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L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4
ème
 et 12
ème 
semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a 
été plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH comparé au groupe sans 
TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a 
pas été établit. 
 
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients 
recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3 %), la somnolence (27,3 %), 
les céphalées (23,2 %) et les nausées (14,1 %). La prise moyenne de poids dans un intervalle de 
traitement de 30 semaines était de 2,9 kg comparé à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo. 
 
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2) 
l'aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines, 
contrôlées versus placebo [l'une à dose flexible (2 mg/jour à 15 mg/jour) et l'autre à dose fixe 
(5 mg/jour, 10 mg/jour ou 15 mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 
2 mg/jour, augmentée à 5 mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires 
de 5 mg/jour jusqu'à atteindre la dose requise. Plus de 75 % des patients avaient un âge inférieur à 
13 ans. L'aripiprazole a démontré une supériorité statistiquement significative comparativement au 
placebo sur la sous-échelle "irritabilité" de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la 
pertinence clinique de ces résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la 
prise de poids et des modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long 
terme était limitée à 52 semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de 
prolactine chez les filles (< 3 ng/mL) et les garçons (< 2 ng/mL), dans le groupe des patients traités par 
aripiprazole, était respectivement de 27/46 (58,7 %) et 258/298 (86,6 %). Dans les études contrôlées 
versus placebo, la prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras 
aripiprazole. 
 
L'aripiprazole a également été étudié lors d'une étude de maintenance au long cours, contrôlée versus 
placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2 mg/jour à 15 mg/jour) de 13 à 
26 semaines, les patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit 
recevaient du placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l’analyse 
Kaplan-Meier étaient de 35 % pour l'aripiprazole et de 52 % pour le placebo ; le hazard ratio des 
rechutes au cours des 16 semaines suivantes (aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence 
statistiquement non significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation 
(jusqu'à 26 semaines) était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 
2,2 kg pour l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde 
phase de l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés 
durant la phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas. 
 
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2) 
L’efficacité de l’aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de 
Gilles de la Tourette (aripiprazole : n = 99, placebo : n = 44) dans une étude randomisée, en double 
aveugle et contre placebo, d’une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la 
fourchette de doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients 
étaient âgés de 7 à 17 ans et avaient un score total de tics (Total Tic Score) moyen de 30 sur l’échelle 
de sévérité globale des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale [TTS-YGTSS]) à la date 
d’inclusion. Entre l’inclusion et la semaine 8, l’aripiprazole a montré une amélioration sur l’échelle 
TTS-YGTSS de 13,35 pour le groupe de dose faible (5 ou 10 mg), de 16,94 pour le groupe de dose 
élevée (10 mg ou 20 mg), et de 7,09 dans le groupe placebo.
 
 
L’efficacité de l’aripiprazole chez les patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la 
Tourette (aripiprazole : n = 32, placebo : n = 29) a également été évaluée à doses flexibles de 
2 mg/jour à 20 mg/jour, la dose initiale étant de 2 mg, dans une étude randomisée, en double aveugle 
et contre placebo, d’une durée de 10 semaines, réalisée en Corée du Sud. Les patients étaient âgés de 6 
à 18 ans et leur score moyen initial sur l’échelle TTS-YGTSS était de 29. Une amélioration de 14,97 
sur l’échelle TTS-YGTSS a été observée entre l’inclusion et la semaine 10 dans le groupe aripiprazole, 
et de 9,62 dans le groupe placebo.