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Le pourcentage de patients ayant présenté une amélioration de 4 points ou plus du score SGRQ
(amélioration cliniquement pertinente) par rapport au score initial était supérieur à la semaine 26 dans
le groupe de patients traités par Ultibro Breezhaler par rapport au groupe placebo (respectivement
63,7 % et 56,6 %, p = 0,088) et au groupe tiotropium (63,7 % avec Ultibro Breezhaler versus 56,4 %
avec tiotropium, p = 0,047), à la semaine 64 par rapport aux groupes glycopyrronium et tiotropium
(57,3 % avec Ultibro Breezhaler versus 51,8 % avec glycopyrronium, p = 0,055 ; versus 50,8 % avec
tiotropium, p = 0,051) ainsi qu’à la semaine 52 par rapport à la fluticasone/salmétérol (49,2% avec
Ultibro Breezhaler versus 43,7 % avec la fluticasone/salmétérol; odds ratio : 1,30; p = 0,001).
Activités quotidiennes
Le pourcentage de jours « capable de mener à bien les activités quotidiennes habituelles » sur
26 semaines était statistiquement supérieur dans le groupe Ultibro Breezhaler par rapport au groupe
tiopropium (différence des moyennes des moindres carrés de 8,45 %; p < 0,001). Une amélioration
numérique était observée à la semaine 64 dans le groupe Ultibro Breezhaler par rapport au groupe
glycopyrronium (différence des moyennes des moindres carrés de 1,95% ; p = 0,175) et une
amélioration statistique par rapport au groupe tiotropium (différence des moyennes des moindres
carrés de 4,96% ; p = 0,001).
Exacerbations de la BPCO
Dans une étude de 64 semaines comparant Ultibro Breezhaler (n=729), le glycopyrronium (n=739) et
le tiopropium (n=737), le taux annuel d'exacerbations modérées ou sévères de la BPCO était réduit de
de 12 % dans le groupe Ultibro Breezhaler par rapport au groupe glycopyrronium (p = 0,038) et de
10 % par rapport au groupe tiotropium (p = 0,096). Le nombre d’exacerbations modérées ou sévères
/patients-années a été de 0,94 pour Ultibro Breezhaler (812 évènements), 1,07 pour le glycopyrronium
(900 évènements) et 1,06 pour le tiopropium (898 évènements). Le taux annuel de toutes les
exacerbations de BPCO (légères, modérées ou sévères) était également réduit de façon statistiquement
significative de 15% dans le groupe Ultibro Breezhaler comparativement au glycopyrronium
(p=0,001) et de 14% par rapport au tiopropium (p=0,002). Le nombre d’exacerbations totales de
BPCO/patients-années était de 3,34 pour Ultibro Breezhaler (2 893 évènements), 3,92 pour le
glycopyrronium (3 294 évènements) et 3,89 pour le tiopropium (3 301 évènements).
Dans l’étude de 52 semaines comparant Ultibro Breezhaler (n=1 675) et la fluticasone/salmétérol
(n=1 679), l’objectif principal de l'étude, défini par la non infériorité d’Ultibro Breezhaler concernant
le taux de toutes les exacerbations (légères, modérées ou sévères) par rapport à la
fluticasone/salmétérol au seuil de -1,15, était atteint. Le nombre d’exacerbations totales de
BPCO/patients-années était de 3,59 pour Ultibro Breezhaler (4 531 évènements) et 4,03 pour la
fluticasone/salmétérol (4 969 évènements). Le taux annuel de l'ensemble des exacerbations était
significativement réduit de 11% comparativement au groupe traité par fluticasone/salmétérol
(p=0,003).
En comparaison à la fluticasone/salmétérol, le taux annuel des exacerbations modérées ou sévères était
significativement réduit de 17% (p<0,001) et celui des exacerbations sévères (nécessitant une
hospitalisation) était réduit de 13% (statistiquement non significatif; p=0,231) dans le groupe traité par
Ultibro Breezhaler. Le nombre d’exacerbations modérées ou sévères de BPCO/patients-années était de
0,98 dans le groupe traité par Ultibro Breezhaler (1 265 évènements) et 1,19 dans le groupe traité par
fluticasone/salmétérol (1 452 évènements). Dans le groupe traité par Ultibro Breezhaler le délai de
survenue de la première exacerbation modérée ou sévère était augmenté avec une réduction de 22% du
risque d’exacerbation (p<0,001) ainsi que le délai de survenue de la première exacerbation sévère avec
une réduction de 19% du risque d’exacerbation (p=0,046).
L’incidence des pneumonies était de 3,2% dans le groupe Ultibro Breezhaler et de -4,8% dans le
groupe fluticasone/salmétérol (p=0,017). Le délai de survenue de la première pneumonie était
augmenté dans le groupe traité par Ultibro Breezhaler comparativement au groupe traité par
fluticasone/salmétérol (p=0,013).