HbA
1c
après 24 semaines (Tableau 7).
Tableau 7 : Résultats d'une étude de 24 semaines sur l'exénatide à libération prolongée par
rapport au placebo chez des adolescents et des enfants âgés de 10 ans et plus (patients en
intention de traiter).
Exénatide à
liberation prolongée
2 mg
QW
Placebo
QW
Patient en intention de traiter (N)
58
24
Taux de HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,11
8,22
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,36 (0,18)
0,49 (0,27)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
a
-0,85 (-1,51, -0,19)*
Glycémie moyenne à jeun (mmol/L)
A l’inclusion
9,24
9,08
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,29 (0,424)
0,91 (0,63)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
b
-1,2 (-2,72, 0,32)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
100,33
96,96
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,59 (0,67)
0,63 (0,98)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
b
-1,22 (-3,59, 1,15)
47
Exénatide à
liberation prolongée
2 mg
QW
Placebo
QW
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<7,0 %.
31,0%
8,3%
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<6,5 %.
19,0%
4,2%
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<6,5 %.
19,0%
4,2%
*p=0.012
a
La moyenne ajustée de la LS et la différence de groupe de traitement dans le changement des valeurs
de base à chaque visite sont modélisées en utilisant un MMRM incluant le groupe de traitement, la
région, la visite, l'interaction entre le groupe de traitement et la visite, l'HbA
1c
de base et l'interaction
entre l'HbA
1c
de base et la visite comme effets fixes, en utilisant une matrice de covariance non
structurée.
b
La moyenne ajustée de la LS et la différence de groupe de traitement dans le changement des valeurs
de base à chaque visite sont modélisées en utilisant un MMRM incluant le groupe de traitement, la
région, la visite, l'interaction entre le groupe de traitement et la visite, la valeur de base, l'HbA1c de
dépistage (< 9,0 % ou ≥ 9,0 %) et l'interaction entre l'HbA
1c
de base et la visite comme effets fixes, en
utilisant une matrice de covariance non structurée.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés d’absorption de l’exénatide reflètent les propriétés de libération prolongée de la
formulation de l’exénatide à libération prolongée. Une fois absorbé dans la circulation, exénatide est
distribué et éliminé conformément à ses propriétés systémiques pharmacocinétiques connues (tel que
décrit dans cette rubrique).
Absorption
Après administration hebdomadaire de 2 mg de l’exénatide à libération prolongée, les concentrations
moyennes de l’exénatide dépassaient les concentrations moyennes efficaces (~ 50 pg/mL) en
2 semaines avec une augmentation graduelle de la concentration plasmatique moyenne d’exénatide
pendant plus de 6 à 7 semaines. Par la suite, des concentrations d’exénatide d’approximativement
151-265 pg/mL ont été maintenues, indiquant que l’état d’équilibre était atteint. Les concentrations
d’exénatide à l’état d’équilibre étaient maintenues pendant l’intervalle d’une semaine entre les doses
avec une fluctuation minimale en pic et en creux à partir de cette concentration thérapeutique
moyenne.
Distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique d’exénatide, le volume de distribution apparent
moyen de l’exénatide est de 28 L.
Biotransformation et élimination
Des études précliniques ont montré que l’exénatide est principalement éliminé par filtration
glomérulaire, suivie d’une dégradation protéolytique. La clairance apparente moyenne de l’exénatide
est de 9 L/h. Ces caractéristiques pharmacocinétiques de l’exénatide sont indépendantes de la dose.
Approximativement 10 semaines après l’arrêt du traitement par l’exénatide à libération prolongée, les
concentrations moyennes plasmatiques d’exénatide ont diminué sous des concentrations minimales
détectables.
Populations particulières
Atteinte de la fonction rénale
48
Une analyse pharmacocinétique d’une population de patients ayant une insuffisance rénale recevant
l’exénatide à libération prolongée 2 mg, indique qu’il peut y avoir une augmentation de l’exposition
d’approximativement 74 % et 23 % (prédiction médiane dans chaque groupe) respectivement chez les
insuffisants rénaux modérés (N=10) et légers (N=56), comparé aux patients ayant une fonction rénale
normale (N=84).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucune étude pharmacocinétique n’a été effectuée chez les patients ayant une insuffisance hépatique.
L’exénatide étant principalement éliminée par le rein, l’insuffisance hépatique ne devrait pas modifier
les concentrations sanguines de l’exénatide.
Sexe, race et poids
Le sexe, la race et le poids n’ont aucune influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique
de l’exénatide.
Sujets âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées, mais suggèrent que jusqu’à environ 75 ans, il n’y a
pas de modifications importantes de l’exposition à l’exénatide.
Dans une étude de pharmacocinétique avec lexénatide à libération immédiate chez des patients ayant
un diabète de type 2, l’administration d’exénatide (10 µg) a entraîné une augmentation moyenne de
l’ASC de l’exénatide de 36 % chez 15 sujets âgés de 75 à 85 ans, par rapport à 15 sujets de 45 à
65 ans. Cette augmentation est susceptible d’être liée à une fonction rénale diminuée dans le groupe le
plus âgé (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
L'analyse pharmacocinétique de population chez les adolescents et les enfants à faible titre d'ADA
âgés de 10 ans et plus atteints de diabète sucré de type 2 a démontré que l'administration d'exénatide à
libération prolongée (2 mg) entraînait une exposition similaire à celle observée chez les adultes.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, ou génotoxicité conduites avec l’exénatide à libération
immédiate ou l’exénatide à libération prolongée n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Des tumeurs thyroïdiennes ont été observées chez le rat et la souris ayant reçu des agonistes du
récepteur du GLP-1 à longue durée d’action. Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans conduite chez
le rat avec l’exénatide à libération prolongée, une augmentation de l’incidence des adénomes et des
carcinomes à cellules C a été observée à des doses 2 fois supérieures à l’exposition systémique
humaine basée sur l’ASC. La pertinence clinique de ces résultats n’est actuellement pas connue.
Les études chez l’animal avec l’exénatide n’ont pas montré d’effet délétère sur la fertilité ; des doses
élevées d’exénatide ont entrainé des effets sur le squelette ainsi qu’une diminution de la croissance
fœtale et néonatale.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
49
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium, monohydraté
phosphate de disodium, heptahydra
eau pour injection
hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH)
6.2 Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
3 ans.
Après mise en suspension
La suspension doit être injectée immédiatement après le mélange de la poudre et du solvant.
6.4 Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Les stylos peuvent être gardés jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant
utilisation. A la fin de cette période, les stylos doivent être utilisés ou jetés.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de le protéger de la lumière.
Pour les conditions de conservation après reconstitution du médicament, voir la rubrique 6.3.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Chaque stylo à double chambre contient de la poudre d’exénatide et du solvant dans une cartouche de
verre de type 1, scellée à une extrémité par un bouchon de caoutchouc chlorobutyl et un opercule en
aluminium, et à l’autre extrémité par un piston en caoutchouc chlorobutyl. Les deux chambres sont
séparées par un deuxième piston en caoutchouc chlorobutyl.
Chaque stylo est muni d’une aiguille. Chaque boîte contient également une aiguille de rechange.
Utiliser uniquement les aiguilles fournies avec le stylo.
Conditionnement de 4 stylos préremplis à dose unique et un conditionnement multiple contenant
12 stylos préremplis à dose unique (3 conditionnements de 4).
Tous les conditionnements peuvent ne pas être commercialisés.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Les stylos préremplis sont exclusivement à usage unique.
Le stylo doit être sorti du réfrigérateur au moins 15 minutes avant l’injection. La poudre contenue dans
l’une des chambres doit être mélangée avec le solvant contenu dans l’autre chambre du stylo
prérempli. Le solvant doit être inspecté visuellement avant l’utilisation. Le solvant doit être utilisé
uniquement s’il est limpide et sans particule. Après mise en suspension, le mélange doit être utilisé
uniquement s’il est blanc à blanc cassé et trouble. Veuillez-vous reporter à la notice et aux instructions
d’utilisation pour des informations complémentaires sur la suspension et l’administration.
Utiliser uniquement les aiguilles spécifiques fournies avec le stylo.
50
L’exénatide à libération prolongée doit être injecté par voie sous-cutanée immédiatement après le
mélange de la poudre et du solvant.
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé s’il a été congelé.
Il doit être indiqué au patient d’éliminer le stylo en respectant les règles de sécurité, l’aiguille encore
fixée, après chaque injection.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/696/003-004
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 juin 2011
Date du dernier renouvellement : 18 février 2016
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu.
51
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque stylo prérempli délivre une dose de 2 mg d’exénatide dans 0,85 mL.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli (BCise).
Suspension opaque de couleur blanche à blanc cassé.
4. INFORMATIONS CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Bydureon est indiqué chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus atteints de
diabète de type 2 pour améliorer le contrôle de la glycémie en association avec d’autres médicaments
destinés au traitement du diabète incluant l’insuline basale, lorsque le traitement en cours, en
complément d’un régime alimentaire adapté et d’une activité physique, ne permet pas d’assurer un
contrôle adéquat de la glycémie.
Pour les résultats des études concernant les associations, les effets sur le contrôle glycémique et les
événements cardiovasculaires, et les populations étudiées, voir les rubriques 4.4, 4.5 et 5.1.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose recommandée est de 2 mg d’exénatide une fois par semaine.
Chez les patients passant du traitement par l’exénatide à libération immédiate (Byetta) à l’exénatide à
libération prolongée (Bydureon ou Bydureon BCise), il peut être observé des augmentations
transitoires de la glycémie. La situation s’améliore généralement dans les quatre premières semaines
qui suivent l’initiation du traitement. Il est possible de passer d’un produit à base d’exénatide à
libération prolongée à l’autre (Bydureon ou Bydureon BCise), sans qu’aucun effet significatif sur la
glycémie ne soit attendu.
Quand l’exénatide à libération prolongée est associé à un traitement par metformine et/ou une
thiazolidinedione, le traitement par metformine et/ou une thiazolidinedione peut être poursuivi à la
même posologie. Quand il est associé à un traitement par un sulfamide hypoglycémiant, une
diminution de la posologie du sulfamide hypoglycémiant doit être envisagée afin de diminuer le risque
d’hypoglycémie (voir rubrique 4.4). L’association avec la thiazolidinedione n'a été étudiée que chez
les patients adultes.
L’exénatide à libération prolongée doit être administré une fois par semaine, le même jour chaque
semaine. Le jour de l’administration hebdomadaire peut être modifié si nécessaire à condition que la
dernière dose ait été administrée au moins trois jours avant. L’exénatide à libération prolongée peut
être administré à n’importe quel moment de la journée, avec ou sans repas.
52
En cas d’oubli d’une dose, celle-ci doit être administrée dès que possible, à condition que la dose
suivante soit prévue au moins 3 jours plus tard. Les patients peuvent ensuite reprendre l’administration
hebdomadaire habituelle.
En cas d’oubli d’une dose et la dose suivante étant prévue 1 ou 2 jours plus tard, le patient ne doit pas
s’administrer la dose oubliée et doit reprendre l’administration de l’exénatide à libération prolongée le
jour suivant prévu.
L’utilisation de ce médicament ne nécessite pas d’autosurveillance supplémentaire. Une
autosurveillance glycémique est nécessaire afin d’ajuster la dose des sulfamides hypoglycémiants ou
d’insuline, notamment lors de l’instauration du traitement par exénatide à libération prolongée et de la
réduction de l’insuline. L’adoption d’une approche par étapes de la réduction de la dose d’insuline est
recommandée.
Si un traitement hypoglycémiant différent est initié après l’arrêt de l’exénatide à libération prolongée,
la libération prolongée du produit doit être prise en compte (voir rubrique 5.2).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge. Cependant, la fonction rénale du
patient doit être prise en compte, car elle diminue généralement avec l’âge (voir Atteinte de la fonction
rénale) (voir rubrique 5.2).
Atteinte de la fonction rénale
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients avec une atteinte légère ou modérée
de la fonction rénale.
L’exénatide à libération prolongée n’est pas recommandé chez les patients avec une pathologie rénale
terminale ou une atteinte sévère de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire
[DFG] < 30 mL/min) (voir rubrique 4.4).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients avec une atteinte de la fonction
hépatique (voir rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et
plus. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 10 ans (voir rubriques 5.1 et
5.2).
Mode d’administration
Voie sous-cutanée
L’exénatide à libération prolongée est à administrer par le patient lui-même. Chaque stylo ne peut être
utilisé que par une personne et une seule fois.
Avant l’initiation de l’exénatide à libération prolongée, il est fortement recommandé que les patients et
les soignants soient formés par leur professionnel de santé. Le « Manuel d’utilisation », fourni à
l’intérieur de la boîte, doit être suivi attentivement.
Chaque dose doit être administrée par injection sous-cutanée dans l’abdomen, la cuisse, ou l’arrière du
bras immédiatement après le mélange complet du médicament.
Quand il est associé à de l’insuline, l’exénatide à libération prolongée et l’insuline doivent être
administrés en deux injections séparées.
Pour les instructions concernant la préparation du médicament avant administration, voir la
rubrique 6.6 et le « Manuel d’utilisation ».
53
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé chez les patients ayant un diabète de type 1
ou une acidocétose diabétique.
L’exénatide à libération prolongée ne peut pas se substituer à l’insuline. Des cas d’acidocétose
diabétique ont été rapportés chez des patients insulino-dépendants après une interruption rapide de la
prise d’insuline ou une réduction rapide de la dose d’insuline (voir rubrique 4.2).
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou
intramusculaire.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale terminale dialysés, la fréquence et la sévérité des effets
indésirables gastro-intestinaux sont augmentées par des doses uniques d’exénatide à libération
immédiate ; par conséquent, les formulations d’exénatide à libération prolongée ne sont pas
recommandées chez les patients ayant une insuffisance rénale terminale ou une atteinte sévère de la
fonction rénale (DFG < 30 mL/min).
Il y a eu des notifications peu fréquentes d’altération de la fonction rénale avec l’exénatide, incluant
des cas d’augmentation de la créatinine sérique, d’atteinte rénale, d’aggravation d’une insuffisance
rénale chronique et d’insuffisance rénale aiguë, nécessitant parfois une hémodialyse. Certains de ces
évènements sont survenus chez des patients qui présentaient par ailleurs d’autres conditions pouvant
entraîner une déshydratation parmi lesquelles des nausées, des vomissements et/ou des diarrhées et/ou
recevant des médicaments connus pour affecter la fonction rénale et l’état d’hydratation. Ces
médicaments peuvent être : les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les antagonistes de
l’angiotensine II, les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens et les diurétiques. L’altération
de la fonction rénale a été réversible sous traitement symptomatique et après l’arrêt des médicaments
potentiellement en cause, dont l’exénatide.
Maladie gastro-intestinale sévère
L’exénatide à libération prolongée n’a pas été étudié chez les patients ayant une pathologie gastro-
intestinale sévère, dont la gastroparésie. Son utilisation est souvent associée à des effets indésirables
gastro-intestinaux incluant des nausées, des vomissements et des diarrhées. L’utilisation de ce
médicament n’est donc pas recommandée chez les patients atteints d’une maladie gastro-intestinale
sévère.
Pancréatite aiguë
L’utilisation des agonistes du récepteur du GLP-1 a été associée à un risque de développement de
pancréatites aiguës. Dans les études cliniques portant sur Bydureon BCise, une pancréatite aiguë est
survenue chez 0,4 % des patients. Il y a eu des notifications spontanées de pancréatites aiguës avec
l’exénatide à libération prolongée. L’évolution des pancréatites a été favorable sous traitement
symptomatique, à l’exception de très rares cas de pancréatite nécrosante ou hémorragique et/ou de
décès rapportés. Les patients doivent être informés du symptôme caractéristique d’une pancréatite
aiguë : une douleur abdominale sévère et persistante. Si une pancréatite est suspectée, ce médicament
doit être arrêté ; si la pancréatite aiguë est confirmée, il ne doit pas être réadministré. La prudence
s’impose chez les patients avec des antécédents de pancréatite.
Association de médicaments
L’utilisation de formulations d’exénatide à libération prolongée en association avec les dérivés de la
D-phénylalanine (les méglitinides), les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase, les inhibiteurs de la
dipeptidyl peptidase-4 ou les autres agonistes du récepteur du GLP-1, n’a pas été étudiée. L’utilisation
54
d’une formulation d’exénatide à libération prolongée en association à l’exénatide à libération
immédiate n’a pas été étudiée et n’est pas recommandée.
Manque d'efficacité dû aux anticorps anti-médicaments (ADA) chez les patients pédiatriques
Les patients pédiatriques sont plus enclins à développer des titres élevés d'ADA que les adultes (voir
rubrique 4.8). Les patients présentant des titres élevés d'anticorps peuvent avoir une réponse atténuée
de l'HbA
1c
.
Aucun test commercial d'anticorps anti-médicament n'est disponible, mais si le contrôle glycémique
ciblé n'est pas atteint malgré l'observance confirmée du patient, quelle que soit la raison de ce manque
d'efficacité, les médecins doivent envisager un autre traitement antidiabétique.
Interaction avec la warfarine
Des cas d’augmentation de l’INR (International Normalized Ratio) ont été spontanément rapportés,
parfois associés à des saignements, lors de l’utilisation concomitante de la warfarine et de l’exénatide
(voir rubrique 4.5).
Hypoglycémie
Au cours des études cliniques, le risque d’hypoglycémie était augmenté lorsque l’exénatide à
libération prolongée était utilisé en association à un sulfamide hypoglycémiant. En outre, dans les
études cliniques, l’incidence des hypoglycémies était augmentée chez les patients ayant une
insuffisance rénale légère et traités par une association comportant un sulfamide hypoglycémiant, par
rapport aux patients ayant une fonction rénale normale. Afin de diminuer le risque d’hypoglycémie
associé à l’utilisation d’un sulfamide hypoglycémiant, une diminution de la dose du sulfamide
hypoglycémiant doit être envisagée.
Perte de poids rapide
Une perte de poids rapide supérieure à 1,5 kg par semaine a été observée chez des patients traités par
l’exénatide. Une perte de poids de cette importance pourrait avoir des conséquences délétères. Les
patients ayant une perte de poids rapide doivent être surveillés à la recherche de signes et de
symptômes de cholélithiase.
Arrêt de traitement
Après l’arrêt du traitement, l’effet de l’exénatide à libération prolongée peut perdurer, car les taux
plasmatiques d’exénatide diminuent pendant 10 semaines. Le choix d’autres médicaments et de leur
dose doit être fait en conséquence, car des effets indésirables peuvent continuer à se produire et
l’efficacité peut, au moins en partie, persister jusqu’à la diminution des taux d’exénatide.
Aspiration pulmonaire lors d’une anesthésie générale ou d’une sédation profonde
Des cas d’aspiration pulmonaire ont été signalés chez des patients recevant des agonistes du récepteur
du GLP-1 soumis à une anesthésie générale ou à une sédation profonde. Par conséquent, le risque
accru de contenu résiduel gastrique dû au retard de vidange gastrique (voir rubrique 4.8) doit être pris
en considération avant d’effectuer des procédures sous anesthésie générale ou sédation profonde.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Sulfamides hypoglycémiants
Un ajustement de la dose du sulfamide hypoglycémiant peut être nécessaire du fait de l’augmentation
du risque d’hypoglycémie associée à un traitement par sulfamide hypoglycémiant (voir rubriques 4.2
et 4.4).
Vidange gastrique
Les résultats d’une étude utilisant le paracétamol comme marqueur de la vidange gastrique suggèrent
que l’effet de l’exénatide à libération prolongée en tant que ralentisseur de la vidange gastrique est
mineur et qu’il n’est pas attendu que cet effet entraîne des réductions cliniquement significatives de la
vitesse et de l’ampleur de l’absorption des médicaments oraux administrés en association. Par
55
conséquent, aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour les médicaments sensibles à une
vidange gastrique retardée.
Lorsque 1 000 mg de paracétamol en comprimés ont été administrés, avec ou sans repas, après
14 semaines de traitement par l’exénatide à libération prolongée, aucun changement significatif de
l’ASC du paracétamol n’a été observé par rapport à la période contrôle. La C
max
du paracétamol a
diminué de 16 % (à jeun) et de 5 % (après le repas) et le t
max
a augmenté pour passer
d’approximativement 1 heure au cours de la période contrôle à 1,4 heure (à jeun) et 1,3 heure (après le
repas).
Les études d’interaction suivantes ont été conduites en utilisant 10 µg d’exénatide à libération
immédiate, mais pas avec les formulations d’exénatide à libération prolongée :
Warfarine
Un allongement du t
max
d’environ 2 h a été observé quand la warfarine a été administrée 35 min après
l’exénatide à libération immédiate. Aucun effet cliniquement significatif n’a été observé sur la C
max
ou
l’ASC. Une augmentation de l’INR a été spontanément rapportée en cas d’association de la warfarine
et de l’exénatide à libération prolongée. Chez les patients traités par warfarine et/ou des dérivés de la
coumarine, l’INR doit être étroitement surveillé lors de l’initiation du traitement par l’exénatide à
libération prolongée (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Inhibiteurs de l’hydroxyméthylglutaryl-coenzyme-A réductase
Quand l’exénatide à libération immédiate était associé à une dose unique de lovastatine (40 mg),
l’ASC et la C
max
de la lovastatine étaient respectivement diminuées d’environ 40 % et 28 %et le t
max
était allongé d’environ 4 heures par rapport à la lovastatine administrée seule. Des études cliniques
avec l’exénatide à libération immédiate contrôlées versus placebo d’une durée de 30 semaines ont
montré que l’utilisation concomitante de l’exénatide et des inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase
n’était pas associée à des modifications significatives des paramètres lipidiques (voir rubrique 5.1).
Aucune modification de posologie n’est nécessaire ; cependant, les paramètres lipidiques doivent être
surveillés de façon appropriée.
Digoxine et lisinopril
Il n’y a eu aucun effet cliniquement significatif sur la C
max
ou l’ASC au cours des études d’interaction
de l’effet de l’exénatide à libération immédiate sur la digoxine ou le lisinopril, mais un allongement du
t
max
d’environ 2 h a été observé.
