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prolongée doit suivre une intervention chirurgicale programmée, une interruption temporaire du
THS 4 à 6 semaines avant l’intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que
lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
• Chez les femmes qui n’ont pas d’antécédent personnel de TEV mais un parent proche ayant eu des
antécédents de thrombose à un jeune âge, le dépistage peut être proposé avec une information
éclairée sur ses limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de
ces examens de dépistage).
Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié,
ou si ce trouble est «sévère» (par exemple, déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C
ou une combinaison de troubles), le THS est contre-indiqué.
• Chez les femmes sous traitement anticoagulant chronique, le rapport bénéfice/risque de
l’utilisation du THS doit être soigneusement évalué.
• Si une TEV se développe après la mise en place du traitement, Intrarosa doit être arrêté. Les
patientes doivent être avisées de contacter immédiatement leur médecin si elles constatent
l’apparition d’un symptôme évoquant la thromboembolie (par exemple, gonflement douloureux
d’une jambe, douleur soudaine dans la poitrine, dyspnée).
Au cours des études cliniques, un cas d’embolie pulmonaire a été rapporté dans le groupe recevant une
dose de 6,5 mg et un dans le groupe recevant un placebo.
Maladie coronarienne (MC)/hypertension
Intrarosa n’a pas été étudié chez les femmes présentant une hypertension non contrôlée (tension
artérielle supérieure à 140/90 mmHg) ou une maladie cardiovasculaire. Des cas peu fréquents
d’hypertension ont été rapportés dans les études cliniques à des taux d’incidence similaires dans les
deux groupes (6,5 mg de prastérone et placebo). Aucun cas de maladie coronarienne n’a été rapporté
au cours des études cliniques.
Accident vasculaire cérébral ischémique
Le traitement systémique à base d’œstrogènes seuls est associé à une augmentation jusqu’à 1,5 fois du
risque d’AVC ischémique. Le risque relatif n’évolue pas avec l’âge ou le temps depuis la ménopause.
Cependant, sachant que le risque de base d’AVC est fortement lié à l’âge, le risque absolu d’AVC
chez les femmes utilisant le THS augmentera avec l’âge (voir rubrique 4.8).
Intrarosa n’a pas été étudié chez les femmes présentant une maladie thromboembolique artérielle en
cours ou antérieure. Aucun cas de maladie thromboembolique artérielle n’a été signalé au cours des
études cliniques.
Autres maladies observées avec le THS
• Les œstrogènes peuvent causer une rétention hydrique, de ce fait, les patientes présentant une
insuffisance cardiaque ou rénale doivent être surveillées étroitement.
• Les femmes présentant une hypertriglycéridémie préexistante doivent être suivies de près lors
du traitement substitutif par œstrogène ou du THS, car de rares cas d’augmentation des
triglycérides plasmatiques menant à une pancréatite ont été observés sous œstrogénothérapie.
• Les œstrogènes font augmenter la globuline liant la thyroxine (TBG, thyroxine-binding
globulin), entraînant une augmentation du taux total d’hormone thyroïdienne en circulation
mesuré par le taux d’iode lié aux protéines (PBI, protein-bound iodine), les niveaux de T4 (sur
colonne ou par dosage radio-immunologique) ou les niveaux de T3 (par dosage radio-
immunologique). L’absorption de T3 sur résine est réduite, ce qui reflète l’augmentation de la
TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 sont inchangées. Les taux sériques
d’autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-
hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une
augmentation des taux circulants de corticostéroïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations
des fractions actives ou libres des hormones restent inchangées. Les autres protéines
plasmatiques peuvent être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-I-
antitrypsine, céruloplasmine).