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3. Injection :
Injectez immédiatement la solution : Votre médecin ou votre
infirmier/ère vous aura déjà indiqué les zones d’injection (par
exemple : le ventre, la partie avant des cuisses). Désinfectez le site
d’injection choisi avec un coton imbibé d’alcool. Pincez fermement la
peau entre deux doigts et enfoncez l’aiguille d’un coup sec pour une
injection avec un angle de 45 à 90 degrés, comme si vous enfonciez
une fléchette. Effectuez l’injection sous la peau, comme on vous l’a
appris. N’injectez jamais directement dans une veine. Pour injecter la
solution, poussez doucement sur le piston. Prenez tout le temps
nécessaire pour injecter toute la solution. Retirez immédiatement
l’aiguille après l’injection et frottez avec un coton imbibé d’alcool au
point d’injection, en faisant des mouvements circulaires.
4. Jetez tout le matériel utilisé :
Lorsque vous avez terminé votre injection, jetez immédiatement la seringue vide dans un
récipient prévu à cet effet. Toute solution non utilisée doit être jetée.
Si vous avez utilisé plus d’Ovitrelle que vous n’auriez dû
Si la dose d’Ovitrelle est trop importante, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne n’est pas exclu.
Consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez des douleurs dans le bas du ventre, si vous
prenez rapidement du poids, si vous avez des nausées ou des vomissements ou si vous éprouvez des
difficultés à respirer.
Si vous oubliez d’utiliser Ovitrelle
Si vous avez oublié d’utiliser Ovitrelle, parlez-en à votre médecin dès que vous vous en apercevez.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêtez d’utiliser Ovitrelle et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des
effets indésirables graves suivants ; vous pourriez avoir besoin d’un traitement médical en
urgence :
Les réactions allergiques, telles qu’un pouls rapide ou irrégulier, un gonflement de la langue et
de la gorge, des éternuements, une respiration sifflante ou des difficultés respiratoires graves,
sont très rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000).
Les douleurs dans le bas du ventre associées à des nausées (envie de vomir) ou des
vomissements peuvent être le symptôme d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO).
Ceci peut indiquer que les ovaires ont réagi de façon excessive au traitement et que des kystes
ovariens volumineux se sont développés (voir aussi dans la rubrique 2, « Syndrome
d’hyperstimulation ovarienne »). Cet effet est fréquent (peut toucher jusqu’à 1 personne sur 10).
Le SHO peut devenir sévère, avec une nette augmentation de la taille des ovaires, une réduction
de la production d’urine, une prise de poids, des difficultés à respirer et, éventuellement, une
accumulation de liquide dans l’estomac ou la poitrine. Cet effet est peu fréquent (peut toucher
jusqu’à 1 personne sur 100).
Des complications graves affectant la coagulation sanguine (accidents thromboemboliques)
indépendantes du SHO peuvent se produire dans de très rares cas. Elles peuvent provoquer des
douleurs dans la poitrine, un essoufflement, un accident vasculaire cérébral ou une crise
cardiaque (voir aussi dans la rubrique 2, « Problèmes de coagulation sanguine »).