Éthinylestradiol et lévonorgestrel
L’administration d’un contraceptif oral combiné (30 µg d’éthinylestradiol et 150 µg de lévonorgestrel)
une heure avant l’exénatide à libération immédiate n’a pas modifié l’ASC, la C
max
et la C
min
de
l’éthinylestradiol et du lévonorgestrel. L’administration du contraceptif oral 35 minutes après
l’exénatide n’a pas modifié l’ASC, mais a induit une diminution de la C
max
de l’éthinylestradiol de
45 % et de la C
max
du lévonorgestrel de 27 à 41 % ainsi qu’un allongement du t
max
de 2 à 4 h du fait du
ralentissement de la vidange gastrique. La diminution de la C
max
a une signification clinique limitée et
aucun ajustement de dose des contraceptifs oraux n’est nécessaire.
Population pédiatrique
Les études d’interaction avec l’exénatide n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
En raison de la longue période d’élimination de l’exénatide à libération prolongée, les femmes en âge
de procréer doivent utiliser une contraception pendant le traitement par l’exénatide à libération
prolongée. Ce médicament devra être interrompu au moins 3 mois avant une grossesse planifiée.
56
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l’exénatide à libération
prolongée chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une
toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n'est pas connu.
L’exénatide à libération prolongée ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l’utilisation
d’insuline est alors recommandée.
Allaitement
On ne sait pas si l’exénatide est excrété dans le lait maternel. L’exénatide à libération prolongée ne
doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
Aucune étude de fertilité n’a été conduite chez l’homme.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’exénatide à libération prolongée a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à
utiliser des machines. Lorsqu’il est utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant, les
patients doivent être informés des précautions à prendre afin d’éviter une hypoglycémie lors de la
conduite de véhicules et de l’utilisation de machines.
4.8 Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d’emploi
Les effets indésirables les plus fréquents chez les adultes au cours des études cliniques étaient gastro-
intestinaux (principalement des nausées (8 %), qui ont eu tendance à se dissiper avec la poursuite du
traitement), des céphalées (4 %) et des réactions au site d’injection, telles qu’un prurit (3 %) et un
érythème (2 %). Par ailleurs, des cas d’hypoglycémie sont survenus très fréquemment avec un
sulfamide hypoglycémiant (voir Description des effets indésirables sélectionnés, ci-dessous). La
plupart des effets indésirables étaient d’intensité légère à modérée.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les fréquences des effets indésirables de Bydureon BCise identifiés à partir des études cliniques chez
les adultes sont résumées dans le Tableau 1 ci-dessous.
Les données poolées des études cliniques portant sur Bydureon BCise comprennent deux études de
phase III contrôlées versus comparateur d’une durée de 6 à 12 mois chez les adultes. Les phases de
suivi et d’extension des études sont incluses dans ces données poolées. Les traitements de base
incluaient un régime alimentaire adapté et une activité physique seuls ou avec de la metformine, un
sulfamide hypoglycémiant, une thiazolidinedione ou une association de traitements hypoglycémiants
oraux. Les effets indésirables observés avec l’exénatide à libération prolongée en dehors des études
cliniques portant sur Bydureon BCise sont également inclus dans le Tableau 1.
Les traitements de base dans les études cliniques de l’exénatide à libération prolongée incluaient un
régime alimentaire adapté et une activité physique, la metformine, un sulfamide hypoglycémiant, une
thiazolidinedione, une association de traitements hypoglycémiants oraux ou une insuline basale.
Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la terminologie MedDRA par classe de système
d’organes et par fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent
(≥ 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000),
très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles).
57
Tableau 1 : Effets indésirables de Bydureon BCise identifiés à partir des études cliniques et de
rapports spontanés chez les adultes
Classe de système
d’organes/Effets
indésirables
Fréquence de survenue
1
Très
fréquent
Fréquent
Peu
fréquent
Rare
Très rare
Fréquence
indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Thrombocytopénie
d’origine
médicamenteuse
9
X
Affections
hépatobiliaires
Cholécystite
11
X
Lithiase biliaire
X
Affections du système immunitaire
Réaction
anaphylactique
2
X
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hypoglycémie (avec
un sulfamide
hypoglycémiant)
5,6.7
X
Hypoglycémie (sans
sulfamide
hypoglycémiant)
5,6,7
X
Hypoglycémie (avec
insuline)
3,4,5
X
Diminution de
l’appétit
X
Déshydratation
X
Affections du système nerveux
Céphalées
X
Sensation vertigineuse
X
Dysgueusie
X
Somnolence
2
X
Affections gastro-intestinales
Nausées
5
X
Diarrhée
X
Vomissements
X
Constipation
X
Dyspepsie
X
Reflux gastro-
œsophagien
X
Distension abdominale
X
Douleur abdominale
X
Flatulences
X
Pancréatite aiguë (voir
rubrique 4.4)
X
Éructation
2
X
Occlusion intestinale
2
X
Retard de la vidange
gastrique
10
X
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
58
Classe de système
d’organes/Effets
indésirables
Fréquence de survenue
1
Très
fréquent
Fréquent
Peu
fréquent
Rare
Très rare
Fréquence
indéterminée
Urticaire
X
Hyperhidrose
X
Éruption maculaire ou
papuleuse
X
Prurit
X
Alopécie
2
X
Angio-œdème
9
X
Abcès et cellulite au
site d’injection
9
X
Affections du rein et des voies urinaires
Altération de la
fonction rénale
8
X
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Prurit au site
d’injection
5
X
Affections du rein et des voies urinaires
Altération de la
fonction rénale
8
X
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Prurit au site
d’injection
5
X
Érythème au site
d’injection
5
X
Fatigue
X
Réaction au site
d’injection
5
X
Asthénie
X
Éruption au site
d’injection
5
X
Sensation de nervosité
2
X
Investigations
INR augmenté
9
(voir
rubrique 4.4)
X
1
Fréquence basée sur les études terminées d’efficacité et de sécurité à long terme (n = 526), sauf
indication contraire. Comprend le suivi de soixante-dix jours suivant la dernière dose reçue et la
période d’extension.
2
Fréquence basée sur douze études terminées d’efficacité et de sécurité à long terme de l’exénatide à
libération prolongée. n = 2 868 au total.
3
Basée sur les événements d’hypoglycémie qui 1. ont entraîné une perte de connaissance, des
convulsions ou un coma qui se sont résolus après administration de glucagon ou de glucose OU
2. demandent l’assistance d’une tierce personne pour la prise en charge du fait d’une altération de la
conscience ou du comportement et sont associés à une glycémie < 54 mg/dL (3 mmol/L) OU
3. entraînent des symptômes d’une hypoglycémie avec une glycémie concomitante < 54 mg/dL
(3 mmol/L) avant traitement.
4.
Fréquence rapportée de la période de traitement contrôlée de 28 semaines de l’étude de l’exénatide à
libération prolongée en ajout de l’insuline glargine (n = 231).
5
Voir Description des effets indésirables sélectionnés, ci-dessous.
6
Fréquences rapportées dans les données poolées des périodes contrôlées des deux études cliniques de
phase III (n = 410).
59
7
Basée sur les événements d’hypoglycémie qui présentent des symptômes d’une hypoglycémie avec
une glycémie concomitante < 54 mg/dL (3 mmol/L) avant traitement.
8
Inclut insuffisance rénale aiguë, aggravation d’une insuffisance rénale chronique, atteinte rénale,
augmentation de la créatinine sérique. Voir rubrique 4.4.
9
Fréquence basée sur les données issues des notifications spontanées de l’exénatide à libération
prolongée (dénominateur inconnu).
10
Fréquence établie à partir de 16 études d'efficacité et de sécurité à long terme réalisées avec
l'exénatide à libération prolongée N = 4086 au total.
11
Fréquence établie à partir des études d'innocuité et d'efficacité réalisées avec BYDUREON (n=3560
au total) ; comprend les études DURATION 7 et DURATION 8.
Description des effets indésirables sélectionnés
Thrombocytopénie d’origine médicamenteuse
Une thrombocytopénie d’origine médicamenteuse, avec des anticorps anti-plaquettaires induits par
l'exénatide, a été signalée chez les adultes dans le cadre du suivi post-commercialisation. La
thrombocytopénie d’origine médicamenteuse est une réaction à médiation immunitaire qui est causée
par des anticorps, médicament dépendant, ciblant les plaquettes. Ces anticorps entrainent une
destruction des plaquettes en présence du médicament sensibilisant.
Hypoglycémie
Aucun événement d’hypoglycémie majeure n’a été observé avec Bydureon BCise dans les études
cliniques menées chez les adultes. L’incidence globale des hypoglycémies mineures était de 6,3 %.
Cette incidence était augmentée quand il était utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant
(26,1 %) versus sans sulfamide hypoglycémiant (0,9 %) (voir rubrique 4.4). Afin de réduire le risque
d’hypoglycémie associé à l’utilisation d’un sulfamide hypoglycémiant, une réduction de la dose de
sulfamide hypoglycémiant peut être envisagée (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Quand l’exénatide à libération prolongée était ajouté à l’insuline basale, aucun ajustement de la dose
initiale d’insuline ne s’est avéré nécessaire. L’exénatide à libération prolongée en association avec
l’insuline basale n’a montré aucune différence cliniquement significative de l’incidence des épisodes
d’hypoglycémie par rapport à l’insuline. Aucun épisode d’hypoglycémie majeure n’a été rapporté dans
le groupe de l’exénatide à libération prolongée associé à l’insuline.
Nausées
L’effet indésirable gastro-intestinal rapporté le plus fréquemment chez les adultes était des nausées.
Pendant la période contrôlée de l’étude clinique comparant Bydureon BCise à l’exénatide à libération
immédiate, des nausées ont été rapportées chez respectivement 9,6 % et 20,5 % des patients de chaque
groupe. Dans l’ensemble, 9,3 % des patients traités par Bydureon BCise ont rapporté des nausées
pendant la période contrôlée des deux études cliniques. La plupart des épisodes de nausées étaient
d’intensité légère à modérée, ils étaient associés à l’initiation du traitement et leur fréquence a diminué
avec le temps.
Réactions au site d’injection
Pendant la période contrôlée des études cliniques menées chez les adultes, des réactions au site
d’injection ont été observées plus fréquemment chez les patients traités par Bydureon BCise que chez
ceux traités par le comparateur (24 % versus 4 % avec l’exénatide à libération immédiate). Ces
réactions au site d’injection ont généralement été d’intensité légère et n’ont d’ordinaire pas conduit à
l’arrêt du médicament à l’étude. Les patients peuvent recevoir un traitement symptomatique pour les
soulager, tout en continuant le traitement. Un site d’injection différent doit être utilisé chaque semaine.
En post-commercialisation avec l’exénatide à libération prolongée, des cas d’abcès et de cellulite au
site d’injection ont été rapportés.
Des nodules sous-cutanés au site d’injection ont été observés fréquemment au cours des études
cliniques, ce qui est cohérent avec les propriétés connues des formulations en microsphères de
polymère poly (D,L-lactide-co-glycolide). La plupart de ces nodules n’influaient pas sur la
participation à l’étude et disparaissaient avec le temps.
60
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des protéines et des peptides, les patients
traités par l’exénatide à libération prolongée peuvent développer des anticorps anti-exénatide.
Approximativement 42 % des patients ont développé un faible taux d’anticorps anti-exénatide et 32 %
des patients ont développé un taux élevé d’anticorps à tout moment au cours des études menées chez
les adultes. Le pourcentage de patients avec anticorps, en particulier avec un taux élevé, était maximal
environ 8 à 16 semaines après l’administration, puis a diminué avec le temps. À la fin de l’étude,
approximativement 43 % des patients avaient un faible taux d’anticorps anti-exénatide et 14 % des
patients avaient un taux élevé d’anticorps. Globalement, le contrôle glycémique (HbA
1c
) chez les
patients traités par Bydureon BCise et présentant un faible taux d’anticorps à la dernière visite (-1,1 %
à -1,5 %) était comparable à celui observé chez les patients sans anticorps (-1,1 % à -1,4 %). Même si
les patients ayant un taux élevé d’anticorps à la dernière visite présentaient une réponse HbA
1c
atténuée, les réductions de l’HbA
1c
chez ces patients étaient cliniquement pertinentes (-0,6 % à
-0,7 %).
Parmi les patients adultes traités par Bydureon BCise et évaluables pour les anticorps (n = 393),
l’incidence des réactions au site d’injection potentiellement immunogènes (le plus souvent nodule au
site d’injection) au cours des deux études était d’environ 20 %. Ces réactions étaient moins
fréquemment observées chez les patients sans anticorps (16 %) et ceux ayant un faible taux
d’anticorps (16 %) que chez les patients avec un taux d’anticorps élevé (27 %).
Perte de poids rapide
Dans une étude de 30 semaines menée chez les adultes, approximativement 3 % (n = 4/148) des
patients traités par l’exénatide à libération prolongée ont présenté au moins une période de perte de
poids rapide (perte de poids supérieure à 1,5 kg/semaine enregistrée entre deux visites d’étude
consécutives).
Augmentation de la fréquence cardiaque
Une augmentation moyenne de la fréquence cardiaque (FC) de 2,4 battements par minute (bpm) par
rapport à la valeur initiale (74 bpm) a été observée lors de la période contrôlée des études cliniques
chez les adultes portant sur Bydureon BCise. Quinze pour cent des patients traités par l’exénatide à
libération prolongée ont présenté des augmentations moyennes de la FC 10 bpm ; environ 5 % à
10 % des patients au sein des autres groupes de traitement ont présenté des augmentations moyennes
de la FC 10 bpm.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité de l'exénatide dans une étude clinique menée chez des adolescents et des enfants
âgés de 10 ans ou plus (voir rubrique 5.1) était similaire à celui observé dans les études menées chez
les adultes.
Dans l'étude pédiatrique, aucun événement majeur d'hypoglycémie n'a été observé.
Au cours de la période de traitement en double aveugle de 24 semaines, un patient (1,7 %) du groupe
exénatide à libération prolongée et un patient (4,3 %) du groupe placebo ont présenté une
hypoglycémie mineure (définie comme un épisode d'hypoglycémie non majeure présentant des
symptômes compatibles avec une hypoglycémie et une valeur de glucose inférieure à 3 mmol/L [54
mg/dL] avant le traitement de l'épisode). Les deux patients recevaient de l'insuline comme traitement
de fond.
D'autres événements d'hypoglycémie, des épisodes qui ne répondaient pas aux critères majeurs ou
mineurs, ont été rapportés par l'investigateur chez 8 patients (13,6 %) et 1 patient (4,3 %) dans les
groupes exénatide à libération prolongée et placebo, respectivement. Parmi ceux-ci, 6 patients du
groupe exénatide à libération prolongée et 1 patient du groupe placebo ont reçu de l'insuline en
traitement de fond.
61
Dans l'étude pédiatrique, le titre maximal d'anticorps obtenu à tout moment de l'étude était faible
(<625) pour environ 29,3 % des patients et élevé (≥625) pour environ 63,8 % des patients. Le
pourcentage de patients présentant des titres d'anticorps positifs a atteint un pic à la semaine 12
environ. Au fur et à mesure que l'étude se poursuivait jusqu'à la semaine 52, le pourcentage de patients
présentant des titres élevés avait diminué (30,4 %) et le pourcentage de patients présentant des titres
faibles (41,3 %) avait augmenté. Les patients présentant des titres d'anticorps élevés peuvent présenter
une réponse atténuée de l'HbA1c (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration voir Annexe V.
4.9 Surdosage
Les effets de surdosages avec l’exénatide (fondés sur les études cliniques avec l’exénatide à libération
immédiate) comportaient des nausées importantes, des vomissements importants et des diminutions
rapides de la glycémie. En cas de surdosage, un traitement symptomatique adéquat doit être initié en
fonction des signes et des symptômes cliniques du patient.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés en cas de diabète, analogues du glucagon-like
peptide-1 (GLP-1), code ATC : A10BJ01.
Mécanisme d’action
L’exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs
actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). La séquence d’acides aminés de
l’exénatide correspond partiellement à celle du GLP-1 humain. In vitro, l’exénatide se lie au récepteur
connu du GLP-1 humain et l’active, son mécanisme d’action utilisant l’AMP cyclique et/ou d’autres
voies de signalisation intracellulaires.
L’exénatide augmente de façon glucose-dépendante la sécrétion d’insuline par les cellules bêta
pancréatiques. Lorsque la glycémie diminue, la sécrétion d’insuline diminue. Quand l’exénatide était
associé à la metformine et/ou à une thiazolidinedione, aucune augmentation de l’incidence des
hypoglycémies n’a été observée par rapport au placebo associé à la metformine et/ou à une
thiazolidinedione. Ceci peut être dû à ce mécanisme insulino-sécréteur glucose-dépendant (voir
rubrique 4.4).
L’exénatide inhibe la sécrétion de glucagon, connue pour être anormalement élevée dans le diabète de
type 2. Des concentrations plus faibles de glucagon conduisent à une diminution de la production de
glucose hépatique. En réponse à une hypoglycémie, l’exénatide n’inhibe cependant pas la réponse
normale du glucagon et celle d’autres hormones.
L’exénatide ralentit la vidange gastrique, diminuant ainsi la vitesse d’apparition du glucose absorbé
lors des repas dans la circulation.
Il a été observé lors de l’administration d’exénatide une diminution de la prise alimentaire due à une
baisse de l’appétit et à une augmentation de la satiété.
Effets pharmacodynamiques
L’exénatide améliore le contrôle glycémique des patients ayant un diabète de type 2 en diminuant de
manière durable les glycémies à jeun et postprandiale. Contrairement au GLP-1 endogène, l’exénatide
62
à libération prolongée présente un profil pharmacocinétique et pharmacodynamique approprié à une
administration hebdomadaire.
Une étude pharmacodynamique avec l’exénatide a démontré chez des patients ayant un diabète de
type 2 (n = 13) une restauration de la première phase de sécrétion d’insuline et une seconde phase de
sécrétion d’insuline améliorée, en réponse à un bolus intraveineux de glucose.
Efficacité et sécurité cliniques
Les résultats de deux études portant sur Bydureon BCise et de six études cliniques à long terme avec
l’exénatide à libération prolongée sont présentés ci-dessous ; ces études ont inclus 1 766 sujets adultes
(556 traités par Bydureon BCise), 53 % d’hommes et 47 % de femmes ; 304 sujets (17 %) étaient âgés
de 65 ans et plus.
De plus, une étude de suivi cardiovasculaire, en double aveugle contre placebo (EXSCEL) a inclus
14 752 patients adultes présentant un diabète de type 2 associé à un risque CV de tout niveau en ajout
des traitements standards.
Contrôle glycémique
Bydureon BCise
Dans une étude en ouvert de 28 semaines menée chez les adultes, Bydureon BCise a été comparé à
l’exénatide à libération immédiate chez des patients suivant un programme consistant en un régime
alimentaire adapté et une activité physique seuls ou avec un traitement stable par des médicaments
hypoglycémiants oraux. Les deux groupes de traitement ont présenté une réduction de l’HbA
1c
par
rapport à la valeur initiale. Bydureon BCise a démontré une supériorité par rapport à l’exénatide à
libération immédiate sur la réduction de l’HbA
1c
entre l’inclusion et la semaine 28 (Tableau 2). La
période contrôlée versus comparateur de 28 semaines de l’étude a été suivie par une période
d’extension de 24 semaines au cours de laquelle tous les patients ont reçu un traitement par ce
médicament. L’effet sur l’HbA
1c
est resté cliniquement significatif sur 52 semaines, mais il a
partiellement diminué avec le temps dans le groupe recevant initialement Bydureon BCise.
Les patients traités par Bydureon BCise et ceux traités par l’exénatide à libération immédiate ont tous
présenté une perte de poids à la semaine 28 par rapport au poids initial (Tableau 2). La différence entre
les deux groupes de traitement n’était pas significative. Les pertes de poids s’étaient poursuivies à la
semaine 52.
Tableau 2 : Résultats d’une étude de 28 semaines avec Bydureon BCise versus l’exénatide à
libération immédiate avec un régime alimentaire adapté et une activité physique seuls ou avec
un traitement stable par des médicaments hypoglycémiants oraux (population en intention de
traiter modifiée
1
)
Bydureon BCise 2 mg
QW
Exénatide 10 µg à
libération
immédiate BID
N
229
146
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
2
-1,4 (±0,1)
-1,0 (±0,1)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion versus l’exénatide à libération
immédiate (IC 95 %)
2
-0,37*
(-0,63 ; -0,10)
63
Bydureon BCise 2 mg
QW
Exénatide 10 µg à
libération
immédiate BID
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
< 7 %
3
49
43
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
97
97
Variation depuis l’inclusion (± SE)
2
-1,5 (±0,3)
-1,9 (±0,4)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion versus l’exénatide à libération
immédiate (IC 95 %)
2
+0,40
(-0,48 ; 1,28)
Moyenne de la variation depuis l’inclusion de
la glycémie à jeun (mmol/L) (± SE)
2
-1,8 (±0,2)
-1,3 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion versus l’exénatide à libération
immédiate (IC 95 %)
2
-0,56
(-1,20 ; 0,08)
QW = une fois par semaine, BID = deux fois par jour, n = nombre de patients par groupe de
traitement, SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance.
*valeur de p < 0,01.
1
Tous les patients randomisés ayant reçu au moins une dose de médicament à l’étude.
2
Moyenne des moindres carrés.
3
Dernière observation reportée (LOCF).
Dans une étude en ouvert de 28 semaines (en aveugle pour le médicament oral), Bydureon BCise a été
comparé à la sitagliptine et à un placebo chez des patients traités également par metformine à raison de
1 500 mg par jour. Bydureon BCise a démontré une supériorité par rapport à la sitagliptine et au
placebo sur la réduction de l’HbA
1c
entre l’inclusion et la semaine 28 (Tableau 3).
Les patients traités par Bydureon BCise et ceux traités par la sitagliptine ont tous présenté une perte de
poids à la semaine 28 par rapport au poids initial (Tableau 3). La différence entre les deux groupes de
traitement n’était pas significative.
