
 
29 ; placebo, n = 12) et l’intervalle de confiance pour cette estimation (allant de 0,151 à 1,628) ne 
permettait pas de conclure sur la présence d’un effet du traitement. Au contraire, l’intervalle de 
confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36) allait 
de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, il était possible de conclure pour un effet du traitement chez les 
patients les plus âgés. 
 
Episodes maniaques dans troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent 
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé versus placebo conduit chez 296 
enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes 
maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM- 
IV (manuel disagnostique et statistique des troubles mentaux), et présentant un score YMRS initial ≥ 
20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale d'efficacité, 139 patients présentaient un 
diagnostic de TDAH associé. 
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4
ème 
et 12
ème 
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a été 
plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans 
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a 
pas été établit. 
 
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients 
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3%), la somnolence (27,3%), les 
céphalées (23,2%) et les nausées (14,1%). La prise moyenne de poids dans un intervalle de traitement 
de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo. 
 
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2) 
L’aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines, 
contrôlées versus placebo [l'une à dose flexible (2-15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5, 10 ou 15 
mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 2 mg/jour, augmentée à 5 
mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires de 5 mg/jour jusqu'à 
atteindre la dose requise. Plus de 75% des patients avaient un âge inférieur à 13 ans. L'aripiprazole a 
démontré une supériorité statistiquement
 significative comparativement au placebo sur la sous-échelle 
"irritabilité" de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la pertinence clinique de ces 
résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la prise de poids et des 
modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long terme était limitée à 52 
semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine chez les filles 
(<3 ng/ml) et les garçons (<2 ng/ml), dans le groupe des
 patients traités par aripiprazole, était 
respectivement de 27/46 (58,7%) et 258/298 (86,6%). Dans les études contrôlées versus placebo, la 
prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras aripiprazole. 
 
L'aripiprazole a également été étudié lors d'une étude de maintenance au long cours, contrôlée versus 
placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2-15 mg/jour) de 13 à 26 semaines, les 
patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit recevaient du 
placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l’analyse Kaplan-Meier 
étaient de 35% pour l'aripiprazole et de 52% pour le placebo ; le hazard ratio des rechutes au cours des 
16 semaines suivantes 
(aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence statistiquement non 
significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation (jusqu'à 26 semaines) 
était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 2,2 kg pour 
l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde phase de 
l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés durant la 
phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas.
 
 
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2) 
L’efficacité de l’aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles 
de la Tourette (aripiprazole: n = 99, placebo: n = 44) dans une étude randomisée, en double aveugle et 
contre placebo, d’une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la fourchette de 
doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients étaient âgés de 7 à