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recours à des vasopresseurs/inotropes ou une intervention chirurgicale OU cliniquement apparents avec diminution > 50 g/dL
de l’hémoglobinémie ou transfusion de ≥ 4 culots globulaires.
Autres Majeurs, définition PLATO : Entraînant un handicap significatif, OU cliniquement évidents avec une perte de 30 à
50 g/L d’hémoglobine OU la transfusion de 2 à 3 culots globulaires.
Mineurs, définition PLATO : Nécessitent un acte médical pour arrêter ou traiter le saignement.
Dans l’étude PEGASUS, les hémorragies majeures (définition TIMI) ont été plus fréquentes sous
ticagrélor 60 mg administré deux fois par jour que sous AAS en monothérapie. Aucune augmentation
du risque hémorragique n’a été observée pour les saignements fatals, et seule une augmentation
mineure a été observée pour les hémorragies intracrâniennes comparativement à l'AAS en
monothérapie. Quelques événements hémorragiques fatals sont survenus au cours de l’étude, 11
(0,3 %) pour le ticagrélor 60 mg et 12 (0,3 %) pour l’AAS en monothérapie. L'augmentation observée
du risque de saignements majeurs TIMI avec le ticagrélor 60 mg a été principalement due à une
fréquence plus élevée des autres saignements majeurs TIMI, liés à des événements gastro-intestinaux.
Des augmentations des profils de saignements similaires aux saignements majeurs TIMI ont été
observées pour les catégories de saignements majeurs ou mineurs TIMI, majeurs PLATO et majeurs
ou mineurs PLATO (voir Tableau 3). L’arrêt du traitement en raison de saignements a été plus
fréquent avec le ticagrélor 60 mg qu’avec l’AAS en monothérapie (respectivement 6,2 % et 1,5 %). La
majorité de ces saignements a été de moindre sévérité (nécessitant un acte médical selon la définition
TIMI), par exemple épistaxis, ecchymose et hématomes.
Le profil des saignements sous ticagrélor 60 mg a été constant sur plusieurs sous-groupes prédéfinis
(par exemple par âge, sexe, poids, origine ethnique, région géographique, pathologies concomitantes,
traitement concomitant et antécédents médicaux) pour les saignements majeurs TIMI, majeurs ou
mineurs TIMI et majeurs PLATO.
Saignements intracrâniens :
Des HIC spontanées ont été rapportées à des taux similaires pour le ticagrélor 60 mg et l’AAS en
monothérapie (n=13, 0,2 % dans les deux groupes de traitement). La fréquence des HIC d’origine
traumatique ou dues à une procédure a été légèrement plus élevée avec le ticagrélor 60 mg (n=15,
0,2 %) qu'avec l'AAS en monothérapie (n=10, 0,1 %). Six HIC fatales sont survenues avec le
ticagrélor 60 mg et 5 avec l’AAS en monothérapie. L’incidence des saignements intracrâniens a été
faible dans les deux groupes de traitement, étant donné les comorbidités significatives et les facteurs
de risque cardiovasculaire dans la population étudiée.
Dyspnée
Des dyspnées, une sensation d’essoufflement, ont été rapportées par les patients traités par le
ticagrélor. Dans l’étude PLATO, des événements indésirables (EI) de type dyspnée (dyspnée, dyspnée
de repos, dyspnée à l’effort, dyspnée paroxystique nocturne et dyspnée nocturne), lorsque combinés,
étaient rapportés chez 13,8 % des patients traités par ticagrélor contre 7,8 % des patients traités par
clopidogrel. Chez environ 2,2 % des patients traités par ticagrélor et 0,6 % des patients traités par
clopidogrel, les investigateurs ont considéré que ces dyspnées étaient reliées au traitement dans l’étude
PLATO et que peu étaient graves (0,14 % ticagrélor ; 0,02 % clopidogrel), (voir rubrique 4.4). La
plupart des événements indésirables de type dyspnée étaient d’intensité légère à modérée, et la plupart
étaient des épisodes uniques survenant peu de temps après le début du traitement.
Par rapport à clopidogrel, les patients présentant un asthme/une BPCO traités avec le ticagrélor
peuvent présenter une augmentation du risque de survenue de dyspnée non grave (3,29 % sous
ticagrélor versus 0,53 % sous clopidogrel) et de dyspnée grave (0,38 % sous ticagrélor versus 0,00 %
sous clopidogrel). En termes absolus, ce risque était plus élevé que dans la population totale de
PLATO. Le ticagrélor doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant des antécédents
d’asthme et/ou de BPCO (voir rubrique 4.4).
Environ 30 % des épisodes dyspnéiques ont disparu en moins de 7 jours. L’étude PLATO a inclus des
patients ayant une insuffisance cardiaque congestive (ICC), une BPCO ou un asthme connus ; ces
patients et les sujets âgés étaient les plus susceptibles de rapporter une dyspnée. Le nombre de patients
arrêtant le traitement en raison de l’apparition d’une dyspnée était plus élevé sous ticagrélor (0, 9 %)