Tableau 3 : Résultats d’une étude de 28 semaines avec Bydureon BCise versus la sitagliptine et
un placebo en association avec la metformine (population en intention de traiter modifiée
1
)
Bydureon
BCise2 mg QW
Sitagliptine
100 mg QD
Placebo QD
N
181
122
61
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,4
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
2
-1,1 (± 0,1)
-0,8 (± 0,1)
-0,4 (± 0,2)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion versus la sitagliptine
(IC 95 %)
2
-0,38*
(-0,70 ; -0,06)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion versus le placebo
(IC 95 %)
2
-0,72**
(-1,15 ; -0,30)
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
< 7 %
3
43*
32
25
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
89
88
89
Variation depuis l’inclusion (± SE)
2
-1,1 (± 0,3)
-1,2 (± 0,3)
+0,2 (± 0,5)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion versus la sitagliptine
(IC 95 %)
2
+0,07
(-0,73 ; 0,87)
Moyenne de la différence de variation
-1,27
#
64
Bydureon
BCise2 mg QW
Sitagliptine
100 mg QD
Placebo QD
depuis l’inclusion versus le placebo
(IC 95 %)
2
(-2,34 ; -0,20)
Moyenne de la variation depuis
l’inclusion de la glycémie à jeun
(mmol/L) (± SE)
2
-1,2 (±0,2)
-0,6 (±0,3)
+0,5 (±0,4)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion versus la sitagliptine
(IC 95 %)
2
-0,56
(-1,21 ; 0,09)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion versus le placebo (IC
95 %)
2
-1,71
§
(-2,59 ; -0,83)
QW = une fois par semaine, QD = une fois par jour, n = nombre de patients par groupe de traitement,
SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance.
*valeur de p < 0,05, **valeur de p < 0,01,
#
valeur de p nominale < 0,05,
§
valeur de p
nominale < 0,001.
1
Tous les patients randomisés ayant reçu au moins une dose de médicament à l’étude.
2
Moyenne des moindres carrés.
3
Dernière observation reportée (LOCF).
Exénatide à libération prolongée
Dans deux études menées chez les adultes, l’exénatide à libération prolongée 2 mg hebdomadaire a été
comparé à l’exénatide 5 µg à libération immédiate administré deux fois par jour pendant 4 semaines
suivi d’exénatide 10 µg à libération immédiate administré deux fois par jour. Une des études durait
24 semaines (n = 252) et l’autre étude durait 30 semaines (n = 295), suivies d’une période d’extension
en ouvert au cours de laquelle tous les patients étaient traités par l’exénatide à libération prolongée
2 mg hebdomadaire pour une période supplémentaire de 7 ans (n = 258). Dans ces études, les baisses
d’HbA
1c
étaient manifestes dans les deux groupes de traitement dès la première mesure de l’HbA
1c
après traitement (semaines 4 ou 6).
L’exénatide à libération prolongée a conduit à une réduction statistiquement significative de l’HbA
1c
par rapport aux patients recevant l’exénatide à libération immédiate (Tableau 4).
Un effet cliniquement pertinent sur l’HbA
1c
a été observé chez les patients traités par l’exénatide à
libération prolongée et l’exénatide à libération immédiate, quel que soit le traitement antidiabétique de
fond dans les deux études.
Dans les deux études, un nombre cliniquement et statistiquement significativement plus important de
patients traités par l’exénatide à libération prolongée par rapport à ceux traités par l’exénatide à
libération immédiate a atteint une réduction de l’HbA
1c
7 % ou < 7 % (p < 0,05 et p 0,0001
respectivement).
Les patients traités par l’exénatide à libération prolongée et ceux traités par l’exénatide à libération
immédiate ont tous présenté une perte de poids par rapport au poids initial, mais la différence entre les
deux bras de traitement n’était pas significative.
Dans l’extension d'étude non contrôlée, les patients évaluables qui sont passés à la semaine 30 de
l’exénatide à libération immédiate à l’exénatide à libération prolongée (n = 121) ont obtenu la même
amélioration de l'HbA
1c
de -2,0 % à la semaine 52 par rapport à la valeur initiale que les patients
traités avec l'exénatide à libération prolongée.
Pour tous les patients qui ont terminé la phase d’extension d'étude non contrôlée de 7 ans (n = 122 des
258 patients inclus dans la phase d'extension), l’HbA
1c
a progressivement augmenté à partir de la
semaine 52, mais elle était toujours réduite après 7 ans par rapport à la valeur initiale (-1,5 %). La
perte de poids a été maintenue pendant 7 ans chez ces patients.
65
Tableau 4 : Résultats de deux études cliniques avec l’exénatide à libération prolongée versus
l’exénatide à libération immédiate associés à un régime alimentaire adapté et une activité
physique seuls, à la metformine et/ou un sulfamide hypoglycémiant et à la metformine et/ou une
thiazolidinedione (patients en intention de traiter)
Étude de 24 semaines
Exénatide à
libération
prolongée 2 mg
Exénatide 10 µg à
libération immédiate
deux fois par jour
N
129
123
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,5
8,4
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,6 (±0,1)**
-0,9 (±0,1)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-0,67 (-0,94 ; -0,39)**
Patients (%) ayant atteint un taux d’HbA
1c
< 7 %
58
30
Variation de la glycémie à jeun (mmol/L) (± SE)
-1,4 (±0,2)
-0,3 (±0,2)
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
97
94
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,3 (±0,4)
-1,4 (± 0,4)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-0,95 (-1,91 ; 0,01)
Étude de 30 semaines
N
148
147
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,3
8,3
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,9 (±0,1)*
-1,5 (±0,1)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-0,33 (-0,54 ; -0,12)*
Patients (%) ayant atteint un taux d’HbA
1c
7 %
73
57
Variation de la glycémie à jeun (mmol/L) (± SE)
-2,3 (±0,2)
-1,4 (±0,2)
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
102
102
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-3,7 (±0,5)
-3,6 (±0,5)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-0,08 (-1,29 ; 1,12)
SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance, *p < 0,05, **p < 0,0001
Une étude d’une durée de 26 semaines a été conduite chez les adultes au cours de laquelle l’exénatide
à libération prolongée 2 mg a été comparé à l’insuline glargine une fois par jour. Par rapport au
traitement par insuline glargine, l’exénatide à libération prolongée a démontré une variation de
l’HbA
1c
supérieure, a diminué significativement le poids corporel moyen et était associé à moins
d’épisodes hypoglycémiques (Tableau 5).
66
Tableau 5 : Résultats d’une étude de 26 semaines avec l’exénatide à libération prolongée versus
insuline glargine en association avec la metformine avec ou sans sulfamide hypoglycémiant
(patients en intention de traiter)
Exénatide à
libération
prolongée 2 mg
Insuline glargine
1
N
233
223
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,3
8,3
Variation depuis l’inclusionSE)
-1,5 (± 0,1)*
-1,3 (± 0,1)*
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-0,16 (-0,29 ; -0,03)*
Patients (%) ayant atteint un taux d’HbA
1c
7 %
62
54
Variation de la glycémie à jeun (mmol/l) (± SE)
-2,1 (± 0,2)
-2,8 (± 0,2)
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
91
91
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,6 (± 0,2)
+1,4 (±0,2)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-4,05 (-4,57 ; -3,52)*
SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance, *p < 0,05
1
La dose d’insuline glargine a été titrée pour obtenir une glycémie à jeun de 4,0 à 5,5 mmol/L (72 à
100 mg/dL).
La dose moyenne d’insuline glargine en début de traitement était de 10,1 UI/jour et a augmenté
jusqu’à 31,1 UI/jour pour les patients traités par insuline glargine.
Les résultats à 156 semaines étaient cohérents avec ceux rapportés précédemment dans le rapport
intermédiaire à 26 semaines. Le traitement par l’exénatide à libération prolongée a permis une
amélioration persistante et significative du contrôle glycémique et du contrôle du poids,
comparativement au traitement par l’insuline glargine. Les résultats de sécurité à 156 semaines étaient
cohérents avec ceux rapportés à 26 semaines.
Dans une étude de 26 semaines en double aveugle, l’exénatide à libération prolongée a été comparé
aux doses maximales quotidiennes de sitagliptine et de pioglitazone chez des sujets adultes traités
également par metformine. Tous les groupes de traitement ont obtenu une réduction significative de
l’HbA
1c
par rapport à la valeur initiale. L’exénatide à libération prolongée a démontré une supériorité
par rapport à la fois à la sitagliptine et à la pioglitazone sur la variation de l’HbA
1c
par rapport à la
valeur initiale.
L’exénatide à libération prolongée a été associé à des réductions du poids significativement plus
importantes que la sitagliptine. Les patients traités par pioglitazone ont pris du poids (Tableau 6).
67
Tableau 6 : Résultats d’une étude de 26 semaines de l’exénatide à libération prolongée versus
sitagliptine et versus pioglitazone en association à la metformine (patients en intention de traiter)
Exénatide à
libération
prolongée
2 mg
Sitagliptine
100 mg
Pioglitazone
45 mg
N
160
166
165
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,6
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-1,6 (± 0,1)*
-0,9 (± 0,1)*
-1,2 (± 0,1)*
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(IC 95 %) versus sitagliptine
-0,63 (-0,89 ; -0,37)**
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(IC 95 %) versus pioglitazone
-0,32 (-0,57 ; -0,06)*
Patients (%) ayant atteint un taux
d’HbA
1c
7 %
62
36
49
Variation de la glycémie à jeun (mmol/L)
(± SE)
-1,8 (± 0,2)
-0,9 (± 0,2)
-1,5 (± 0,2)
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
89
87
88
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-2,3 (± 0,3)
-0,8 (± 0,3)
+2,8 (± 0,3)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(IC 95 %) versus sitagliptine
-1,54 (-2,35 ; -0,72)*
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion entre les traitements
(IC 95 %) versus pioglitazone
-5,10 (-5,91 ; -4,28)**
SE = erreur standard, IC = intervalle de confiance, *p < 0,05, **p < 0,0001
Dans une étude de 28 semaines en double aveugle menée chez les adultes, l’association d’exénatide à
libération prolongée et de dapagliflozine a été comparée à l’exénatide à libération prolongée seul et à
la dapagliflozine seule chez des sujets traités également par de la metformine. Tous les groupes de
traitement ont obtenu une diminution de l’HbA
1c
par rapport à la valeur initiale. Le groupe de
traitement par exénatide à libération prolongée et dapagliflozine a présenté des réductions supérieures
de l’HbA
1c
par rapport à la valeur initiale versus l’exénatide à libération prolongée seul et la
dapagliflozine seule (Tableau 7).
L’association d’exénatide à libération prolongée et de dapagliflozine a démontré des réductions du
poids significativement plus importantes que chaque médicament seul (Tableau 7).
68
Tableau 7 : Résultats d’une étude de 28 semaines comparant l’association d’exénatide à
libération prolongée et de dapagliflozine à l’exénatide à libération prolongée seul et à la
dapagliflozine seule, en association à la metformine (patients en intention de traiter)
Exénatide à libération
prolongée 2 mg QW
+
Dapagliflozine 10 mg
QD
Exénatide à
libération
prolongée 2 mg
QW
+
Placebo QD
Dapagliflozine
10 mg QD
+
Placebo QW
N
228
227
230
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
9,3
9,3
9,3
Variation depuis l’inclusion
(± SE)
a
-2,0 (±0,1)
-1,6 (±0,1)
-1,4 (±0,1)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (IC
95 %)
-0,38*
(-0,63 ; -0,13)
-0,59**
(-0,84 ; -0,34)
Patients (%) ayant atteint
un taux d’HbA
1c
< 7 %
45
27
19
Moyenne de la variation
depuis l’inclusion de la
glycémie à jeun (mmol/L)
(±SE)
a
-3,7 (±0,2)
-2,5 (±0,2)
-2,7 (±0,2)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (IC
95 %)
-1,12**
(-1,55 ; -0,68)
-0,92**
(-1,36 ; -0,49)
Moyenne de la variation
depuis l’inclusion de la
glycémie postprandiale à
2 heures (mmol/L) (SE)
a
-4,9 (±0,2)
-3,3 (±0,2)
-3,4 (±0,2)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (IC
95 %)
-1,54**
(-2,10 ; -0,98)
-1,49**
(-2,04 ; -0,93)
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
92
89
91
Variation depuis l’inclusion
(± SE)
a
-3,6 (±0,3)
-1,6 (±0,3)
-2,2 (±0,3)
Moyenne de la différence de
variation depuis l’inclusion
entre l’association et le
médicament actif seul (IC
95 %)
-2,00**
(-2,79 ; -1,20)
-1,33**
(-2,12 ; -0,55)
QW = une fois par semaine, QD = une fois par jour, SE = erreur standard, IC = intervalle de
confiance, n = nombre de patients.
a
La moyenne ajustée des moindres carrés et la différence entre les différents groupes de traitement de
la variation entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 28 ont été modélisées en utilisant un modèle
mixte à mesures répétées (MMRM) incluant comme facteurs fixes le traitement, la région, la catégorie
de l’HbA
1c
à l’inclusion (< 9,0 % ou ≥ 9,0 %), la semaine et l’interaction traitement par semaine et la
valeur à l’inclusion en tant que covariable.
69
*p < 0,01 ; **p < 0,001.
Les valeurs de p sont toutes des valeurs de p ajustées pour des mesures multiples.
Les analyses excluent les mesures post-traitement de secours et après arrêt prématuré de la prise des
produits à l’étude.
Dans une étude en double aveugle de 28 semaines menée chez les adultes, l’exénatide à libération
prolongée ajouté à l’insuline glargine seule ou avec la metformine a été comparé au placebo ajouté à
l’insuline glargine seule ou avec la metformine. La dose d’insuline glargine a été titrée pour obtenir
une glycémie à jeun de 4,0 à 5,5 mmol/L (72 à 99 mg/dL). L’exénatide à libération prolongée a
démontré une supériorité par rapport au placebo sur la diminution de l’HbA
1c
entre l’inclusion et la
semaine 28 (Tableau 8).
Pour la diminution du poids corporel, l’exénatide à libération prolongée a été supérieur au placebo à la
semaine 28 (Tableau 8).
Tableau 8 : Résultats d’une étude de 28 semaines de l’exénatide à libération prolongée versus
placebo en association avec l’insuline glargine seule ou avec la metformine (patients en intention
de traiter)
Exénatide à libération
prolongée 2 mg
+ Insuline glargine
a
Placebo
+ Insuline glargine
a
N
230
228
Taux d’HbA
1c
moyen (%)
À l’inclusion
8,5
8,5
Variation depuis l’inclusion (± SE)
b
-1,0 (±0,1)
-0,2 (±0,1)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-0,74*
(-0,94 ; -0,54)
Patients (%) ayant atteint un taux d’HbA
1c
7 %
c
33*
7
Poids corporel moyen (kg)
À l’inclusion
94
94
Variation depuis l’inclusion (± SE)
b
-1,0 (±0,3)
0,5 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-1,52*
(-2,19 ; -0,85)
Variation de la glycémie postprandiale à
2 heures depuis l’inclusion (mmol/L) (SE)
b,d
-1,6 (±0,3)
-0,1 (±0,3)
Moyenne de la différence de variation depuis
l’inclusion entre les traitements (IC 95 %)
-1,54*
(-2,17 ; -0,91)
n = nombre de patients dans chaque groupe de traitement, SE = erreur standard, IC = intervalle de
confiance, *valeur de p < 0,001 (ajustée pour des mesures multiples).
a.
La variation de la moyenne des moindres carrés de la dose journalière moyenne d’insuline était de
1,6 unité pour le groupe de l’exénatide à libération prolongée et de 3,5 unités pour le groupe placebo.
b.
La moyenne ajustée des moindres carrés et la différence entre les différents groupes de traitement de
la variation entre les valeurs à l’inclusion et la semaine 28 ont été modélisées en utilisant un modèle
mixte à mesures répétées (MMRM) incluant comme facteurs fixes le traitement, la région, la catégorie
de l’HbA
1c
à l’inclusion (< 9,0 % ou ≥ 9,0 %), l’utilisation de SH à l’inclusion (oui vs. non), la
semaine et l’interaction traitement par semaine et la valeur à l’inclusion en tant que covariable. La
variation absolue de la glycémie postprandiale à 2 heures à la semaine 28 est modélisée de manière
similaire en utilisant ANCOVA.
c.
Tous les patients avec des données manquantes ont été considérés comme non-répondeurs.
d.
Après un repas test pour évaluer la tolérance.
Les analyses excluent les mesures post-traitement de secours et après arrêt prématuré de la prise des
produits à l’étude.
70
Évaluation cardiovasculaire
EXSCEL était une étude pragmatique de suivi cardiovasculaire (CV) chez les patients adultes atteints
de diabète de type 2 avec un risque CV de tout niveau. Un total de 14 752 patients ont été randomisés
1:1, soit à l'exénatide à libération prolongée 2 mg une fois par semaine soit au placebo, ajouté aux
soins standards actuels qui pouvaient inclure des inhibiteurs de SGLT2. Les patients ont été suivis
comme dans la pratique clinique standard pendant une période médiane de 38,7 mois avec une durée
médiane de traitement de 27,8 mois. Le statut vital était connu à la fin de l'étude pour 98,9 % et
98,8 % des patients du groupe exénatide à libération prolongée et du groupe placebo, respectivement.
L'âge moyen à l'entrée dans l'étude était de 62 ans (avec 8,5 % des patients âgés de 75 ans et plus).
Environ 62 % des patients étaient des hommes. L'IMC moyen était de 32,7 kg / m
2
et la durée
moyenne du diabète était de 13,1 ans. Le taux moyen d'HbA1c était de 8,1 %. Environ 49,3 %
présentaient une insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] ≥ 60 à
89 mL / min / 1,73 m
2
) et 21,6 % présentaient une insuffisance rénale modérée (DFG ≥ 30 à
59 mL / min / 1,73 m
2
). Dans l’ensemble, 26,9 % des patients n’avaient jamais eu d’événement CV,
73,1 % avaient au moins un événement CV antérieur.
Le critère principal de sécurité (non infériorité) et d'efficacité (supériorité) dans EXSCEL était le délai
de survenue du premier événement cardiaque majeur (MACE) confirmé : décès cardiovasculaire,
infarctus du myocarde non fatal ou accident vasculaire cérébral non fatal. La mortalité toutes causes
confondues était le critère d'évaluation secondaire initial évalué.
L'exénatide à libération prolongée n'a pas augmenté le risque cardiovasculaire chez les patients atteints
de diabète de type 2 par rapport au placebo lorsqu'il a été ajouté aux soins standards actuels (HR: 0,91;
IC à 95 %: 0,832 ; 1,004 p < 0,001 pour une non infériorité), voir figure 1. Dans l’analyse pré-
spécifiée d’un sous-groupe de l’étude EXSCEL, le HR du MACE était de 0,86 (IC à 95 % : 0,77
0,97) chez des patients avec un débit de filtration glomérulaire estimé à l’inclusion [DFGe]
60 mL/min/1,73 m
2
et de 1,01 (IC à 95 % : 0,86 1,19) chez des patients avec un DFGe à
l’inclusion < 60 mL/min/1,73 m
2
. Les résultats cardiovasculaires des critères composites primaires et
secondaires sont présentés à la figure 2.
Figure 1 : Temps jusqu’au premier MACE (en intention de traiter les patients)
HR=hazard ratio, IC= intervalle de confiance
Figure 2 : Forest Plot : Analyse des critères d'évaluation primaires et secondaires (en intention
de traiter les patients)
Exénatide
Placebo
Exénatide vs Placebo:
HR (IC 95%) 0,91 (0,832, 1,004)
Sujets à risque
Mois depuis la randomisation
Patients
avec un évé
nement
(%)
Exénatide
Placebo
71
SCA = syndrome coronaire aigu ; IC = intervalle de confiance ; CV = cardiovasculaire ; IC =
insuffisance cardiaque; HR = hazard ratio; MACE = événement cardiaque indésirable majeur; IM =
infarctus du myocarde; n = nombre de patients avec un événement; N = nombre de patients dans le
groupe de traitement.
1
Le HR (actif / placebo) et l’IC sont basés sur le modèle de régression des risques proportionnels de
Cox, stratifiés par événement CV antérieur, avec le groupe de traitement uniquement comme variable
explicative.
La nécessité d'un traitement antihyperglycémiant supplémentaire a été diminué de 33 % dans le groupe
exénatide à libération prolongée (incidence ajustée en fonction de l'exposition de 10,5 pour
100 patients-année) par rapport au groupe placebo (incidence corrigée de l'exposition de 15,7 pour
100 patients-année). Une réduction du taux d'HbA1c a été observée au cours de l’ensemble de l'essai
avec une différence de traitement de -0,53 % (exénatide à libération prolongée par rapport au placebo).
Poids corporel
Une réduction du poids corporel par rapport au poids à l’inclusion a été observée dans les études avec
les formulations d’exénatide à libération prolongée. Cette réduction du poids a été observée
indépendamment de la présence de nausées, bien que la réduction fût plus importante dans le groupe
ayant des nausées (réduction moyenne de -1,9 kg à -5,2 kg pour les patients ayant des nausées versus
-1,0 kg à -2,9 kg pour ceux n’ayant pas de nausées).
Glucose plasmatique/sérique
Le traitement avec l’exénatide à libération prolongée a conduit à des diminutions significatives de la
glycémie plasmatique/sérique à jeun et ces diminutions ont été observées dès 4 semaines. Dans l’étude
contrôlée versus placebo avec l’insuline glargine, la variation de la glycémie à jeun depuis l’inclusion
jusqu’à la semaine 28 était de -0,7 mmol/L pour le groupe de l’exénatide à libération prolongée et de -
0,1 mmol/L pour le groupe placebo. De plus, des diminutions des concentrations postprandiales ont
également été observées.
Pour les deux formulations d’exénatide à libération prolongée, l’amélioration de la glycémie à jeun
s’est maintenue sur 52 semaines.
Fonction bêta-cellulaire
Les études cliniques avec les formulations d’exénatide à libération prolongée mettent en évidence une
amélioration de la fonction bêta-cellulaire, en utilisant des mesures telles que le modèle d’homéostasie
(HOMA-B). L’effet sur la fonction bêta-cellulaire s’est maintenu sur 52 semaines.
MACE
Mort toutes causes
Décès de cause CV
Infarctus du myocarde
AVC
Hospitalisation pour SCA
Hospitalisation pour IC
Hazard Ratio
Exénatide
Placebo
n (%) Taux d’événements n (%) Taux d’événements HR (IC 95%)
1
<-En faveur de l’exénatide- -En faveur du placebo->
)
72
Pression artérielle
Une diminution de la pression artérielle systolique a été observée au cours des études avec les
formulations d’exénatide à libération prolongée (de 0,8 mmHg à 4,7 mmHg). Dans l’étude
comparative avec l’exénatide à libération immédiate sur 30 semaines, l’exénatide à libération
prolongée et l’exénatide à libération immédiate ont diminué significativement la pression artérielle
systolique par rapport à la valeur initiale (4,7±1,1 mmHg et 3,4±1,1 mmHg respectivement) et la
différence entre les groupes de traitement n’était pas significative. Les améliorations de la pression
artérielle se sont maintenues sur 52 semaines.
