
arrêté le traitement avant 48 semaines. En analyse en ITT, les pourcentages de patients avec un taux d’ARN VIH
< 400 copies/mL et <50 copies/mL à 48 semaines étaient respectivement de 77 % (33/43) et de 70 % (30/43).
L’augmentation médiane des lymphocytes CD4 entre l'initiation du traitement et la semaine 48 a été de
238 cellules/mm
3
et l’augmentation médiane du pourcentage de CD4 a été de 13 %.
L’étude PACTG 382 est une étude en ouvert évaluant la pharmacocinétique, la sécurité d’emploi, la tolérance et
l’activité antivirale de SUSTIVA en association avec le nelfinavir et un INTI chez des patients pédiatriques naïfs
de traitement antirétroviraux et chez des patients pédiatriques prétraités par un INTI. Cent-deux patients
pédiatriques âgés de 3 mois à 16 ans (médiane : 5,7 ans) on été traités avec SUSTIVA. Quatre-vingt-sept
pourcent des patients avaient reçu un traitement antirétroviral antérieur. A l'initiation du traitement, le taux
médian d’ARN VIH-1 plasmatique était de 4,57 log
10
copies/mL, le taux médian de lymphocytes CD4 était de
755 cellules/mm
3
et le pourcentage médian de CD4 était de 30%. La durée médiane de traitement de l’étude était
de 118 semaines ; 25 % des patients ont arrêté le traitement avant 48 semaines. En analyse en ITT, les
pourcentages de patients avec un taux d’ARN VIH < 400 copies/mL et <50 copies/mL à 48 semaines étaient
respectivement de 57% (58/102) et de 43% (44/102). L’augmentation médiane des lymphocytes CD4 entre
l'initiation du traitement et la semaine 48 a été de 128 cellules/mm
3
et l’augmentation médiane du pourcentage de
CD4 a été de 5%.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Cinq heures après l'ingestion d’une dose orale unique comprise entre 100 et 1 600 mg d’éfavirenz, les
concentrations plasmatiques maximales obtenues par les sujets non infectés sont comprises entre 1,6 et 9,1 µM.
L'augmentation des doses donne lieu à une élévation de la C
max
et de l'aire sous la courbe pour les doses allant
jusqu’à 1 600 mg. Cependant, l'élévation de ces paramètres n’est pas tout à fait proportionnelle, ce qui suggère
que l'absorption est moindre avec des doses élevées. Le délai nécessaire pour obtenir des concentrations
plasmatiques maximales (de 3 à 5 heures) reste inchangé après des doses multiples et les concentrations
plasmatiques atteignent l'état d’équilibre au bout de 6 à 7 jours.
Chez les patients infectés par le VIH, les valeurs moyennes à l'état d’équilibre de la C
max
, de la C
min
et de l'aire
sous la courbe sont linéaires aux doses quotidiennes de 200, 400 et 600 mg. Chez 35 patients recevant 600 mg
d’éfavirenz en prise quotidienne unique, la valeur de la C
max
à l'état d’équilibre était de 12,9 ± 3,7 µM (29%)
[moyenne ± écart-type (% coefficient de variation)] tandis que la valeur de la C
min
à l'état d’équilibre était de
5,6 ± 3,2 µM (57%). Quant à l'aire sous la courbe, elle atteint 184 ± 73 μM·h (40%).
Effet de la nourriture
La biodisponibilité d’une dose unique de 600 mg d’éfavirenz en gélules chez les volontaires non infectés a
augmenté de 22% et 17%, respectivement, après un repas riche en graisses ou un repas normal, par rapport à la
biodisponibilité d’une dose de 600 mg administrée à jeun (voir rubrique 4.4).
Biodisponibilité du contenu des gélules mélangé aux aliments
Chez l'adulte sain, l'ASC de l'éfavirenz lorsqu’il est administré sous la forme du contenu de 3 gélules dosées à
200 mg mélangé avec 2 cuillères à café de certains aliments (compote de pomme, gelée de raisin, yaourt ou lait
maternisé) a rempli le critère de bioéquivalence pour l'ASC de la forme gélule intacte administrée à jeun.
Distribution
L'éfavirenz est fortement lié aux protéines plasmatiques humaines (de 99,5 à 99,75% environ), et surtout à
l'albumine. Chez les patients infectés par le VIH-1 (n = 9) ayant reçu de 200 à 600 mg d’éfavirenz par jour
pendant au moins un mois, les concentrations dans le liquide céphalorachidien sont comprises entre 0,26 et
1,19% (moyenne de 0,69%) de la concentration plasmatique correspondante. Cette proportion est environ trois
fois supérieure à la fraction plasmatique (libre) non liée aux protéines de l'éfavirenz.
Biotransformation
Des études chez l'homme et des études in vitro sur des microsomes hépatiques humains ont montré que
l'éfavirenz était principalement métabolisé par le cytochrome P450 en métabolites hydroxylés avec
glucuronoconjugaison ultérieure de ces métabolites. Ces métabolites sont inactifs contre le VIH-1. Les études in
vitro suggèrent que le CYP3A4 et le CYP2B6 sont les principales isoenzymes responsables du métabolisme de
l'éfavirenz et que ce dernier inhibe les isoenzymes 2C9, 2C19 et 3A4 du cytochrome P450. Dans des études in
Ce médicament n'est plus autorisé