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N = nombre de sujets par groupe de traitement.
* Délai de perte de la réponse virologique.en intention de traiter
§
Les sujets ont obtenu une réponse virologique (deux charges virales consécutives < 50 copies/ml) et l’ont maintenue
jusqu’à la semaine 48 et à la semaine 240.
±
Échec virologique dans l’analyse d’efficacité : comprend les sujets ayant eu un rebond (charge virale confirmée
≥ 50 copies/ml après avoir été répondeurs) ou ceux n’ayant jamais répondu (pas de charge virale confirmée
copies/ml, traitement en cours ou arrêté en raison du manque ou de la perte d’efficacité).
Sujets pédiatriques naïfs de traitement âgés de 6 ans à moins de 12 ans
La pharmacocinétique, la sécurité, la tolérance et l’efficacité de doses de rilpivirine ajustées en
fonction du poids de 12,5, 15 et 25 mg une fois par jour, en association avec un TO sélectionné par
l’investigateur contenant deux INTI, ont été évaluées dans la cohorte 2 de l’étude TMC278-C213, une
étude de phase 2, en ouvert et à un seul bras, menée chez des sujets pédiatriques infectés par le VIH-1
et naïfs de traitement antirétroviral, âgés de 6 ans à moins de 12 ans et pesant au moins 17 kg.
L’analyse de la semaine 48 comprenait 18 sujets ; 17 (94,4 %) sujets ont terminé la période de
traitement de 48 semaines, et 1 (5,6 %) sujet a interrompu l’étude prématurément en raison de
l’atteinte d’un critère d’évaluation virologique. Les 18 sujets avaient un âge médian de 9,0 ans
(intervalle de 6 ans à 11 ans) et le poids médian à l’inclusion était de 25 kg (intervalle de 17 à 51 kg).
88,9 % étaient noirs et 38,9 % étaient des filles. La charge virale plasmatique médiane à l’inclusion
était de 55 400 (intervalle de 567 à 149 000) copies/ml, et le nombre absolu médian de cellules CD4+
à l’inclusion était de 432,5 × 10
6
cellules/l (intervalle de 12 à 2 068 × 10
6
cellules/l).
Le nombre de sujets ayant un ARN du VIH-1 < 50 copies/ml à la semaine 48 était de 13/18 (72,2 %),
tandis que 3/18 (16,7 %) avaient un ARN du VIH-1 ≥ 50 copies/ml à la semaine 48. Les données sur
la charge virale à la semaine 48 étaient manquantes chez deux sujets, qui sont néanmoins restés dans
l’étude. La charge virale de ces deux sujets était < 50 copies/ml après la semaine 48. L’augmentation
médiane du nombre de CD4+ par rapport à la valeur initiale était de 220 × 10
6
cellules/l (intervalle de -
520 à 635 × 10
6
cellules/l) à la semaine 48.
Sujets pédiatriques virologiquement contrôlés âgés de 2 ans à moins de 12 ans
La pharmacocinétique, la sécurité, la tolérance et l’efficacité de doses de rilpivirine ajustées en
fonction du poids de 12,5, 15 et 25 mg, en association avec un TO choisi par l’investigateur, ont été
évaluées dans TMC278HTX2002, une étude de phase 2, en ouvert et à un seul bras, chez des sujets
pédiatriques infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés, âgés de 2 ans à moins de 12 ans et
pesant au moins 10 kg. Tous les participants ont terminé le traitement de 48 semaines.
Les 26 sujets avaient un âge médian de 9,9 ans ; 61,5 % étaient des garçons, 50 % étaient noirs,
26,9 % asiatiques et 23,1 % blancs. Le poids médian à l’inclusion était de 28,1 kg (intervalle de 16 à
60 kg). La charge virale plasmatique initiale du VIH-1 était indétectable (< 50 copies/ml) chez 25
(96,2 %) sujets et 1 (3,8 %) sujet avait une charge virale plasmatique initiale ≥ 50 copies/ml
(125 copies/ml). Le nombre absolu médian de cellules CD4+ initial était de 881,5 × 10
6
cellules/l
(intervalle de 458 à 1 327 × 10
6
cellules/l).
Les 26 sujets traités par rilpivirine (en association avec le TO) ont présenté une suppression
virologique (charge virale plasmatique < 50 copies/ml) à la semaine 48. La variation médiane du
nombre de cellules CD4+ par rapport à la valeur initiale était de -27,5 × 10
6
cellules/l (intervalle de -
275 à 279 x 10
6
cellules/l) à la semaine 48.
Grossesse
La rilpivirine en association avec un traitement optimisé a été évaluée au cours d’un essai clinique
chez 19 femmes enceintes au cours des deuxième ou troisième trimestres, et en période post-partum.
Les données de pharmacocinétique ont démontré que l’exposition totale (ASC) à la rilpivirine dans le
cadre d’un traitement antirétroviral était approximativement 30% plus faible au cours de la grossesse
en comparaison à la période post-partum (6-12 semaines). La réponse virologique était généralement
préservée au cours de l’étude : sur les 12 sujets ayant terminé l’étude, 10 sujets étaient indétectables à
la fin de l’étude ; chez les 2 autres sujets, une augmentation de la charge virale a été observée
uniquement en période post-partum, en raison d’une observance suspectée sous-optimale pour au
moins 1 sujet. Aucune transmission mère-enfant n’est survenue chez les 10 nouveaux-nés dont les