Dans l’étude contrôlée versus placebo avec l’insuline glargine, la variation de la pression artérielle
systolique depuis l’inclusion jusqu’à la semaine 28 était de -2,6 mmHg pour le groupe de l’exénatide à
libération prolongée et de -0,7 mmHg pour le groupe placebo.
Le traitement avec l’association d’exénatide à libération prolongée et de dapagliflozine a conduit à la
semaine 28 à une diminution moyenne significative de la pression artérielle systolique de
-4,3±0,8 mmHg versus -1,2±0,8 mmHg avec l’exénatide à libération prolongée seul (p < 0,01) et
-1,8±0,8 mmHg avec la dapagliflozine seule (p < 0,05).
Lipides à jeun
Les formulations d’exénatide à libération prolongée n’ont pas montré d’effets négatifs sur les
paramètres lipidiques.
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité d'emploi de l'exénatide à libération prolongée 2 mg une fois par semaine ou
d'un placebo ont été évaluées dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo,
en groupes parallèles, chez des adolescents et des enfants âgés de 10 ans et plus atteints de diabète de
type 2 suivant un régime alimentaire et de l’exercice physique seul ou en association avec une dose
stable d'antidiabétiques oraux et/ou d'insuline. L'exénatide à libération prolongée était supérieur au
placebo dans la réduction de l'HbA
1c
après 24 semaines (Tableau 9).
Tableau 9 : Résultats d'une étude de 24 semaines sur l'exénatide à libération prolongée par
rapport au placebo chez des adolescents et des enfants âgés de 10 ans et plus (patients en
intention de traiter).
Exénatide à
liberation prolongée
2 mg
QW
Placebo
QW
Patient en intention de traiter (N)
58
24
Taux de HbA
1c
moyen (%)
A l’inclusion
8,11
8,22
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,36 (0,18)
0,49 (0,27)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
a
-0,85 (-1,51, -0,19)*
Glycémie moyenne à jeun (mmol/L)
A l’inclusion
9,24
9,08
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,29 (0,424)
0,91 (0,63)
Moyenne de la différence de variation
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
b
-1,2 (-2,72, 0,32)
Poids corporel moyen (kg)
A l’inclusion
100,33
96,96
Variation depuis l’inclusion (± SE)
-0,59 (0,67)
0,63 (0,98)
Moyenne de la différence de variation
-1,22 (-3,59, 1,15)
73
Exénatide à
liberation prolongée
2 mg
QW
Placebo
QW
depuis l’inclusion vs. placebo (95% IC)
b
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<7,0 %.
31,0%
8,3%
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<6,5 %.
19,0%
4,2%
Proportion de patients atteignant un
taux d’HbA
1c
<6,5 %.
19,0%
4,2%
*p=0.012
a
La moyenne ajustée de la LS et la différence de groupe de traitement dans le changement des valeurs
de base à chaque visite sont modélisées en utilisant un MMRM incluant le groupe de traitement, la
région, la visite, l'interaction entre le groupe de traitement et la visite, l'HbA1c de base et l'interaction
entre l'HbA1c de base et la visite comme effets fixes, en utilisant une matrice de covariance non
structurée.
b
La moyenne ajustée de la LS et la différence de groupe de traitement dans le changement des valeurs
de base à chaque visite sont modélisées en utilisant un MMRM incluant le groupe de traitement, la
région, la visite, l'interaction entre le groupe de traitement et la visite, la valeur de base, l'HbA
1c
de
dépistage (< 9,0 % ou ≥ 9,0 %) et l'interaction entre l’HBA
1C
de base et la visite comme effets fixes,
en utilisant une matrice de covariance non structurée.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés d’absorption de l’exénatide reflètent les propriétés de libération prolongée de la
formulation de l’exénatide à libération prolongée. Une fois absorbé dans la circulation, l’exénatide est
distribué et éliminé conformément à ses propriétés systémiques pharmacocinétiques connues (tel que
décrit dans cette rubrique).
Absorption
Après administration hebdomadaire de 2 mg de Bydureon BCise, les concentrations moyennes de
l’exénatide dépassaient les concentrations minimales efficaces (~ 50 pg/mL) en 2 semaines, avec une
augmentation graduelle de la concentration plasmatique moyenne d’exénatide jusqu’à la semaine 8.
Par la suite, des concentrations d’exénatide d’approximativement 153 à 208 pg/mL ont été
maintenues, indiquant que l’état d’équilibre était atteint. Les concentrations d’exénatide à l’état
d’équilibre sont maintenues pendant l’intervalle d’une semaine entre les doses avec une fluctuation
minimale C
max
-C
min
par rapport à cette concentration thérapeutique moyenne.
Distribution
Après administration sous-cutanée d’une dose unique d’exénatide, le volume de distribution apparent
moyen de l’exénatide est de 28 L.
Biotransformation et élimination
Des études précliniques ont montré que l’exénatide est principalement éliminé par filtration
glomérulaire, suivie d’une dégradation protéolytique. La clairance apparente moyenne de l’exénatide
est de 9 L/h. Ces caractéristiques pharmacocinétiques de l’exénatide sont indépendantes de la dose.
Approximativement 10 semaines après l’arrêt du traitement par l’exénatide à libération prolongée, les
concentrations plasmatiques moyennes d’exénatide sont descendues en dessous des concentrations
minimales détectables.
Populations particulières
Atteinte de la fonction rénale
Aucune différence cliniquement significative n’a été observée au niveau des concentrations
d’exénatide à l’état d’équilibre ou de la tolérance chez les patients présentant une insuffisance rénale
74
légère à modérée (DFGe de 30 à 89 mL/min/1,73m
2
) et recevant Bydureon BCise, par rapport à ceux
ayant une fonction rénale normale.
Atteinte de la fonction hépatique
Aucune étude pharmacocinétique n’a été effectuée chez les patients ayant une insuffisance hépatique.
L’exénatide étant principalement éliminé par le rein, l’insuffisance hépatique ne devrait pas modifier
les concentrations sanguines de l’exénatide.
Sexe, race et poids
Le sexe, la race et le poids n’ont aucune influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique
de l’exénatide.
Sujets âgés
Les données chez les patients âgés sont limitées, mais suggèrent que jusqu’à environ 75 ans, il n’y a
pas de modifications importantes de l’exposition à l’exénatide.
Dans une étude de pharmacocinétique avec l’exénatide à libération immédiate chez des patients ayant
un diabète de type 2, l’administration d’exénatide (10 µg) a entraîné une augmentation moyenne de
l’ASC de l’exénatide de 36 % chez 15 sujets âgés de 75 à 85 ans, par rapport à 15 sujets de 45 à
65 ans. Cette augmentation est susceptible d’être liée à une fonction rénale diminuée dans le groupe le
plus âgé (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
L'analyse pharmacocinétique de population chez les adolescents et les enfants à faible titre d'ADA
âgés de 10 ans et plus atteints de diabète sucré de type 2 a démontré que l'administration d'exénatide à
libération prolongée (2 mg) entraînait une exposition similaire à celle observée chez les adultes.
5.3 Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, ou génotoxicité conduites avec l’exénatide à libération
immédiate ou les formulations d’exénatide à libération prolongée n’ont pas révélé de risque particulier
pour l’homme.
Des tumeurs thyroïdiennes ont été observées chez le rat et la souris ayant reçu des agonistes du
récepteur du GLP-1 à longue durée d’action. Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans conduite chez
le rat avec l’exénatide à libération prolongée, une augmentation de l’incidence des adénomes et des
carcinomes à cellules C a été observée à des doses ≥ 2 fois supérieures à l’exposition systémique
humaine basée sur l’ASC. La pertinence clinique de ces résultats n’est actuellement pas connue.
Les études chez l’animal avec l’exénatide n’ont pas montré d’effet délétère sur la fertilité ; des doses
élevées d’exénatide ont entraîné des effets sur le squelette ainsi qu’une diminution de la croissance
fœtale et néonatale.
6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Véhicule
Triglycérides à chaîne moyenne
75
6.2 Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
6.3 Durée de conservation
3 ans
6.4 Précautions particulières de conservation
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Les stylos peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C avant
utilisation.
À conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de la lumière.
Les stylos doivent être conservés à plat.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
La suspension est conditionnée dans une cartouche en verre de type I de 2 mL, scellée à une extrémité
par une combinaison constituée d’une capsule et d’un joint en caoutchouc (bromobutyle) (capsule
jointée) et à l’autre extrémité par un piston en caoutchouc (bromobutyle). Le produit fini comprend la
cartouche contenant la suspension assemblée dans le stylo. Le stylo contient une aiguille intégrée.
Conditionnement de 4 stylos préremplis unidoses (BCise) et conditionnement multiple de 12
(3 conditionnements de 4) stylos préremplis unidoses (BCise).
Tous les conditionnements peuvent ne pas être commercialisés.
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Les stylos préremplis sont exclusivement à usage unique.
Les patients et les soignants doivent être formés par leur professionnel de santé.
Le stylo BCise doit être sorti du réfrigérateur et laissé à plat pendant au moins 15 minutes avant
l’injection. La suspension doit être mélangée en secouant vigoureusement pendant au moins
15 secondes. La suspension doit être inspectée visuellement avant l’utilisation. La suspension doit être
utilisée uniquement si elle est mélangée uniformément et si elle est de couleur blanche à blanc cassé et
trouble, sans médicament de couleur blanche au niveau des côtés ou des parties inférieure ou
supérieure de la fenêtre du stylo. Une fois que la suspension est complètement mélangée, les étapes de
préparation doivent être réalisées immédiatement et la suspension injectée par voie sous-cutanée.
Veuillez-vous reporter à la notice et au « Manuel d’utilisation » pour des informations
complémentaires sur la suspension et l’administration.
Il doit être indiqué au patient d’éliminer le stylo en respectant les règles de sécurité après chaque
injection.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
76
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/005-006
9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 17 juin 2011
Date du dernier renouvellement : 18 février 2016
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu
77
ANNEXE II
A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DES LOTS
B CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET
D’UTILISATION
C AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE
MISE SUR LE MARCHE
D CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE
ET EFFICACE DU MÉDICAMENT
78
A. FABRICANTS RESPONSABLES DE LA LIBERATION DES LOTS
Nom et adresse du fabricant responsable de la libération des lots
AstraZeneca AB
Gärtunavägen
SE-152 57 Södertälje
Suède
AstraZeneca UK Limited
Silk Road Business Park,
Macclesfield, Cheshire, SK 10 2NA
Royaume-Uni
Swords Laboratories T/A Lawrence Laboratories
Unit 12 Distribution Centre, Shannon Industrial Estate, Shannon, Co. Clare
Irlande
Le nom et l’adresse du fabricant responsable de la libération du lot concerné doivent figurer sur la
notice du médicament.
B. CONDITIONS OU RESTRICTIONS DE DELIVRANCE ET D’UTILISATION
Médicament soumis à prescription médicale.
C. AUTRES CONDITIONS ET OBLIGATIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR
LE MARCHE
Rapports périodiques actualisés de sécurité (PSURs)
Les exigences relatives à la soumission des PSURs pour ce médicament sont définies dans la liste des
dates de référence pour l’Union (liste EURD) prévue à l’article 107 quater, paragraphe 7, de la
directive 2001/83/CE et ses actualisations publiées sur le portail web européen des médicaments.
D. CONDITIONS OU RESTRICTIONS EN VUE D’UNE UTILISATION SÛRE ET
EFFICACE DU MÉDICAMENT
Plan de gestion des risques (PGR)
Le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché réalisera les activités et interventions requises
décrites dans le PGR adopté et présenté dans le Module 1.8.2 de l’autorisation de mise sur le marché,
ainsi que toutes actualisations ultérieures adoptées du PGR.
De plus, un PGR actualisé doit être soumis :
à la demande de l’Agence européenne des médicaments;
dès lors que le système de gestion des risques est modifié, notamment en cas de réception de
nouvelles informations pouvant entraîner un changement significatif du profil bénéfice/risque,
ou lorsqu’une étape importante (pharmacovigilance ou minimisation du risque) est franchie.
79
ANNEXE III
ETIQUETAGE ET NOTICE
80
A. ETIQUETAGE
81
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
ETUI de 4 kits unidoses
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
exénatide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 2 mg d’exénatide
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium, monohydraté
phosphate de disodium, heptahydra
eau pour injections
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
Chaque boîte contient 4 kits unidoses :
1 kit unidose contient :
1 flacon de 2 mg d’exénatide
1 seringue pré-remplie de 0,65 mL de solvant
1 adaptateur au flacon
2 aiguilles pour injection
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Suivre les instructions d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Voie sous-cutanée
Bydureon doit être injecté immédiatement après mise en suspension de la poudre dans le solvant.
Une fois par semaine.
6. MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE VUE ET DE PORTEE DES ENFANTS
82
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8. DATE DE PEREMPTION
EXP
9. PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Le kit peut être gardé jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant utilisation.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de le protéger de la lumière.
10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/696/001
13. NUMERO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
83
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
84
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT SECONDAIRE
ETUI INTERIEUR, conditionnement multiple de 3 x (4 kits unidose) sans blue box
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
exénatide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 2 mg d’exénatide.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium, monohydraté
phosphate de disodium, heptahydra
eau pour injections
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
Elément d’un emballage multiple de 3 x (4 kits unidoses). Ne pas vendre séparément.
Chaque boîte contient 4 kits unidoses :
1 kit unidose contient :
1 flacon de 2 mg d’exénatide
1 seringue pré-remplie de 0,65 mL de solvant
1 adaptateur au flacon
2 aiguilles pour injection
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Suivre les instructions d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Voie sous-cutanée
Bydureon doit être injecté immédiatement après mise en suspension de la poudre dans le solvant.
Une fois par semaine
85
6. MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE VUE ET DE PORTEE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8. DATE DE PEREMPTION
EXP
9. PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Le kit peut être gardé jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant utilisation.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de le protéger de la lumière.
10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/696/002
13. NUMERO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon
86
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
87
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
Etui pour conditionnement multiple de 3 x (4 kits unidoses) avec blue box
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
exénatide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque flacon contient 2 mg d’exénatide
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium, monohydraté
phosphate de disodium, heptahydra
eau pour injections
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
Emballage multiple de 3 x (4 kits unidoses). Ne pas vendre séparément.
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Suivre les instructions d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Voie sous-cutanée
Bydureon doit être injecté immédiatement après mise en suspension de la poudre dans le solvant.
Une fois par semaine.
6. MISE EN GARDE SPECIALE INDIQUANT QUE LE MEDICAMENT DOIT ETRE
CONSERVE HORS DE VUE ET DE PORTEE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
88
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPECIALE(S), SI NECESSAIRE
8. DATE DE PEREMPTION
EXP
9. PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
A conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Le kit peut être gardé jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant utilisation.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de le protéger de la lumière.
10. PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION DES MEDICAMENTS NON
UTILISES OU DES DECHETS PROVENANT DE CES MEDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EU/1/11/696/002
13. NUMERO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
89
PC
SN
NN
90
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DU FLACON
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Bydureon 2 mg poudre pour injection
exénatide
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PEREMPTION
EXP
4. NUMERO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
2 mg
6. AUTRES
AstraZeneca AB
91
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ETIQUETTE DU SOLVANT
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Solvant pour Bydureon
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PEREMPTION
EXP
4. NUMERO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITE
0,65 mL
6. AUTRES
AstraZeneca AB
92
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOITE (conditionnement de 4 stylos préremplis à dose unique)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
2. COMPOSITION EN PRINCIPE (S) ACTIF (S)
Chaque stylo prérempli contient 2 mg d’exénatide. Après suspension, la dose délivrée est de
2 mg/0,65 mL.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D, L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium monohydraté
phosphate de disodium heptahydra
eau pour préparations injectables
hydroxyde de sodium
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
4 stylos préremplis à dose unique
1 aiguille pour injection de rechange
5. MODE ET VOIE (S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Suivre les instructions d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Voie sous-cutanée
Exclusivement à usage unique
Bydureon doit être injecté immédiatement après mélange.
Une fois par semaine
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
93
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Les stylos préremplis peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans le conditionnement original afin de protéger le médicament de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMÉRO (S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/003
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
94
PC
SN
NN
95
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT INTERMEDIAIRE
ETUI INTERIEUR du conditionnement multiple de 3 × (4 stylos préremplis à dose unique)
sans blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
2. COMPOSITION EN PRINCIPE (S) ACTIF (S)
Chaque stylo prérempli contient 2 mg d’exénatide. Après mise en suspension, la dose délivrée est de
2 mg/0,65 mL.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D, L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium monohydraté
phosphate de disodium heptahydra
eau pour préparations injectables
hydroxyde de sodium
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
4 stylos préremplis à dose unique. Composant d’un conditionnement multiple, ne peut pas être vendu
séparément.
1 aiguille pour injection de rechange
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Suivre les instructions d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Voie sous-cutanée
Exclusivement à usage unique
Bydureon doit être injecté immédiatement après mélange.
Une fois par semaine
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
96
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE (S) MISE (S) EN GARDE SPÉCIALE (S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Les stylos préremplis peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans le conditionnement original afin de protéger de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMÉRO (S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
97
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
98
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
Boîte pour conditionnement multiple de 3 × (4 stylos préremplis à dose unique) - avec la Blue
Box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
2. COMPOSITION EN PRINCIPE (S) ACTIF (S)
Chaque stylo prérempli contient 2 mg d’exénatide. Après mise en suspension, la dose délivrée est de
2 mg/0,65 mL
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D, L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Solvant
carmellose sodique
chlorure de sodium
polysorbate 20
dihydrogéno-phosphate de sodium monohydraté
phosphate de disodium heptahydra
eau pour préparations injectables
hydroxyde de sodium
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
Conditionnement multiple : 12 (3 coffrets de 4) stylos préremplis à dose unique
5. MODE ET VOIE (S) D’ADMINISTRATION
Lire la notice avant utilisation.
Suivre les instructions d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Voie sous-cutanée
Exclusivement à usage unique
Bydureon doit être injecté immédiatement après mélange.
Une fois par semaine
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE PORTÉE ET DE VUE DES ENFANTS
99
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE (S) MISE (S) EN GARDE SPÉCIALE (S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Ne pas congeler.
Les stylos préremplis peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans le conditionnement original afin de protéger de la lumière.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMÉRO (S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/004
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
100
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
101
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DE LA POIGNÉE DU STYLO
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Bydureon 2 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
exénatide
SC
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2 mg
6. AUTRES
AstraZeneca AB
102
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTÉRIEUR
BOÎTE (CONDITIONNEMENT DE 4 STYLOS PRÉREMPLIS unidoses)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque stylo prérempli délivre une dose de 2 mg d’exénatide dans 0,85 mL.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Véhicule
Triglycérides à chaîne moyenne (TCM)
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
4 stylos préremplis unidoses (BCise)
BCise
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suivre le manuel d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Exclusivement à usage unique
Une fois par semaine
Bien secouer avant utilisation.
Bydureon doit être injecté immédiatement après mélange et préparation.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
103
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Les stylos préremplis peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de la lumière.
Les stylos préremplis doivent être conservés à plat.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMÉRO (S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/005
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon bcise
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
104
NN
105
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR LE CONDITIONNEMENT INTERMEDIAIRE
ETUI INTERIEUR du conditionnement multiple de 3 x (4 stylos préremplis unidoses) sans
blue box
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque stylo prérempli délivre une dose de 2 mg d’exénatide dans 0,85 mL.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Véhicule
Triglycérides à chaîne moyenne (TCM)
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
4 stylos préremplis unidoses (BCise). Composant d’un conditionnement multiple, ne peut pas être
vendu séparément.
BCise
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suivre le manuel d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Exclusivement à usage unique
Une fois par semaine
Bien secouer avant utilisation.
Bydureon doit être injecté immédiatement après mélange et préparation.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
106
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Les stylos préremplis peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de la lumière.
Les stylos préremplis doivent être conservés à plat.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMÉRO (S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/006
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon bcise
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
107
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
108
MENTIONS DEVANT FIGURER SUR L’EMBALLAGE EXTERIEUR
ETUI EXTERIEUR, CONDITIONNEMENT MULTIPLE DE 3 x (4 KITS UNIDOSE) AVEC
BLUE BOX
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
2. COMPOSITION EN SUBSTANCE(S) ACTIVE(S)
Chaque stylo prérempli délivre une dose de 2 mg d’exénatide dans 0,85 mL.
3. LISTE DES EXCIPIENTS
Excipients :
Poudre
poly (D,L-lactide-co-glycolide)
saccharose
Véhicule
Triglycérides à chaîne moyenne (TCM)
4. FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU
Suspension injectable à libération prolongée
Conditionnement multiple : 12 (3 conditionnements de 4) stylos préremplis unidoses (BCise).
BCise
5. MODE ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Suivre le manuel d’utilisation pour préparer et injecter votre dose.
Exclusivement à usage unique
Une fois par semaine
Bien secouer avant utilisation.
Bydureon doit être injecté immédiatement après mélange et préparation.
Lire la notice avant utilisation.
Voie sous-cutanée
6. MISE EN GARDE SPÉCIALE INDIQUANT QUE LE MÉDICAMENT DOIT ÊTRE
CONSERVÉ HORS DE VUE ET DE PORTÉE DES ENFANTS
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
109
7. AUTRE(S) MISE(S) EN GARDE SPÉCIALE(S), SI NÉCESSAIRE
8. DATE DE PÉREMPTION
EXP
9. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION
À conserver au réfrigérateur.
Les stylos préremplis peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de la lumière.
Les stylos préremplis doivent être conservés à plat.
10. PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D’ÉLIMINATION DES MÉDICAMENTS NON
UTILISÉS OU DES DÉCHETS PROVENANT DE CES MÉDICAMENTS S’IL Y A
LIEU
11. NOM ET ADRESSE DU TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHÉ
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
12. NUMÉRO (S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
EU/1/11/696/006
13. NUMÉRO DU LOT
Lot
14. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE
15. INDICATIONS D’UTILISATION
16. INFORMATIONS EN BRAILLE
bydureon bcise
17. IDENTIFIANT UNIQUE - CODE-BARRES 2D
code-barres 2D portant l'identifiant unique inclus.
