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l’inclusion et des données pharmacocinétiques correspondantes chez 77 patients atteints d’un cancer
du sein avancé. Le palbociclib n’a pas prolongé le QTc de manière cliniquement significative à la dose
recommandée de 125 mg par jour (schéma 3/1).
Efficacité et sécurité cliniques
Étude de phase III randomisée PALOMA-2 : IBRANCE en association avec le létrozole
L’efficacité du palbociclib en association avec le létrozole par rapport au létrozole associé à un
placebo a été évaluée au cours d’une étude multicentrique, internationale, randomisée, en double insu,
contrôlée versus placebo, en groupes parallèles, menée chez des femmes atteintes de cancer du sein
localement avancé (non candidat à une résection chirurgicale ou à une radiothérapie avec une intention
curative) ou métastatique positif aux RH et négatif au HER2 n’ayant pas reçu de traitement systémique
antérieur pour leur maladie avancée
Au total, 666 femmes ménopausées ont été randomisées selon un rapport 2/1 pour recevoir
l’association palbociclib plus létrozole ou l’association placebo plus létrozole et stratifiées selon le site
de la maladie (viscéral versus non viscéral), l’intervalle libre sans maladie après la fin du traitement
(néo) adjuvant jusqu’à la récidive de la maladie (métastatique de novo versus 12 mois versus
> 12 mois), et selon le type de traitement antitumoral (néo) adjuvant préalable (traitement hormonal
antérieur versus aucun traitement hormonal antérieur). Les patientes présentant une propagation
viscérale, symptomatique, avancée, et qui risquaient des complications mettant en jeu leur pronostic
vital à court terme (incluant les patientes avec épanchement massif non contrôlé [pleural, péricardique,
péritonéal], lymphangite pulmonaire, et atteinte hépatique supérieure à 50%), n’ont pas été éligibles à
l’inclusion dans l’étude.
Les patientes ont poursuivi le traitement attribué jusqu’à progression objective de la maladie,
détérioration des symptômes, toxicité inacceptable, décès, ou retrait du consentement, en fonction du
premier évènement survenu. Un cross-over entre les bras de traitement n’a pas été autorisé.
Les patientes étaient bien appariées selon les caractéristiques démographiques et pronostiques initiales
entre les bras palbociclib plus létrozole et placebo plus létrozole. L’âge médian des patientes incluses
dans cette étude était de 62 ans (de 28 à 89 ans), 48,3 % des patientes ont été traitées par
chimiothérapie et 56,3 % des patientes ont reçu un traitement antihormonal dans le cadre d’un
traitement (néo) adjuvant avant leur diagnostic de cancer du sein avancé tandis que 37,2 % des
patientes n’ont reçu aucun traitement systémique antérieur dans le cadre d’un traitement (néo)
adjuvant. La majorité des patientes (97,4 %) présentaient une maladie métastatique à l’inclusion,
23,6 % des patientes présentaient uniquement des atteintes osseuses et 49,2 % des patientes
présentaient une maladie viscérale.
Le critère d’évaluation principal de l’étude a été la survie sans progression (SSP) évaluée par
l’investigateur selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours) version
1.1. Les critères d’évaluation secondaires ont été les suivants : taux de réponse objective (TRO), taux
de bénéfice clinique (TBC), survie globale (SG), tolérance, et modification de la qualité de vie (QdV).
À la date du gel des données du 26 février 2016, l’étude a atteint son objectif principal concernant
l’amélioration de la SSP. Le risque relatif (RR) observé a été de 0,576 (intervalle de confiance [IC] à
95 % : 0,46 – 0,72) en faveur de l’association palbociclib plus létrozole, avec une valeur de p
unilatérale basée sur un test du log-rank stratifié de < 0,000001. Une analyse actualisée des critères
d’évaluation principal et secondaires a été effectuée après 15 mois de suivi supplémentaires (date du
gel des données : 31 mai 2017). Au total, 405 événements de SSP ont été observés ; 245 événements
(55,2 %) dans le bras palbociclib plus létrozole et 160 (72,1 %) dans le bras comparateur,
respectivement.
Le Tableau 6 présente les résultats d’efficacité basés sur les analyses primaires et actualisées de
l’étude PALOMA–2, telles qu’évaluées par l’investigateur et par le comité de revue indépendant.