une durée médiane de 7,2 ans (comprise entre 0,1 et 12,7 ans). En raison du caractère observationnel
de ce registre, les données d’évaluation hématologique, cytogénétique et moléculaire ne sont
disponibles respectivement que pour 22, 9 et 17 des 23 patients inclus. En présumant que les patients
dont les données sont manquantes étaient non-répondeurs, une réponse hématologique complète a été
observée chez 20/23 patients (87%), une réponse cytogénétique complète chez 9/23 patients (39,1%)
et une réponse moléculaire complète chez 11/23 patients (47,8%). Lorsque le taux de réponse est
calculé chez les patients avec au moins une évaluation validée, le taux de réponse complète
hématologique, cytogénétique et moléculaire était respectivement de 20/22 (90,9%), 9/9 (100%) et
11/17 (64,7%).
De plus, 24 patients supplémentaires atteints de SMD/SMP ont été rapportés dans 13 publications.
21 patients ont été traités par imatinib à 400 mg/j, alors que les 3 autres patients ont reçu des doses
plus faibles. Chez les 11 patients pour lesquels un réarrangement du gène du récepteur PDGFR a été
mis en évidence, 9 d’entre eux ont présenté une réponse hématologique complète et 1 patient une
réponse hématologique partielle. L’âge allait de 2 à 79 ans. Dans une publication récente, la mise à
jour du suivi sur 6 de ces 11 patients, a montré que tous restaient en rémission cytogénétique ( suivi de
32-38 mois). La même publication rapportait des données du suivi à long terme de 12 patients atteints
de SMD/SMP associé à des réarrangements du gène du récepteur PDGFR (dont 5 patients de l’étude
clinique B2225). Ces patients ont reçu imatinib sur une un durée médiane de 47 mois (24 jours à
60 mois). Chez 6 de ces patients, le suivi à ce jour est supérieur à 4 ans. 11 patients ont atteint une
réponse hématologique complète rapide ; 10 ont présenté une résolution complète des anomalies
cytogénétiques et une diminution ou une disparition du transcrit de fusion (mesuré par un test RT-
PCR). Les réponses hématologiques et cytogénétiques ont été respectivement maintenues sur une
durée médiane de 49 mois (19 à 60 mois) et 47 mois (16 à 59 mois). La survie globale est de 65 mois à
partir du diagnostic (25 à 234 mois). L’administration d’imatinib chez des patients sans translocation
génétique n’a pas généralement entraîné d’amélioration.
Il n’existe pas d’étude clinique contrôlée chez les patients pédiatriques atteints de SMD/SMP. Cinq
(5) cas de patients atteints de SMD/SMP associés à des réarrangements du gène PDGFR ont été
rapportés dans 4 publications. L’âge de ces patients allait de 3 mois à 4 ans et l’imatinib était
administré à une posologie de 50 mg par jour ou comprise entre 92,5 et 340 mg/m² par jour. Tous les
patients ont atteint une réponse hématologique complète, une réponse cytogénétique et/ou une réponse
clinique.
Études cliniques dans les SHE/LCE
Une étude ouverte multicentrique de phase II (étude B2225) a été menée avec imatinib chez des
patients atteints de diverses maladies impliquant les tyrosine kinases Abl, Kit ou PDGFR et menaçant
le pronostic vital. Dans cette étude, 14 de ces patients atteints de SHE/LCE ont été traités par imatinib
à la dose de 100 mg à 1 000 mg par jour. 162 patients supplémentaires atteints de SHE/LCE, rapportés
dans 35 publications sous la forme d’observations individuelles, ont reçu imatinib à la dose allant de
75 mg à 800 mg par jour. Les anomalies cytogénétiques ont été évaluées chez 117 patients sur un total
de 176 patients. La protéine de fusion FIP1L1-PDGFRα a été identifiée chez 61 des 117 patients.
Quatre autres patients atteints de SHE rapportés dans 3 publications étaient FIP1L1-PDGFRα positifs.
Les 65 patients avec la protéine de fusion FIP1L1-PDGFRα ont atteint une RHC maintenue pendant
des mois (de plus d’un mois à 44 mois censurés à la date du rapport). Comme cela a été rapporté dans
une publication récente, 21 des 65 patients ont aussi présenté une rémission moléculaire avec une
durée médiane de suivi de 28 mois (13 à 67 mois). L’âge de ces patients allait de 25 à 72 ans. De plus,
les investigateurs ont rapporté dans ces observations individuelles des améliorations de la
symptomatologie et des dysfonctionnements d’autres organes. Les améliorations ont été observées sur
les groupe d’organe cardiaque, nerveux, cutané/sous-cutané, respiratoire/thoracique/médiastinal,
musculosquelettique/tissu conjonctif/vasculaire, gastro-intestinal.
Il n’existe pas d’étude clinique contrôlée chez les patients pédiatriques atteints de SHE/LCE. Trois
(3) cas de patients atteints de SHE/LCE associés à des réarrangements du gène PDGFR ont été
rapportés dans 3 publications. L’âge de ces patients allait de 2 à 16 ans et l’imatinib était administré à
une posologie de 300 mg/m² par jour ou comprise entre 200 et 400 mg par jour. Tous les patients ont