110
18. IDENTIFIANT UNIQUE - DONNÉES LISIBLES PAR LES HUMAINS
PC
SN
NN
111
MENTIONS MINIMALES DEVANT FIGURER SUR LES PETITS CONDITIONNEMENTS
PRIMAIRES
ÉTIQUETTE DU STYLO PRÉREMPLI
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT ET VOIE(S) D’ADMINISTRATION
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
SC
BCise
2. MODE D’ADMINISTRATION
3. DATE DE PÉREMPTION
EXP
4. NUMÉRO DU LOT
Lot
5. CONTENU EN POIDS, VOLUME OU UNITÉ
2 mg
6. AUTRE
AstraZeneca AB
112
B. NOTICE
113
Notice : Information de l’utilisateur
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
exénatide
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien, ou votre
infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable
qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Dans cette notice :
1. Qu’est-ce que Bydureon et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bydureon
3. Comment utiliser Bydureon
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Bydureon
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Bydureon et dans quel cas est-il utilisé
Bydureon contient la substance active exénatide. C’est un médicament injectable utilisé pour
améliorer la glycémie (taux de sucres dans le sang) des patients adultes, des adolescents et des enfants
âgés de 10 ans et plus ayant un diabète de type 2.
Ce médicament doit être utilisé en association aux médicaments du diabète suivants : la metformine,
un sulfamide hypoglycémiant, une thiazolidinedione (l’association avec la thiazolidinedione n'a été
étudiée que chez les patients adultes), des inhibiteurs de SGLT2 et/ou une insuline à longue durée
d’action. Votre médecin vous a prescrit ce médicament en plus de ces autres traitements afin
d’améliorer votre glycémie. Continuez à suivre cependant votre régime alimentaire et votre
programme dactivité physique.
Vous avez un diabète parce que votre organisme ne produit plus suffisamment d’insuline pour
contrôler votre taux de sucre dans le sang ou parce que votre organisme n’est plus capable d’utiliser
correctement cette insuline. Ce médicament aide votre organisme à augmenter la production d’insuline
lorsque votre glycémie est élevée.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bydureon
N’utilisez jamais Bydureon
- si vous êtes allergique à l’exénatide ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et Précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète avant
d’utiliser Bydureon pour les points suivants :
- Si vous utilisez ce médicament en association avec un sulfamide hypoglycémiant, un épisode
d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) peut survenir. Testez régulièrement votre
taux de glucose sanguin. Demandez à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère spécialisé/e
114
dans le diabète si vous avez un doute sur le fait que vous prenez ou non un sulfamide
hypoglycémiant.
- Si vous avez un diabète de type 1 ou une acidocétose diabétique, ce médicament ne doit pas être
utilisé.
- Comment injecter ce médicament. Il doit être injecté sous la peau, et ne doit pas être injecté
dans une veine ou un muscle.
- Si vous avez de graves problèmes de vidange d’estomac (incluant gastroparésie) ou des
difficultés à digérer, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée. En effet, la
substance active de ce médicament ralentissant la vidange de l’estomac, les aliments y restent
plus longtemps.
- Si vous avez déjà eu une inflammation du pancréas (pancréatite) (voir rubrique 4).
- Si vous perdez du poids trop rapidement (plus d’1,5 kg par semaine), parlez-en à votre médecin
car cela peut causer des problèmes tels que des calculs biliaires.
- Si vous avez une maladie rénale grave ou si vous êtes sous dialyse, l’utilisation de ce
médicament n’est pas recommandée.
- Si vous savez que vous devez subir une intervention chirurgicale au cours de laquelle vous serez
sous anesthésie (sommeil), veuillez informer votre médecin de la prise de Bydureon.
Bydureon n’est pas une insuline et ne doit donc pas être utilisé comme substitut d’une insuline.
Enfants et adolescents
Bydureon peut être utilisé chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus. Aucune donnée
n’est disponible pour l’utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 10 ans.
Autres médicaments et Bydureon
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, en particulier :
- Les autres médicaments utilisés pour traiter le diabète de type 2, comme les médicaments
fonctionnant comme Bydureon (par exemple : liraglutide ou autres produits contenant de
l’exénatide), car prendre ces médicaments avec Bydureon n’est pas recommandé.
- Les médicaments utilisés pour fluidifier le sang (anticoagulants), comme la warfarine, car une
surveillance additionnelle des changements de l’INR (mesure de la fluidité du sang) sera
nécessaire durant l’initiation du traitement avec ce médicament.
- Un médicament contenant un sulfamide hypoglycémiant, car un faible taux de sucre dans le
sang (hypoglycémie) peut survenir si ce médicament est associé à Bydureon.
- Si vous utilisez de l’insuline, votre médecin vous expliquera comment réduire la dose d’insuline
et vous recommandera de surveiller plus régulièrement votre glycémie afin d’éviter de
développer une hyperglycémie (glycémie élevée) et une acidocétose diabétique (une
complication du diabète survenant lorsque l’organisme ne parvient pas à dégrader le glucose à
cause d’une insuffisance d’insuline).
Grossesse et allaitement
La survenue d’effets néfastes pour votre enfant avec ce médicament n’est pas connue, par conséquent
vous ne devez pas utiliser ce médicament pendant la grossesse et au moins 3 mois avant de planifier
une grossesse.
Le passage de l’exénatide dans le lait maternel n’est pas connu. Ce médicament ne doit pas être utilisé
chez les femmes qui allaitent.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez utiliser une contraception si vous pouvez potentiellement être enceinte pendant le
traitement par ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
115
L’utilisation de ce médicament en association à un sulfamide hypoglycémiant peut entraîner un
épisode d’hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang). L’hypoglycémie peut diminuer votre
capacité de concentration. Vous devez garder à lesprit ce problème dans toutes les situations où vous
pourriez mettre votre vie ou celles d’autres personnes en danger (par exemple, conduire un véhicule ou
utiliser des machines).
Informations importantes concernant certains composants de Bydureon
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, et peut donc être considéré
comme pratiquement « sans sodium ».
Bydureon contient des polysorbates
Ce médicament contient 0,67 mg de polysorbate 20 (E432) délivré au patient par dose. Les
polysorbates peuvent provoquer des réactions allergiques. Informez votre médecin si vous avez déjà
présenté/ votre enfant a déjà présenté une allergie.
3. Comment utiliser Bydureon
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin,
pharmacien ou infirmier/ière spécialisé/e dans le diabète. Vérifiez auprès de votre médecin,
pharmacien ou infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète en cas de doute.
Vous devez injecter ce médicament une fois par semaine, à n’importe quel moment de la journée, avec
ou sans repas.
Vous devez injecter ce médicament sous la peau (injection sous-cutanée) dans la cuisse, au niveau de
l’estomac (abdomen) ou dans l’arrière du bras. Ne l’injectez pas dans une veine ou un muscle.
Chaque semaine vous pouvez utiliser la même zone de votre corps. Assurez-vous de choisir un site
d’injection différent.
Ne jamais mélanger ensemble l’insuline et Bydureon dans la même injection. Si vous avez besoin de
vous administrer les deux au même moment, utilisez deux injections séparées. Vous pouvez effectuer
les deux injections dans la même zone de votre corps (par exemple, la zone au niveau de l’abdomen)
mais vous ne devez pas avoir les injections proches l’une de l’autre.
Testez régulièrement votre taux de glucose sanguin, il est particulièrement important de le faire si vous
utilisez un sulfamide hypoglycémiant.
Suivez les instructions du manuel d’utilisation fournies dans l’étui pour l’injection de Bydureon
Votre médecin ou votre infirmier/ère doit vous apprendre à injecter correctement ce médicament avant
de l’utiliser pour la première fois.
Avant de commencer, vérifiez que le liquide dans la seringue est limpide et sans particules. Après le
mélange, utilisez la suspension seulement si le mélange est blanc à blanc cassé et trouble. Si vous
voyez des amas de poudre sèche sur les côtés ou le fond du flacon, le médicament n’est PAS bien
mélangé. Secouez à nouveau vigoureusement jusqu’à ce que ce soit bien mélangé.
Vous devez injecter ce médicament immédiatement après le mélange de la poudre et du solvant.
Utilisez une nouvelle aiguille à chaque injection et jetez-la en toute sécurité après chaque injection tel
qu’indiqué par votre médecin ou votre infirmier/ère.
Si vous avez utilisé plus de Bydureon que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé plus de ce médicament que vous n’auriez dû, consultez votre médecin, car vous
pouvez avoir besoin dun traitement médical. Utiliser trop de ce médicament peut provoquer des
116
nausées, des vomissements, des sensations vertigineuses ou les symptômes d’un taux faible de sucre
dans le sang (voir rubrique 4).
Si vous oubliez d’utiliser Bydureon
Vous pouvez choisir le jour où vous planifiez de toujours faire votre injection de Bydureon.
Si vous oubliez une dose et qu’il reste au moins 3 jours avant votre prochaine dose, prenez la dose
oubliée dès que possible. Pour votre prochaine injection, vous pouvez reprendre votre jour établi
d’injection.
Si vous oubliez une dose et qu’il ne reste que 1 ou 2 jours avant votre prochaine dose, ne prenez pas la
dose oubliée et prenez la suivante comme d’habitude, le jour prévu. Vous pouvez également changer
votre jour d’injection choisi, tant que votre dernière dose a été administrée au moins 3 jours avant.
Ne prenez pas deux doses de Bydureon à moins de 3 jours d’intervalle.
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir pris la dose complète de Bydureon
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir pris la totalité de votre dose, n’injectez pas une autre dose de ce
médicament, prenez-la simplement comme prévu la semaine suivante.
Si vous arrêtez d’utiliser Bydureon
Veuillez consulter votre médecin avant d’arrêter d’utiliser ce médicament. Votre taux de sucre dans le
sang peut être affecté si vous arrêtez de prendre ce médicament.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Des réactions allergiques graves (réactions anaphylactiques) ont été rapportées rarement (pouvant
affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000).
Consultez votre médecin immédiatement si vous ressentez un des symptômes suivants :
Gonflement du visage, de la langue ou de la gorge (angioedème)
Hypersensibilité (éruptions cutanées, démangeaisons et gonflement rapide des tissus du cou, du
visage, de la bouche ou de la gorge)
Difficultés à avaler
Urticaire et difficultés à respirer
Des cas d’inflammation du pancréas (pancréatite) ont été rapportés peu fréquemment (pouvant
affecter jusqu’à 1 personne sur 100) chez des patients recevant ce médicament. Une pancréatite peut
être une affection médicale grave, mettant potentiellement en jeu le pronostic vital.
Parlez-en à votre médecin si vous avez eu une pancréatite, des calculs biliaires, si vous avez été
alcoolique ou si vous avez eu des taux de triglycérides très élevés. Que vous preniez ce
médicament ou non, ces affections médicales peuvent augmenter le risque que vous soyez
atteint d’une pancréatite, ou d’en être atteint une nouvelle fois.
ARRETEZ de prendre ce médicament et contactez immédiatement votre médecin si vous
ressentez des douleurs importantes et persistantes au niveau de l’estomac, avec ou sans
vomissements, parce que vous pouvez avoir une inflammation du pancréas (pancréatite).
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’un patient sur 10) :
117
nausées (les nausées sont plus fréquentes lorsqu’il s’agit de la première utilisation de ce
médicament mais diminuent avec le temps chez la plupart des patients)
diarrhées
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec un médicament
contenant un sulfamide hypoglycémiant
Lorsque ce médicament est utilisé en association avec un médicament contenant un sulfamide
hypoglycémiant, des épisodes d’hypoglycémie (diminution du taux de sucre dans le sang) d’intensité
généralement légère à modérée peuvent survenir. Il peut être nécessaire de diminuer la dose du
sulfamide hypoglycémiant pendant que vous utilisez ce médicament. Les signes et symptômes dune
hypoglycémie peuvent se traduire par des maux de tête, une somnolence, une faiblesse, des sensations
de vertige, une confusion, une irritabilité, une sensation de faim, des palpitations, une transpiration, et
un sentiment de nervosité. Votre médecin vous dira comment traiter cet épisode d’hypoglycémie.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à un patient sur 10) :
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec une insuline
sensations de vertige
maux de tête
vomissements
perte d’énergie et de force
fatigue
constipation
douleur abdominale (au niveau du ventre)
ballonnements
indigestion
flatulences (gaz)
brûlures d’estomac
diminution de l’appétit
Ce médicament peut diminuer votre appétit, la quantité de nourriture que vous mangez et votre poids.
Parlez-en à votre médecin si vous perdez du poids trop rapidement (plus d’1,5 kg par semaine) car cela
peut causer des problèmes tels que des calculs biliaires.
réactions au site d’injection
Si vous présentez une réaction au site d’injection (rougeur, éruption cutanée ou démangeaisons), vous
pouvez demander à votre médecin quelque chose pour en soulager les signes et symptômes. Vous
pourriez observer ou sentir une petite bosse sous la peau après votre injection, celle-ci doit disparaitre
après 4 à 8 semaines. Vous ne devez pas arrêter votre traitement.
Effets indésirables peu fréquents :
diminution de la fonction rénale
déshydratation, parfois avec une diminution de la fonction rénale
obstruction intestinale (blocage au niveau des intestins)
rots
goût inhabituel dans la bouche
augmentation des sueurs
chute de cheveux
envie de dormir
un retard de la vidange gastrique
inflammation de la vésicule biliaire
calculs biliaires
Effets indésirables rares :
sensation de nervosité
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
118
Par ailleurs, d’autres effets indésirables ont été rapportés :
saignements ou ecchymoses plus facilement qu’en temps normal dus à un faible niveau de
plaquettes sanguines.
des modifications de l’INR (mesure de la coagulation du sang) ont été rapportées en
association à la warfarine.
des réactions cutanées au site d’injection ont été rapportées suite à l’injection de l’exénatide.
Cela comprend : cavité contenant du pus (abcès) et gonflée, ou une zone cutanée rouge
devenue chaude et sensible (cellulite).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, pharmacien ou
infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas
mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le
système national de déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous
contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Bydureon
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée après EXP sur l’étiquette et la
boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Ne pas congeler.
Le kit peut être gardé jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant utilisation.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de protéger de la lumière.
Tout kit de Bydureon qui a été congelé doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Bydureon
- La substance active est l’exénatide. Chaque flacon contient 2 mg d’exénatide.
- Les autres composants sont :
- Dans la poudre : le poly (D,L-lactide-co-glycolide) et le saccharose.
- Dans le solvant : carmellose sodique, chlorure de sodium, polysorbate 20, dihydrogéno-
phosphate de sodium monohydraté, phosphate de disodium heptahydraté et eau pour
préparations injectables.
Comment se présente Bydureon et contenu de l’emballage extérieur
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
La poudre est blanche à blanc cassé et le solvant est une solution limpide, d’incolore à jaune pâle ou
brun pâle.
Chaque kit unidose est constitué d’un flacon contenant 2 mg de poudre d’exénatide, d’une seringue
pré-remplie contenant 0,65 mL de solvant, d’un adaptateur au flacon, et de deux aiguilles, dont une de
rechange.
Ce médicament est disponible en conditionnements de 4 kits unidoses et de 3 boîtes de 4 kits unidoses.
Tous les conditionnements peuvent ne pas être commercialisés.
119
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
Fabricant
AstraZeneca UK Limited
Silk Road Business Park,
Macclesfield, Cheshire, SK 10 2NA
Royaume-Uni
Swords Laboratories T/A Lawrence Laboratories
Unit 12 Distribution Centre, Shannon Industrial Estate, Shannon, Co. Clare
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
AstraZeneca S.A./N.V.
Tel: +32 2 370 48 11
Lietuva
UAB AstraZeneca Lietuva
Tel: +370 5 2660550
България
АстраЗенека България ЕООД
Тел.: +359 (2) 44 55 000
Luxembourg/Luxemburg
AstraZeneca S.A./N.V.
Tél/Tel: +32 2 370 48 11
Česká republika
AstraZeneca Czech Republic s.r.o.
Tel: +420 222 807 111
Magyarország
AstraZeneca Kft.
Tel.: +36 1 883 6500
Danmark
AstraZeneca A/S
Tlf: +45 43 66 64 62
Malta
Associated Drug Co. Ltd
Tel: +356 2277 8000
Deutschland
AstraZeneca GmbH
Tel: +49 40 809034100
Nederland
AstraZeneca BV
Tel: +31 85 808 9900
Eesti
AstraZeneca
Tel: +372 6549 600
Norge
AstraZeneca AS
Tlf: +47 21 00 64 00
Ελλάδα
AstraZeneca A.E.
Τηλ: +30 210 6871500
Österreich
AstraZeneca Österreich GmbH
Tel: +43 1 711 31 0
España
AstraZeneca Farmacéutica Spain, S.A.
Tel: +34 91 301 91 00
Polska
AstraZeneca Pharma Poland Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 245 73 00
France
AstraZeneca
Tél: +33 1 41 29 40 00
Portugal
AstraZeneca Produtos Farmacêuticos, Lda.
Tel: +351 21 434 61 00
Hrvatska
AstraZeneca d.o.o.
Tel: +385 1 4628 000
România
AstraZeneca Pharma SRL
Tel: +40 21 317 60 41
120
Ireland
AstraZeneca Pharmaceuticals (Ireland) DAC
Tel: +353 1609 7100
Slovenija
AstraZeneca UK Limited
Tel: +386 1 51 35 600
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Slovenská republika
AstraZeneca AB, o.z.
Tel: +421 2 5737 7777
Italia
AstraZeneca S.p.A.
Tel: +39 02 00704500
Suomi/Finland
AstraZeneca Oy
Puh/Tel: +358 10 23 010
Κύπρος
Αλέκτωρ Φαρµακευτική Λτδ
Τηλ: +357 22490305
Sverige
AstraZeneca AB
Tel: +46 8 553 26 000
Latvija
SIA AstraZeneca Latvija
Tel: +371 67377100
United Kingdom (Northern Ireland)
AstraZeneca UK Ltd
Tel: +44 1582 836 836
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’informations
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
121
Notice : Information de l’utilisateur
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en stylo
prérempli
exénatide
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien, ou votre
infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable
qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Dans cette notice :
1. Qu’est-ce que Bydureon et dans quel cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bydureon
3. Comment utiliser Bydureon
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Bydureon
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Bydureon et dans quel cas est-il utilisé
Bydureon contient la substance active exénatide. C’est un médicament injectable utilisé pour
améliorer la glycémie (taux de sucres dans le sang) des patients adultes, des adolescents et des enfants
âgés de 10 ans et plus ayant un diabète de type 2.
Ce médicament doit être utilisé en association avec les médicaments du diabète suivants : la
metformine, un sulfamide hypoglycémiant, une thiazolidinedione (l’association avec la
thiazolidinedione n'a été étudiée que chez les patients adultes), des inhibiteurs de SGLT2 et/ou une
insuline à longue durée d’action. Votre médecin vous a prescrit ce médicament en plus de ces autres
traitements afin d’améliorer votre glycémie. Continuez à suivre cependant votre régime alimentaire et
votre programme dactivité physique.
Vous avez un diabète parce que votre organisme ne produit plus suffisamment d’insuline pour
contrôler votre taux de sucre dans le sang ou parce que votre organisme n’est plus capable d’utiliser
correctement cette insuline. Ce médicament aide votre organisme à augmenter la production d’insuline
lorsque votre glycémie est élevée.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bydureon
N’utilisez jamais Bydureon
- si vous êtes allergique à l’exénatide ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et Précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète avant
d’utiliser Bydureon pour les points suivants :
- Si vous utilisez ce médicament en association avec un sulfamide hypoglycémiant, un épisode
d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) peut survenir. Testez régulièrement votre
122
taux de glucose sanguin. Demandez à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère spécialisé/e
dans le diabète si vous avez un doute sur le fait que vous prenez ou non un sulfamide
hypoglycémiant.
- Si vous avez un diabète de type 1 ou une acidocétose diabétique, ce médicament ne doit pas être
utilisé.
- Comment injecter ce médicament. Il doit être injecté uniquement sous la peau, et ne doit pas
être injecté dans une veine ou un muscle.
- Si vous avez de graves problèmes de vidange d’estomac (incluant gastroparésie) ou des
difficultés à digérer, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée. En effet, la
substance active de ce médicament ralentissant la vidange de l’estomac, les aliments y restent
plus longtemps.
- Si vous avez déjà eu une inflammation du pancréas (pancréatite) (voir rubrique 4).
- Si vous perdez du poids trop rapidement (plus d’1,5 kg par semaine), parlez-en à votre médecin
car cela peut causer des problèmes tels que des calculs biliaires.
- Si vous avez une maladie rénale grave ou si vous êtes sous dialyse, l’utilisation de ce
médicament n’est pas recommandée.
- Si vous savez que vous devez subir une intervention chirurgicale au cours de laquelle vous serez
sous anesthésie (sommeil), veuillez informer votre médecin de la prise de Bydureon.
Bydureon n’est pas une insuline et ne doit donc pas être utilisé comme substitut d’une insuline.
Enfants et adolescents
Bydureon peut être utilisé chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus. Aucune donnée
n’est disponible pour l’utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 10 ans.
Autres médicaments et Bydureon
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament, en particulier :
- Les médicaments utilisés pour traiter le diabète de type 2, comme les médicaments fonctionnant
comme Bydureon (par exemple : liraglutide ou autres produits contenant de l’exénatide), car
prendre ces médicaments avec Bydureon n’est pas recommandé.
- Les médicaments utilisés pour fluidifier le sang (anticoagulants), comme la Warfarine, car une
surveillance additionnelle des changements de l’INR (mesure de la fluidité du sang) sera
nécessaire durant l’initiation du traitement avec ce médicament.
- Un médicament contenant un sulfamide hypoglycémiant, car un faible taux de sucre dans le
sang (une hypoglycémie) peut survenir si ce médicament est associé à Bydureon
- Si vous utilisez de l’insuline, votre médecin vous expliquera comment réduire la dose d’insuline
et vous recommandera de surveiller plus régulièrement votre glycémie afin d’éviter de
développer une hyperglycémie (glycémie élevée) et une acidocétose diabétique (une
complication du diabète survenant lorsque l’organisme ne parvient pas à dégrader le glucose à
cause d’une insuffisance d’insuline).
