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l’augmentation de l’ASC. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour les patients en 
insuffisance hépatique. 
 
5.3  Données de sécurité préclinique 
 
Le ruxolitinib a été évalué dans des études de pharmacologie de sécurité, de toxicité à doses répétées, 
de génotoxicité, de toxicité de la reproduction, et de carcinogénicité après administration par voie 
orale. D’autres études complémentaires ont été menées après administration dermique sur des 
miniporcs et des souris. Les organes cibles associés à l’activité pharmacologique du ruxolitinib dans 
les études de toxicité à doses répétées par voie orale incluent la moelle osseuse, le sang périphérique et 
les tissus lymphoïdes. Des infections généralement associées à une immunosuppression ont été 
observées chez le chien. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des niveaux non nocifs dans les 
études de toxicité chronique étaient environ 6 à 200 fois supérieures chez les rats mâles et femelles, et 
10 fois supérieures chez les chiens, par rapport à l’exposition systémique observée chez les patients 
atteints de vitiligo ayant appliqué 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Des diminutions 
délétères de la pression artérielle accompagnées d’augmentations de la fréquence cardiaque ont été 
observées dans une étude de télémétrie chez le chien, et une diminution délétère du volume par minute 
a été constatée dans une étude de la fonction respiratoire chez le rat. Les marges (basées sur la C
max 
du 
médicament non lié) à des niveaux non nocifs dans les études sur les chiens et les rats étaient 
respectivement environ 300 fois et 100 fois supérieures, à l’exposition systémique observée chez les 
patients atteints de vitiligo ayant appliqué 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Aucun effet 
indésirable n’a été observé dans l’évaluation des effets neuropharmacologiques du ruxolitinib chez le 
rat.  
 
Une étude à doses répétées de 3 mois par voie dermique a révélé une diminution de la numération 
lymphocytaire chez la souris. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des niveaux non nocifs étaient 
environ 10 fois supérieures chez les souris mâles et 24 fois supérieures chez les souris femelles, par 
rapport à l’exposition systémique observée chez les patients atteints de vitiligo ayant appliqué 
1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Une diminution non nocive de la numération 
lymphocytaire périphérique a également été observée chez les miniporcs dans une étude de toxicité de 
9 mois par voie dermique. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des niveaux non nocifs chez les 
miniporcs étaient environ 3 fois supérieures à l’exposition systémique observée chez les patients 
atteints de vitiligo ayant appliqué 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour. Cet effet n’a pas été 
observé dans une étude de toxicité dermique d’une durée de 3 mois chez des miniporcs. Aucun signe 
de toxicité systémique n’a été observé chez les miniporcs de Gottingen après l’administration topique 
de 1,5 % de ruxolitinib crème deux fois par jour pendant une durée allant jusqu’à 9 mois. 
 
Dans les études réalisées sur des rats juvéniles, l’administration par voie orale du ruxolitinib a entraîné 
des effets sur la croissance et sur les mesures osseuses. Une diminution de la croissance osseuse a été 
observée à des doses ≥ 5 mg/kg/jour lorsque le traitement était instauré au 7
ème
 jour après la naissance 
(comparable à celui du nouveau-né humain) et à des doses ≥ 15 mg/kg/jour lorsque le traitement était 
instauré au 14
ème
 ou au 21
ème
 jour après la naissance (comparable à celui de l’enfant humain en bas-
âge, de 1 à 3 ans). Des fractures et un sacrifice précoce chez le rat ont été observés à des doses 
≥ 30 mg/kg/jour lorsque le traitement était instauré au 7
ème
 jour après la naissance. D’après l’ASC non 
liée, l’exposition à la NOAEL (dose sans effet indésirable observé) chez les rats juvéniles traités dès le 
7
ème
 jour après la naissance était environ 20 fois supérieure à celle des patients adultes atteints de 
vitiligo, tandis qu’une croissance osseuse diminuée et des fractures survenaient respectivement à des 
expositions 22 à 150 fois supérieures à celle des patients adultes atteints de vitiligo. Les effets étaient 
généralement plus graves chez les mâles et lorsque l’administration avait débuté plus tôt dans la 
période post-natale. Hormis le développement osseux, les effets du ruxolitinib chez les rats juvéniles 
étaient similaires à ceux observés chez les rats adultes. Les rats juvéniles sont plus sensibles que les 
rats adultes à la toxicité du ruxolitinib. 
 
Dans les études sur le développement embryo-fœtal, l’administration par voie orale de ruxolitinib à 
des rats et des lapins pendant la gestation a entraîné une diminution du poids du fœtus et une 
augmentation des pertes post-implantation aux doses associées à une toxicité maternelle. Aucun effet 
tératogène n’a été mis en évidence chez le rat et le lapin. Les marges (basées sur l’ASC non liée) à des