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carbamazépine, le phénobarbital, le millepertuis, puissent présenter un effet similaire.
L’effet du kétoconazole, un représentant type des inhibiteurs compétitifs puissants du CYP3A4, sur la
pharmacocinétique du répaglinide a été étudié chez des sujets sains. L’administration concomitante de
200 mg de kétoconazole et de répaglinide (dose unique de 4 mg) a multiplié par 1,2 l’ASC et la C
max
du répaglinide, le profil glycémique variant de moins de 8 %. L'administration concomitante de
100 mg d'itraconazole, un inhibiteur du CYP3A4, chez des volontaires sains a également multiplié
l’ASC par 1,4. Aucun effet significatif sur la glycémie n'a été observé chez des volontaires sains. Lors
d’une étude d’interaction chez des volontaires sains, l’administration concomitante de 250 mg de
clarithromycine, un puissant inhibiteur suicide du CYP3A4, a légèrement augmenté l’ASC du
répaglinide de 1,4 fois et sa C
max
de 1,7 fois et l’ASC incrémentielle moyenne de l’insuline sérique a
été multipliée par 1,5 et sa concentration maximale par 1,6. Le mécanisme exact de cette interaction
n’est pas clair.
Dans une étude menée chez des volontaires sains, l’administration concomitante de répaglinide (dose
unique de 0,25 mg) et de ciclosporine (dose répétée de 100 mg) a multiplié par 2,5 fois l’ASC du
répaglinide et par 1,8 fois la C
max
du répaglinide. Bien que cette interaction n’ait pas été établie pour
des doses supérieures à 0,25 mg de répaglinide, l’utilisation concomitante de ciclosporine et de
répaglinide doit être évitée. Si une utilisation concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et
médical attentif doit être réalisé (voir rubrique 4.4).
Lors d’une étude d’interaction menée chez des volontaires sains, l’administration concomitante de
déférasirox (30 mg/kg/jour, pendant 4 jours), un inhibiteur modéré du CYP2C8 et du CYP3A4, et de
répaglinide (dose unique de 0,5 mg) a conduit à une augmentation de 2,3 fois (90 % IC [2,03-2,63])
de l’exposition systémique au répaglinide (ASC) par rapport au contrôle, de 1,6 fois (90 % IC [1,42-
1,84]) la C
max
du répaglinide et à une faible diminution significative des valeurs de la glycémie. Dans
la mesure où cette interaction n’a pas été établie pour des doses supérieures à 0,5 mg de répaglinide,
l’utilisation concomitante de déférasirox et de répaglinide doit être évitée. Si une utilisation
concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et médical attentifs doivent être réalisés (voir
rubrique 4.4).
Dans une étude d’interaction menée chez des volontaires sains, l’administration concomitante de
clopidogrel (dose de charge de 300 mg), un inhibiteur du CYP2C8, a augmenté l’exposition du
répaglinide (ASC0–∞) de 5,1 fois et une adminstration continue (dose journalière de 75 mg) a
augmenté l’exposition du répaglinide (ASC0-∞) de 3,9 fois. Une faible diminution significative des
valeurs glycémiques a été observée. Comme le profil de sécurité du traitement concomitant n’a pas été
étudié chez ces patients, l’utilisation concomitante du clopidogrel et du répaglinide doit être évitée. Si
une utilisation concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé
(voir rubrique 4.4).
Les β-bloquants peuvent masquer les symptômes d’hypoglycémie.
L’administration concomitante de cimétidine, de nifédipine, d’estrogènes ou de simvastatine, tous
substrats du CYP3A4, avec le répaglinide, n’a pas affecté de façon significative les paramètres
pharmacocinétiques du répaglinide.
Le répaglinide n’a aucun effet clinique significatif sur les propriétés pharmacocinétiques à l’état
d’équilibre de la digoxine, de la théophylline ou de la warfarine administrées à des volontaires sains.
Ainsi, aucun ajustement de la posologie de ces substances n’est nécessaire en cas d’administration
concomitante de répaglinide.
Les substances suivantes peuvent réduire l’effet hypoglycémiant du répaglinide :
Contraceptifs oraux, rifampicine, barbituriques, carbamazépine, thiazidiques, corticostéroïdes,
danazol, hormones thyroïdiennes et sympathomimétiques.
En cas d’administration ou de suppression de ces médicaments chez un patient prenant du répaglinide,