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L’emtricitabine a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D,
E, F et G du VIH-1 (valeurs de CE
50
comprises entre 0,007 et 0,075 µM) et a montré une activité
spécifique de la souche contre le VIH-2 (valeurs de CE
50
comprises entre 0,007 et 1,5 µM).
Des effets additifs à synergiques ont été observés lors d’études ayant associé l’emtricitabine avec des
INTI (abacavir, didanosine, lamivudine, stavudine, ténofovir et zidovudine), des INNTI (delavirdine,
éfavirenz, névirapine et rilpivirine) et des inhibiteurs de la protéase (amprénavir, nelfinavir, ritonavir
et saquinavir).
La rilpivirine a démontré une activité contre les souches de laboratoire du VIH-1 de type sauvage dans
une lignée cellulaire T présentant une infection aiguë avec une valeur de CE
50
médiane pour le
VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/ml). Même si la rilpivirine a démontré une activité in vitro limitée
contre le VIH-2 avec des valeurs de CE
50
comprises entre 2 510 et 10 830 nM (920 à 3 970 ng/ml), le
traitement de l’infection par le VIH-2 à l’aide de chlorhydrate de rilpivirine n’est pas recommandé en
l’absence de données cliniques.
La rilpivirine a également montré une activité antivirale contre un large panel d’isolats primaires du
VIH-1 du groupe M (sous-types A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de CE
50
comprises entre 0,07 et
1,01 nM (0,03 et 0,37 ng/ml) et d’isolats primaires du groupe O avec des valeurs de CE
50
comprises
entre 2,88 et 8,45 nM (1,06 et 3,10 ng/ml).
L’activité antivirale du ténofovir contre les isolats cliniques et de laboratoire du VIH-1 a été évaluée
sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, sur des cellules monocytes/macrophages primaires et sur
des lymphocytes du sang périphérique. Les valeurs de CE
50
du ténofovir étaient comprises entre
0,04 et 8,5 µM.
Le ténofovir a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E,
F, G et O du VIH-1 (valeurs de CE
50
comprises entre 0,5 et 2,2 µM) et a montré une activité spécifique
de la souche contre le VIH-2 (valeurs de CE
50
comprises entre 1,6 et 5,5 µM).
Des effets additifs à synergiques ont été observés lors d’études ayant associé le ténofovir à des INTI
(abacavir, didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine et zidovudine), des INNTI (delavirdine,
éfavirenz, névirapine et rilpivirine) et des inhibiteurs de la protéase (amprénavir, indinavir, nelfinavir,
ritonavir et saquinavir).
Résistance
Compte tenu de toutes les données disponibles in vitro et des données obtenues chez les patients naïfs
de tout traitement, les mutations suivantes de la TI du VIH-1, lorsqu’elles étaient présentes lors de
l’entrée dans l’étude, peuvent affecter l’activité d’Eviplera : K65R, K70E, K101E, K101P, E138A,
E138G, E138K, E138Q, E138R, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, M184I, M184V, Y188L, H221Y,
F227C, M230I, M230L et l’association des mutations L100I et K103N.
Un impact négatif de mutations associées aux INNTI autres que celles énumérées ci-dessus (p. ex., les
mutations K103N ou L100I isolées) ne peut être exclu car ceci n’a pas été étudié in vivo chez un
nombre suffisant de patients.
Tout comme pour les autres médicaments antirétroviraux, les tests de résistance et/ou les données de
résistance antérieures doivent guider l’utilisation d’Eviplera (voir rubrique 4.4).
En culture cellulaire
Une résistance à l’emtricitabine ou au ténofovir a été observée in vitro et chez certains patients
infectés par le VIH-1 à la suite de la survenue de la substitution M184V ou M184I de la TI lors d’un
traitement par emtricitabine ou de la substitution K65R de la TI lors d’un traitement par ténofovir. Par
ailleurs, une substitution K70E de la TI du VIH-1 a été sélectionnée par le ténofovir, celle-ci se
traduisant par une diminution de faible niveau de la sensibilité à l’abacavir, à l’emtricitabine, au
ténofovir et à la lamivudine. Aucune autre voie de résistance à l’emtricitabine ou au ténofovir n’a été