Grossesse et allaitement
La survenue d’effets néfastes pour votre enfant avec ce médicament n’est pas connue, par conséquent
vous ne devez pas l’utiliser pendant la grossesse et au moins 3 mois avant de planifier une grossesse.
Le passage de l’exénatide dans le lait maternel n’est pas connu. Ce médicament ne doit pas être utilisé
chez les femmes qui allaitent.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez utiliser une contraception si vous pouvez potentiellement être enceinte pendant le
traitement par ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
123
L’utilisation de ce médicament en association à un sulfamide hypoglycémiant peut entraîner un
épisode d’hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang). L’hypoglycémie peut diminuer votre
capacité de concentration. Vous devez garder à lesprit ce problème dans toutes les situations où vous
pourriez mettre votre vie ou celles d’autres personnes en danger (par exemple, conduire un véhicule ou
utiliser des machines).
Informations importantes concernant certains composants de Bydureon
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, et peut donc être considéré
comme pratiquement « sans sodium ».
Bydureon contient des polysorbates
Ce médicament contient 0,63 mg de polysorbate 20 (E432) délivré au patient par dose. Les
polysorbates peuvent provoquer des réactions allergiques. Informez votre médecin si vous avez déjà
présenté/ votre enfant a déjà présenté une allergie.
3. Comment utiliser Bydureon
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin,
pharmacien ou infirmier/ière spécialisé/e dans le diabète. Vérifiez auprès de votre médecin,
pharmacien ou infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète en cas de doute.
Vous devez injecter ce médicament une fois par semaine, à n’importe quel moment de la journée, avec
ou sans repas.
Vous devez injecter ce médicament sous la peau (injection sous-cutanée) dans la cuisse, au niveau de
l’estomac (abdomen) ou dans l’arrière du bras. Ne l’injectez pas dans une veine ou un muscle.
Chaque semaine vous pouvez utiliser la même zone de votre corps. Assurez-vous de choisir un site
d’injection différent.
Ne jamais mélanger ensemble l’insuline et Bydureon dans la même injection. Si vous avez besoin de
vous administrer les deux au même moment, utilisez deux injections séparées. Vous pouvez effectuer
les deux injections dans la même zone de votre corps (par exemple, la zone au niveau de l’abdomen)
mais vous ne devez pas avoir les injections proches l’une de l’autre.
Testez régulièrement votre taux de glucose sanguin, il est particulièrement important de le faire si vous
utilisez un sulfamide hypoglycémiant.
Suivez les instructions du manuel d’utilisation fournies dans l’étui pour l’injection de Bydureon
Votre docteur ou infirmier/ère doit vous apprendre à injecter correctement ce médicament avant de
l’utiliser pour la première fois.
Sortez un stylo du réfrigérateur et laissez-le à température ambiante pendant au moins 15 minutes.
Avant de commencer, vérifiez que le liquide dans le stylo est limpide et sans particules. Après avoir
mélangé le liquide avec la poudre, utilisez la suspension seulement si le mélange est blanc à blanc
cassé et trouble. Si vous voyez des amas de poudre sèche sur les côtés du stylo, le médicament n’est
PAS bien mélangé. Tapez à nouveau vigoureusement jusqu’à ce que ce soit bien mélangé.
Vous devez injecter ce médicament immédiatement après le mélange de la poudre et du solvant.
Utilisez un nouveau stylo à chaque injection. Vous devez vous débarrasser du stylo en toute sécurité,
avec l’aiguille toujours attachée, après utilisation, tel qu’indiqué par votre docteur ou votre
infirmier/ère.
Si vous avez utilisé plus de Bydureon que vous n’auriez dû
124
Si vous avez utilisé plus de ce médicament que vous n’auriez dû, consultez votre médecin, car vous
pouvez avoir besoin dun traitement médical. Utiliser trop de ce médicament peut provoquer des
nausées, des vomissements, des étourdissements ou les symptômes d’un taux faible de sucre dans le
sang (voir rubrique 4).
Si vous oubliez d’utiliser Bydureon
Vous pouvez choisir le jour où vous planifiez de toujours faire votre injection de Bydureon.
Si vous oubliez une dose et qu’il reste au moins 3 jours avant votre prochaine dose, prenez la dose
oubliée dès que possible. Pour votre prochaine injection, vous pouvez reprendre votre jour établi
d’injection.
Si vous oubliez une dose et qu’il ne reste que 1 ou 2 jours avant votre prochaine dose, ne prenez pas la
dose oubliée et prenez la suivante comme d’habitude, le jour prévu. Vous pouvez également changer
votre jour d’injection choisi, tant que votre dernière dose a été administrée au moins 3 jours avant.
Ne prenez pas deux doses de Bydureon à moins de 3 jours d’intervalle.
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir pris la dose complète de Bydureon
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir pris la totalité de votre dose, n’injectez pas une autre dose de ce
médicament, prenez-la simplement comme prévu la semaine suivante.
Si vous arrêtez d’utiliser Bydureon
Veuillez consulter votre médecin avant d’arrêter d’utiliser ce médicament. Votre taux de sucre dans le
sang peut être affecté si vous arrêtez de prendre ce médicament.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Des réactions allergiques graves (réactions anaphylactiques) ont été rapportées rarement (pouvant
affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000).
Consultez votre médecin immédiatement si vous ressentez un des symptômes suivants :
Gonflement du visage, de la langue ou de la gorge (angioedème)
Hypersensibilité (éruptions cutanées, démangeaisons et gonflement rapide des tissus du cou, du
visage, de la bouche ou de la gorge)
Difficultés à avaler
Urticaire et difficultés à respirer
Des cas d’inflammation du pancréas (pancréatite) ont été rapportés peu fréquemment (pouvant
affecter jusqu’à 1 personne sur 100) chez des patients recevant ce médicament. Une pancréatite peut
être une affection médicale grave, mettant potentiellement en jeu le pronostic vital.
Parlez-en à votre médecin si vous avez eu une pancréatite, des calculs biliaires, si vous avez été
alcoolique ou si vous avez eu des taux de triglycérides très élevés. Que vous preniez ce
médicament ou non, ces affections médicales peuvent augmenter le risque que vous soyez
atteint d’une pancréatite, ou d’en être atteint une nouvelle fois.
ARRETEZ de prendre ce médicament et contactez immédiatement votre médecin si vous
ressentez des douleurs importantes et persistantes au niveau de l’estomac, avec ou sans
vomissements, parce que vous pouvez avoir une inflammation du pancréas (pancréatite).
125
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’un patient sur 10) :
nausées (les nausées sont plus fréquentes lorsqu’il s’agit de la première utilisation de ce
médicament mais diminuent avec le temps chez la plupart des patients)
diarrhées
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec un médicament
contenant un sulfamide hypoglycémiant
Lorsque ce médicament est utilisé en association avec un médicament contenant un sulfamide
hypoglycémiant, des épisodes d’hypoglycémie (diminution du taux de sucre dans le sang) d’intensité
généralement légère à modérée peuvent survenir. Il peut être nécessaire de diminuer la dose du
sulfamide hypoglycémiant pendant que vous utilisez ce médicament. Les signes et symptômes dune
hypoglycémie peuvent se traduire par des maux de tête, une somnolence, une faiblesse, des sensations
de vertige, une confusion, une irritabilité, une sensation de faim, des palpitations, une transpiration, et
un sentiment de nervosité. Votre médecin vous dira comment traiter cet épisode d’hypoglycémie.
Effets indésirables fréquents de Bydureon (pouvant affecter jusqu’à un patient sur 10) :
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec une insuline
sensations de vertige
maux de tête
vomissements
perte d’énergie et de force
fatigue
constipation
douleur abdominale (au niveau du ventre)
ballonnements
indigestion
flatulences (gaz)
brûlures d’estomac
diminution de l’appétit
Ce médicament peut diminuer votre appétit, la quantité de nourriture que vous mangez et votre poids.
Parlez-en à votre médecin si vous perdez du poids trop rapidement (plus d’1,5 kg par semaine) car cela
peut causer des problèmes tels que des calculs biliaires.
réactions au site d’injection
Si vous présentez une réaction au site d’injection (rougeur, éruption cutanée ou démangeaisons), vous
pouvez demander à votre médecin quelque chose pour en soulager les signes et symptômes. Vous
pourriez observer ou sentir une petite bosse sous la peau après votre injection, celle-ci doit disparaitre
après 4 à 8 semaines. Vous ne devez pas arrêter votre traitement.
Effets indésirables peu fréquents :
diminution de la fonction rénale
déshydratation, parfois associée à une diminution de la fonction rénale
obstruction intestinale (blocage au niveau des intestins)
rots
goût inhabituel dans la bouche
augmentation des sueurs
chute de cheveux
envie de dormir
un retard de la vidange gastrique
inflammation de la vésicule biliaire
calculs biliaires
Effets indésirables rares :
sensation de nervosité
126
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Par ailleurs, d’autres effets indésirables ont été rapportés :
saignements ou ecchymoses plus facilement qu’en temps normal dus à un faible niveau de
plaquettes sanguines.
modifications d’INR (mesure de la coagulation du sang) ont été rapportées en association à la
warfarine.
réactions cutanées au site d’injection ont été rapportées suite à l’injection de l’exénatide. Cela
comprend : cavité contenant du pus (abcès) et gonflée, ou une zone cutanée rouge devenue
chaude et sensible (cellulite).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, pharmacien ou
infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas
mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le
système national de déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous
contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Bydureon
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée après EXP sur l’étiquette et la
boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Ne pas congeler.
Le stylo peut être gardé jusqu’à 4 semaines à une température ne dépassant pas 30 °C avant utilisation.
A conserver dans l’emballage extérieur d'origine afin de protéger de la lumière.
Tout stylo Bydureon qui a été congelé doit être jeté.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Bydureon
- La substance active est l’exénatide. Chaque stylo prérempli contient 2 mg d’exénatide. Après
mise en suspension, la dose délivrée est de 2 mg dans 0,65 mL.
- Les autres composants sont :
- Dans la poudre : le poly (D,L-lactide-co-glycolide) et le saccharose.
- Dans le solvant : carmellose sodique, chlorure de sodium, polysorbate 20, dihydrogéno-
phosphate de sodium monohydraté, phosphate de disodium heptahydraté, eau pour préparations
injectables et hydroxyde de sodium (pour l’ajustement du pH).
Ce que contient Bydureon et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous la forme d’une poudre et d’un solvant (liquide) pour suspension pour
injection dans un stylo prérempli. La poudre (2 mg) dans une chambre est blanche à blanc cassé et le
solvant (0,65 mL) dans l’autre chambre, est une solution limpide, d’incolore à jaune pâle ou brun pâle.
Chaque stylo prérempli à dose unique est muni d’une aiguille spécifique. Chaque boîte contient
également une aiguille de rechange.
127
Ce médicament est disponible en conditionnement de 4 stylos préremplis à dose unique et un
conditionnement multiple contenant 12 stylos préremplis à dose unique (3 coffrets de 4). Tous les
conditionnements peuvent ne pas être commercialisés.
Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
Fabricant
AstraZeneca AB
Gärtunavägen
SE-152 57 Södertälje
Suède
AstraZeneca UK Limited
Silk Road Business Park,
Macclesfield, Cheshire, SK 10 2NA
Royaume-Uni
Swords Laboratories T/A Lawrence Laboratories
Unit 12 Distribution Centre, Shannon Industrial Estate, Shannon, Co. Clare
Irlande
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
AstraZeneca S.A./N.V.
Tel: +32 2 370 48 11
Lietuva
UAB AstraZeneca Lietuva
Tel: +370 5 2660550
България
АстраЗенека България ЕООД
Тел.: +359 (2) 44 55 000
Luxembourg/Luxemburg
AstraZeneca S.A./N.V.
Tél/Tel: +32 2 370 48 11
Česká republika
AstraZeneca Czech Republic s.r.o.
Tel: +420 222 807 111
Magyarország
AstraZeneca Kft.
Tel.: +36 1 883 6500
Danmark
AstraZeneca A/S
Tlf: +45 43 66 64 62
Malta
Associated Drug Co. Ltd
Tel: +356 2277 8000
Deutschland
AstraZeneca GmbH
Tel: +49 40 809034100
Nederland
AstraZeneca BV
Tel: +31 85 808 9900
Eesti
AstraZeneca
Tel: +372 6549 600
Norge
AstraZeneca AS
Tlf: +47 21 00 64 00
Ελλάδα
AstraZeneca A.E.
Τηλ: +30 210 6871500
Österreich
AstraZeneca Österreich GmbH
Tel: +43 1 711 31 0
España
AstraZeneca Farmacéutica Spain, S.A.
Polska
AstraZeneca Pharma Poland Sp. z o.o.
128
Tel: +34 91 301 91 00
Tel.: +48 22 245 73 00
France
AstraZeneca
Tél: +33 1 41 29 40 00
Portugal
AstraZeneca Produtos Farmacêuticos, Lda.
Tel: +351 21 434 61 00
Hrvatska
AstraZeneca d.o.o.
Tel: +385 1 4628 000
România
AstraZeneca Pharma SRL
Tel: +40 21 317 60 41
Ireland
AstraZeneca Pharmaceuticals (Ireland) DAC
Tel: +353 1609 7100
Slovenija
AstraZeneca UK Limited
Tel: +386 1 51 35 600
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Slovenská republika
AstraZeneca AB, o.z.
Tel: +421 2 5737 7777
Italia
AstraZeneca S.p.A.
Tel: +39 02 00704500
Suomi/Finland
AstraZeneca Oy
Puh/Tel: +358 10 23 010
Κύπρος
Αλέκτωρ Φαρµακευτική Λτδ
Τηλ: +357 22490305
Sverige
AstraZeneca AB
Tel: +46 8 553 26 000
Latvija
SIA AstraZeneca Latvija
Tel: +371 67377100
United Kingdom (Northern Ireland)
AstraZeneca UK Ltd
Tel: +44 1582 836 836
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
129
Notice : Information de l’utilisateur
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament, car elle contient des
informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien, ou votre
infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre
pharmacien ou à votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Ceci s’applique aussi à tout
effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice
1. Qu’est-ce que Bydureon et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bydureon
3. Comment utiliser Bydureon
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver Bydureon
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Bydureon et dans quels cas est-il utilisé
Bydureon contient la substance active exénatide. C’est un médicament injectable utilisé pour
améliorer le contrôle de la glycémie (taux de sucre dans le sang) chez les patients adultes, les
adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus ayant un diabète de type 2.
Ce médicament est utilisé en association avec les médicaments antidiabétiques suivants : la
metformine, un sulfamide hypoglycémiant, une thiazolidinedione (l’association avec la
thiazolidinedione n'a été étudiée que chez les patients adultes), des inhibiteurs de SGLT2 et/ou une
insuline à longue durée d’action. Votre médecin vous a prescrit ce médicament en plus de ces autres
traitements afin d’améliorer le contrôle de votre glycémie. Continuez cependant à suivre votre régime
alimentaire adapté et votre programme dactivité physique.
Vous avez un diabète parce que votre organisme ne produit plus suffisamment d’insuline pour
contrôler votre taux de sucre dans le sang ou parce que votre organisme n’est plus capable d’utiliser
correctement cette insuline. Ce médicament aide votre organisme à augmenter la production d’insuline
lorsque votre glycémie est élevée.
2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser Bydureon
N’utilisez jamais Bydureon :
- si vous êtes allergique à l’exénatide ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament (mentionnés dans la rubrique 6).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère spécialisé/e dans le
diabète avant d’utiliser Bydureon pour les points suivants :
- Si vous utilisez ce médicament en association avec un sulfamide hypoglycémiant, un épisode
d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) peut survenir. Testez régulièrement votre
taux de glucose sanguin. Demandez à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre
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infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète si vous avez un doute sur le fait que vous prenez ou
non un sulfamide hypoglycémiant.
- Si vous avez un diabète de type 1 ou une acidocétose diabétique, ce médicament ne doit pas être
utilisé.
- Comment injecter ce médicament. Il doit être injecté uniquement sous la peau et ne doit pas être
injecté dans une veine ou un muscle.
- Si vous avez de graves problèmes de vidange d’estomac (incluant gastroparésie) ou des
difficultés à digérer, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée. En effet, la
substance active de ce médicament ralentissant la vidange de l’estomac, les aliments y restent
plus longtemps.
- Si vous avez déjà eu une inflammation du pancréas (pancréatite) (voir rubrique 4).
- Si vous perdez du poids trop rapidement (plus d’1,5 kg par semaine), parlez-en à votre médecin,
car cela peut causer des problèmes tels que des calculs biliaires.
- Si vous avez une maladie rénale grave ou si vous êtes sous dialyse, l’utilisation de ce
médicament n’est pas recommandée.
- Si vous savez que vous devez subir une intervention chirurgicale au cours de laquelle vous serez
sous anesthésie (sommeil), veuillez informer votre médecin de la prise de Bydureon.
Bydureon n’est pas une insuline et ne doit donc pas être utilisé comme substitut d’une insuline.
Enfants et adolescents
Bydureon peut être utilisé chez les adolescents et les enfants âgés de 10 ans et plus. Aucune donnée
n’est disponible pour l’utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 10 ans.
Autres médicaments et Bydureon
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre
tout autre médicament, en particulier :
- Les autres médicaments utilisés pour traiter le diabète de type 2, comme ceux fonctionnant de la
même manière que Bydureon (par exemple : liraglutide ou autres produits contenant de
l’exénatide), car prendre ces médicaments avec Bydureon n’est pas recommandé.
- Les médicaments utilisés pour fluidifier le sang (anticoagulants), comme la warfarine, car une
surveillance additionnelle des changements de l’INR (mesure de la fluidité du sang) sera
nécessaire durant l’initiation du traitement avec ce médicament.
- Un médicament contenant un sulfamide hypoglycémiant, car une hypoglycémie (faible taux de
sucre dans le sang) peut survenir si ce médicament est associé à Bydureon.
- Si vous utilisez de l’insuline, votre médecin vous expliquera comment réduire la dose d’insuline
et vous recommandera de surveiller plus régulièrement votre glycémie afin d’éviter de
développer une hyperglycémie (glycémie élevée) et une acidocétose diabétique (une
complication du diabète survenant lorsque l’organisme ne parvient pas à dégrader le glucose à
cause d’une insuffisance d’insuline).
Grossesse et allaitement
On ne sait pas si ce médicament peut être nocif pour votre enfant à naître, donc vous ne devez pas
l’utiliser pendant la grossesse et au moins 3 mois avant une grossesse planifiée.
On ne sait pas si l’exénatide passe dans le lait maternel. Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les
femmes qui allaitent.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Vous devez utiliser une contraception si vous pouvez potentiellement être enceinte pendant le
traitement par ce médicament.
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Conduite de véhicules et utilisation de machines
L’utilisation de ce médicament en association à un sulfamide hypoglycémiant peut entraîner un
épisode d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). L’hypoglycémie peut diminuer votre
capacité de concentration. Vous devez garder à lesprit ce problème dans toutes les situations où vous
pourriez mettre votre vie ou celles d’autres personnes en danger (par exemple, conduire un véhicule ou
utiliser des machines).
3. Comment utiliser Bydureon
BCise est le nom du dispositif stylo prérempli utilisé pour injecter votre médicament Bydureon.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin, de
votre pharmacien ou de votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Vérifiez auprès de votre
médecin, de votre pharmacien ou de votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète en cas de doute.
Vous devez injecter ce médicament une fois par semaine, à n’importe quel moment de la journée, avec
ou sans repas.
Vous devez injecter ce médicament sous la peau (injection sous-cutanée) dans la cuisse, au niveau de
lestomac (abdomen) ou à l’arrière du bras. Ne l’injectez pas dans une veine ou un muscle.
Chaque semaine vous pouvez utiliser la même zone de votre corps. Assurez-vous de choisir un site
d’injection différent dans cette zone.
Testez régulièrement votre taux de glucose sanguin ; il est particulièrement important de le faire si
vous utilisez également un sulfamide hypoglycémiant.
Suivez le « Manuel d’utilisation » fourni dans la boîte pour injecter Bydureon BCise
Votre médecin ou votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète doit vous apprendre à injecter
correctement ce médicament avant de l’utiliser pour la première fois.
Sortez un stylo du réfrigérateur et laissez-le à plat pendant au moins 15 minutes. Mélangez la
suspension en secouant vigoureusement pendant au moins 15 secondes. Utilisez la suspension
seulement si elle est mélangée uniformément et si elle est de couleur blanche à blanc cassé et trouble.
Si vous voyez du médicament de couleur blanche au niveau des côtés ou des parties inférieure ou
supérieure de la fenêtre du stylo, le médicament n’est PAS bien mélangé. Secouez à nouveau
vigoureusement jusqu’à ce qu’il soit bien mélangé.
Vous devez injecter ce médicament immédiatement après le mélange de la suspension.
Utilisez un nouveau stylo à chaque injection. Vous devez vous débarrasser du stylo en respectant les
règles de sécurité après chaque utilisation, tel qu’indiqué par votre médecin ou votre infirmier/ère
spécialisé/e dans le diabète.
Si vous avez utilisé plus de Bydureon que vous n’auriez
Si vous avez utilisé plus de ce médicament que vous n’auriez dû, consultez votre médecin, car vous
pourriez avoir besoin d’un traitement médical. Utiliser une quantité trop importante de ce médicament
peut provoquer des nausées, des vomissements, des sensations vertigineuses ou les symptômes d’un
taux faible de sucre dans le sang (voir rubrique 4).
Si vous oubliez d’utiliser Bydureon
Vous pouvez choisir le jour où vous planifiez de toujours faire votre injection de Bydureon.
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Si vous oubliez une dose et qu’il reste au moins 3 jours avant votre prochaine dose, prenez la dose
oubliée dès que possible. Pour votre prochaine injection, vous pouvez reprendre votre jour établi
d’injection.
Si vous oubliez une dose et qu’il ne reste que 1 ou 2 jours avant votre prochaine dose, ne prenez pas la
dose oubliée et prenez la suivante comme d’habitude, le jour prévu. Vous pouvez également changer
votre jour d’injection choisi, tant que votre dernière dose a été administrée au moins 3 jours avant.
Ne prenez pas deux doses de Bydureon à moins de 3 jours d’intervalle.
