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Autres critères secondaires :
- mortalité toutes causes
- décès par insuffisance cardiaque
- hospitalisation
toutes causes
-
hospitalisation pour raisons
cardiovasculaires
503 (15.52)
113 (3.49)
1231 (37.98)
977 (30.15)
552 (16.91)
151 (4.63)
1356 (41.54)
1122 (34.38)
0.90 [0.80; 1.02]
0.74 [0.58;0.94]
0.89 [0.82;0.96]
0.85 [0.78; 0.92]
0.092
0.014
0.003
0.0002
La réduction du critère principal a été observée indépendamment du sexe, de la classe NYHA, de
l’étiologie ischémique ou non de l’insuffisance cardiaque et des antécédents de diabète ou
d’hypertension.
Dans le sous-groupe de patients ayant une fréquence cardiaque supérieure ou égale à 75 bpm
(n=4150), une réduction plus importante, de 24%, a été observée sur le critère principal combiné (HR
: 0,76, IC 95% [0,68;0.85] ; p<0.0001) et sur les autres critères secondaires, incluant la mortalité toute
cause (HR: 0.83, IC 95% [0,72;0,96] ; p=0.0109) et la mortalité cardio-vasculaire (HR : 0,83, IC 95%
[0,71; 0,97] ; p=0,0166). Dans ce sous-groupe de patients, le profil de sécurité de l’ivabradine est
similaire à celui de l’ensemble de la population.
Un effet significatif a été observé sur le critère principal combiné pour l’ensemble des patients traités
par bêta-bloquants (HR : 0,85, IC 95% [0,76; 0,94]). Dans le sous-groupe de patients ayant une
fréquence cardiaque supérieure ou égale à 75 bpm, et traités à dose maximale recommandée de bêta-
bloquants, il n’a pas été observé de bénéfice statistiquement significatif ni sur le critère principal
combiné (HR : 0,97, IC 95% [0,74; 1,28]) ni sur les critères secondaires, comprenant les
hospitalisations pour aggravation de l’insuffisance cardiaque (HR : 0.79, IC 95% [0,56 ;1,10]) ou les
décès par insuffisance cardiaque (HR : 0,69, IC 95% [0,31; 1,53]).
Une amélioration significative de l'état fonctionnel selon la classification NYHA a été observée lors de
la dernière évaluation, 887 (28%) patients du groupe ivabradine ont présenté une amélioration par
rapport à 776 (24%) patients du groupe placebo (p=0.001).
Dans une étude randomisée, contrôlée versus placebo réalisée chez 97 patients, des données ont été
collectées lors d’investigations ophtalmiques spécifiques afin de documenter la fonction des cônes et
bâtonnets rétiniens et des voies ophtalmiques ascendantes (notamment électrorétinogramme, champ
visuel statique ou cinetique, tests de la vision en couleurs, mesure de l’acuité visuelle). Aucune
toxicité rétinienne n’a été mise en évidence chez les patients traités par ivabradine depuis plus de 3 ans
pour un angor stable chronique.
Population pédiatrique :
Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo a été menée auprès de 116 patients
(17 patients âgés de [6 à 12[ mois, 36 âgés de [1 à 3[ ans et 63 âgés de [3 à 18[ ans) atteints
d’insuffisance cardiaque chronique secondaire à une cardiomyopathie dilatée, et par ailleurs traités de
façon optimale. Parmi eux, 74 patients ont reçu de l’ivabradine (ratio 2 :1). La dose d’instauration était
de 0,02 mg/kg deux fois par jour dans le groupe des [6-12[ mois, de 0,05 mg/kg deux fois par jour
dans le groupe des [1-3[ ans ainsi que pour les sujets du groupe des [3-18[ ans pesant moins de 40 kg,
et de 2,5 mg deux fois par jour dans le groupe des [3-18[ ans pesant 40 kg ou plus. La dose était
ajustée en fonction de la réponse thérapeutique avec des doses maximales de 0,2 mg/kg, 0,3 mg/kg et
15 mg deux fois par jour, respectivement. Dans cette étude, l’ivabradine était administrée sous forme
de formulation liquide orale ou de comprimé, deux fois par jour. L’absence de différence
pharmacocinétique entre les deux formulations avait été montrée dans une étude randomisée, en cross-
over, menée en ouvert auprès de 24 adultes volontaires sains.
La fréquence cardiaque a été réduite de 20 %, sans bradycardie, chez 69,9 % des patients du groupe
ivabradine versus chez 12,2 % des patients du groupe placebo lors de la période de titration de 2 à 8
semaines (Odds Ratio : E = 17,24, IC 95 % [5,91 ; 50,30]).