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir pris la dose complète de Bydureon
Si vous n’êtes pas sûr d’avoir pris la totalité de votre dose, n’injectez pas une autre dose de ce
médicament, prenez-la simplement comme prévu la semaine suivante.
Si vous arrêtez d’utiliser Bydureon
Veuillez consulter votre médecin avant d’arrêter d’utiliser ce médicament. Votre taux de sucre dans le
sang peut être affecté si vous arrêtez de prendre ce médicament.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Des réactions allergiques graves (réactions anaphylactiques) ont été rapportées rarement (pouvant
affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000).
Consultez votre médecin immédiatement si vous ressentez l’un des symptômes suivants :
Gonflement du visage, de la langue ou de la gorge (angio-œdème)
Hypersensibilité (éruptions cutanées, démangeaisons et gonflement rapide des tissus du cou, du
visage, de la bouche ou de la gorge)
Difficultés à avaler
Urticaire et difficultés à respirer
Des cas d’inflammation du pancréas (pancréatite) ont été rapportés peu fréquemment (pouvant
affecter jusqu’à 1 personne sur 100) chez des patients recevant ce médicament. Une pancréatite peut
être une maladie grave, mettant potentiellement en jeu le pronostic vital.
Parlez-en à votre médecin si vous avez eu une pancréatite, des calculs biliaires, si vous avez
été alcoolique ou si vous avez eu des taux de triglycérides très élevés. Que vous preniez ce
médicament ou non, ces affections peuvent augmenter le risque que vous soyez atteint d’une
pancréatite, ou d’en être atteint une nouvelle fois.
ARRÊTEZ de prendre ce médicament et contactez immédiatement votre médecin si vous
ressentez des douleurs importantes et persistantes au niveau de l’estomac, avec ou sans
vomissements, parce que vous pouvez avoir une inflammation du pancréas (pancréatite).
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec un médicament
contenant un sulfamide hypoglycémiant
Lorsque ce médicament est utilisé en association avec un médicament contenant un sulfamide
hypoglycémiant, des épisodes d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) d’intensité
généralement légère à modérée peuvent survenir. Il peut être nécessaire de diminuer la dose du
sulfamide hypoglycémiant pendant que vous utilisez ce médicament. Les signes et symptômes dune
hypoglycémie peuvent inclure des maux de tête, une somnolence, une faiblesse, des sensations de
133
vertige, une confusion, une irritabilité, une sensation de faim, des palpitations, une transpiration et un
sentiment de nervosité. Votre médecin vous dira comment traiter cet épisode d’hypoglycémie.
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec une insuline
maux de tête
sensations de vertige
nausées (les nausées sont plus fréquentes au début du traitement, mais diminuent avec le
temps chez la plupart des patients)
diarrhées
vomissements
constipation
indigestion
brûlures d’estomac
ballonnements
douleur abdominale (au niveau du ventre)
démangeaisons ou rougeurs au site d’injection
fatigue
Effets indésirables peu fréquents :
hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) en cas d’association avec un médicament ne
contenant pas de sulfamide hypoglycémiant
diminution de l’appétit
Ce médicament peut diminuer votre appétit, la quantité de nourriture que vous mangez et votre poids.
Parlez-en à votre médecin si vous perdez du poids trop rapidement (plus d’1,5 kg par semaine), car
cela peut causer des problèmes tels que des calculs biliaires.
déshydratation
goût inhabituel dans la bouche
envie de dormir
flatulences (gaz)
rots
occlusion intestinale (blocage au niveau des intestins)
urticaire
augmentation des sueurs
éruptions cutanées, démangeaisons
chute de cheveux
diminution de la fonction rénale
réactions au site d’injection
Si vous présentez une réaction au site d’injection (rougeur, éruption cutanée ou démangeaisons), vous
pouvez demander à votre médecin quelque chose pour en soulager les signes et symptômes. Vous
pourriez observer ou sentir une petite bosse sous la peau après votre injection ; celle-ci doit disparaître
après 4 à 8 semaines. Vous ne devez pas arrêter votre traitement.
perte d’énergie et de force
un retard de la vidange gastrique
inflammation de la vésicule biliaire
calculs biliaires
Effets indésirables rares
sensation de nervosité
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Par ailleurs, d’autres effets indésirables ont été rapportés :
saignements ou ecchymoses plus facilement qu’en temps normal dus à un faible niveau de
plaquettes sanguines.
134
Des réactions cutanées au site d’injection ont été rapportées suite à l’injection de l’exénatide,
notamment une cavité contenant du pus (abcès) et une zone cutanée gonflée et rouge devenue
chaude et sensible (cellulite).
Des modifications de l’INR (mesure de la fluidité du sang) ont été rapportées en association à
la warfarine.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à
votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne
serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables
directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets
indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. Comment conserver Bydureon
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et la boîte après
EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Le stylo Bydureon BCise doit être conservé comme suit :
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Les stylos peuvent être conservés jusqu’à 4 semaines à une température inférieure à 30 °C
avant utilisation.
À conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de la lumière.
Les stylos doivent être conservés à plat.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre
pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger
l’environnement.
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce que contient Bydureon BCise
- La substance active est l’exénatide. Chaque stylo prérempli contient 2 mg d’exénatide.
- Les autres composants sont : poly (D,L-lactide-co-glycolide), saccharose et triglycérides à
chaîne moyenne.
Comment se présente Bydureon et contenu de l’emballage extérieur
Suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli (BCise).
Suspension opaque de couleur blanche à blanc cassé.
Chaque stylo prérempli délivre 2 mg d’exénatide dans un volume de 0,85 mL.
Ce médicament est disponible en conditionnement de 4 stylos préremplis unidoses (BCise) et en
conditionnement multiple de 12 (3 conditionnements de 4) stylos préremplis unidoses (BCise). Tous
les conditionnements peuvent ne pas être commercialisés.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
AstraZeneca AB
SE-151 85 Södertälje
Suède
135
Fabricant
AstraZeneca AB
Gärtunavägen
SE-152 57 Södertälje
Suède
AstraZeneca UK Limited
Silk Road Business Park,
Macclesfield, Cheshire, SK10 2NA
Royaume-Uni
Pour toute information complémentaire concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché :
België/Belgique/Belgien
AstraZeneca S.A./N.V.
Tel: +32 2 370 48 11
Lietuva
UAB AstraZeneca Lietuva
Tel: +370 5 2660550
България
АстраЗенека България ЕООД
Тел.: +359 (2) 44 55 000
Luxembourg/Luxemburg
AstraZeneca S.A./N.V.
Tél/Tel: +32 2 370 48 11
Česká republika
AstraZeneca Czech Republic s.r.o.
Tel: +420 222 807 111
Magyarország
AstraZeneca Kft.
Tel.: +36 1 883 6500
Danmark
AstraZeneca A/S
Tlf: +45 43 66 64 62
Malta
Associated Drug Co. Ltd
Tel: +356 2277 8000
Deutschland
AstraZeneca GmbH
Tel: +49 40 809034100
Nederland
AstraZeneca BV
Tel: +31 85 808 9900
Eesti
AstraZeneca
Tel: +372 6549 600
Norge
AstraZeneca AS
Tlf: +47 21 00 64 00
Ελλάδα
AstraZeneca A.E.
Τηλ: +30 210 6871500
Österreich
AstraZeneca Österreich GmbH
Tel: +43 1 711 31 0
España
AstraZeneca Farmacéutica Spain, S.A.
Tel: +34 91 301 91 00
Polska
AstraZeneca Pharma Poland Sp. z o.o.
Tel.: +48 22 245 73 00
France
AstraZeneca
Tél: +33 1 41 29 40 00
Portugal
AstraZeneca Produtos Farmacêuticos, Lda.
Tel: +351 21 434 61 00
Hrvatska
AstraZeneca d.o.o.
Tel: +385 1 4628 000
România
AstraZeneca Pharma SRL
Tel: +40 21 317 60 41
136
Ireland
AstraZeneca Pharmaceuticals (Ireland) DAC
Tel: +353 1609 7100
Slovenija
AstraZeneca UK Limited
Tel: +386 1 51 35 600
Ísland
Vistor hf.
Sími: +354 535 7000
Slovenská republika
AstraZeneca AB, o.z.
Tel: +421 2 5737 7777
Italia
AstraZeneca S.p.A.
Tel: +39 02 00704500
Suomi/Finland
AstraZeneca Oy
Puh/Tel: +358 10 23 010
Κύπρος
Αλέκτωρ Φαρµακευτική Λτδ
Τηλ: +357 22490305
Sverige
AstraZeneca AB
Tel: +46 8 553 26 000
Latvija
SIA AstraZeneca Latvija
Tel: +371 67377100
United Kingdom (Northern Ireland)
AstraZeneca UK Ltd
Tel: +44 1582 836 836
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est
Autres sources d’information
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence
européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/
137
MANUEL D’UTILISATION
Votre guide étape par étape
Bydureon 2 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
Si vous avez des questions au sujet de l'administration de Bydureon
Reportez-vous aux questions/réponses fréquentes
Conseils utiles
Prenez votre temps.
Suivez les instructions étape par étape.
Vous aurez besoin d’un certain temps pour réaliser toutes les étapes sans vous arrêter.
Vous aurez probablement besoin de moins de temps une fois que vous serez habitué à vous faire
les injections.
IMPORTANT :
A chaque fois que vous prenez Bydureon, lisez et suivez attentivement chaque étape de ce
manuel d’utilisation. Ne sautez pas des étapes. Lisez également la Notice qui se trouve dans la
boîte.
Descriptif des différents composants
Kit unidose
Soulevez ici pour un descriptif plus détaillé des différents composants
Gardez ce volet ouvert pour pouvoir vous y référer lorsque vous réalisez les différentes étapes.
Descriptif des différents composants
Descriptif des différents composants
Seringue
Piston
Liquide
(solvant) à l’intérieur
Capuchon
blanc
Trait de dose
Flacon
Capuchon
vert
La poudre à l’intérieur
est votre médicament
Adaptateur au flacon
Languette en papier
Emballage de
l’adaptateur au
flacon
Adaptateur orange
Capuchon bleu
Aiguille
Capuchon de protection de l’aiguille
Aiguille (monoject)
Le kit unidose contient une aiguille de rechange
(non illustrée) en cas de besoin.
138
Descriptif des différents composants
Kit unidose
Ce que vous trouverez à l'intérieur
Pour administrer la dose complète, lisez chaque rubrique afin de réaliser toutes les étapes dans
le bon ordre.
Ce guide est divisé en rubriques :
1 Mise en route
2 Assemblage des composants
3 Mélange du médicament et remplissage de la seringue
4 Injection du médicament
Questions /réponses fréquentes.
1. Mise en route
1a Prenez un kit unidose dans le réfrigérateur.
Prenez les dispositions nécessaires pour pouvoir éliminer en toute sécurité les aiguilles et
seringues usagées. Ayez à disposition ce dont vous aurez besoin pour éliminer en toute sécurité les
aiguilles et seringues usagées.
1b Lavez-vous les mains.
1c
Pour ouvrir, retirez l'opercule.
Retirez la seringue. Le liquide à l'intérieur de la seringue doit être limpide et ne comporter aucune
particule. La présence de bulles d’air est sans importance.
Placez l'aiguille, l'emballage de l’adaptateur au flacon, le flacon et la seringue sur une surface propre et
plane.
Seringue
Aiguilles (2)
Flacon
Adaptateur au flacon
(vial connector)
139
Saisissez l'aiguille et dévisser pour retirer le capuchon bleu.
Posez l'aiguille munie de son capuchon de protection. L’aiguille est maintenant préparée. Vous en
aurez besoin plus tard.
Une aiguille de rechange est fournie en cas de besoin.
Saisissez le flacon.
Tapotez plusieurs fois le flacon contre une surface dure pour décoller la poudre.
À l'aide de votre pouce, retirez le capuchon vert.
Posez le flacon.
1d
1e
Tapotez!
1f
140
2. Assemblage des composants
Saisissez l'emballage de l’adaptateur au flacon et retirez la languette en papier. Ne touchez pas à
l’adaptateur orange qui se trouve à l'intérieur.
Tenez l'emballage de l’adaptateur au flacon.
De l'autre main, tenez le flacon.
Enfoncez fermement le haut du flacon dans l’adaptateur orange.
2a
2b
2c
141
Soulevez le flacon, auquel est maintenant fixé l’adaptateur orange, et sortez-le de son emballage.
Voici ce à quoi doit maintenant ressembler le flacon.
Posez-le pour plus tard.
Prenez la seringue.
De l'autre main, saisissez fermement les 2 carrés gris sur le capuchon blanc.
2d
2e
2f
142
Rompez le capuchon
Veillez à ne pas enfoncer le piston.
Rompez le capuchon de la même manière que vous casseriez une brindille.
Voici ce à quoi ressemble le capuchon rompu.
Vous n'aurez plus besoin du capuchon et vous pouvez le jeter.
Voici ce à quoi doit maintenant ressembler la seringue.
Clac!
2h
2i
2g
143
Maintenant, saisissez le flacon auquel est fixé l’adaptateur orange.
Vissez l’adaptateur orange sur la seringue jusqu'à ce qu'il soit bien serré. Tout en vissant, veillez
à tenir l’adaptateur orange. Ne serrez pas excessivement. Veillez à ne pas enfoncer le piston.
Voici ce à quoi doivent maintenant ressembler les composants, une fois assemblés.
3. Mélange du médicament et remplissage de la seringue
IMPORTANT :
Au cours des étapes suivantes, vous allez mélanger le médicament et remplir la seringue. Dès
que vous avez mélangé le médicament, vous devez l'injecter immédiatement. Vous ne devez pas
conserver le médicament mélangé pour l'injecter ultérieurement.
Avec votre pouce, enfoncez le piston jusqu'à ce qu'il s'arrête, puis maintenez votre pouce en
place.
Le piston peut sembler remonter un peu.
2k
2j
3a
144
Continuez à appuyer sur le piston avec votre pouce et secouez vigoureusement. Continuez à
secouer jusqu'à ce que le liquide et la poudre soient bien mélangés.
Ne craignez pas que le flacon se détache. Le connecteur orange le maintient fixé à la seringue.
Secouez vigoureusement, comme vous le feriez avec une bouteille de vinaigrette.
Lorsque le médicament est bien mélangé, il se présente sous la forme d'un liquide trouble.
Si vous voyez des amas de poudre sèche sur les parois ou au fond du flacon, le médicament n'est
PAS bien mélangé.
Secouez vigoureusement une nouvelle fois pour bien mélanger.
3b
3c
145
Continuez à appuyer sur le piston avec votre pouce pendant que vous secouez.
Maintenant, saisissez le flacon de manière à ce que la seringue pointe vers le haut. Continuez à
appuyer sur le piston avec votre pouce jusqu'à ce qu'il s'arrête, puis maintenez-le en place.
Tapotez doucement le flacon avec l'autre main. Continuez à appuyer sur le piston avec votre
pouce pour maintenir le piston en place.
Le tapotement facilite l'écoulement du médicament le long des parois du flacon. La présence de bulles
d’air est sans importance.
Tirez le piston vers le bas au-delà du trait de dose en pointillés noirs.
Cette étape permet d’aspirer le médicament du flacon dans la seringue. Il est possible que vous voyiez
des bulles d'air. Ceci est normal.
Un peu de liquide peut rester accroché aux parois du flacon. Ceci est également normal.
3e
3f
3g
146
D'une main, tenez le piston en place pour qu'il ne bouge pas.
De l'autre main, dévissez le connecteur orange pour le retirer.
Après avoir retiré le connecteur, veillez à ne pas enfoncer le piston.
Voici ce à quoi doit maintenant ressembler la seringue.
4. Injection du médicament
IMPORTANT :
Lisez soigneusement les étapes suivantes et regardez attentivement les images.
Ceci vous aidera à administrer la dose complète de médicament.
3h
3i
3j
147
Vissez l'aiguille sur la seringue jusqu'à ce qu'elle soit bien serrée. Ne retirez pas pour l'instant le
capuchon de protection de l'aiguille.
Veillez à ne pas enfoncer le piston.
Poussez lentement le piston de manière à ce que le haut du piston soit aligné avec le trait de dose
en pointillés noirs. Ensuite, retirez votre pouce du piston.
Il est important d'arrêter de pousser à ce stade, sinon vous perdrez une partie de votre médicament et
ne recevrez pas la dose complète.
Le haut du piston doit rester aligné avec le trait de dose en pointillés noirs lorsque vous exécutez
les étapes suivantes. Ceci vous aidera à administrer la dose complète de médicament.
IMPORTANT :
Il est normal de voir quelques bulles d’air dans le mélange.
Les bulles d’air ne vous causeront aucun préjudice et ne modifieront pas votre dose.
4a
4b
Poussez
lentement
Haut du
piston
4c
148
Vous pouvez injecter chaque dose du médicament dans la zone de votre ventre (abdomen), votre
cuisse ou l'arrière de votre bras.
Chaque semaine, vous pouvez utiliser la même zone de votre corps. Mais veillez à choisir un site
d'injection différent.
Tenez la seringue à proximité du trait de dose en pointillés noirs.
Retirez le capuchon de protection de l'aiguille en tirant droit dessus.
Ne le faites pas tourner.
Veillez à ne pas enfoncer le piston.
Lorsque vous retirez le capuchon de protection, il est possible que vous voyiez 1 ou 2 gouttes de
liquide. Ceci est normal.
Arrière du
bras
Abdomen
Cuisse
Face
Dos
Zones du corps pour l’injection
4e
4f
Tirez
4d
149
Veillez à utiliser la technique d'injection recommandée par votre médecin ou votre infirmier/ère.
Rappel : Vous devez faire votre injection de Bydureon immédiatement après le mélange.
Piquez l'aiguille sous votre peau (voie sous-cutanée). Pour injecter votre dose complète, appuyez
sur le piston avec votre pouce jusqu'à ce qu'il s'arrête.
Retirez l'aiguille.
Reportez-vous à la notice (rubrique 3) pour savoir quoi faire si vous n’êtes pas sûr de vous être injecté
une dose complète.
4h. Jetez la seringue, sans retirer l'aiguille, conformément aux instructions de votre médecin ou
votre infirmier/ère. NE PAS essayer de récupérer ou de réutiliser l’aiguille.
Il n'y a aucun composant à conserver. Chaque kit unidose contient tout ce dont vous avez besoin pour
votre administration hebdomadaire de Bydureon.
Les médicaments ne doivent pas être éliminés avec les eaux usées ou les déchets ménagers. Demandez
à votre pharmacien comment vous pouvez éliminer les médicaments dont vous n'avez plus besoin. Ces
mesures aideront à protéger l'environnement.
Lorsque le moment de votre prochaine administration hebdomadaire est venu, commencez à
nouveau à l'étape 1.
Questions/réponses fréquentes
Si votre question concerne :
Voir la question numéro :
Quand injecter le médicament après mélange
1
Mélange du médicament
2
Bulles d'air dans la seringue
3
Mise en place de l'aiguille
4
Retrait du capuchon de protection de l'aiguille
5
Le piston n’est pas aligné avec le trait de dose en pointillés noirs
6
Impossible d’enfoncer le piston lors de l'injection
7
Questions/réponses fréquentes
1. Une fois que j'ai mélangé le médicament, combien de temps puis-je attendre avant d'effectuer
l'injection ?
Vous devez effectuer votre injection de Bydureon immédiatement après l'avoir mélangé. Si vous
n'injectez pas immédiatement Bydureon, le médicament commencera à former de petits amas dans la
seringue. Ces amas pourraient boucher l'aiguille lorsque vous effectuez l'injection (voir question 7).
4g
150
2. Comment puis-je savoir que le médicament est bien mélangé ?
Lorsque le médicament est bien mélangé, il se présente sous la forme d'un liquide trouble. Il ne doit y
avoir aucune poudre sèche sur les parois ou au fond du flacon. Si vous voyez de la poudre sèche,
secouez vigoureusement tout en continuant à appuyer sur le piston avec votre pouce. (Cette question
concerne les étapes illustrées dans les rubriques 3a à 3d).
3. Je suis prêt à effectuer l'injection. Que dois-je faire si je vois des bulles d'air dans la seringue ?
Il est normal qu'il y ait des bulles d'air dans la seringue. Les bulles d'air ne vous causeront aucun
préjudice et n'affecteront pas votre dose. Bydureon est injecté sous votre peau (par voie sous-cutanée).
Les bulles d'air ne posent aucun problème avec ce type d'injection.
4. Que dois-je faire si j'ai du mal à mettre en place l'aiguille ?
D'abord, assurez-vous que vous avez retiré le capuchon bleu. Ensuite, vissez l'aiguille sur la seringue
jusqu'à ce qu'elle soit bien serrée. Pour éviter de perdre du médicament, n'appuyez pas sur le piston
pendant que vous placez l'aiguille. Pour plus d’informations concernant les techniques d'injection,
demandez à votre médecin, infirmier/ère, ou pharmacien.
(Cette question concerne l'étape 4a.).
5. Que dois-je faire si j'ai du mal à retirer le capuchon de protection de l'aiguille ?
D'une main, tenez la seringue à proximité du trait de dose en pointillés noirs. De l'autre main, tenez le
capuchon de protection de l'aiguille. Retirez le capuchon de protection de l'aiguille en tirant droit
dessus. Ne le faites pas tourner. (Cette question concerne l'étape 4f)
6. Je suis à l'étape 4c. Que dois-je faire si le haut du piston a été enfoncé au-delà du trait de dose
en pointillés noirs ?
Le trait de dose en pointillés noirs indique la dose correcte. Si le haut du piston a été enfoncé au-delà
du trait, vous devez continuer à partir de l'étape 4d et effectuer l'injection. Avant votre prochaine
injection dans une semaine, lisez attentivement les instructions pour les étapes 3a à 4h.
7. Lorsque j'effectue l'injection, que dois-je faire si je ne peux pas enfoncer le piston jusqu'au
bout ?
Cela signifie que l'aiguille est bouchée. Retirez l'aiguille et remplacez-la par l'aiguille de rechange qui
se trouve dans votre kit. Ensuite, choisissez un autre site d'injection et finissez l'injection.
Pour les instructions concernant :
Le retrait du capuchon bleu de l'aiguille, voir l’étape 1d
La mise en place de l'aiguille, voir l’étape 4a
Le retrait du capuchon de protection de l'aiguille et l'administration de l'injection, voir les étapes
4e à 4g
Si vous ne pouvez toujours pas enfoncer le piston jusqu'au bout, retirez l'aiguille. Reportez-vous à la
notice (rubrique 3) pour savoir quoi faire si vous n’êtes pas sûr de vous être administré une dose
complète.
Pour éviter toute obstruction de l'aiguille, mélangez toujours très bien le médicament et injectez-le
immédiatement après le mélange.
Bydureon doit être administré uniquement une fois par semaine.
Notez que vous avez pris votre produit Bydureon aujourd'hui et marquez sur votre calendrier la date à
laquelle vous devez effectuer la prochaine injection.
151
Pour en savoir davantage au sujet de Bydureon
Parlez-en à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère
Lisez la notice attentivement.
152
MANUEL D’UTILISATION
Lire attentivement ces instructions avant utilisation
Bydureon 2 mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en stylo
prérempli
Comment utiliser le stylo prérempli Bydureon
Capuchon
Molette
Étiquette orange
Étiquette à rayures
Aiguille
Extrémité supérieure
du stylo
Fenêtre de mélange
Fenêtre d'inspection
Étiquette verte
Avant d’utiliser le stylo, il est préférable d’avoir été formé à son utilisation correcte par un médecin ou
un(e) infirmier/ère.
Ce dispositif n’est pas recommandé pour les personnes non voyantes ou malvoyantes à moins qu’une
personne formée puisse apporter son aide pour l’injection de ce médicament.
Étape nº 1 : Préparation de votre stylo
A. Laissez votre stylo se réchauffer.
Retirez un stylo du réfrigérateur et laissez-
le à température ambiante pendant au
moins 15 minutes. NE PAS utiliser un
stylo dont la date de péremption est
dépassée.
ATTENDRE
15
minutes
Pendant que le stylo se réchauffe, lavez-vous les mains.
B. Ouvrez le conditionnement,
en tirant sur la languette située au coin.
Retirez alors le stylo et l’aiguille. NE PAS
utiliser votre stylo ou une aiguille si l’un
des composants est brisé ou manquant.
C. Vérifiez le liquide
se trouvant à l’intérieur de la fenêtre
d’inspection. Il doit être limpide et sans
particule. Il est normal de voir des bulles
d’air dans le liquide.
D. Retirez la pellicule de papier
du capuchon de l’aiguille.
E. Fixez l’aiguille sur le stylo
en la poussant et en la vissant sur
l’extrémité supérieure du stylo jusqu’à ce
qu’elle soit bien fixée. NE PAS retirer le
capuchon de l’aiguille à ce stade.
153
STOP
NE PAS continuer sauf si l'aiguille est fixée
Étape nº 2 : Mélangez votre dose
A. Reconstituez le médicament.
Tout en maintenant le stylo à la verticale
avec le capuchon de l’aiguille vers le haut,
tournez lentement la molette dans le sens
contraire des aiguilles d’une montre.
ARRÊTEZ lorsque vous entendez le clic
et que l’étiquette verte disparaît.
B. Tapez fermement le stylo pour
mélanger.
Tenez le stylo par l’extrémité où se trouve
l’étiquette orange et tapez fermement le
stylo contre la paume de votre main
plusieurs fois.
SANS tourner la molette, PIVOTEZ le
stylo après chaque série.
Tapez fermement le stylo prérempli
jusqu’à l’obtention d’une suspension
uniformément trouble sans particule.
Vous pouvez avoir besoin de taper le stylo
80 fois ou plus.
C. Vérifiez la suspension.
Maintenez le stylo à la lumière et regardez à travers les deux côtés de la fenêtre de
mélange. La solution ne doit contenir AUCUNE PARTICULE et doit être uniformément
trouble.
Non mélangée
Particules
Solution non uniforme
Mélangée
ABSENCE de particules, uniformément
trouble
Pour obtenir la dose complète, le médicament doit être correctement mélangé.
S’il n’est pas correctement mélangé, tapez plus longuement et plus fermement.
Tenir le stylo vertical
CLIC !
80 fois ou plus
154
STOP
NE PAS poursuivre la procédure si le médicament n’est pas bien mélangé.
Pour obtenir la dose complète, le médicament doit être correctement mélangé. S’il n’est pas bien
mélangé, tapez plus longuement et plus fermement. C’est normal si vous voyez des bulles d’air dans le
liquide et elles ne causeront pas de mal.
D. Comparez les deux côtés de la fenêtre de mélange avec les photos ci-dessous
en plaçant le stylo contre la page. Soyez attentif à la surface inférieure. Si vous ne voyez
aucune particule, vous pouvez pratiquer linjection.
Keep Tapping
View your pen here
Ready to inject
Étape nº 3 : Injectez votre dose
IMPORTANT Lorsque le médicament est bien mélangé, vous devez injecter la dose
immédiatement. Vous ne devez pas la conserver pour une utilisation ultérieure.
A. Choisissez votre site d’injection
au niveau de l’abdomen, de la cuisse ou de
la face arrière du bras. Chaque semaine
vous pouvez utiliser la même zone du
corps, mais choisissez un site d’injection
différent dans cette zone. Nettoyez
doucement la zone à l’eau et au savon ou
avec un coton alcoolisé.
B. Tournez la molette pour libérer le
bouton d’injection.
Tout en maintenant le stylo vertical,
tournez la molette jusqu’à ce que
l’étiquette orange disparaisse et que le
bouton d’injection soit libéré. NE PAS
pousser le bouton d’injection à cette étape.
C. Retirez le capuchon de l’aiguille
en restant dans l’axe. NE PAS tourner.
Vous pourrez éventuellement voir
quelques gouttes de liquide sur l’aiguille
ou dans le couvercle.
PULL
Examiner le stylo en le
plaçant ici
Continuez à taper
Prêt pour l’injection
TIREZ
Tenir le stylo
vertical
Bouton
d’injection
155
D. Injectez le médicament.
Insérez l’aiguille dans la peau (par voie
sous-cutanée). Appuyez sur le bouton
d’injection avec votre pouce jusqu’à ce
que vous entendiez un clic. Maintenez
enfoncé pendant 10 secondes pour vous
assurer que la dose a été entièrement
injectée.
PRESS & HOLD
10
Seconds
E. Éliminez votre stylo de manière
adéquate,
l’aiguille toujours fixée, dans un récipient pour
déchets coupants et tranchants. NE PAS essayer
de replacer le capuchon ni de réutiliser l’aiguille.
Questions et réponses fréquentes
1. Comment puis-je savoir que le médicament est bien mélangé ?
Le médicament est bien mélangé lorsque le liquide apparaît trouble des deux côtés de la
fenêtre. Vous ne devez voir aucune particule dans le liquide. Il peut être utile de maintenir le
stylo devant une lumière pour voir au travers de la fenêtre. Si vous voyez des particules, quelle
que soit leur taille, tapez fermement le stylo contre la paume de votre main jusqu’à un
mélange parfait.
2. J’ai des difficultés à mélanger ma dose. Que dois-je faire ?
Avant de préparer votre dose, souvenez-vous de laisser le stylo hors du réfrigérateur pendant
au moins 15 minutes. Cela permettra au stylo de se réchauffer à température ambiante. Il sera
plus facile de mélanger le médicament si le stylo est à température ambiante.
Assurez-vous de tenir le stylo à l’extrémité où se trouvent la molette et l’étiquette orange. Cela
vous aidera à avoir une meilleure prise du stylo et à le taper plus fermement contre la paume
de votre main.
Cela peut également aider de taper la fenêtre de mélange des deux côtés contre votre paume.
Si vous apercevez encore des particules, continuez à taper le stylo.
3. Après avoir mélangé le médicament, combien de temps puis-je attendre avant de faire
l’injection ?
Vous devez injecter votre dose immédiatement après avoir effectué le mélange. Si vous
n’effectuez pas immédiatement l’injection de votre dose, de petites particules de médicament
peuvent se former dans le stylo et vous pouvez ne pas recevoir une dose complète.
4. Je suis prêt à injecter ma dose. Que dois-je faire si je vois des bulles d’air dans le stylo ?
La présence de bulles d’air dans le stylo est normale. Le médicament est injecté dans votre
peau (par voie sous-cutanée). Les bulles d’air n’entraîneront aucun effet nocif et n’affecteront
pas votre dose avec ce type d’injection.
5. Que dois-je faire si je n’arrive pas à pousser complètement le bouton d’injection lorsque
j’essaie d’injecter ma dose ?
Vérifiez que l’aiguille du stylo est entièrement vissée. Assurez-vous également d’avoir tourné
la molette jusqu’à ce qu’elle soit bloquée, que l’étiquette orange ait bien disparu et que le
bouton d’injection apparaisse.
Si vous ne pouvez toujours pas pousser le bouton, cela signifie que l’aiguille est bouchée.
Retirez l’aiguille de votre peau et remplacez-la par l’aiguille de rechange fournie dans
l’emballage. Revoyez comment fixer l’aiguille. Puis choisissez un site d’injection différent
afin de finir l’injection.
Si vous ne pouvez toujours pas pousser le bouton entièrement, retirez l’aiguille de la peau.
Utilisez un récipient pour déchets piquants et tranchants pour jeter le stylo avec l’aiguille
encore fixée.
6. Comment puis-je savoir que j’ai injecté la dose complète ?
APPUYEZ ET MAINTENEZ
ENFONCÉ
secondes
156
Afin d’être sûr d’avoir reçu une dose complète, appuyez sur le bouton d’injection avec votre
pouce jusqu’à ce que vous entendiez un clic. Après le clic, continuez à maintenir l’aiguille
dans votre peau pendant 10 secondes. Cela laissera suffisamment de temps pour que tout le
médicament passe du stylo dans votre peau.
7. Comment dois-je éliminer mon stylo Bydureon ?
Vous devez disposer d’un récipient pour déchets coupants et tranchants suffisamment large
pour contenir le stylo en entier avec l’aiguille encore fixée. Assurez-vous que le récipient est
muni d’un couvercle. Vous pouvez utiliser un récipient pour déchets biologiques, un récipient
quelconque en plastique dur ou un récipient en métal. L’emballage ne contient pas de récipient
pour déchets.
Demandez à votre pharmacien comment éliminer en toute sécurité le récipient contenant les
stylos et les aiguilles usagés. Ne jetez pas le récipient avec vos déchets ménagers.
157
MANUEL D’UTILISATION
Lisez attentivement ce manuel avant utilisation
Lisez également la notice qui se trouve dans la boîte
Bydureon 2 mg, suspension injectable à libération prolongée en stylo prérempli
exénatide
Une fois par semaine
Voie sous-cutanée exclusivement
Stylo prérempli unidose
BCise est le nom du dispositif stylo prérempli utilisé pour injecter votre médicament Bydureon.
Avant de commencer
Le stylo Bydureon BCise :
est un stylo à dose fixe et à usage unique, qui injecte automatiquement votre médicament.
est en position verrouillée avant l’utilisation. Ne déverrouillez pas le stylo tant que vous n’êtes pas
prêt à réaliser l’injection.
dispose d’une aiguille cachée. Elle n’est pas visible avant, pendant, ni après l’utilisation du stylo.
N’utilisez pas le stylo si une partie semble cassée ou endommagée.
Conservez-le à plat au réfrigérateur, à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.
N’utilisez pas le stylo Bydureon BCise si vous êtes non voyant(e) ou malvoyant(e), à moins
qu’une autre personne formée à l’utilisation de ce dispositif puisse vous apporter son aide.
Tenez le stylo, de même que tous les médicaments, hors de la portée des enfants.
Avant l’utilisation
Votre médecin ou votre infirmier/ère spécialisé/e dans le diabète doit vous apprendre à injecter
correctement ce médicament avant de l’utiliser pour la première fois
Figure A
Pour réaliser l’injection, il vous faut :
Le stylo Bydureon BCise Un coton alcoolisé Une surface propre et plane Un récipient pour
déchets piquants, coupants et tranchants (voir les instructions relatives à l’élimination à la fin de ce
manuel)
Médicament
Capuchon orange
Fenêtre
Position
verrouillée
158
ÉTAPE 1 : Préparez-vous à l’injection
A. Laissez votre stylo atteindre la
température ambiante. Sortez 1 stylo du
réfrigérateur et laissez-le à plat pendant 15
minutes. Le stylo Bydureon BCise peut être
laissé à température ambiante jusqu’à
4 semaines.
B. Vérifiez la date de péremption (après
EXP) indiquée sur l’étiquette du stylo.
N’utilisez pas le stylo si la date de
péremption est dépassée.
Figure B
Figure C
C. Lavez-vous les mains.
D. Choisissez votre site d’injection.
Au niveau de l’abdomen, de la cuisse ou de la face arrière du bras (voire Figure D).
Chaque semaine vous pouvez utiliser la même zone du corps, mais choisissez un site d’injection différent
dans cette zone.
Nettoyez la zone avec un coton alcoolisé.
Figure D
Face
Dos
ATTENDEZ
Minutes
159
ÉTAPE 2 : Mélangez le médicament
A. Regardez à travers la fenêtre.
Il est possible que vous voyiez du médicament
de couleur blanche au niveau des côtés ou des
parties inférieure ou supérieure de la fenêtre.
Cela signifie que le médicament n’est pas
mélangé uniformément.
Figure E
B. Secouez vigoureusement le stylo,
de haut en bas et de bas en haut, jusqu’à ce que
le médicament soit mélangé uniformément et
que vous ne voyiez plus de médicament de
couleur blanche au niveau des côtés ou des
parties inférieure ou supérieure de la fenêtre.
Secouez pendant au moins 15 secondes.
Figure F
C. Vérifiez le mélange.
Maintenez le stylo à la lumière et regardez au niveau des deux côtés et de la partie inférieure de la fenêtre.
Si le médicament n’est pas bien mélangé, répétez l’Étape 2 et vérifiez à nouveau.
Figure G
Regardez
Secouez
vigoureusement
PAS bien mélangé
Mélange non uniforme
Présence de médicament de couleur
blanche au niveau des côtés ou des
parties inférieure ou supérieure
160
Figure H
Ne passez pas à l’étape suivante tant que votre médicament n’est pas bien mélangé. Pour obtenir une dose
complète, le médicament doit être correctement mélangé et apparaître trouble.
S’il n’est pas bien mélangé, continuez à secouer vigoureusement.
ÉTAPE 3 : Préparez le stylo
Important : Une fois le médicament complètement mélangé, vous devez procéder immédiatement aux
étapes de préparation et à l’injection pour obtenir la dose complète. Ne le conservez pas pour une
utilisation ultérieure.
Ne déverrouillez pas le stylo tant que vous n’êtes pas prêt à réaliser l’injection.
A. Déverrouillez le stylo.
Tenez le stylo en position verticale, avec le capuchon orange vers le haut. Tournez la molette pour passer
de la position « Verrouillé » à la position « Déverrouillé », jusqu’à ce que vous entendiez un clic.
Clic
Verrouillé
Bien mélangé
Mélange uniforme
Trouble
La présence de bulles est normale
161
Figure I
Figure J
B. Tout en maintenant le stylo en position verticale, dévissez fermement le capuchon orange.
Vous devrez peut-être tourner le capuchon plusieurs fois pour le dévisser (si vous entendez un clic,
cela signifie que vous tournez dans le mauvais sens).
Continuez à tenir le stylo en position verticale pour empêcher toute fuite accidentelle de médicament.
Un couvre-aiguille vert sort une fois que le capuchon est retiré. Le couvre-aiguille vert sert à cacher
l’aiguille.
Il est normal de voir quelques gouttes de liquide à l’intérieur du capuchon. Ne rebouchez pas le stylo.
Jetez le capuchon.
Figure K Figure L
Tenez le stylo en position verticale et dévissez
fermement le capuchon
Le couvre-aiguille vert sort
Capuchon retiré
Déverrouillé
162
Figure M Figure N
ÉTAPE 4 : Injectez la dose
A. Injectez et maintenez la position :
Appuyez le stylo contre votre peau. Vous entendrez un « clic » une fois que l’injection
commencera.
Maintenez le stylo contre la peau pendant 15 secondes, pour vous assurer que la dose entière
a été injectée.
Figure O
B. Assurez-vous que la dose a été entièrement injectée.
Quand vous aurez reçu votre injection, vous verrez une tige orange à travers la fenêtre. Une fois que vous
aurez retiré le stylo de votre peau, le couvre-aiguille vert viendra recouvrir l’aiguille. Voir les Questions et
réponses fréquentes pour connaître la marche à suivre si vous ne voyez pas la tige orange à travers la
fenêtre après l’injection.
Aiguille
cachée
secondes
APPUYEZ ET MAINTENEZ ENFONCÉ
Clic
163
Figure P
C. Éliminez le stylo.
Éliminez votre stylo de manière adéquate
immédiatement après utilisation, tel
qu’indiqué par votre médecin, votre pharmacien
ou votre infirmier/ère spécialisé/e dans le
diabète.
Vous devez disposer d’un récipient pour déchets
piquants, coupants et tranchants :
suffisamment grand pour contenir le stylo
en entier,
muni d’un couvercle,
qui ne fuit pas,
comportant une étiquette indiquant la
présence de déchets dangereux.
Vous pouvez utiliser un récipient pour déchets
biologiques, un récipient quelconque en
plastique dur ou un récipient en métal.
Figure Q
Questions et réponses fréquentes
1. Où se trouve l’aiguille ?
L’aiguille est fixée au stylo et recouverte par le capuchon orange.
Lorsque vous dévissez le capuchon orange, le couvre-aiguille vert recouvre l’aiguille jusqu’au
moment de l’injection.
Pour obtenir plus d’informations, voir la Figure N à l’Étape 3B du Manuel d’utilisation.
2. Comment puis-je savoir que le médicament est complètement mélangé ?
Après avoir secoué le stylo, regardez au niveau des deux côtés de la fenêtre. Vous ne devez pas voir de
médicament de couleur blanche au niveau des côtés ou des parties inférieure ou supérieure. Si vous
voyez du médicament de couleur blanche, il n’est pas bien mélangé. Pour mélanger, secouez
vigoureusement le stylo jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de médicament de couleur blanche au niveau des
Tige
orange
164
côtés ou des parties inférieure ou supérieure de la fenêtre. Le médicament doit sembler uniforme (voir
les Figures G et H à l’Étape 2C).
3. Pourquoi dois-je tenir le stylo en position verticale lors du retrait du capuchon orange ?
Le fait de tenir le stylo et le capuchon orange en position verticale permet d’éviter les fuites. Il est
normal de voir quelques gouttes de médicament à l’intérieur du capuchon orange quand vous l’avez
dévissé.
4. Pourquoi dois-je injecter mon médicament tout de suite après l’avoir mélangé ?
Si vous n’injectez pas votre médicament tout de suite après l’avoir mélangé, le médicament peut se
redéposer et vous ne recevrez pas la dose complète. Vous pouvez mélanger à nouveau votre
médicament si votre stylo est en position verrouillée. Cependant, une fois que vous l’avez
déverrouillé, vous devez procéder immédiatement aux étapes de préparation et à l’injection pour
obtenir la dose complète. Vous ne pouvez pas le conserver pour une utilisation ultérieure.
5. Comment puis-je savoir si j’ai injecté la dose complète de médicament ?
Afin d’être sûr de recevoir une dose complète, appuyez et maintenez le stylo contre votre peau.
Vous sentirez l’aiguille pénétrer dans votre peau. Maintenez l’aiguille dans votre peau pendant
15 secondes. Cela laissera suffisamment de temps pour que tout le médicament passe du stylo dans
votre peau. Après avoir retiré l’aiguille, regardez si vous voyez la tige orange à travers la fenêtre, qui
indique que la dose a été administrée. Si la tige orange n’apparaît pas, contactez le représentant local
du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché (voir la rubrique 6 de la Notice pour obtenir la liste
des contacts par pays).
6. Pourquoi dois-je conserver mon stylo à plat au réfrigérateur ?
Quand le stylo est conservé en position verticale (avec l’aiguille vers le haut ou vers le bas), le
médicament est plus difficile à mélanger. Il peut être mélangé complètement, mais il faut davantage
secouer le stylo et cela prend plus de temps.
7. Comment dois-je éliminer mon stylo Bydureon BCise ?
Ne jetez pas le stylo avec vos déchets ménagers. Vous devez disposer d’un récipient pour déchets
piquants, coupants et tranchants suffisamment grand pour contenir le stylo en entier. Assurez-vous que
le récipient est muni d’un couvercle. Vous pouvez utiliser un récipient pour déchets biologiques, un
récipient quelconque en plastique dur ou un récipient en métal. L’emballage ne contient pas de
récipient pour déchets.
Ne recyclez pas le récipient avec les stylos usagés. Demandez à votre pharmacien comment l’éliminer
en toute sécurité. Ne jetez pas le récipient avec vos déchets ménagers.
8. Que dois-je faire si le dispositif dysfonctionne et que je ne peux pas le déverrouiller ?
Relisez l’Étape 3 du Manuel d’utilisation afin de confirmer l’ordre des opérations, puis contactez le
représentant local du titulaire de l’autorisation de mise sur le marché (voir la rubrique 6 de la Notice
pour obtenir la liste des contacts par pays). N’essayez pas de le déverrouiller en forçant ou en utilisant
des outils.
9. Que dois-je faire si le dispositif dysfonctionne et que je n’arrive pas à retirer le capuchon
orange ?
Relisez l’Étape 3 du Manuel d’utilisation afin de confirmer l’ordre des opérations et vérifiez que la
molette est bien en position déverrouillée, puis contactez le représentant local du titulaire de
l’autorisation de mise sur le marché (voir la rubrique 6 de la Notice pour obtenir la liste des contacts
par pays). N’essayez pas de retirer le capuchon en forçant ou en utilisant des outils.
10. Pour en savoir davantage au sujet du stylo Bydureon BCise
Adressez-vous à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère spécialisé/e
dans le diabète
Lisez la notice attentivement.
165
Comment conserver mon stylo Bydureon BCise
Conservez-le à plat au réfrigérateur, à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.
Chaque stylo peut être conservé à une température ne dépassant pas 30 °C jusqu’à 4 semaines, si
nécessaire.
Conservez-le dans son emballage à l’abri de la lumière jusqu’à ce que vous soyez prêt à préparer
et à utiliser votre dose.
Ne l’utilisez pas si la date de péremption est dépassée. La date de péremption est indiquée après
EXP.
Maintenez le stylo propre et à l’abri des déversements.